• Sarkozy et les écoutes: «J'accepte tous les combats à condition qu'ils soient loyaux»

     

    A.R. | Publié le 20.03.2014, 18h40 | Mise à jour : 20h01    lien 

    S'il sort de son silence, c'est «parce que des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent», affirme Nicolas Sarkozy.

    S'il sort de son silence, c'est «parce que des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent», affirme Nicolas Sarkozy. | AFP / Valéry Hache

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    On le voyait tout sourire au concert de sa femme, Carla Bruni, ou encore lors d'une inauguration à Nice. <btn_noimpr style="margin: 0px; padding: 0px;"> </btn_noimpr>Mais Nicolas Sarkozy a très mal digéré la révélation des écoutes téléphoniques qui l'impliquent dans une affaire de «trafic d'influence». Sortant pour la première fois d'un long silence, l'ex- se fend ce jeudi d'une tribune dans Le Figaro pour, dit-il, «s'adresser aux Français». 

    S'il le fait, justifie-t-il, c'est «parce que des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent». Dans cette tribune, l'ex-président s'attache à énumérer le nombre de magistrats qui enquêtent sur lui, d'affaires qui le suivent, injustement selon lui, et d'articles de presse peu avantageux.

    QUESTION DU JOUR. Comprenez-vous la réaction de Nicolas Sarkozy?

    «Voici que j'apprends par la presse que tous mes téléphones sont écoutés depuis maintenant huit mois (…) Les juges entendent les discussions que j'ai avec les responsables politiques français et étrangers. Les conversations avec mon avocat ont été enregistrées sans la moindre gêne. L'ensemble fait l'objet de retranscriptions écrites dont on imagine aisément qui sont les destinataires!», accuse d'abord qui s'interroge «sur ce qui est fait de la retranscription de (ses) conversations».

    «Coups tordus et manipulations grossières»

    «Il ne s'agit pas des agissements de tel dictateur (...), il s'agit de la France», lance alors Nicolas Sarkozy. «Je sais, la ministre de la Justice n'était pas au courant, malgré tous les rapports qu'elle a demandés et reçus. Le ministre de l'Intérieur n'était pas au courant, malgré les dizaines de policiers affectés à ma seule situation», ironise-t-il alors que Christiane Taubira et Manuel Valls se sont longuement défendus de ne pas être au courant de ces écoutes. «De qui se moque-t-on? On pourrait en rire s'il ne s'agissait de principes républicains si fondamentaux. Décidément, la France des droits de l'homme a bien changé», poursuit-il.

    «J'accepte tous les combats à condition qu'ils soient loyaux. Je refuse que la vie politique française ne fasse place qu'aux coups tordus et aux manipulations grossières», dénonce-t-il encore. «Je n'ai jamais demandé à être au-dessus des lois, mais je ne peux accepter d'être en dessous de celles-ci.»

    «A tous ceux qui redoutent mon retour...»

    Pour Nicolas Sarkozy, cette tribune est également l'occasion de jouer une fois de plus avec les rumeurs de son retour en 2017. «Contrairement à ce qui s'écrit quotidiennement, je n'éprouve nul désir de m'impliquer aujourd'hui dans la vie politique de notre pays», écrit-il dans un premier temps avant d'enchainer: «Enfin, à tous ceux qui auraient à redouter mon retour, qu'ils soient assurés que la meilleure façon de l'éviter serait que je puisse vivre ma vie simplement, tranquillement… au fond comme un citoyen "normal"!»

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    VIDEO.

    Ecoutes : l'avocat de Sarkozy

    annonce une riposte judiciaire

    lien Publié le 20.03.2014, 08h53 | Mise à jour : 13h12

     

    Europe 1 (Paris), jeudi. Me Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy, nie avoir bénéficié «d'une information privilégiée» à propos d'une enquête visant l'ancien président de la République.

    Europe 1 (Paris), jeudi. Me Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy, nie avoir bénéficié «d'une information privilégiée» à propos d'une enquête visant l'ancien président de la République.| Europe 1

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    Le ton se veut offensif. Interrogé ce jeudi sur Europe 1, Me Thierry Herzog, l' de , s'est exprimé d'un ton très ferme, parfois à la limite de la colère, sur les écoutes téléphoniques le visant lui et l'ancien président de la République. <btn_noimpr style="margin: 0px; padding: 0px;"> </btn_noimpr>

    «N'attendez pas que je commente des conversations tronquées et des écoutes illégales, puisque ces conversations sont couvertes par le secret professionnel», a-t-il affirmé. Il a d'ailleurs rappelé avoir «été soutenu, non pas parce que je m'appelle Me Herzog, mais parce que le bâtonnier (de Paris)a estimé que les droits de la défense ont été bafoués».

    «Le droit et le respect du droit doivent être les même pour tous», a martelé Me Herzog. «Je vais déposer une plainte pour violation du secret de l'instruction et identifier qui a remis àMediapart les rapports tronqués. Et je pense qu'on devrait identifier sans difficulté les auteurs. Il n'y avait pas d'avocats impliqués», a-t-il expliqué. Il a toutefois révélé que ces écoutes ne constituaient pas non plus une grande surprise pour lui. «Je craignais des écoutes illégales. J'ai un peu d'expérience. Nicolas Sarkozy venait de quitter le pouvoir», déclare-t-il. 

    VIDEO. Ecoutes : Herzog va porter plainte pour violation du secret de l'instruction


    Sur le fond de l'affaire, à savoir si Nicolas Sarkozy et lui ont essayé d'interférer sur le cours de l'enquête sur l'affaire Bettencourt, l'avocat se veut affirmatif : «Je n'ai bénéficié d'aucune information privilégiée.» «J'ai la preuve que, le 28 janvier, lorsque j'informe mon client de la teneur du rapport qui vient de m'être communiqué, j'en ai connaissance depuis la veille par mon avocat à la Cour de cassation. Et donc je ne fais que mon métier», explique-t-il. 

    VIDEO. Me Herzog : «Je n'ai bénéficié d'aucune information privilégiée»


    Relancé sur ses relations avec Gilbert Azibert, avocat général à la Cour de cassation, et dont le nom apparaît dans les écoutes, Me Herzog met en avant la violation du secret professionnel. «S'il le faut, le moment venu, je m'en expliquerai. Mais ce qui m'importe aujourd'hui, c'est de dire que le secret professionnel a été bafoué», assène-t-il. 

    Quant à un éventuel trafic d'influence, il renvoie à la réponse faite par les autorités monégasques. «Le soupçon de trafic d'influence, c'est-à-dire la contrepartie présumée, un poste à Monaco (pour Gilbert Azibert), les autorités monégasques ont répondu : il n'y a pas eu d'intervention».

    «C'est une conversation privée. J'ai pu me lâcher»

    Sur la forme, alors que dans le compte-rendu des écoutes des juges bordelais sont qualifiés de «bâtards», Thierry Herzog concède qu'il a été trop loin. «C'est une conversation privée. J'ai pu me lâcher», dit-il. Puis il prend à témoin son interviewer. «Si on mettait un micro dans votre salle de bains, Monsieur Elkabbach, et qu'on vous entendait parler de votre concurrent sur RTL ? N'avez-vous jamais des propos qui dépassent votre pensée ?» demande-t-il.

    Il a aussi tenu à rappeler que Nicolas Sarkozy, «pour l'instant, n'est mis en cause dans aucune procédure». Il «va très bien» assure-t-il, alors que l'ancien chef d'Etat explique en privé qu'on «cherche à l'abattre».

    Il a parlé au vrai Paul Bismuth
    Alors que Thierry Herzog a utilisé le nom de Paul Bismuth, un ancien camarade de lycée, pour ouvrir une ligne de téléphone afin de converser avec Nicolas Sarkozy, il a expliqué s'être entretenu avec son ancienne connaissance. 

    «D'abord il y en a sans doute beaucoup (des gens qui portent ce nom). Nous nous sommes parlés, j'ai utilisé ce nom, c'est le fruit du hasard», a-t-il expliqué. «Je n'ai fourni aucune pièce d'identité (pour ouvrir la ligne) et pour l'instant je ne suis pas accusé d'une infraction», a-t-il tenu à préciser. 

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  • Israël a un plan pour encourager

    les juifs de France à immigrer

    4 contributions

    Créé le 18/03/2014 à 20h30 -- Mis à jour le 18/03/2014 à 20h36  lien 
    <aside>La Knesset, le parlement israélien qui siège à Jérusalem.

    La Knesset, le parlement israélien qui siège à Jérusalem. URIEL SINAI-POOL/SIPA

    </aside>

    ISRAEL - Le pays veut en attirer 15.000...

    La ministre israélienne de l'Intégration Sofa Landver a présenté mardi, lors d'une réunion au Parlement, un plan pour encourager l'immigration de juifs de Franceavec comme objectif de faire venir 15.000 personnes dans les trois ans à venir. «C'est la première fois que le gouvernement israélien présente un projet spécifique pour l'immigration des juifs de France», a précisé la ministre, qui a affirmé que «l'Etat d'Israël allait s'engager pour augmenter les chiffres de l’aliyah (immigration) et aider à une meilleure intégration».

    Ce programme, doté d'un budget de 17,5 millions de shekels (3,8 millions d'euros), prévoit d'encourager les juifs de France à s'installer en Israël, à lever les obstacles administratifs pour faciliter leur intégration et permettre la reconnaissance en Israël de davantage de diplômes professionnels français. Partenaire de ce plan, l'Agence juive, un organisme paragouvernementale chargé de l'immigration, s'est engagée à dépêcher des délégués supplémentaires en France pour répondre aux demandes croissantes d'informations sur les possibilités de s'installer en Israël.

     «Il y a une opportunité qu'on ne peut pas rater»

    Selon les chiffres du ministère de l'Intégration, 3.348 Juifs de France ont immigré en Israël en 2013, une augmentation de 70% par rapport à 2012 avec 1.972 personnes. «Nous avons déjà accueilli depuis le début de l'année 717 personnes de France, soit deux fois plus qu'en 2013 à la même date», a déclaré le directeur général du ministère Oded Forer. Forer a expliqué vouloir faire venir 4.000 personnes en 2014, 5.000 en 2015 et 6.000 en 2016.

    Selon lui, «la mauvaise situation économique en France, la montée de l'antisémitisme» et le fait qu'Israël soit «un pays attractif» sont les raisons pour lesquelles ce pays peut miser sur une augmentation du nombre d'immigrants juifs de France. «Parmi les juifs qui ont un lien avec la communauté en France, un tiers a exprimé l'envie de s'installer en Israël à court ou moyen terme, soit près de 80.000 personnes, mais nous voulons toucher également l'ensemble des personnes susceptibles de recevoir la nationalité israélienne par la Loi du retour, soit 1,2 million de personnes», explique Forer.

    Il faisait ainsi allusion non seulement aux personnes de confession juive, mais aussi à ceux ou celles qui a un parent ou un conjoint juif, ce qui permet d'obtenir la nationalité israélienne. «Il y a une opportunité qu'on ne peut pas rater et le ministère (de l'Intégration) a décidé de s'investir pour ramener les juifs de France à la maison», a affirmé Sofa Landver.

     Avec AFP

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle" style="box-sizing: border-box; margin-bottom: 13px; color: rgb(22, 33, 44); font-family: arial, freeSans, sans-serif; line-height: 18.200000762939453px; background-color: rgb(255, 255, 255);">

    Quatre intox sur

     

    la pollution àParis

     

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-03-17T18:17:26+01:00" itemprop="datePublished" style="box-sizing: border-box;">17.03.2014 à 18h17</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-03-17T20:55:26+01:00" itemprop="dateModified" style="box-sizing: border-box;">17.03.2014 à 20h55</time> |lien Par 

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    Les particules fines, en plus d'être cancérigènes, sont-elles responsables de dérèglements du raisonnement ? A écouter les responsables politiques de tous bords, en ce week-end de pollution à Paris, on pouvait se poser la question. Petite revue des intox et approximations des uns et des autres, et de nos vérifications.

     

    <figure class="illustration_haut" style="box-sizing: border-box; margin: 0px; position: relative;">Le candidat du Front national à Paris, Wallerand de Saint-Just, avec la présidente du parti, Marine Le Pen, lors d'une conférence de presse à Paris le 10 mars.</figure>

     

    1. Oui, les particules fines sont cancérigènes

    Commençons par le plus énorme : le candidat du Front National (FN), Wallerand de Saint-Just, n'hésitait pas, lundi 17 mars, à estimer que « les écolos-gauchistes d'#AirParif » allaient « nous emmerder », alors que, toujours selon M. de Saint-Just, « les experts ne sont pas d'accord entre eux quant à la réalité de l'impact sanitaire des particules fines ».

     

    COMPLÈTEMENT FAUX

     

    Autant d'intox : AirParif existe depuis 1979, compte dans son conseil d'administration des industriels et se contente de mesurer la pollution, avec des critères scientifiques, qui ne bougent pas en fonction de l'actualité politique. Autantaccuser Météo France de faire des prévisions biaisées politiquement. Quant aux particules fines, elles sont bien cancérigènes, selon plus d'un millier d'études, françaises, américaines ou européennes.

    Lire notre vérification : Pollution, les inventions du candidat FN à Paris

     

    <figure class="illustration_haut" style="box-sizing: border-box; margin: 0px; position: relative;"> </figure>

     

    2. Il est faux de dire que l'air de Paris n'a « jamais été si pur »

    FAUX

     

    Autre énormité, venant cette fois du patron de l'association « 40 millions d'automobilistes », Pierre Chasseray : « la qualité de l'air n'a jamais été aussi bonne qu'aujourd'hui », affirmait-il sur Twitter ce week-end.

     

    • Delanoë sur la pollution: "les particules fines ont baissé de 35% à Paris" - 13/03

      Bertrand Delanoë, maire de Paris pour encore quelques jours avant les élections municipales, a affirmé sur BFMTV que les particules fines avaient "baissé de 35% à Paris" depuis 13 ans. "Qu'est-ce que cela serait si on n'avait pas fait le tram et la priorité aux transports en commun?", a relevé le maire de Paris.

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    Un argument aussi facile et provocateur qu'erroné : ce qui a diminué en dix ans, ce sont les émissions de particules, du fait de nouvelles normes sur les véhicules et l'industrie. Précisément, elles ont baissé de 51 %. Mais la concentration de particules, elle, ne baisse pas vraiment, voire augmente. Donc non, l'air n'est absolument pas « plus pur » qu'il y a dix ans.

    Lire nos explications : Tout comprendre de la pollution aux particules fines

     

    <figure class="illustration_haut" style="box-sizing: border-box; margin: 0px; position: relative;">Conférence de presse d'Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris, le 16 mars.</figure>

     

    3. Non, la mairie de Paris n'a pas toujours été hostile aux bus diesel

     

    AMNÉSIE

    Le nuage de pollution a aussi servi d'argument de campagne. C'est ainsi qu'Anne Hidalgo a déclenché une tempête dans son camp en fustigeant ses alliés écologistes, accusés d'avoir fait voter une résolution au Syndicat des transportsd'Ile-de-France (STIF) validant l'achat de bus diesel fin 2013.

    La réalité est un peu plus complexe : si les élus socialistes n'ont pas voté cette résolution en décembre 2013, ils l'avaient en revanche clairement soutenue quelques mois plus tôt, lorsque les contrats ont été validés, expliquant qu'il n'y avait pas vraiment le choix, et que mieux valait du diesel récent que du diesel ancien.

    Lire notre vérification : La mémoire sélective d'Hidalgo sur les bus diesel

     

    <figure class="illustration_haut" style="box-sizing: border-box; margin: 0px; position: relative;"> </figure>

     

    4. Non, Sarkozy n'est pas responsable de l'achat devoitures diesel

     

    FAUX

    Mais même les écologistes n'ont pas toujours les idées claires. Ainsi, François de Rugy, coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée, a-t-il accusé... Nicolas Sarkozy. Ou plus précisément, la prime à la casse de « Sarkozy, Borloo, NKM »d'avoir « orienté les acheteurs vers de petites voitures diesel sans obligation de filtre à particules ».

    Et une fois encore... C'est faux. Déjà car les filtres à particules ne sont obligatoires que depuis 2011, soit après la fin de la « prime à la casse », décidée en 2009, au plus fort de la crise. Ensuite, car les statistiques montrent justement que ce sont les voitures à essence qui ont le plus bénéficié de la prime

    Lire notre vérification : La prime à la casse n'a pas favorisé le diesel

     

     

    </article>

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  • Avion disparu : les téléphones des passagers, une piste ?

    Par Maud Descamps et Géraldine Ruiz

    Publié le 11 mars 2014 à 13h17Mis à jour le 11 mars 2014 à 20h11      lien 

     
       
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    Plusieurs proches des passagers du MH370 parviennent à faire sonner leurs portables. Une piste pour les recherches ?
    • Une veillée à la bougie pour les disparus du vol MH370

    • Tentative du Parlement européen pour freiner le blanchiment

    • Les recherches du Boeing étendues au détroit de Malacca près de Sumatra

    • Boeing disparu: la CIA n'écarte pas la piste terroriste

    Plusieurs proches des passagers du MH370 parviennent à faire sonner leurs portables. Une piste pour les recherches ?

    MYSTÈRE - Plusieurs proches des passagers du Boeing de la Malaysia Airlines disparu parviennent à faire sonner leurs portables. Une piste pour les recherches ?

    L’appareil sonne, mais personne ne décroche. Selon le Washington Post, des proches des passagers du vol MH370, disparu depuis maintenant trois jours, ont tenté de les appeler. A leur grande surprise, certains téléphones ont sonné. Pour les familles, il s’agit d’un signe que tout espoir n’est peut-être pas perdu.

    Les numéros communiqués aux autorités. Il est vrai que la logique voudrait - si l’avion s’est écrasé et que les appareils ont été détruits dans le crash - que les proches tombent directement sur les messageries. Certains d’entre eux ont prévenu les autorités et leur ont demandé de localiser les appareils. Mais les autorités n’ont pas donné suite pour le moment.

    Selon le Singapore’s Strait Times, un membre de Malaysia Airlines a indiqué que la compagnie avait tenté d’appeler les membres d’équipage et que, là aussi, les téléphones avaient sonné. La compagnie a aussitôt communiqué les numéros de téléphone aux autorités chinoises.

    Connectés à une messagerie directe. D’autres proches des passagers ont indiqué avoir constaté que leurs proches apparaissaient comme étant connectés sur le site de messagerie instantanée chinoise QQ – sorte de Skype, très populaire en Chine. Un proche d'une victime a confié au Washington Post qu’il avait fait venir deux policiers chez lui pour leur montrer le profil QQ de son proche était connecté. Mais lundi après-midi, son profil s’est déconnecté.

    Un bug de "roaming international". Selon un expert en télécom, contacté par Europe 1, il se peut que les téléphones aient été détruits mais qu'ils sonnent encore. Il s’agirait alors d’un bug de signalisation"causé par le roaming - l’itinérance - inter-opérateurs". Lorsqu’une personne voyage à l’étranger, son téléphone portable passe automatiquement sur l’opérateur local (Vodafone, Belgacom etc.) en fonction des accords avec l’opérateur de l’abonné.

    Mais il arrive parfois qu’il y ait des bugs et que le téléphone ne soit pas joignable depuis l'opérateur qui couvre la zone où se trouve l’appareil. Mais cette information est mal comprise par l'opérateur de l'abonné. Le téléphone n'est donc couvert par aucun opérateur et cela peut avoir pour conséquence que la ligne sonne dans le vide.

    Les téléphones flottent à la surface. Autre hypothèse évoquée par les opérateurs français contactés par Europe 1 : les téléphones qui sonnent flottent quelque part à la surface et captent encore. Mais, "pour capter, il faudrait", précise-t-on chez Bouygues, que "l’appareil se trouve à moins de 10 kilomètres des côtes".

    Si les téléphones sont encore intacts et flottent à la surface, ils pourraient donc être géolocalisés et permettre aux enquêteurs de déterminer la zone du crash.


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