• Serge Lazarevic pense avoir été libéré

     contre une rançon

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-12-13T22:11:10+01:00" itemprop="datePublished">13.12.2014 à 22h11</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-12-13T23:09:09+01:00" itemprop="dateModified">13.12.2014 à 23h09</time>

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> L'ancien-otage français Serge Lazarevic a estimé samedi 13 décembre que ses ravisseurs l'avaient capturé pour obtenir une rançon. <figcaption class="legende " data-caption="L'ancien-otage français Serge Lazarevic a estimé samedi 13 décembre que ses ravisseurs l'avaient capturé pour obtenir une rançon. | Reuters/JACKY NAEGELEN">L'ancien-otage français Serge Lazarevic a estimé samedi 13 décembre que ses ravisseurs l'avaient capturé pour obtenir une rançon. | Reuters/JACKY NAEGELEN</figcaption> </figure>

    L'ancien-otage français Serge Lazarevic, libéré après plus de trois ans de captivité au Sahel, a estimé samedi 13 décembre que ses ravisseurs l'avaient capturé pour obtenir une rançon et a réfuté être un mercenaire, dans le journal de 20 heures de France 2.

    Interrogé sur les motivations de ses ravisseurs, il a répondu : « Je pense que c'étaient des hommes qui attendaient une rançon – ça, la religion, je ne sais pas... ». M. Lazarevic témoignait pour la première fois sur ses conditions de captivité, après son retour en France mercredi.

    « JE CROIS QUE C'EST DE L'ARGENT »

    A la question de savoir ce qui avait déclenché sa libération, il a répondu : « Oui je crois que c'est de l'argent, les gens qui prennent des gens en otages c'est pour de l'argent, c'est financier ».

    Alors que le ministre malien de la Justice Mohamed Ali Bathily a reconnu vendredi que quatre prisonniers avaient été libérés en échange de M. Lazarevic, l'ex-otage a indiqué : « Je n'y ai même pas réfléchi, j'essaie de ne plus penser à ça parce que ça me tire vers le bas ».

    Lire : Le Mali admet avoir libéré des prisonniers en échange de l'ex-otage français Lazarevic

    Il a par ailleurs réfuté être un « barbouze » ou un « mercenaire » : « Je suis ouvrier du bâtiment, j'ai travaillé aussi dans la sécurité et comme maître d'oeuvre (...) Ce sont mes seules fonctions (...) J'étais là-bas pour une cimenterie qui devait être mise en place », a-t-il dit.

    Lire aussi (édition abonnés) : La France soulagée par le retour de son dernier otage


    Les premières images de l'arrivée de Serge... par lemondefr


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  • Ce que l'on sait de l'agression antisémite

    d'un couple à Créteil

    Trois hommes sont entrés dans le domicile d'un jeune couple, lundi à Créteil (Val-de-Marne), pour les cambrioler. Les deux victimes ont été ligotées et la jeune femme affirme avoir été violée. Trois suspects ont été interpellés.

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    Capture d'écran d'une carte pointant la ville de Créteil (Val-de-Marne) où a eu lieu une violente agression le 1er décembre 2014.

    <figcaption>Capture d'écran d'une carte pointant la ville de Créteil (Val-de-Marne) où a eu lieu une violente agression le 1er décembre 2014. ( GOOGLE MAPS)</figcaption></figure><section class="byline clearfix"> Par

    Mis à jour le <time datetime="2014-12-03T18:39:56+01:00" itemprop="dateModified">03/12/2014 | 18:39</time> , publié le <time datetime="2014-12-03T11:06:21+01:00" itemprop="datePublished">03/12/2014 | 11:06</time>

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    Les agresseurs "partaient de l'idée qu'être juif signifiait que l'on avait de l'argent", selon les victimes. Un couple a été séquestré, lundi 1er décembre, à Créteil (Val-de-Marne), leur appartement cambriolé et la jeune femme violée. Au total, trois hommes ont été interpellés, mercredi 3 décembre. Francetv info détaille ce que l'on sait de cette agression.

    Que s'est-il passé ?

    Les faits remontent à lundi midi. Trois hommes, cagoulés et gantés, font irruption dans un appartement du quartier du Port, tout près du lac de Créteil. L'un des deux fils des locataires, âgé de 21 ans, se trouve avec sa compagne, 19 ans. Les malfaiteurs les braquent avec un pistolet automatique et un fusil à canon scié, selon des sources policières. "Vous les juifs, vous avez de l'argent", auraient déclaré les agresseurs en entrant, selon l'avocate des victimes Séverine Benayoun. La famille, dont le père porte la kippa, était "visible en tant que juifs" dans le quartier, ajoute-t-elle.

    Ligoté dans le salon, le jeune couple entend ses agresseurs dire "qu'ils connaissent les origines juives de la famille du garçon et qu'ils savent où est l'argent". Pendant près d'une heure et demie, ceux-ci fouillent l'appartement et exigent "les bijoux, les ordinateurs et téléphones portables, les cartes bancaires" avec leur code. La jeune fille est ensuite allongée de force et violée, selon les premiers éléments de l'enquête.

    Qui sont les suspects ?

    Un premier signalement donné par les victimes laisse penser que les auteurs sont connus de la brigade anticriminelle de Créteil qui se rend dans une commune limitrophe où elle repère, à 16 heures, les trois hommes dans une voiture stationnée. Deux d'entre eux sont interpellés, en possession de bijoux appartenant aux victimes, et placés en garde à vue. "Formellement reconnus" par les victimes, selon une source judiciaire, ils ont 19 et 20 ans. Le troisième a réussi à prendre la fuite, avant d'être finalement interpellé, mercredi.

    Une source proche du dossier indique que les suspects ont effectué "des repérages avant d'agresser le couple", et que l'un d'eux habite dans une rue adjacente à celle des victimes. "L'un des agresseurs était venu plusieurs jours auparavant demander du sucre, sans raison apparente", a raconté l'avocate de la famille, Séverine Benayoun. "Une main courante contre X avait alors été déposée."

    D'après le parquet de Créteil, les trois hommes arrêtés sont soupçonnés d'avoir déjà "roué de coups" un septuagénaire en raison de sa religion, le 10 novembre. C'est lors de cette agression qu'ils auraient "repéré" le domicile où le couple a été séquestré.

    Quelles poursuites judiciaires encourent-ils ?

    Le procureur de la République de Créteil indique qu'une information judiciaire a été ouverte pour les deux agressions commises "en raison de l'appartenance religieuse de la victime". Selon lui, les deux faits "ont pu être rapprochés par certaines similitudes objectives".

    Outre l'association de malfaiteurs, l'information judiciaire vise également des "violences en réunion sur une personne vulnérable et à raison de l'appartenance religieuse de la victime" pour l'agression du 10 novembre. Pour celle de lundi, elle concerne des faits qualifiés de "vol avec arme, extorsion accompagnée de violences et à raison de l'appartenance religieuse de la victime, séquestration et viol en réunion". Le parquet a requis la mise en examen et l'incarcération des trois suspects.

    Comment les autorités ont-elles réagi ?

    Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'est dit "indigné", expliquant mercredi matin que le "caractère antisémite" de l'agression "semble avéré". Il a rappelé "sa détermination et celle du gouvernement à lutter sans relâche contre toute forme de racisme et d'antisémitisme".

    De son côté, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) dénonce une "agression antisémite sauvage" et demande qu'un "plan spécifique d'urgence" soit mis en place pour faire face à la recrudescence des actes antisémites.

    Le nombre de plaintes pour actes antisémites en France a presque doublé (+91%) au cours des sept premiers mois de l'année par rapport à la même période de 2013, selon le décompte du Service de protection de la communauté juive. Ce recensement fait apparaître une progression des actions – violences, attentats ou tentatives d'attentat, incendies, dégradations et vandalisme – de 126%. Une augmentation supérieure à celle des simples menaces propos, gestes, tracts, courriers, inscriptions...) qui est, elle, de 79%.


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  • Les Français champions du monde de la consommation de fromages

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    Du pain et du fromage.

    <figcaption>Du pain et du fromage. - Gerard Lacz / Rex Featu/REX/SIPA</figcaption> </figure>

    T.L.G.

    Cocorico! Roquefort, reblochon, camembert, brie... Les Français sont les plus gros consommateurs de fromage dans le monde. Selon un rapport de la Fédération Internationale du Lait, rapporté par Itele, chaque Français en a dégusté en moyenne 25,9 kg au cours de l’année 2013. L'Hexagone distance l'Islande, la Finlande, et l'Allemagne. Les Suisses, avec 21.3 kg par personne, arrivent en sixième position juste devant les Italiens qui n’en ingurgitent que 20.7 kg. Les Etats-Unis (15,4 kg) et le Royaume-Uni (11,6) sont dans le ventre mou du classement.

    Un pays reste insensible aux parfums de l'aliment: la Chine. La consommation annuelle individuelle avoisine 0 kg, malgré la hausse d’importation de 22% en 2013. Divisée par le nombre d’habitants (1,3 milliard), la consommation totale de fromage ne dépasse pas les 37 grammes par personne. Des chiffres très loin de ceux des Français, qui sont également les plus grands consommateurs de vin de la planète. Les clichés ont de beaux jours devant eux.


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  • Croissance : la France fait mieux que prévu au troisième trimestre

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2014-11-14T07:35:56+01:00" itemprop="datePublished">14.11.2014 à 07h35</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-11-14T10:01:31+01:00" itemprop="dateModified">14.11.2014 à 10h01</time> | Par

     

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Michel Sapin et Emmanuel Macron, ministres des finances et de l'économie, à Berlin, le 20 octobre. </figure>

    C'est mieux que nos voisins Allemands, mais ce n'est pas brillant. Selon les statistiques publiées vendredi 14 novembre par l'Insee, le PIB français a cru de 0,3 % au troisième trimestre, après avoir stagné au premier trimestre et reculé de 0,1 % au second – un chiffre révisé à la baisse. Une bonne nouvelle, au regard des 0,1 % que prévoyaient les conjoncturistes. Surtout, notre économie s'est un peu plus redressée que celle de l'Allemagne (+0,1 %). « Nous devons nous féliciter d'être dans une situation meilleure, meilleure que les allemands », s'est réjoui Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, sur Europe 1.

    Lire aussi : L'Allemagne évite la récession au troisième trimestre

    A regarder les chiffres, il n'y a pourtant pas de quoi pousser un cocorico. De fait, dès vendredi matin le ministre des Finances Michel Sapin a reconnu dans un communiqué que l'activité reste « trop faible pour assurer les créations d'emploi nécessaires à notre pays ». Malgré ce léger mieux, « notre croissance reste quasiment à l'arrêt depuis mi 2011 », constate Hélène Baudchon, économiste chez BNP Paribas. « Tous les moteurs ou presque sont encore au point mort », ajoute Denis Ferrand, de l'institut de conjoncture Coe-Rexecode.

    Si la production manufacturière s'est un peu redressée (+0,5 % après -0,8 % au trimestre précédent), de nombreux freins autant conjoncturels que structurels continuent de peser sur notre économie. Auxquels s'ajoute, depuis le début de l'année, la montée des incertitudes. Crise Ukrainienne, tensions au Moyen-Orient, risque déflationniste en Europe, va-et-vient fiscal du gouvernement… « Les doutes sont si nombreux dans tous les domaines que les consommateurs et les entreprises sont figés dans l'attentisme », résume Ludovic Subran, chef économiste d'Euler Hermes. Or tant que la confiance ne reviendra, la croissance non plus.

    Vidéo suggérée sur le même sujet

    • Nicolas Doze: Les "Sages" allemands fustigent les décisions de la BCE - 12/11

      Nicolas Doze est revenu sur les critiques portées par les "Sages" allemands vis-à-vis des actions de la BCE. Ils jugent que la politique de cette dernière est "porteuse d'un risque économique pour le développement de la zone euro". Ils revoient donc à la baisse les prévisions de croissance de l'Allemagne à 1,2%, et incitent davantage à une politique d'investissement. - Intégrale Placements, du 12 novembre, présenté par Guillaume Sommerer et Cédric Decoeur, sur BFM Business.

      4:33

    DIAGNOSTIC MÉDIOCRE

    Dans le détail, le seul pilier de la croissance qui tient encore bon est la consommation. Celle des ménages, d'abord, stable sur le troisième trimestre (+0,2 %). Malgré le taux de chômage élevé, les salaires ont continué de progresser faiblement, et le pouvoir d'achat a profité du tassement des prix. De même, la consommation des administrations publiques a gonflé de 0,8 %, signe que les mesures d'économies annoncées par le gouvernement ne se traduisent pas encore sur le terrain.

    Pour le reste, le diagnostic est médiocre. Notamment du côté de l'investissement des ménages (-1,7 %), plombé par le recul des dépenses de logement, qui ont plongé de 27,4 % depuis 2007. « Cette baisse devrait ôter 0,4 point de PIB à la croissance de 2014 : c'est considérable », estime Mme Baudchon.

    Car derrière ce recul il y a celui du bâtiment, secteur clé de notre économie. En septembre, les mises en chantiers de logement neuf sont tombées à 301 758 sur un an, en recul de 11,7 %. Après vingt ans d'expansion et de hausse des prix, le secteur enregistre une correction. Et il n'est près de se redresser.

    Autre moteur en berne : l'investissement des entreprises. Au troisième trimestre, il a chuté de 0,1 %, après - 0,5 % au second. Certes, il recule désormais moins vite. Mais sur 2013, la baisse était déjà de 0,6 %. Or, s'ils ne représentent que 12 % du PIB, les investissements sont l'étincelle par laquelle l'économie redémarre. Et la mèche tarde à s'allumer parce que la demande adressée aux entreprises, notamment celle des ménages, reste trop peu dynamique.

    LE PIB DEVRAIT PROGRESSER DE 0,4% SUR UN AN

    S'ajoutent à cela des handicaps structurels propres à la France, comme la faiblesse du taux de marge des entreprises (29,4 %), qui peine à se redresser. Et ce, malgré le lancement du Crédit impôt compétitivité emploi (CICE), pourtant censé aider nos PME à restaurer leurs profits pour, dans un deuxième temps, embaucher, investir, et regagner des parts de marchés à l'export. « Ce dispositif commence seulement à monter en puissance, son impact positif sur l'économie se mesurera surtout en 2015 », analyse Xavier Timbeau, économiste à l'OFCE.

    De son côté, le commerce extérieur a encore contribué de façon négative à l'activité (-0,2 %). Et ce, car nos importations (+1,1 %) ont progressé plus vite que les exportations (+0,5 %). « Il faut dire que la plupart de nos pays de la zone euro, où se dirigent 60 % de nos exportations, sont eux aussi mal au point », analyse Jacques Cailloux, économiste Europe chez Nomura. À commencer par l'Allemagne, notre premier partenaire commercial, qui échappe de peu à la récession.

    Nos exports hors zone euro ont également peu progressé, malgré la dépréciation de l'euro observée depuis mai. D'après les entreprises, il faut attendre six à douze mois avant que la baisse de la devise ne se traduise par un rebond de leurs ventes. Patience, donc…

    Sur l'année 2014, le PIB ne devrait guère progresser de plus de 0,4 %, selon les économistes, et conformément aux prévisions du gouvernement. Insuffisant pour permettre un reflux du taux de chômage, qui culmine toujours à 10,1 %.

    Seule bonne nouvelle : l'année 2015 s'annonce plus clémente pour l'économie française et européenne. « Il n'y aura pas de fort rebond, mais l'horizon devrait s'éclaircir », explique Axelle Lacan. Cette économiste du Crédit Agricole mise sur une croissance de 1 %. Aux effets positifs du CICE s'ajouteront ceux du pacte de responsabilité, qui allégera de 41 milliards les impôts et charge des entreprises d'ici à 2017. De même, la suppression de la première tranche d'impôt sur le revenu en 2015, devrait soutenir un peu le pouvoir d'achat des 9 millions de foyers qui en profiteront. « Si l'on ajoute à cela la baisse de l'euro et du pétrole, il y a de quoi s'autoriser un peu d'optimisme » estime M. Timbeau. Toujours ça de pris…


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    Rosetta: suivez en direct l’atterrissage du robot Philae (VIDÉOS)

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    La Voix du Nord

     

    Le petit robot Philae, qui a quitté mercredi la sonde spatiale européenne Rosetta, a déployé son train d’atterrissage et s’approche lentement de l’inhospitalière «Tchouri», pour tenter de se poser pour la première fois sur le noyau d’une comète et percer un peu de ses mystères.

     

     

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Lâché à environ 20 km de la surface de la comète, Philae va mettre sept heures de chute libre avant de tenter de se poser sur le noyau de la comète Tchourioumov-Guérassimenko. PHOTO AFP

AFP
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    «Enfin! Je peux étendre mes pattes après plus de dix ans. Le train d’atterrissage est déployé!», a annoncé le robot dans un tweet de l’Agence spatiale européenne (ESA).

    Si Philae parvient à s’ancrer comme prévu sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko, la confirmation de cette première spatiale devrait parvenir sur Terre vers 16h02 GMT (17h02 heure de Paris), avec une plage d’incertitude d’une quarantaine de minutes.

    L’atterrisseur a été largué par la sonde européenne Rosetta vers 10h (heure locale, 9h GMT). « Ça a bien marché. Nous sommes tous heureux. Cela s’est passé sans problème », a déclaré Andrea Accomazzo, directeur de vol de la mission Rosetta au Centre européen d’opérations spatiales (ESOC) de l’ESA à Darmstadt. « Philae est parti – il est en train de descendre vers la comète », a-t-il ensuite tweeté.

    L’annonce de la séparation a été saluée par des applaudissements et des embrassades. Les responsables de la sonde européenne Rosetta, qui navigue depuis 10 ans dans l’espace, avaient donné tôt mercredi matin le dernier feu vert au largage de son petit robot laboratoire de 100 kg.

    Lâché à environ 20 km de la surface de la comète, Philae va mettre sept heures de chute libre avant de tenter de se poser sur le noyau de la comète Tchourioumov-Guérassimenko. Le site retenu pour cet atterrissage périlleux, baptisé Agilkia, est une zone d’environ 1 km2 située sur le petit lobe du noyau de la comète.

    IMAGES

     

    Cet atterrissage représente un véritable défi technologique. Le petit robot va devoir se poser sur une comète très peu «coopérative», à la forme torturée et au relief accidenté, et alors même que la nature du sol reste une inconnue.

    Si Philae arrive à s’ancrer comme prévu sur le noyau de la comète, et s’il parvient à communiquer avec Philae, la confirmation du premier atterrissage jamais réalisé sur une comète devrait parvenir sur Terre vers 16h02 GMT (17h02 heure de Paris), avec une plage d’incertitude d’une quarantaine de minutes.

    « Maintenant il faut s’en remettre aux lois de la physique (…) Je n’ai plus d’ongles à ronger de toute façon », a lancé Mark Mc Caughrean, conseiller scientifique à l’ESA. Suivez l'atterrissage en direct dès 15h30.

     

     

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    La mission Rosetta en 10 chiffres

    La mission européenne Rosetta est une épopée spatiale hors norme. Voici dix chiffres clés pour en mesurer la portée :

    – 10 ans et 8 mois : c’est le temps déjà passé dans l’espace par la sonde Rosetta depuis son lancement le 2 mars 2004. La mission est programmée pour durer jusqu’en décembre 2015.

    – 6,5 milliards : le nombre des km parcourus dans l’espace par Rosetta. Ce n’était pas le chemin le plus court, mais les techniques actuelles de propulsion ne permettaient pas de prendre une trajectoire plus directe. La comète se trouve aujourd’hui à plus de 500 millions de km de la Terre, dont elle va encore s’éloigner jusqu’au 21 décembre (527 millions de km), avant que la distance ne commence à diminuer.

    – 18 km/seconde : la vitesse à laquelle file la comète, escortée par Rosetta. Philae descend sur la comète à une vitesse de 1 mètre/s, soit 3,5 km/h.

    – 22,5 km : la distance par rapport au centre du noyau de la comète, à laquelle Rosetta a largué Philae. Soit 20 km de la surface.

    – 7 heures : c’est le temps que doit mettre mercredi Philae, en chute libre, depuis son largage par Rosetta, pour atterrir sur le noyau de la comète.

    – 28 minutes et 20 secondes : le délai de communication entre Rosetta et la Terre mercredi.

    – 2,5 m : la profondeur à laquelle peuvent s’enfoncer dans le sol cométaire les deux harpons qui doivent ancrer Philae sur le noyau de la comète.

    – 25 cm : la profondeur jusqu’où SD2, un des dix instruments scientifiques de Philae, pourra forer le sol pour prélever des échantillons qui seront analysés sur place par d’autres instruments.

    – 185,9 millions de km : la distance minimale entre la comète et le Soleil, dite « périphile », qui sera atteinte le 13 août 2015. La comète, toujours escortée de Rosetta, sera alors à 270 millions de km de la Terre.

    – 1,3 milliard d’euros : le coût total de la mission Rosetta sur 20 ans.

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