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    La nouvelle baisse du yuan

    fait replonger les marchés

    Guillaume Benoit / Journaliste | <time datetime="2015-08-12T17:07:03+02:00">Le 12/08 à 17:07, mis à jour à 18:59  lien </time>
    Les bourses mondiales sont en baisse. Le CAC 40 perdait 3,34 % à 17h30 et Wall street 1,17 %
    à l’ouverture. - Ken Aragaki/AP/SIPA

     

    • <figure itemid="/medias/2015/08/12/1143998_la-nouvelle-baisse-du-yuan-fait-replonger-les-marches-web-tete-021257887248_660x431p.jpg" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">  <figcaption itemprop="description">

       

       
      </figcaption> </figure>

    + VIDEO - Les Bourses mondiales aggravent leurs pertes après la deuxième baisse du yuan. Le CAC 40 perd plus de 3,5 % en séance.

    Les marchés n’aiment pas les surprises. La nouvelle d’un abaissement de 2%, mardi, du cours pivot autour duquel le yuan s’échangeait avait déjà été prise froidement, provoquant une nette baisse des Bourses mondiales. Mais alors que les autorités avaient pris la peine d’indiquer qu’il s’agissait d’une simple correction ponctuelle, la monnaie chinoise a encore plongé mercredi jusqu’à son plus bas niveau depuis août 2011.

    Les marchés européens ont immédiatement réagi et creusé leur baisse dans le courant de l’après-midi mercredi, s’approchant de leur plus fort recul journalier depuis octobre dernier . L’indice Stoxx Europe 600 perdait ainsi 2,84% à 16h30, contre -1,55% la veille. Après un première retrait de 1,86% mardi, l’indice CAC 40 perdait 3,6% à 16h30. Même constat pour le Dax, l’indice de la Bourse de Francfort, qui accusait une chute de 3,26% après avoir abandonné 2,68% la veille. Plus modérée, la Bourse de Londres cédait -1,63% plus que mardi (-1,06%).

     
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    L’évolution de la monnaie chinoise suscite en effet de réelles interrogations de la part des investisseurs. « Le fait que cette baisse se poursuive fait naître deux questions préoccupantes : jusqu’à quand le yuan va-t-il continuer à baisser et –surtout - que sous-entend cette politique sur la croissance chinoise ? », explique Christian Parisot, chez Aurel BGC. En effet, alors que les analystes se fiaient a peu près jusqu’à aujourd’hui à l’hypothèse d’une hausse du PIB chinois autour des 7% officiellement annoncés par le gouvernement, ils redoutent désormais que celle-ci soit bien inférieure.

    De son côté Wall Street a également ouvert en recul, le Dow Jones et le Nasdaq perdant 1,17 %. Outre les perspectives de croissance moins bonne que prévues, qui touchent les sociétés fortement exposées à la Chine, comme Apple (-1,89 %), la hausse du dollar, entraîné par la dévaluation de la monnaie chinoise fait craindre au marché une augmentation des alertes sur résultats.

    Enfin les marchés émergents subissent également le contrecoup de la baisse du yuan, notamment sur fonds de crainte d’une politique de change agressive des autorités chinoise. L’indice MSCI Emerging markets perdait ainsi 1,4 %... plus que le CSI 300, l’indice composite des bourses de Shanghai et Shenzen qui ne baissait que de 1,2 %

    Guillaume Benoit

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  • <header id="titre_article">

    Ariane 6 : un contrat à 2,4 milliards d’euros pour Airbus et Safran

    <time datetime="2015-08-12T12:28:50+02:00">Le 12/08 à 12:28, mis à jour à 13:32  lien </time>
     
    Airbus Safran Launchers développera le lanceur Vega-C (à gauche) et Ariane 6.
    - ESA–J. Huart and D. Ducros, 2015
    </header> <section class="left" id="gauche_article">
    • <figure itemid="/medias/2015/08/12/1143952_ariane-6-un-contrat-a-24-milliards-deuros-pour-airbus-et-safran-web-021257910266_660x352p.jpg" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">  <figcaption itemprop="description">

     

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    L’Agence spatiale européenne a confié à la coentreprise française la construction du prochain lanceur européen.

    Le contrat était attendu, le voilà signé. L’Agence spatiale européenne (ESA) a notifié à Airbus Safran Launchers le contrat de développement du futur lanceur européen Ariane 6, qui doit remplacer l’actuelle Ariane 5 à l’horizon 2020, d’un montant de 2,4 milliards d’euros. « Ce contrat va financer les travaux de développement du lanceur Ariane 6 et son industrialisation », indique la coentreprise d’Airbus et Safran dans les lanceurs. Le premier vol d’Ariane 6 est prévu « pour 2020 » et sa « pleine capacité opérationnelle en 2023 », précise l'ESA dans un communiqué .

    Concurrencée par l’Américain SpaceX qui propose un lancement à 100 millions de dollars (contre plus de 150 pour Airbus), Airbus Safran ont misé sur la réutilisation du matériel afin de diminuer les coûts . Johann-Dietrich Wörner, le directeur de l’ESA, affirme qu’un lancement doit passer « de 150 à 70 millions d’euros » . La filière Ariane doit notamment apprendre la fabrication en série .

     

    Airbus Safran développera également le lanceur Vega

    L’ESA ajoute dans un communiqué séparé avoir, outre le contrat Ariane 6, signé ceux sur le développement de la base de lancement du lanceur européen ainsi que celui de Vega-C, l’évolution du petit lanceur Vega de l’ESA, pour 395 millions d'euros.

    Signés avec Airbus Safran Launchers (ASL), le CNES (l’agence spatiale française) et ELV (European Launch Vehicle), ces contrats « couvrent l’ensemble des travaux de développement d’Ariane 6 et de sa base de lancement, dans la perspective d’un vol inaugural en 2020, ainsi que ceux de Vega-C, en vue d’un premier lancement en 2018 », précise l’ESA.

    Source AFP
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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Tout ce qu’il faut savoir sur Alphabet,

    la nouvelle maison mère de Google

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-08-11T18:18:16+02:00" itemprop="datePublished">11.08.2015 à 18h18</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-08-11T18:33:22+02:00" itemprop="dateModified">11.08.2015 à 18h33</time>

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">Le cofondateur de Google Larry Page, lors de la conférence I/O, le 15 mai 2013. </figure>

    Google devient Alphabet, mais Google continue d’exister au sein d’Alphabet : si vous n’avez rien compris aux annonces de Google, la nuit dernière, tour d’horizon des principales questions.

    Que s’est-il passé ?

    Google a annoncé, à la surprise générale, une importante restructuration, dans la nuit de lundi 10 à mardi 11 août. L’entreprise change de nom et devient Alphabet, une holding qui supervisera toutes les filiales du groupe. Le changement devrait être effectif au début de 2016 : Alphabet supervisera une série d’entreprises, dont Nest (objets connectés), Calico (lutte contre le vieillissement) et Google.

    Google a-t-il disparu ?

    Pas du tout : la société continue d’exister, mais en tant que filiale de la nouvelle entité, Alphabet. La partie la plus grand public de Google garde le nom de Google. Le moteur de recherche continuera de s’appeler Google, et les noms des services ou produits, comme Gmail, Drive, ou Android ne changeront pas.

    Je n’ai donc pas besoin de changer mon moteur de recherche Google.com en Alphabet.com ?

    Pas du tout. D’autant plus que l’adresse Alphabet.com… n’appartient pas à Google. Elle est la propriété de BMW, et le site est actuellement inaccessible. De même, le compte Twitter @alphabet vous donnera peu d’informations sur le nouveau groupe, puisqu’il appartient à un illustre inconnu qui a eu une journée difficile lundi :

    Well, that was an interesting way to end a Monday...

    Cela va-t-il changer quelque chose pour les conditions d’utilisation des services Google ?

    A court terme, non. Google a harmonisé il y a un an les conditions d’utilisation de ses services – ce qui lui a d’ailleurs valu de vives critiques de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), en France. Des changements pourraient cependant avoir lieu à plus long terme, par exemple si un produit de Google X fonctionne en utilisant des données collectées par Google, vu qu’il s’agira de deux sociétés distinctes.

    Pourquoi Google change-t-il sa structure ?

    Les explications de Larry Page, cofondateur de Google, sont peu claires. Dans son message publié lundi soir, il évoque un besoin de renouvellement de l’entreprise, mais aussi la volonté de faire preuve de plus de transparence. En clair, ce message, qui s’adresse principalement aux marchés financiers, indique que Google est prêt à détailler davantage les coûts et les revenus de ses filiales. En simplifiant, la quasi-totalité du chiffre d’affaires d’Alphabet proviendra en fait de Google, vu que la filiale comprendra toutes les entités qui génèrent aujourd’hui de l’argent : YouTube, la régie Google Ads…

    Les entités déficitaires, qui travaillent sur des projets à très long terme, comme Calico (lutte contre le vieillissement) et le laboratoire Google X (voitures sans pilote, lunettes connectées, projets biomédicaux ou sur les énergies renouvelables…), seront plus clairement identifiées dans les bilans financiers.

    Sont-ce les seules raisons ?

    Même si elle a été accueillie avec enthousiasme par la Bourse, cette restructuration est assez incompréhensible. Google, qui vient de publier d’excellents résultats et avait déjà satisfait les attentes des investisseurs en annonçant des coupes budgétaires dans ses projets les moins directement rentables, n’avait pas besoin de procéder à cette restructuration.

    Cette réorganisation a des intérêts pour Google, notamment pour ses dirigeants. Google X, un projet qui tient beaucoup aux cofondateurs et qui est dirigé par Sergueï Brin en personne, devrait théoriquement bénéficier d’un regain de liberté en devenant une filiale à part entière.

    Enfin, cette nouvelle structure sera mieux armée pour résister à certains types de procédures pour abus de position dominante, et offre de nouvelles possibilités en matière d’« optimisation » fiscale en séparant les entités les plus rentables et les plus déficitaires.

    Quelles seront les autres filiales d’Alphabet ?

    Outre Google, qui sera dirigé par Sundar Pichai, la star montante de la société, Alphabet comptera sept filiales : Nest (domotique et objets connectés), Calico (lutte contre le vieillissement), Sidewalk (technologies et urbanisation), Fiber (fournisseur d’accès à Internet), X (laboratoire multiprojets à long terme), Capital (finance) et Ventures (investissements). Toutes sont dirigées par des hommes – la seule femme à figurer parmi les plus hauts cadres de l’entreprise, Ruth Porat, sera directrice financière à la fois de Google et d’Alphabet.

    Lire aussi : Sundar Pichai, un as du mobile à la tête de Google

    Cette réorganisation a-t-elle changé l’équilibre des pouvoirs dans l’entreprise ?

    Pas pour l’instant. Les dirigeants des filiales sont restés les personnes déjà en poste, avec des ajustements sur les titres. Comme le notent plusieurs observateurs, la nouvelle structure permettra aussi à Google de créer un nouvel échelon de postes à responsabilité, pour récompenser des employés qu’elle souhaite promouvoir ou retenir.

    En fait, cette réorganisation ne change rien !

    C’est assez vrai… du point de vue de l’utilisateur, et à court terme. Les changements sont plus importants pour les investisseurs. Surtout, cette restructuration préfigure des changements à venir : ils faciliteront d’autres réorganisations à tous les niveaux, ou encore les rachats d’entreprises tierces – Google en a racheté près de deux cents depuis sa création, avec plus ou moins de bonheur.

    Pourquoi cela s’appelle-t-il « Alphabet » ?

    Officiellement, parce que c’est un jeu de mot sur « alpha », qui désigne dans le jargon financier un retour sur investissement supérieur à la normale, et « bet », qui signifie « pari ». Et ce mot a un avantage : il existe dans de très nombreux langages.

    </article>

     

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  • <section id="news-article"><article itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle"><header class="banner-headline">

    Prix du porc: les industriels de la viande

    engagent un bras de fer

    AFP <time datetime="2015-08-10T18:54:49" itemprop="datePublished"> 10 août 2015 à 18:54 </time> (Mis à jour : <time datetime="2015-08-10T20:21:55" itemprop="dateModified">10 août 2015 à 20:21</time>)
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    </aside> <figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Un employé de l'abattoir de la Cooperl à Montfort-sur-Meu découpe des cochons sur la chaîne de l'entreprise le 9 Mars 2007 <figcaption itemprop="description">Un employé de l'abattoir de la Cooperl à Montfort-sur-Meu découpe des cochons sur la chaîne de l'entreprise le 9 Mars 2007 (Photo Andre Durand. AFP)</figcaption> </figure>
     
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    Nouveau rebondissement dans la crise de la filière porcine: aucune cotation n’a eu lieu lundi au marché du porc breton (MPB), où s’établit le prix de référence national de cette viande, en raison de l’absence des deux plus gros acheteurs de porcs qui jugent le prix actuel trop élevé.

    «La Cooperl et Bigard/Socopa nous ont annoncé qu’ils ne participeraient pas au marché ce lundi», a déclaré à l’AFP Jean-Pierre Joly, directeur du MPB dont les cours sont fixés deux fois par semaine, le lundi et le jeudi.

    Le prix actuel du porc s’établit à environ 1,40 euros le kilo, objectif fixé par le gouvernement à partir du 12 juin dernier pour tenter de résoudre la crise traversée par les éleveurs de porcs français.

    Mais ce prix met à mal aujourd’hui les industriels français, affirment-ils: ils exportent 30% de leur production et doivent faire face, à l’export comme en France, à des concurrents européens, notamment Allemands et Espagnols, qui pratiquent des prix bas grâce à des exigences sociales ou environnementales moins contraignantes.

    Dans un courrier daté du 6 août envoyé à ses adhérents, dont l’AFP a obtenu copie, la Cooperl explique que, pendant qu'«une volonté +politique+ de court terme a réussi à porter le cours à 1,40 euros» en France, «l’Allemagne abaissait brutalement son prix d’achat» et «à ce jour 25 centimes séparent le cours français du cours allemand».

    «Les capitaux de la Cooperl sont la propriété de ses adhérents, ils n’ont pas vocation à financer un cours politique pour tenir la tête hors de l’eau à une partie de la production française», ajoute la coopérative. «Notre effort ira en totalité à l’abattage et à la valorisation des porcs de nos adhérents», annonce-t-elle en précisant qu’elle suspend ses achats externes au cadran à compter de lundi.

     

    - 'Guerre des prix' -

     

    Contactée par l’AFP, la Cooperl s’est refusée à tout commentaire lundi. Et l’entreprise Bigard a renvoyé vers le Syndicat des industries de la viande (SNIV SNCP).

    Selon un communiqué de ce syndicat envoyé lundi, la production, «soutenue par les pouvoirs publics (...), obtient les prix les plus élevés d’Europe, sans trop se soucier du devenir des abattoirs» tandis que «le secteur charcuterie-salaison considère que les viandes européennes sont meilleures que les viandes françaises (elles sont en réalité moins chères)» et que la grande distribution «n’a pas encore renoncé à sa politique de guerre des prix (...) et des marges (...)».

    Paul Auffray, le président de la Fédération nationale porcine (FNP), a dénoncé pour sa part un «chantage et une prise en otage des éleveurs» par Bigard et par la Cooperl, qui «voudraient que les prix baissent de 15 centimes par kilo» par rapport à leur niveau actuel.

    La Cooperl et Bigard représentent 30% des achats de porcs au marché au cadran. Avec plus de 2.700 agriculteurs adhérents, la Cooperl est le numéro 1 français du porc. Le groupe Bigard/Socopa est le leader français de la viande.

    Du fait de leur retrait lundi, la cotation du jour, qui concernait 12.000 des 60.000 porcs vendus chaque semaine au marché, n’a pu avoir lieu car sans eux «le prix ne peut pas être représentatif», a expliqué M. Joly.

    Le MPB assure 25% des ventes de porcs en Bretagne, et 18% au niveau national. L’absence de cotation n’empêche pas les éleveurs de tenter de vendre en direct aux abattoirs, mais la négociation, faute de prix de référence, peut s’avérer plus difficile.

    Le 12 juin, alors que les cours évoluaient autour de 1,30 euros le kilo, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll avait estimé nécessaire que les prix payés aux producteurs remontent à «1,40 rapidement», prix correspondant à l’estimation du coût de production, ce qui est le cas depuis le 23 juillet.

    Au-delà de la filière porcine, c’est l’ensemble de la filière française d’élevage, souffrant de la faible rémunération de ses produits, qui manifeste bruyamment et massivement sa colère dans tout la France depuis la fin mai.

    </article></section>

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    3 fois plus d'exilés fiscaux en 3 ans.

    Pourquoi ?

    L' Obslien

    Par L' Obs   <time>Publié le </time>07-08-2015 à 12h30

    Leur nombre a bondi entre 2011 et 2013. Pourquoi sont-ils partis ? Pour quels pays ? Quel est le manque à gagner pour la France ?

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    Image d'illustration FRED DUFOUR / AFP
    Image d'illustration FRED DUFOUR / AFP
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    </article>

    "Les Echos" se sont procuré des données sur les exilés fiscaux auprès du ministère de l'Economie et des Finances. Des chiffres qui montrent une augmentation du nombre de départs à partir de 2011. Explications.

    # Qui sont ceux qui ont quitté la France ? 

    Les riches, sans surprise. En 2013, on compte 3.744 départs pour les contribuables dont le revenu fiscal est supérieur à 100.000 euros, soit 40% de plus qu'en 2012. Et c'est trois fois plus qu'en 2010 (1.330 départs).

    Pour les revenus annuels supérieurs à 300.000 euros, on compte 659 départs en 2013, soit 46% d'augmentation sur un an.

    Toujours entre 2012 et 2013, il y a aussi 15% de départs en plus pour les personnes soumises à l'Impôt sur la fortune. Comme le soulignent "Les Echos", c'est beaucoup plus que la moyenne des expatriations qui augmentent en moyenne de 6% par an. 

    # Pourquoi sont-ils partis ? 

    Cette hausse des exils fiscaux a débuté en 2011 alors que Nicolas Sarkozy était au pouvoir. La suppression du bouclier fiscal et la mise en place d'une contribution exceptionnelle pour les revenus de plus de 250.000 euros cette année-là sont de possibles explications à cette hausse. Tout comme la création d'une nouvelle tranche d'impôts à 45% ou l'annonce d'une taxe à 75% par le candidat Hollande.

    Mais ce n'est pas tout. Comme le rappelle le quotidien économique, un rapport parlementaire de 2014 soulignait que les expatriations étaient dues principalement à des raisons professionnelles : 

    La motivation fiscale, d’ailleurs quasiment jamais avouée par les intéressés, n’est ni première ni essentielle, avance le rapport. Il ne faut cependant pas la nier pour une partie ultra-minoritaire des expatriés."

    # Où sont-ils allés ?

     

    Selon une étude du syndicat Solidaires Finances publiques publiée en 2012, sur les personnes redevables de l'ISF ayant choisi de s'expatrier, 16% avaient choisi la Suisse, suivie de la Belgique et du Royaume-Uni (12%), des Etats-Unis (9%), du Maroc (5%) et de l'Italie (3%).

    Le nombre de départs pour le Portugal a triplé entre 2010 et 2013 indique "Les Echos", notamment en raison de sa fiscalité avantageuse. 

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    # Quel est le manque à gagner pour la France ? 

     

     

     

    D'après "Les Echos", seulement 0,3% des contribuables assujettis à l'ISF quittent la France. Mais du fait de la concentration de l'impôt sur les contribuables les plus aisés, le manque à gagner est conséquent. Selon le rapport du syndicat Solidaires Finances publiques, l'impôt sur le patrimoine souffrirait d'un manque à gagner de 4 à 6 milliards d'euros en 2010 pour les exilés fiscaux qui auraient dû être assujettis à l'ISF. 1,4 milliard d'euros de plus-values latentes sur des portefeuilles d'actions sont également sortis du pays en 2011.


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