• Dernière modification : 29/03/2013 

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    Réactions politiques mitigées sur l'intervention

    de François Hollande

    © AFP

    Au lendemain de l'intervention présidentielle de François Hollande sur France 2, les réactions à droite comme à gauche ne se sont pas faites attendre. Morceaux choisis parmi les nombreuses réactions de la classe politique française.

    Par Natacha VESNITCH (vidéo)lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    Si la prestation télévisée de François Hollande n'a pas convaincu les éditorialistes, qui l’ont jugés "fade" et sans '"audace", l’intervention a été diversement appréciée par la classe politique française. Sans surprise, les membres du parti socialiste ont été convaincus par le discours du président alors que l'opposition a tiré à boulets rouges sur sa politique.

    Harlem Désir : Hollande "au rendez de la vérité"

    • Pour le secrétaire du Parti socialiste (PS), Harlem Désir, Hollande a été "au rendez-vous de la vérité" et "de la détermination face à une crise exceptionnelle".

    Claude Bartolone : "La France n'était pas condamnée au déclin"

    • Le président PS de l'Assemblée nationale a souligné dans un communiqué que "le président de la République a démontré que, face à la crise, la France n'était pas condamnée au déclin. En mettant en perspective tous les outils créés depuis dix mois, il réaffirme sa détermination totale à faire de la croissance pour l'emploi la grande cause nationale. Ce soir, il appelle à la mobilisation de toutes celles et ceux qui croient en la France".

    Pierre Moscovici : "Un discours de vérité"

    • Le ministre de l'Économie a retenu de l'intervention présidentielle un "discours de vérité, de redressement et de justice : une vision et une volonté pour la croissance et pour l'emploi".

    Jean-François Copé : "Rupture profonde entre François Hollande et les Français"

    • À droite, le Président de l'UMP a fustigé la politique du président, parlant de "décalage terrible" entre le président français et la situation du pays."Les conditions sont hélas réunies pour une rupture profonde entre François Hollande et les Français", a estimé le président de l'UMP sur RTL, vendredi, au lendemain d'une intervention télévisée du chef de l'État.

    Frédéric Lefebvre : Hollande a "été assez techno et incantatoire"

    • L'ancien secrétaire d'État UMP : "J'espère que François Hollande va enfin comprendre ce que veut dire 'un monde qui change' : interdépendance des économies, mondialisation qui accélère la circulation des capitaux des gens, des services etc.[...] Sur le choc de simplification [administrative], je suis d'accord [...] je le prends au mot et jugerai aux actes. Globalement, il a été assez techno et incantatoire".

    Alain Juppé : "Flou artistique"

    • L'ancien ministre des Affaires étrangères attendait "une thérapie de choc" et n'a eu qu'un "flou artistique". "Le sentiment général sera celui d'une grande déception", a-t-il affirmé sur son compte Twitter. "

    Marine Le Pen : Hollande a enfilé son "petit costume de gouverneur de province"

    • La présidente du Front national (FN) a jugé jeudi soir que François Hollande s'était "livré à une véritable mise en scène du vide" et que le chef de l'État avait "enfilé le petit costume de gouverneur de province de l'Union européenne".

    Jean-Luc Mélenchon : "l'Élysée est enlisé"

    • Le coprésident du Parti de gauche, s'est laissé aller à un jeu de mot, estimant que "l'Élysée [s'était] enlisé". Et d'ajouter, "il s'est totalement trompé de diagnostic, il le dit lui-même : je ne savais pas que la crise serait aussi dure et qu'elle durerait autant. Ce qui montre bien qu'il ne comprend rien aux mécanismes de la finance", a accusé le leader du Parti de gauche.

    François de Rugy, "pas de surprise"

    • Pour le coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, "il n'y a pas de grande surprise, il y a quelques annonces, il a tenu sur la taxe à 75 %. Nous, le choc de simplification, on est prêts à y aller."

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  • Libye: Un mausolée soufi de Tripoli visé par une bombe

    Mis à jour le 28.03.13 à 18h27lien

    Un grand mausolée soufi de Tripoli a été détruit ce jeudi aux premières heures par l'explosion d'une bombe, apprend-on auprès des habitants. La déflagration a soufflé portes et fenêtres et dévasté l'intérieur du bâtiment, a indiqué un habitant des environs, ajoutant qu'une personne avait été interpellée.

    Le mausolée de Sidi Al Andloussi dans la banlieue de Tadjoura, qui date du XVe siècle, est classé monument national. Les extrémistes islamistes visent les sites de l'islam soufi qu'ils considèrent comme idolâtres. Une dizaine d'attaques de ce type ont été enregistrées en Libye durant le printemps et l'été derniers.

    Avec Reuters

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  • Hollande à la télévision : une intervention

    préparée avec minutie

    Par Pierre-Alain Furbury | 27/03 | 19:13

    Pour ce rendez-vous télévisé, le président a multiplié les contacts et s'est fait alimenter de très nombreuses notes.

    AFP

    AFP

    Il y réfléchit depuis plusieurs semaines - l'intervention avait un temps été programmée pour le début du mois de mars, puis repoussée le temps de l'élection d'un nouveau pape -et il va y travailler jusqu'à la dernière minute.

     

    Rien n'est inscrit ce jeudi à l'agenda officiel de François Hollande, qui a multiplié les contacts et se fait alimenter de très nombreuses notes. « Il picore partout. Il a toujours fait comme ça », dit un proche. Le chef de l'Etat a aussi reçu Didier Migaud, le premier président de la Cour des comptes.

    Cette interview est au passage un test pour Claude Sérillon après l'échec du déplacement de Dijon. C'est l'ancien journaliste (qui a quitté France 2 en septembre et rejoint l'Elysée en janvier) qui a veillé à la mise en scène, annoncée comme « sobre ».


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  • EN VIDÉO François Hollande, président dépassé

    par la situation ?

    Un président, François Hollande, en chute libre dans les sondages, et un ancien président, Nicolas Sarkozy, rattrapé par la justice dans l'affaire Bettencourt. Deux correspondants étrangers réagissent à l'actualité (chargée) de la semaine en France.
    Stefan Simons, correspondant à Paris du site allemand d'information Spiegel online, et Philip Turle, chef du service anglais de RFI, livrent leur analyse sur l'actualité de la semaine dernière.

    Au menu :

    - Les difficultés de François Hollande, en baisse dans les sondages

    - La mise en examen de l'ex-Chef d'Etat Nicolas Sarkozy pour "abus de faiblesse" dans l'affaire Bettencourt




    Cette vidéo a été tournée dans les coulisses de l'émission Vu d'ailleurs, diffusée sur LCI vendredi 22 mars à 17h15.

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  • Sarkozy sur Facebook,

    "c’est très habile"

    Par Benjamin Bonneau

    Publié le 25 mars 2013 à 15h49 Mis à jour le 25 mars 2013 à 16h06

     

    Nicolas Sarkozy avait reçu le patron de Facebook, Marc Zuckerberg, en mai 2011.

    Nicolas Sarkozy avait reçu le patron de Facebook, Marc Zuckerberg, en mai 2011. © MaxPPP

    LE POINT DE VUE DE - Le communicant Arnaud Mercier décrypte le message de l'ex-président.

    Il a un temps imaginé un passage au JT de 20h. Ou alors un grand entretien dans la presse écrite. Une chose

    était acquise : Nicolas Sarkozy voulait s’exprimer après sa mise en examen dans l'affaire Bettencourt, lui qui avait

    choisi de se taire pour faire monter le désir de son retour. Et c’est finalement sur Facebook que l’ancien président

    a fait son retour médiatique, lundi. Pour Arnaud Mercier, spécialiste de la communication politique et des réseaux

    sociaux, contacté par Europe1.fr, "c’est très malin de sa part."

    >> LE MESSAGE - Sarkozy va démontrer sa "probité"

    Sarkozy sur Facebook,

    Est-ce surprenant de voir Nicolas Sarkozy rompre le silence sur Facebook ? C’est étonnant oui, car on

    n’a pas encore l’habitude de ce genre de pratiques. En choisissant ce canal pour s’exprimer, il sanctifie

    l’idée que les réseaux sociaux sont suffisamment installés dans les foyers français pour se permettre

    cela. Et il sait en plus qu’il va faire le buzz et que ses propos seront repris de partout. Autre avantage :

    il prouve qu’il n’a pas besoin des journalistes pour faire passer son message. ..

    Facebook est donc plus puissant que le JT de TF1 ? Oui et non. De toute façon, il aurait pu s’exprimer

    dans le plus petit quotidien local que ses propos auraient fait la Une de tous les journaux ! Mais en

    choisissant Facebook, il cherche avant tout à s’exprimer vis-à-vis de ses soutiens. Il joue d’un lien

    affectif, qu’il veut renouer. Cela rappelle d’ailleurs un peu son message publié juste après sa défaite

    , le 6 mai 2012, très personnel. Là, il a encore signé de ses initiales, pour montrer à tous que c’est bien

    lui qui s’exprime et pas ses communicants.

    Nicolas Sarkozy cherche donc des marques d’affection ? Oui, il a toujours entretenu une relation

    affective très forte avec les Français : soit on l’adore, soit on le déteste. Facebook est aussi dans ce

    registre : je t’aime ou je ne t’aime pas. C’est très malin de sa part. Il insiste sur l’humain dans ce

    message, prenant ainsi le contre-pied de ses soutiens, qui eux ne parlent que d’un complot

    politique ou d’une justice instrumentalisée par le pouvoir en place. Sa posture est tout autre

    : "je vis une épreuve humaine difficile et j’ai besoin de vous."

    >> A LIRE AUSSI : l’UMP et la théorie du complot

    Il devait de toute façon rompre le silence ? Absolument, il n’avait plus le choix. Mais même confronté

    à l’obligation de parler, il a malgré tout choisi de rester dans un schéma à la Pilhan : rendre la parole

    désirable. Il a donc attendu trois jours, a bien réfléchi, pesé le pour et le contre, et dégainé ce message

    . Il a entretenu le suspense et c’est très habile.


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