-
Par marialis2.2 le 27 Août 2015 à 01:13<article><header>
Irène Frachon et les trente mousquetaires
contre la "propagande" de Servier
INFO OBS-LE FIGARO. La pneumologue à l'origine de l'affaire du Mediator rappelle au corps médical le comportement inacceptable de Servier, resté leur interlocuteur "comme si de rien n'était".
</header>Michel Serres, Didier Sicard et Axel Kahn, trois des trente personnalités qui se joignent à Irène Frachon dans cet appel. (AFP / MONTAGE OBS)<aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"></section></aside></article><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="obs-article-brelated">
À lire aussi
- "J'ai dénoncé le Mediator. La loi Macron m'aurait muselée"
- Loi santé : l'article 47 menace-t-il le secret médical ?
Le manifeste des Trente : c’est le nom du site que lance ce soir, mercredi 26 août, le docteur Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest à l’origine de l’affaire Mediator. Trente médecins, philosophes et autorités morales se joignent à elle pour "rappeler au laboratoire Servier et à la profession médicale leurs obligations légales et morales".
Des leaders d’opinion comme André Grimadi, ancien chef du service de diabétologie à la Pitié-Salpêtrière ou le généticien Axel Kahn ; d’autres comme Christian Lehmann, médecin-bloggeur estimé, Michel Serres le philosophe, Roland Gori le psychanalyste ou Didier Sicard, spécialiste d’éthique médicale. Il y a aussi Eric Giacometti, auteur de polars avec Eric Ravenne, mais qui avant de quitter la presse fut l’un des rares journalistes français à enquêter dans l’ombre de l’industrie pharmaceutique et rendre publiques dans "Le Parisien", des années avant "l’affaire", d’effrayantes informations sur la maison Servier. Quant à Dominique Dupagne, généraliste et fondateur du très fréquentable site d’informations de santé indépendant Atoute.org, il est pour l’occasion "Monsieur web" parmi les Trente mousquetaires d’Irène Frachon.
Les signataires en appellent à Hippocrate. Non à l’habituel Primum non nocere (Avant tout, ne pas nuire) mais au serment suivant, inscrit au fronton du manifeste : "J’interviendrai pour protéger les personnes si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité." Ils incitent les partenaires de Servier, autrement dit les médecins et les sociétés savantes, à s’interroger sur le bien fondé de leurs collaborations.
Contre la "propagande" de Servier
Annette Beaumanoir, l'une des Trente, explique :
Pour avoir dirigé pendant 25 ans un service hospitalier j’ai pu mesurer l’impact de la 'propagande' (c’est le mot qui convient) exercée sur le personnel médical par les firmes pharmaceutiques."
Elle poursuit :
Cette pratique commerciale, souvent déguisée en participation à l’éducation des médecins, obéit à des techniques publicitaires éprouvées dont l’influence sur leurs décisions thérapeutiques échappe à certains médecins, qui collaborent (j’en ai été rarement mais trop souvent) sans s’en rendre compte des procédés qu’ils condamnent.
J’approuve donc les termes du manifeste que j’ai signé en m’adressant mentalement à des collègues et amis dont je connais la probité et que je me désole de voir inconsciemment écornée par un manque de sévérité vis-à-vis de Servier."Les malades du Mediator sont depuis cinq ans traités avec une désinvolture sidérante, sur fond de ce que le docteur Frachon appelle "un déni du crime". Ils sont maltraités par le fabricant dans leur démarche indemnitaire tandis que lui, comme avant l’affaire, demeure un sponsor majeur. Régulièrement, la presse reçoit des communiqués vantant la signature de partenariats avec des chercheurs étrangers. Un non-averti prendrait presque l’industriel pour un humaniste.
C’est au début de l’été, faisant suite à une nouvelle dérobade, que le docteur Frachon a eu l’idée de lancer ce manifeste. Servier a en effet refusé d’indemniser une patiente pourtant identifiée par le collège d’experts adossé à l’Oniam, comme ayant subi plusieurs opérations du cœur pour une valvulopatie au Mediator. Cette femme est irrémédiablement handicapée, essoufflée à vie. Le fabricant invoque "le manque de temps" pour examiner son dossier. L’ONIAM, organisme d’état chargé d’indemniser les victimes, devrait, c’est le principe, être ensuite remboursé par Servier. Et voici qu’il se heurte à son tour à une machine de guerre. Pour le docteur Frachon, c’est la goutte d’eau.
Les victimes, leurs familles, leurs médecins-traitant, leurs défenseurs, des journalistes aussi, observent que la justice dans l’affaire Mediator est un fiasco. Les Trente dénoncent une "guérilla juridique qui désespère les malades dont certains sont mourants". Faire traîner une procédure est facile quand on est riche à milliards et qu’on peut s’offrir les meilleurs avocats du moment, comme maître Temime, qui multiplient les actes de procédure pour asphyxier l’instruction. Ces juristes-là savent pousser légalement jusqu’à l’absurde les moyens existant pour gagner du temps. Les avocats de Servier ont si bien travaillé que la justice est bloquée.
Comme si de rien n'était
En dépit de tout cela, le corps médical se comporte envers le laboratoire comme si de rien n’était, comme si rien n’était arrivé. C’est là le cœur du manifeste. Les éléments sont pourtant nombreux pour affirmer que le fabricant avait conscience de laisser en circulation une molécule-soeur de ces amphétamines coupe-faim retirées du marché dans les années 90 pour cause de toxicité cardiaque. C’est ce que montre un article de "Pratiques ou les cahiers de la médecine utopique" paru l’hiver 1977 dans lequel le rédacteur parle – déjà – de dissimulation.
A se demander si cette étrange indulgence du milieu à l’égard de Servier ne serait pas, là encore, une histoire d’argent. Fondée par huit ingénieurs soucieux de rendre public le montant des sommes versées par l’industrie pharmaceutique aux médecins, l’association Regards citoyens a recensé "les cadeaux et contrats" des praticiens entre janvier 2012 et juin 2014.
Le géant suisse Novartis (58 milliards de chiffre d’affaires) arrive premier avec la somme de 18,29 millions d’euros. Et qui est en deuxième position ? Le petit français Servier (4 milliards d’euros) avec 13,22 millions. A titre de comparaison, Sanofi, le numéro un français du médicament avec un chiffre d’affaires de plus de 33 milliards ne verse "que" 7 millions d’euros. Servier donne des millions aux médecins tandis qu’il renâcle à payer pour les cœurs abîmés des patients Est-ce acceptable ?
Anne Crignon
votre commentaire -
Par marialis2.2 le 24 Août 2015 à 14:05
Thalys: Hollande décerne la Légion d'honneur aux "héros" américains et britannique
lien
<figure class="article-cover mdl">
<time class="item publish-time" datetime="2015-08-24T09:21:00+02:00">publié le 24/08/2015 à 09:21</time><aside class="article-tool js-social-hitcount vertical" data-hitcount-url="/article/share/7779480854" id="article-tool" style="top: auto;">Thalys : Hollande décerne la Légion d'honneur aux "héros"
François Hollande a décerné ce matin la Légion d'honneur aux trois jeunes Américains et au Britannique du Thalys Amsterdam-Paris dont le "courage" a permis d'éviter "une tragédie" face à Ayoub El Khazzani qui tentait d'ouvrir le feu à la kalachnikov.
De leur côté, les enquêteurs continuent à interroger l'assaillant, un Marocain de 25 ans, fluet et de taille moyenne, qui a passé sa troisième nuit en garde en vue. Il nie tout acte terroriste et avance une tentative de braquage, version balayée par les enquêteurs comme par les passagers américains. Sa garde à vue peut durer jusqu'à mardi soir.
Face aux enquêteurs, Ayoub El Khazzani, pourtant fiché pour son profil d'islamiste radical par les services de renseignement de quatre pays (Espagne, France, Allemagne, Belgique), assurait toujours dimanche avoir trouvé fortuitement la kalachnikov dans une valise dans un jardin public près de la gare de Bruxelles-midi où, SDF, il dort.
votre commentaire -
Par marialis2.2 le 19 Août 2015 à 15:24
<section id="news-article"><article itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle"><header class="banner-headline">
François Hollande présente quatre «défis»
pour la rentrée de l’exécutif
(Mis à jour : <time datetime="2015-08-19T13:12:43" itemprop="dateModified">19 août 2015 à 13:12</time>) lien<figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption itemprop="description">Le président François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls à la sortie du Conseil des ministres, le 19 août 2015 (Photo STEPHANE DE SAKUTIN. AFP)</figcaption> </figure> <time datetime="2015-08-19T12:30:21" itemprop="datePublished"> 19 août 2015 à 12:30 </time>François Hollande a affirmé mercredi en préambule du Conseil des ministres de rentrée que le gouvernement avait «quatre défis à relever», la «crise agricole», la «question économique», l’immigration et le climat avec la COP21 fin décembre, a indiqué le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.
Le gouvernement, a poursuivi le chef de l’Etat, dont les propos étaient rapportés par Stéphane Le Foll, doit «avancer et en même temps donner des garanties aux Français en termes de liberté, de sécurité, d’efficacité de l’action de l’Etat et de solidarité».
Il doit «être bien sûr totalement mobilisé», a insisté François Hollande.
Evoquant l’économie, le chef de l’Etat a insisté sur «la stabilité et la cohérence dans les choix», en particulier sur le pacte de stabilité, alors que les frondeurs du PS appellent au redéploiement d’une partie des allègements de charge des entreprises en faveur des ménages.
Toujours selon le porte-parole du gouvernement, François Hollande a estimé qu’on était «entré dans une phase de redistribution des gains de la croissance et des efforts faits par les Français».
«Cette rentrée est marquée par une baisse des impôts pour 9 millions de foyers», a fait valoir Stéphane Le Foll.
Sur l’immigration, a poursuivi François Hollande, la ligne de conduite de la France «s’appuie sur deux principes, la fermeté et la solidarité». Cette question, a-t-il précisé, sera à l’ordre du jour d’une rencontre lundi à Berlin avec la chancelière allemande Angela Merkel, dont l’autre thème sera l’Ukraine.
Quant à la Conférence mondiale de Paris sur le climat (COP21), il s’agit d’un «enjeu essentiel», a souligné François Hollande.
votre commentaire -
Par marialis2.2 le 19 Août 2015 à 11:19
François Rebsamen démissionne :
son successeur reste à trouver
LE MONDE | <time datetime="2015-08-19T10:06:18+02:00" itemprop="datePublished">19.08.2015 à 10h06</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-08-19T10:22:26+02:00" itemprop="dateModified">19.08.2015 à 10h22</time> lien | Par Thomas Wieder
Mercredi 19 août, François Rebsamen s’est rendu à l’Elysée avec sa lettre de démission en poche. En toute logique, il aurait dû y assister pour la dernière fois au conseil des ministres. Mais la politique et la logique n’allant pas toujours de pair, il est possible que ce ne soit pas le cas, François Hollande ayant l’intention d’attendre encore quelques jours pour lui trouver un successeur au ministère du travail. « La nomination n’aura pas lieu dans l’immédiat mais le délai sera court » , assure-t-on à l’Elysée.
Pourquoi une telle bizarrerie ? Pourquoi M. Rebsamen présente-t-il sa démission si son remplaçant n’est pas nommé dans la foulée ? La raison est simple : réélu maire de Dijon le 10 août après le décès d’Alain Millot, qui lui avait succédé en avril 2014 lors de son entrée au gouvernement, M. Rebsamen veut faire taire ceux qui le soupçonnent de vouloir déroger à la « charte de déontologie » édictée par M. Hollande en 2012, selon laquelle les ministres doivent « renoncer aux mandats exécutifs locaux qu’ils peuvent détenir ».
« Je ne veux pas être considéré comme quelqu’un qui s’acharne à cumuler »
Agacé par le fait que ce soit l’Elysée qui ait alimenté un tel soupçon en rappelant publiquement cette règle quelques heures après qu’il eut annoncé son intention de redevenir maire de Dijon, M. Rebsamen a souhaité lever le doute : « Je ne veux pas être considéré comme quelqu’un qui s’acharne à cumuler, explique-t-il au Monde. Si le président et le premier ministre veulent que je reste encore quelques jours au ministère, c’est leur choix, mais, quoi qu’il en soit, je ne resterai pas au-delà du 10 septembre. »
Vue de l’Elysée et de Matignon, une telle situation n’est certes pas idéale. Que le ministre du travail soit un ministre en sursis dans un gouvernement qui ne cesse d’affirmer que la lutte contre le chômage est sa priorité est politiquement peu justifiable. Pourquoi, dès lors, ne pas le remplacer dès maintenant ?
« Au point où ils en sont, Hollande et Valls se disent qu’ils ont intérêt à attendre tout début septembre , décrypte un proche des deux hommes . D’abord parce que cela évitera au nouveau ministre du travail d’avoir pour première tâche de commenter les prochains chiffres du chômage [qui seront publiés le 26 août]. Et puis cela permet de voir dans quel climat se fait la rentrée politique après les universités d’été d’Europe écologie-Les Verts et du PS », respectivement prévues du 19 au 22 août à Villeneuve-d’Ascq (Nord) et du 28 au 30 août à La Rochelle.
Lire la synthèse : La rentrée politique, sur un air de campagne
Alain Vidalies, candidat le plus sérieux
Plusieurs noms ont été cités pour succéder à M. Rebsamen. Comme celui de Stéphane Le Foll, « hollandais » historique mais dont l’exfiltration du ministère de l’agriculture paraît délicate en pleine crise des éleveurs.
Ou celui du député socialiste Jean-Marc Germain, bon connaisseur des questions d’emploi mais dont l’appartenance au groupe des « frondeurs » et la proximité avec Martine Aubry en feraient pour MM. Hollande et Valls un pari risqué.
Pour l’heure, le candidat le plus sérieux est toutefois Alain Vidalies, l’actuel secrétaire d’Etat aux transports. Ancien avocat spécialisé dans le droit du travail, responsable des questions d’emploi dans l’équipe de campagne de M. Hollande en 2012 après avoir soutenu Martine Aubry lors de la primaire de 2011, cet ardent promoteur de la démocratie sociale présente trois qualités : des liens tissés de longue date dans les milieux syndicaux et patronaux, une bonne maîtrise des arcanes de la majorité, acquise lors de son passage au ministère des relations avec le Parlement de 2012 à 2014, et enfin une réputation de loyauté vis-à-vis de MM. Hollande et Valls qui se double de convictions nettement ancrées à gauche.
Autant d’atouts qui, à vingt mois de la présidentielle, peuvent être jugés par l’Elysée comme des gages de sécurité politique.
votre commentaire -
Par marialis2.2 le 17 Août 2015 à 12:53
Factures : les mauvaises nouvelles de l'été
Rien de tel que la trêve pour faire avaler des pilules amères aux Français : EDF, passe Navigo et création d'un poste de président délégué dans les régions !
Par Jérôme BégléPublié le <time datetime="2015-08-17T11:41" itemprop="datePublished">17/08/2015 à 11:41</time> | Le Point.fr lien<figure class="man full-width-img" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">
<figcaption class="art-caption" itemprop="description">En raison d'une décision du Conseil d'État, EDF réclame en moyenne 30 euros par client entre mars 2015 et juin 2016. Un rattrapage qui concernerait 18 millions de personnes.AFP©PHILIPPE HUGUEN
</figcaption></figure><aside class="like-aside-left mw100 sticky" data-sticky="top:90px" id="aside-left" style="top: 49px;"></aside><aside id="aside-right"> <section class="block-sidebar en-continu" data-vr-zone="Col-Droite-Derniere-depeche"> <header class="block-header"> Dernière minute </header>
<article class="en-continu-li" data-vr-contentbox=""> <time class="art-date" datetime="2015-08-17T11:41:00">11H41</time> Factures : les mauvaises nouvelles de l'été </article> <article class="en-continu-li" data-vr-contentbox=""> <time class="art-date" datetime="2015-08-17T10:48:00">10H48</time> Crise du porc : la droite charge le gouvernement </article> <article class="en-continu-li" data-vr-contentbox=""> <time class="art-date" datetime="2015-08-17T09:07:00">09H07</time> Crise du porc : réunion cruciale au ministère </article> <article class="en-continu-li" data-vr-contentbox=""> <time class="art-date" datetime="2015-08-17T08:45:00">08H45</time> Cop21 - Seyni Nafo : la voix de l'Afrique sur </article></section></aside>
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique