• Le tweet de Jean-François Kahn - François Hollande comme Guy Mollet?

    Publication:   |  Mis à jour: 10/12/2012 14:46 CET

     

    Henri Guaino n’est pas un joyeux drille, il est pourtant l’auteur de ce mot: "non, François Hollande n’est pas mou, il est mollet". Référence à ce leader socialiste, Guy Mollet, qui, élu en 1956 pour faire la paix en Algérie l’avait, au contraire, exacerbée en envoyant le contingent.

    La gauche grande bourgeoise et bien pensante préfère parler, pour s’en féliciter, d’un courageux tournant "réaliste et pragmatique". Réaliste et pragmatique, on ne saurait l’être en effet plus intensément: on vilipendait le plan de stabilité Merkel-Sarkozy, on l’a ratifié tel quel. On stigmatisait la TVA sociale brandit par la droite, on s’y est rallié telle quelle. On s’était fait adoubé par les ouvriers d’Arcelor, on les remet tels quels entre les mains de Mittal.

    Mais est-ce bien nouveau? Ce n’est pas la première fois que le Parti Socialiste fait preuve d’un réalisme et d’un pragmatisme à toute épreuve. On l’a oublié, mais triomphant en 1936, grâce à un discours antifasciste, il ratifia unanimement les Accords de Munich, laissa tomber la République espagnole, et, majoritairement, vota les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Plus tard, il poussa le pragmatisme et le réalisme jusqu’à admettre la nécessité de l’usage de la torture en Algérie.

    À l’arrivée, il ne séduisait plus que 13 % des électeurs.

    Au vu des résultats des élections partielles en ce dimanche, les mêmes causes semblent produire les mêmes effets: sécession massive de l’électorat populaire. Un recul de 10 % en six mois!

    Comme les œufs, on a commencé dur, on vire mollet, on devient brouillé, puis on s’étale sur le plat.


    Jean-François Kahn
    Hollande c'est comme les œufs, on a commencé dur, on vire mollet, on devient brouillé, puis on s’étale sur le plat

    Le tweet de Jean-François Kahn, qu'est-ce-que c'est? Jusqu'ici l'écrivain et co-fondateur de Marianne était resté à l'écart du Web et des réseaux sociaux, mais aujourd'hui, difficile de ne pas s'y mettre. Jean-François Kahn a donc décidé de se lancer.

    Chaque jour, il publiera un court texte sur Le HuffPost relayé sur son compte Twitter créé pour l'occasion.

    Pour le suivre sur Twitter : @JF_Kahn.

    Jean-François Kahn vient de publier La catastrophe du 6 mai 2012 chez Plon.


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  • Accueil > Justice > Mediator : une ex-sénatrice UMP et le n°2 de Servier mis en examen

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    Mediator : une ex-sénatrice UMP et le n°2 de Servier mis en examen

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    <time datetime="2013-04-27T16:23:44" itemprop="dateCreated">Créé le 27-04-2013 à 16h23</time> - <time datetime="2013-04-27T17:22:43" itemprop="dateModified">Mis à jour à 17h22</time>

    Ces mises en examen interviennent dans le cadre d'une enquête pour trafic d'influence visant le laboratoire pharmaceutique.

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    Le Mediator pourrait être responsable de 220 à 300 décès à court terme et 1.300 à 1.800 à long terme, selon une projection épidémiologique communiquée vendredi matin aux différentes parties dans le dossier tromperie de l'affaire. /Photo d'archives/REUTERS/Pascal Rossignol
(c) Reuters

    Le Mediator pourrait être responsable de 220 à 300 décès à court terme et 1.300 à 1.800 à long terme, selon une projection épidémiologique communiquée vendredi matin aux différentes parties dans le dossier tromperie de l'affaire. /Photo d'archives/REUTERS/Pascal Rossignol (c) Reuters

    <aside class="obs-article-brelated" style="margin-left:20px;"> <header class="obs-blocktitle">Sur le même sujet</header>

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    L'ex-sénatrice UMP Marie-Thérèse Hermange et le N.2 de Servier, Jean-Philippe Seta, ont été mis en examen dans une enquête visant le laboratoire pharmaceutique, soupçonné d'être intervenu dans la rédaction d'un rapport sénatorial sur le Médiator, a annoncé samedi 27 avril une source judiciaire.

    Prononcées vendredi soir, ces mises en examen interviennent dans le cadre d'une enquête pour trafic d'influence, ouverte fin 2011 et visant les laboratoires Servier, soupçonnés d'être intervenus pour qu'un rapport sénatorial minimise leur responsabilité dans l'affaire du Mediator et insiste sur celle de l'Agence du médicament (ex-Afssaps, devenue ANSM).

    Le chef exact de ces mises en examen n'a pas été précisé. Interrogé, l'avocat de Jean-Philippe Seta, Me Hervé Temime, n'a pas souhaité faire de commentaire. Marie-Thérèse Hermange n'a pu être jointe. 

    Ecoutes téléphoniques

    Les soupçons sont nés d'écoutes téléphoniques relatant une conversation entre le directeur opérationnel du groupe Servier, Jean-Philippe Seta, et Claude Griscelli, professeur de pédiatrie et de génétique qui fut directeur général de l'Inserm.

    Claude Griscelli indiquait au dirigeant de Servier que Marie-Thérèse Hermange, responsable de la rédaction d'un rapport du Sénat publié en juin 2011 -"La réforme du système du médicament, enfin!"-, lui avait "demandé d'aller travailler avec elle pour le Sénat" sur ce rapport. Il précisait avoir "fait changer pas mal de choses".

    Marie-Thérèse Hermange, qui n'est plus sénatrice depuis septembre 2011, avait catégoriquement démenti ces affirmations auprès de l'AFP en reconnaissant avoir rencontré Claude Griscelli "pour avoir une discussion avec lui". Mais "le rapport était bouclé" et "aucun élément n'en a été modifié à la demande de Claude Griscelli", avait-elle insisté. Le groupe Servier avait lui aussi démenti avoir fait modifier ce rapport.

    Le rapport sénatorial avait épinglé l'Afssaps, qui "semble avoir redécouvert tardivement des travaux publiés pourtant dès les années 1970" sur le Mediator.


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  • Politiques

    Amnistie sociale : le coup de grâce du PS

    <time datetime="2013-04-24T22:26:22+02:00" itemprop="datePublished">24 avril 2013 à 22:26   </time>lien

    Slogan sur des tee­shirts de syndicalistes venus manifester devant le Sénat, le 27 février

    Slogan sur des tee­shirts de syndicalistes venus manifester devant le Sénat, le 27 février
    (Photo Jean-Michel Sicot)

    Analyse La volte-face de la majorité sur la proposition de loi défendue par les communistes aggrave les tensions à gauche. Et enchante la droite.

    Après la joie, une belle gueule de bois. Les communistes avaient à peine fini de fêter mardi soir l’adoption du mariage pour tous qu’ils se sont réveillés hier matin avec un violent coup sur le crâne : l’amnistie pour les syndicalistes et militants associatifs qu’ils défendent au Parlement depuis février est proche d’être enterrée. La première gifle est venue de France Info, à l’heure du café : «La position du gouvernement dans ce débat sera non, nous ne sommes pas favorables à cette amnistie, ni à aucune autre», tranche Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement. Bruno Le Roux, patron des députés PS, ne laisse guère plus d’espoir quelques minutes plus tard, sur RMC: «Quand il y a la loi, cette loi s’applique à tout moment sur notre territoire.» Coup de grâce en fin de matinée en commission des lois, à l’Assemblée : article par article, le texte est rejeté par les socialistes et la droite. Seuls le député écologiste Sergio Coronado et l’élu PS marseillais Patrick Menucci soutiennent Marc Dolez, rapporteur du Front de gauche. Au même moment, Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, rappelle que celui-ci «a toujours considéré que l’amnistie était une façon de revenir sur la chose jugée […]. Nous sommes contre toute forme d’amnistie».

    Tranchant. Pourtant, en février, au Sénat, cette proposition de loi avait été votée par toute la gauche. Les socialistes l’avaient alors déjà dépiautée : délits concernés ramenés à ceux «passibles de cinq ans et moins d’emprisonnement» ; violences physiques ou insultes contre les dépositaires de l’ordre public sorties du champ d’application ; exit aussi les enseignants, militants anti-OGM ou du Réseau Education sans frontières… Ne sont plus concernées que les personnes condamnées pour des dégradations lors de «conflits liés au travail» ou de luttes en faveur du «logement». «Qui est concerné ? s’agace Pierre Laurent, patron du PCF. Des personnes qui ont tenu un barrage devant un péage d’autoroute ! Ou peint un mot d’ordre sur le mur d’une préfecture !» Loin du refus tranchant du gouvernement, la ministre de la Justice, Christiane Taubira, s’en était remise à la «sagesse» des sénateurs et avait qualifié d’«œuvre utile» le travail des parlementaires…

    Alors qu’est-ce qui a changé ? «Le débat a cheminé», répond-on à Matignon. Les violences et interpellations liées aux manifestations contre le mariage pour tous sont passées par là. Celles des Goodyear d’Amiens aussi. Même si ces derniers, comme les jeunes adeptes de Frigide Barjot, ne sont pas concernés : la proposition de loi concerne uniquement des faits s’étant déroulés entre le 1er janvier 2007 et le 1er février de cette année. Peu importe pour l’exécutif : le refus de l’amnistie a pris un «caractère d’évidence», selon la formule consacrée à Matignon.

    Plutôt que donner des gages à un électorat de gauche déjà déprimé, François Hollande fait le choix de se poser en garant républicain, d’empêcher la droite d’instruire contre lui un nouveau procès en «laxisme» et envoie un signal au patronat, vent debout contre la mesure. «Quel message adresserions-nous aux investisseurs internationaux ?» s’est interrogé Pierre-Yves Le Borgn’, député PS des Français du Benelux, en commission des lois hier.

    Cette «volte-face» du gouvernement fait autant plaisir à la droite qu’elle afflige les communistes. «Le fossé est déjà béant avec leur base sociale et ils le creusent tous les jours», se désole Pierre Laurent. Même du côté des députés socialistes, les sorties matinales de Vidalies et de Le Roux ont surpris. «Ça suffit, cette façon de nous traiter ! Il n’y a même pas eu de discussion en réunion de groupe ! a tonné Menucci en pleine commission des lois. Nous faisons une erreur politique. Si nous sommes des sociaux-démocrates, nous devons être d’accord.» «Jeudi noir ? Les grévistes qui, avec un parquet aux ordres ont reçu des peines importantes sans avoir commis de violences ? On est allés les soutenir ! On a pris des photos avec eux ! Le soutien, ça ne s’arrête pas lorsqu’on franchit les portes du Palais-Bourbon», proteste Razzy Hammadi. L’élu de Seine-Saint-Denis promet de porter des amendements lors de l’examen du texte en séance, le 16 mai. «Vu comme le débat est parti, ça va bouger», annonce un député. Au finale, dans l’hémicycle, la proposition de loi pourrait être renvoyée en commission. «Pour que le Sénat en fasse ensuite son affaire», assure un élu. Mais si le gouvernement reste aussi ferme, on voit mal les députés accepter la seconde copie sénatoriale…

    «Bateau ivre». Vote bloqué au Sénat sur le projet de loi «sécurisation de l’emploi», rejet hier, en commission, à l’Assemblée, d’une proposition de loi sur les licenciements boursiers… La séquence risque de précipiter la rupture entre socialistes et communistes humiliés. «Le gouvernement n’est pas un bateau ivre, c’est pire que ça, s’indigne André Chassaigne, chef des députés PCF. Il s’agit d’un navire qui a mis un cap et ce n’est pas celui qu’attendait le peuple de gauche.»

    A quelques mois de la constitution des listes pour les municipales de 2014, le PS en profite pour montrer ses muscles. Mais résultat, au Front de gauche, la ligne de conciliation portée par les communistes pour «arracher tout ce qui peut l’être» s’en trouve affaiblie. Or, choyer sa gauche, «c’est du niveau première section des Jeunes Socialistes», lâche un pilier de la majorité. Autre conséquence : la stratégie de Jean-Luc Mélenchon, répétant qu’il ne faut rien attendre de Hollande et du PS, en sort renforcée. L’ex-candidat à l’Elysée ne pouvait rêver meilleur cadeau pour motiver ses troupes lors de la manifestation parisienne du Front de gauche, le 5 mai.


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  • Société

    Immigration : débat sur un séjour à la carte

    <time datetime="2013-04-22T21:26:13+02:00" itemprop="datePublished">22 avril 2013 à 21:26</time> (Mis à jour: <time datetime="2013-04-24T15:15:33+02:00" itemprop="dateModified">24 avril 2013 à 15:15</time>) lien

    File d'attente devant la préfecture pour obtenir un titre de séjour. Bobigny, le 6 décembre 2011.

    File d'attente devant la préfecture pour obtenir un titre de séjour. Bobigny, le 6 décembre 2011. (Photo Lionel Charrier. Myop)

    Décryptage Intégration. La création de titres de trois ou quatre années sera discutée au Sénat mercredi soir.

    C’était l’une des rares promesses de campagne de François Hollande en matière d’immigration : la création de titres pluriannuels de séjour pour faciliter l’intégration des étrangers. Dans la perspective du débat, sans vote, sur l’immigration économique, prévu ce soir au Sénat et bientôt à l’Assemblée nationale, le député socialiste Matthias Fekl a dressé un bilan d’étape.

    A lire aussi notre analyse sur la politique d'immigration en France.

    «Juste équilibre». Le député du Lot-et-Garonne rappelle d’abord la philosophie de la mission que lui a confiée le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, dont il est proche : «La politique d’immigration doit être faite d’un juste équilibre entre, d’une part, la lutte implacable contre l’immigration illégale et, d’autre part, le bon accueil et l’intégration des étrangers ayant vocation à rester en France.»

    Une sorte de duplicata de «la fermeté et de l’humanisme» prônés par le locataire de la place Beauvau. Le parlementaire suggère de «généraliser la délivrance de titres pluriannuels de séjour aux étrangers ayant vocation à demeurer, pour des périodes plus ou moins longues, sur le territoire français».

    Jusqu’à présent, les étrangers se voient attribuer le plus souvent un titre de séjour d’un an. Cela les fragilise dans leur parcours d’intégration car, très rapidement après leur arrivée en France, ils doivent se préoccuper de son renouvellement. Les passages fréquents en préfecture provoquent également de gigantesques encombrements. Matthias Fekl estime que la mise en place du titre pluriannuel favorisera «l’efficacité de la lutte contre la fraude et l’immigration irrégulière [par] un recentrage des contrôles sur les dossiers méritant un examen particulier».

    Cas de figure. Ces titres de séjour pourraient être «d’une durée de trois ou quatre ans, selon les différents cas de figure», préconise le député. Matthias Fekl précise cependant qu’ils ne devront pas «se faire au détriment de la carte de dix ans», mais permettre, «au contraire, de bâtir un parcours d’accueil et d’intégration plus stable et prévisible, débouchant à terme sur la carte de résident». Concernant les étudiants, la durée des titres de séjour pourrait être «alignée sur celle des cycles d’études suivis».

    Si le cadre est esquissé, reste à définir plus précisément le profil des migrants qui pourraient accéder plus facilement à ces titres de séjour. Le débat au Parlement permettra peut-être d’y voir plus clair.


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  • Société

    Suicide d’un salarié Renault

    sur le site de Cléon

    <time datetime="2013-04-24T13:12:31+02:00" itemprop="datePublished">24 avril 2013 à 13:12    </time>lien
    Les locaux du siège de Renault à Boulogne-Billancourt.
    Les locaux du siège de Renault à Boulogne-Billancourt. (Photo Bertrand Guay. AFP)

    L'homme de 35 ans a laissé une lettre dans laquelle il explique avoir subi «pression» et «chantage» de la part du groupe depuis qu’il s’est mobilisé contre le projet d'accord de compétitivité-emploi cet hiver.

    Un salarié de Renault s’est suicidé dans la nuit de dimanche à lundi sur son lieu de travail à l’usine de Cléon en Seine-Maritime, laissant une lettre dans laquelle il dénonce «pression» et «chantage» de la part du groupe, a-t-on appris auprès de la CGT.

     
     

    La direction du site a exprimé mercredi «son incompréhension et sa tristesse» à la suite de ce suicide, soulignant qu'«il n’y a aucun mot pour qualifier ce drame», selon une porte-parole, Sophie Chantegay.

    Agé de 35 ans et père de deux enfants, le mécanicien, qui travaillait de nuit comme technicien de maintenance, a été retrouvé pendu lundi au petit matin sur le site, a précisé Pascal Le Manach, délégué syndical CGT. Il travaillait à Cléon depuis 2001, selon la direction. «Il a laissé sur place deux lettres, l’une pour sa famille et l’autre à l’attention de la direction, dans laquelle il dénonce les pressions», a dit le syndicaliste.

    Dans ce second courrier, dont la teneur a d’abord été dévoilée par lemonde.fr, l’ouvrier a écrit : «Merci Renault. Merci ces années de pression, chantage au nuit. Où le droit de grève n’existe pas. Ne pas protester sinon gare. La peur, l’incertitude de l’avenir sont de bonne guerre, paraît-il ? Tu expliqueras ça à mes filles, Carlos», allusion à Carlos Ghosn, le PDG du groupe.

    La salarié, «excellent ouvrier» et «non-syndiqué», «avait pris activement part aux grèves contre le projet d’accord compétitivité-emploi cet hiver», a relevé Le Manach. Selon lui, la direction avait menacé de «façon collective» certains salariés travaillant la nuit de «redescendre en équipe (de jour), avec une perte financière très importante à la clé».

    Chantegay a assuré mercredi que le salarié, «un technicien très bien évalué par sa hiérarchie», n’avait «jamais fait l’objet d’aucune sanction pour fait de grève». Il lui avait même été «confirmé par son chef d’équipe» qu’il pourrait continuer à travailler du nuit, a-t-elle affirmé. «Il n’y a eu aucune alerte. On ne comprend pas» son geste, a ajouté la porte-parole.

    Une cellule psychologique a été mise en place auprès de ses plus proches collègues et une enquête interne sera diligentée, a-t-elle précisé.

    La CGT a demandé la tenue lundi d’un Comité d’hygiène et de sécurité exceptionnel «pour montrer la responsabilité de Renault dans ce décès», a-t-il dit. La direction a confirmé qu’une telle réunion serait organisée en début de semaine.

    Le parquet de Rouen, qui a confirmé la découverte de deux lettres, avait de son côté précisé mardi avoir ouvert une enquête en «recherche des causes de la mort» à la suite de ce suicide survenu «sur le lieu de travail et pendant les heures de travail».

    Le site de Renault-Cléon, spécialisé dans la fabrication de moteurs et de boîtes de vitesse, emploie environ 4 000 salariés dans une ambiance qualifiée par la CGT de «plus en plus difficile», notamment depuis la mise en place de l’accord compétitivité-emploi par Ghosn.


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