• Fiscalité verte : Royal met les pieds dans le plat

    Par Joel Cossardeaux | 03/04 | 16:50 | mis à jour à 22:36   lien 
     

    La ministre de l’Ecologie a annoncé jeudi vouloir « remettre à plat » l’écotaxe. Elle souhaite « voir quelles sont les autres possibilités » de financement des transports.

    Fiscalité verte : Royal met les pieds dans le plat

    Tout juste de retour aux affaires et déjà sur le front. Ségolène Royal a annoncé jeudi, à Poitiers, son intention de « remettre à plat les choses » concernant l’écotaxe. « Les Français ont déjà payé beaucoup d’impôts supplémentaires, l’écotaxe est un impôt, j’en comprend bien le sens : il s’agit de taxer ceux qui polluent, mais j’ai toujours dit que, pour respecter la citoyenneté, l’écologie ne doit pas être punitive et on ne doit pas taxer des gens s’ils n’ont pas le choix de prendre le transport propre », a-t-elle enchaîné. L’impôt honni des industriels et des agriculteurs, notamment bretons, sur lequel le gouvernement Ayrault s’est cassé les dents, pourrait être écarté au profit d’autres solutions. C’est ce que suggèrent les propos de la nouvelle ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, qui indique souhaiter « voir quelles sont les autres possibilités ». Quelles que soient les alternatives qui seront trouvées, elles devront permettre de dégager des financements en direction des routes et du rail, a indiqué en substance Ségolène Royal.

    Un dossier lourd de conséquences

    La numéro trois du gouvernement s’est attaquée sans tarder à un dossier déjà très lourd de conséquences. La suspension sine die de l’écotaxe, décidée sous le précédent gouvernement, revient à amputer de 450 millions d’euros cette année les sommes consacrées à la construction et la rénovation des routes et des voies ferrées. L’Etat doit verser de 40 à 50 millions d’euros par trimestre de pénalités de retard à Ecomouv’, la société qui a réalisé et gère l’infrastructure. Un abandon définitif pourrait revenir à 2 milliards.

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    Une mission parlementaire examine actuellement les modalités juridiques du contrat, assez controversé, qui lie l’ Etat au consortium Ecomouv’ . Elle doit aussi proposer des scénarios d’aménagement du système. Une des rares pistes esquissées pour l’instant, mais vite effacée, consisterait à régionaliser l’écotaxe. L’ ex-présidente de la région Poitou-Charentes , qui s’est avancée sur le terrain de l’écotaxe sans attendre de connaître les ­conclusions des travaux de cette instance, n’a pas fait mention de ce schéma, ni d’aucun autre.

    Son projet de remise à plat de cette taxe écologique donne des sueurs froides aux associations environnementales. « Toute une ingénierie de contrôle acceptée par tous les acteurs, dont les camionneurs, a été mise en place. Il faut en profiter. Sans écotaxe, ce sont les contribuables locaux qui vont payer l’entretien des routes », plaide-t-on chez France Nature Environnement (FNE). Ses représentants sont opposés à toute régionalisation de l’écotaxe. Avec elle, les exonérations pourraient se multiplier, redoutent-ils. « Si Mme Royal veut supprimer l’écotaxe, nous y sommes tout à fait favorable. Mais nous ne voulons pas d’une fiscalité de substitution », considère de son côté Nicolas Poulissen, le délégué général de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR).

    Le dossier est loin d’être réglé. Le ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a recadré jeudi soir sa collègue de l’Ecologie : le débat sur l’écotaxe « sera arbitré par le Premier ministre », a-t-il lancé. « Soit c’est un premier couac, soit c’est un abandon qui ne dit pas son nom », s’insurge déjà François de Rugy, coprésident du groupe EELV à l’Assemblée.

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    Les Bonnets rouges « prudents » après les propos de Ségolène Royal
    Christian Troadec, l’un des leaders des Bonnets rouges et maire DVG de Carhaix (Finistère) s’est dit « prudent » jeudi après que la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a souhaité une « remise à plat des choses » concernant l’écotaxe. « Ce qu’on demande, c’est le maintien de la gratuité des routes en Bretagne et donc la suppression définitive de l’écotaxe », a-t-il déclaré. Christian Troadec est aussi l’un des leaders du collectif « Vivre, décider et travailler en Bretagne », à l’origine du mouvement des Bonnets rouges. Ils réclament « des moyens et des outils supplémentaires » pour que la Bretagne puisse se doter de nouvelles infrastructures et développer son économie. « Tout ça passe par la voie de la régionalisation », a-t-il indiqué.
    Christian Troadec a également annoncé la tenue d’une conférence de presse vendredi matin à Quimper, au cours de laquelle sera présentée une lettre adressée au président François Hollande afin de lui rappeler les 11 revendications et propositions présentées lors des Etats généraux de Bretagne le 8 mars dernier à Morlaix (Finistère). 
    De son côté, le numéro un de la CFDT Laurent Berger s’est opposé à une suppression de l’écotaxe, qui serait un « mauvais signal ». 

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  • Xi Jinping rappelle le dogme du parti unique

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    Le numéro un chinois laisse entendre qu'il n'y aura pas d'ouverture politique sous sa mandature.

    Le président Xi Jinping a fait mouche sur la Toile chinoise en jugeant, mardi devant le Collège d'Europe à Bruges, que la République populaire a déjà expérimenté plusieurs systèmes politiques sans succès, y compris la démocratie et le multipartisme. Avant d'estimer que copier les modèles politiques ou de développement étrangers pourrait s'avérer catastrophique pour la Chine.

    «La monarchie constitutionnelle, la restauration impériale, le système multiparti et présidentiel: nous les avons considérés, essayés, mais aucun n'a fonctionné», a lancé le numéro un chinois. En raison de son histoire et de ses conditions sociales uniques, la Chine ne peut pas copier le système politique ou un modèle de développement importés de l'étranger «parce que cela ne nous conviendrait pas et pourrait même entraîner des conséquences catastrophiques». Et d'ajouter: «Le fruit a peut-être le même aspect, mais son goût peut être très différent.»

    Bien qu'elle tolère l'existence de petits partis, plus ou moins inféodés, au Parti communiste chinois (PCC), la Constitution de la République populaire reconnaît au PCC un rôle «dirigeant» au sein du pouvoir. Une Constitution, entrée en application deux ans avant la prise de pouvoir des communistes en 1949, avait autorisé le multipartisme. Cependant, elle n'a jamais été réellement mise en œuvre en raison de la profonde animosité entre les nationalistes du Guomindang et les communistes du PCC. Les nationalistes ont fini par s'enfuir à Taïwan, où ils ont entrepris des réformes politiques dans les années 1980, qui ont fait de l'île l'une des démocraties les plus vibrantes d'Asie.

    Propagande officielle

    Les propos de Xi ont déclenché un torrent de commentaires sur Weibo, le Twitter chinois. «Entre 1911 et 1949, pendant 38 ans, la Chine a passé quinze ans de conflits entre les seigneurs de guerre, huit ans contre l'envahisseur japonais et quatre ans de guerre avec le Guomindang. Donc la Chine n'a jamais réellement expérimenté la monarchie constitutionnelle, le système multipartite et le régime présidentiel», écrit Dapeng.

    Un autre blogueur, Tianjin Yangtuo, renchérit: «Selon la logique de Xi, on peut dire que la Chine est un exemple de réussite, tandis que Taïwan est le modèle d'échec. Mais alors, expliquez-moi pourquoi les familles des fonctionnaires chinois n'arrêtent pas d'émigrer à l'étranger?»

    Quelques rares internautes défendent le président, jugeant que la démocratie ferait courir le risque de troubles sociaux, reprenant à leur compte la propagande officielle. «Au moins, nous n'avons pas la dictature familiale en Chine. Nous sommes plus heureux que les Nord-Coréens», estime Heshang Buhaose sur Weibo. L'accession au pouvoir de Xi Jinping en novembre 2012 avait pourtant suscité l'espoir chez de nombreux libéraux, qui s'attendaient à ce qu'il inscrive ses pas dans ceux de son père, un vice-premier ministre réformateur. Renforçant le sentiment qu'il n'y aura pas d'ouverture politique sous Xi, le magazine Qiushi, porte-voix du PCC, a jugé que les «valeurs universelles» n'existent pas.


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  • La revanche de

    Ségolène Royal

     

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-04-02T11:46:28+02:00" itemprop="datePublished" style="box-sizing: border-box;">02.04.2014 à 11h46</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-04-02T13:45:45+02:00" itemprop="dateModified" style="box-sizing: border-box;">02.04.2014 à 13h45</time> |    lien Par 

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    Poitou-Charentes regional council president Socialist Segolene Royal poses in Paris on January 29, 2014. AFP PHOTO / JOEL SAGET

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    Ségolène Royal, ministre de François Hollande. Comment ne pas sourire ? Comment ne pas penser à tout ce qu'a d'extraordinaire une telle situation ? En entendant Pierre-René Lemas, le secrétaire général de l'Elysée, annoncermercredi 2 avril que « Madame Ségolène Royal » était nommée « ministre de l'écologie », il était évidemment impossible de rester impassible.

    L'intéressée s'est dite  très honorée » de cette nomination dans un « ministère majeur pour le redressement du pays ».

    « En même temps je connais l'exigence que cela appelle (...) pour le redressement du pays et les créations d'emplois qui vont avec. C'est un ministère que je connais bien puisqu'en 1992 j'ai déjà été ministre de l'environnement. Et puis voussavez la façon dont la région était engagée sur l'excellence environnementale (...) Ce qui est important, c'est de lier les discours aux actes ».

    Ségolène Royal, ministre de François Hollande. Oui, décidément, tout est singulier dans la réalité que décrivent ces quelques mots. Un président qui fait appel à son ex-compagne. Une ex-compagne qui avait failli être présidente. Un couple qui se reforme sur la scène politique, quelques années après s'être déchiré en privé.

     

    Ici tout s'entremêle, et le citoyen qui assiste à ces retrouvailles si particulières ne peut qu'hésiter : suis-je dans un vaudeville ? Suis-je dans l'histoire ? Peut-être un peu dans les deux, en fait.

    Lire l'ensemble de la composition du gouvernement de Manuel Valls

    LOIS IMPÉRIEUSES

    Imaginons que Ségolène Royal n'ait jamais partagé la vie de François Hollande. Si tel avait été le cas, son entrée au gouvernement aurait eu lieu depuis longtemps.

    Dans d'autres pays, d'anciens candidats à l'élection présidentielle deviennent naturellement ministres : Hillary Clinton ou John Kerry, par exemple. Candidate malheureuse de la gauche en 2007, Ségolène Royal aurait pu être ministre de la gauche victorieuse en 2012. Politiquement, c'eût été logique.

    Mais la politique, en l'occurrence, n'a pas dicté ses lois. Car d'autres lois, plus impérieuses, ont alors pris le dessus. On connaît l'histoire, inutile de la rappeler en détail.

    Deux femmes qui se haïssent ; entre les deux, un président qui sait que tout geste en direction de celle avec qui il a vécu provoquera l'ire de celle avec qui il partage désormais sa vie. Un tweet dévastateur le lui prouvera.

    FEUX VERTS AU RETOUR

    Paradoxalement, ce fameux tweet du 12 juin 1012, dans lequel Valérie Trierweiler apportait son soutien au concurrent de Ségolène Royal à l'élection législative de La Rochelle après que cette dernière eut reçu le soutien de François Hollande, aidera à normaliser les relations entre les deux derniers en même temps qu'il distendra les liens du couple présidentiel. Mais il faudra la rupture officielle de celui-ci, en janvier 2014, pour que « les feux redeviennent verts pour le retour de Ségolène », selon un de ses proches.

    Ces vingt mois d'attente, pour l'ex candidate à la présidentielle, auront d'abord été marqués par une longue dépression. Puis par une lente reconstruction. Peu à peu, après un temps d'isolement, Ségolène Royal a repris contact avec ses proches, laissant à ceux-ci, notamment Guillaume Garot et Dominique Bertinotti, tous deux ministres, d'envoyer régulièrement des signaux de son désir d'intégrer le « dispositif ». Un « dispositif » envié mais volontiers critiqué, Ségolène Royal endossant peu à peu le rôle d'alliée frondeuse, d'aiguillon d'un gouvernement dont elle n'hésite pas à fustiger les hésitations, les prudences et certaines décisions, en matière fiscale notamment.

    MINISTRE POUR LA QUATRIÈME FOIS

    Ces dernières semaines, son entrée prochaine au gouvernement était devenue une évidence. Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, vieil ami de François Hollande, et donc de Ségolène Royal, a récemment déjeuné avec elle pourdiscuter de la question. Avec Manuel Valls, qui l'avait soutenue au congrès deReims, en 2008, mais avec qui les relations s'étaient distendues depuis des années, le contact a été renoué fin 2013 après l'affaire Leonarda à l'occasion de laquelle la présidente de Poitou-Charentes avait défendu la position du ministre de l'intérieur.

    A 60 ans, voici donc Ségolène Royal ministre pour la quatrième fois. Vingt deux ans jour pour jour après sa première entrée dans un gouvernement. C'était le 2 avril 1992. Ce jour-là, Ségolène Royal était nommée ministre de l'environnement dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy. François Hollande, qui espérait lui aussi un portefeuille, n'en avait pas obtenu. Pas question de nommer les deux membres d'un même couple dans un même gouvernement, avait à l'époque tranché François Mitterrand.


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    Hidalgo demande la démission

    de Benguigui du Conseil de Paris

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    Nouvellement élue à la mairie de Paris, Anne Hidalgo a demandé mardi la démission de Yamina Benguigui du conseil de Paris.Yamina Benguigui, qui vient d'être élue sur la liste socialiste du Xe arrondissement de Paris, est suspectée d'avoir menti à plusieurs reprises sur sa déclaration de patrimoine.

    Retrouvez l'info en temps réel avec Le Parisien : >> http://www.leparisien.fr#xtor=AL-1481423430

    </article>
     

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  • Publié le Lundi 24 Mars 2014 à <time>19h57</time>

    Actualité > Monde

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    529 partisans de l'ex-président Morsi

    condamnés à mort en Egypte

    Afp

    Plus de 500 partisans de l’ex-président islamiste Mohamed Morsi, destitué par l’armée, ont été condamnés à mort lundi pour des violences commises durant l’été, à l’issue d’un procès expéditif sur fond de répression sanglante des islamistes en Egypte.

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Manifestations pro-Morsi en décembre 2013
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    Photonews

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    Manifestations pro-Morsi en décembre 2013

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    Sur les 529 condamnés à la peine capitale dès la seconde audience de ce procès en première instance ouvert samedi à al-Minya, au sud du Caire, seuls 153 sont en détention, les autres étant en fuite. Dix-sept autres accusés ont été acquittés.

    Mardi, près de 700 autres personnes, dont le Guide suprême des Frères musulmans Mohammed Badie, doivent comparaître devant le même tribunal pour répondre de violences ayant causé la mort de deux policiers et d’attaques contre des biens publics et privés, également le 14 août dans ce gouvernorat.

    En l’état, ce verdict, sans précédent dans l’histoire égyptienne, est «une catastrophe, une mascarade et un scandale qui aura des conséquences pour l’Egypte pendant des années», a déploré Gamal Eid, expert juridique à la tête du Réseau arabe pour l’information sur les droits de l’Homme.

    La peine de mort doit encore être validée par le mufti, représentant de l’islam auprès de l’Etat.

    Il s’agit «du plus grand nombre de condamnations à mort simultanées que nous ayons vu ces dernières années, pas seulement en Egypte mais dans le monde entier», a souligné Amnesty International. Les Etats-Unis quant à eux se sont dits «choqués» de cette condamnation.

    </article>

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