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    Irène Frachon et les trente mousquetaires

    contre la "propagande" de Servier

    Anne Crignon <time>Publié le 26-08-2015 à 16h58</time>

    INFO OBS-LE FIGARO. La pneumologue à l'origine de l'affaire du Mediator rappelle au corps médical le comportement inacceptable de Servier, resté leur interlocuteur "comme si de rien n'était".

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    Michel Serres, Didier Sicard et Axel Kahn, trois des trente personnalités qui se joignent à Irène Frachon dans cet appel. (AFP / MONTAGE OBS)
    Michel Serres, Didier Sicard et Axel Kahn, trois des trente personnalités qui se joignent à Irène Frachon dans cet appel. (AFP / MONTAGE OBS)
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    Le manifeste des Trente : c’est le nom du site que lance ce soir, mercredi 26 août, le docteur Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest à l’origine de l’affaire Mediator. Trente médecins, philosophes et autorités morales se joignent à elle pour "rappeler au laboratoire Servier et à la profession médicale leurs obligations légales et morales".

    Des leaders d’opinion comme André Grimadi, ancien chef du service de diabétologie à la Pitié-Salpêtrière ou le généticien Axel Kahn ; d’autres comme Christian Lehmann, médecin-bloggeur estimé, Michel Serres le philosophe, Roland Gori le psychanalyste ou Didier Sicard, spécialiste d’éthique médicale. Il y a aussi Eric Giacometti, auteur de polars avec Eric Ravenne, mais qui avant de quitter la presse fut l’un des rares journalistes français à enquêter dans l’ombre de l’industrie pharmaceutique et rendre publiques dans "Le Parisien", des années avant "l’affaire", d’effrayantes informations sur la maison Servier. Quant à Dominique Dupagne, généraliste et fondateur du très fréquentable site d’informations de santé indépendant Atoute.org, il est pour l’occasion "Monsieur web" parmi les Trente mousquetaires d’Irène Frachon.  

    Les signataires en appellent à Hippocrate. Non à l’habituel Primum non nocere (Avant tout, ne pas nuire) mais au serment suivant, inscrit au fronton du manifeste : "J’interviendrai pour protéger les personnes si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité." Ils incitent les partenaires de Servier, autrement dit les médecins et les sociétés savantes, à s’interroger sur le bien fondé de leurs collaborations.

    Contre la "propagande" de Servier

    Annette Beaumanoir, l'une des Trente, explique :

    Pour avoir dirigé pendant 25 ans un service hospitalier j’ai pu mesurer l’impact de la  'propagande' (c’est le mot qui convient)  exercée sur le personnel  médical par les firmes pharmaceutiques."

    Elle poursuit : 

    Cette pratique commerciale, souvent déguisée en participation à l’éducation des médecins, obéit à des techniques publicitaires éprouvées dont l’influence sur leurs décisions thérapeutiques échappe à certains médecins, qui collaborent (j’en ai été rarement mais trop souvent) sans s’en rendre compte des procédés qu’ils condamnent.

    J’approuve donc les termes du manifeste que j’ai signé en m’adressant mentalement à des  collègues et  amis dont je connais la probité et que je me désole de voir inconsciemment écornée par un manque de sévérité vis-à-vis de Servier."

    Les malades du Mediator sont depuis cinq ans traités avec une désinvolture sidérante, sur fond de ce que le docteur Frachon appelle "un déni du crime". Ils sont maltraités par le fabricant dans leur démarche indemnitaire tandis que lui, comme avant l’affaire, demeure un sponsor majeur. Régulièrement, la presse reçoit des communiqués vantant la signature de partenariats avec des chercheurs étrangers. Un non-averti prendrait presque l’industriel pour un humaniste.

    C’est au début de l’été, faisant suite à une nouvelle dérobade, que le docteur Frachon a eu l’idée de lancer ce manifeste. Servier a en effet refusé d’indemniser une patiente pourtant identifiée par le collège d’experts adossé à l’Oniam, comme ayant subi plusieurs opérations du cœur pour une valvulopatie au Mediator. Cette femme est irrémédiablement handicapée, essoufflée à vie. Le fabricant invoque "le manque de temps" pour examiner son dossier. L’ONIAM, organisme d’état chargé d’indemniser les victimes,  devrait, c’est  le principe, être ensuite remboursé par Servier. Et  voici qu’il  se heurte à son tour à une machine de guerre.  Pour le docteur Frachon, c’est la goutte d’eau.

    Les victimes, leurs familles, leurs médecins-traitant, leurs défenseurs, des journalistes aussi, observent que la justice dans l’affaire Mediator est un fiasco. Les Trente dénoncent une "guérilla juridique qui désespère les malades dont certains sont mourants". Faire traîner une procédure est facile quand on est riche à milliards et qu’on peut s’offrir les meilleurs avocats du moment, comme maître Temime, qui multiplient les actes de procédure pour asphyxier l’instruction. Ces juristes-là savent pousser légalement jusqu’à l’absurde les moyens existant pour gagner du temps. Les avocats de Servier ont si bien travaillé que la justice est bloquée. 

    Comme si de rien n'était

    En dépit de tout cela, le corps médical se comporte envers le laboratoire comme si de rien n’était, comme si rien n’était arrivé. C’est là le cœur du manifeste. Les éléments sont pourtant nombreux pour affirmer que le fabricant avait conscience de laisser en circulation une molécule-soeur de ces amphétamines coupe-faim retirées du marché dans les années 90 pour cause de toxicité cardiaque. C’est ce que montre un article de "Pratiques ou les cahiers de la médecine utopique" paru l’hiver 1977 dans lequel le rédacteur parle – déjà – de dissimulation. 

    A se demander si cette étrange indulgence du milieu à l’égard de Servier ne serait pas, là encore, une histoire d’argent. Fondée par huit ingénieurs soucieux de rendre public le montant des sommes versées  par l’industrie pharmaceutique aux médecins, l’association Regards citoyens a recensé "les cadeaux et contrats" des praticiens entre janvier 2012 et juin 2014.

    Le géant suisse Novartis (58 milliards de chiffre d’affaires) arrive premier avec la somme de 18,29 millions d’euros. Et qui est en deuxième position ? Le petit français Servier (4 milliards d’euros) avec 13,22 millions. A titre de comparaison, Sanofi, le numéro un français du médicament avec un chiffre d’affaires de plus de 33 milliards ne verse "que" 7 millions d’euros. Servier donne des millions aux médecins tandis qu’il renâcle à payer pour les cœurs abîmés des patients  Est-ce acceptable ? 

    Anne Crignon


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  • Thalys: Hollande décerne la Légion d'honneur aux "héros" américains et britannique

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    Chris Norman, Anthony Sadler, Spencer Stone et Alek Skarlatos autour de François Hollande le 24 août 2015
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    Crédit : MICHEL EULER / POOL / AFP
    Chris Norman, Anthony Sadler, Spencer Stone et Alek Skarlatos autour de François Hollande le 24 août 2015 </figcaption> </figure>

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    Thalys : Hollande décerne la Légion d'honneur aux "héros"

    François Hollande a décerné ce matin la Légion d'honneur aux trois jeunes Américains et au Britannique du Thalys Amsterdam-Paris dont le "courage" a permis d'éviter "une tragédie" face à Ayoub  El Khazzani qui tentait d'ouvrir le feu à la kalachnikov.
      
    De leur côté, les enquêteurs continuent à interroger l'assaillant, un Marocain de 25 ans, fluet et de taille moyenne, qui a passé sa troisième nuit en garde en vue. Il nie tout acte terroriste et avance une tentative de braquage, version balayée par les enquêteurs comme par les passagers américains. Sa garde à vue peut durer jusqu'à mardi soir.

    Face aux enquêteurs, Ayoub El Khazzani, pourtant fiché pour son profil d'islamiste radical par les services de renseignement de quatre pays (Espagne, France, Allemagne, Belgique), assurait toujours dimanche avoir trouvé fortuitement la kalachnikov dans une valise dans un jardin public près de la gare de Bruxelles-midi où, SDF, il dort.


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  • <section id="news-article"><article itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle"><header class="banner-headline">

    François Hollande présente quatre «défis»

    pour la rentrée de l’exécutif

    AFP <time datetime="2015-08-19T12:30:21" itemprop="datePublished"> 19 août 2015 à 12:30 </time> (Mis à jour : <time datetime="2015-08-19T13:12:43" itemprop="dateModified">19 août 2015 à 13:12</time>)   lien
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    Le président François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls à la sortie du Conseil des ministres, le 19 août 2015

    <figcaption itemprop="description">Le président François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls à la sortie du Conseil des ministres, le 19 août 2015 (Photo STEPHANE DE SAKUTIN. AFP)</figcaption> </figure>
     
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    François Hollande a affirmé mercredi en préambule du Conseil des ministres de rentrée que le gouvernement avait «quatre défis à relever», la «crise agricole», la «question économique», l’immigration et le climat avec la COP21 fin décembre, a indiqué le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.

    Le gouvernement, a poursuivi le chef de l’Etat, dont les propos étaient rapportés par Stéphane Le Foll, doit «avancer et en même temps donner des garanties aux Français en termes de liberté, de sécurité, d’efficacité de l’action de l’Etat et de solidarité».

    Il doit «être bien sûr totalement mobilisé», a insisté François Hollande.

    Evoquant l’économie, le chef de l’Etat a insisté sur «la stabilité et la cohérence dans les choix», en particulier sur le pacte de stabilité, alors que les frondeurs du PS appellent au redéploiement d’une partie des allègements de charge des entreprises en faveur des ménages.

    Toujours selon le porte-parole du gouvernement, François Hollande a estimé qu’on était «entré dans une phase de redistribution des gains de la croissance et des efforts faits par les Français».

    «Cette rentrée est marquée par une baisse des impôts pour 9 millions de foyers», a fait valoir Stéphane Le Foll.

    Sur l’immigration, a poursuivi François Hollande, la ligne de conduite de la France «s’appuie sur deux principes, la fermeté et la solidarité». Cette question, a-t-il précisé, sera à l’ordre du jour d’une rencontre lundi à Berlin avec la chancelière allemande Angela Merkel, dont l’autre thème sera l’Ukraine.

    Quant à la Conférence mondiale de Paris sur le climat (COP21), il s’agit d’un «enjeu essentiel», a souligné François Hollande.

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  • François Rebsamen démissionne :

    son successeur reste à trouver

    LE MONDE | <time datetime="2015-08-19T10:06:18+02:00" itemprop="datePublished">19.08.2015 à 10h06</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-08-19T10:22:26+02:00" itemprop="dateModified">19.08.2015 à 10h22</time> lien   | Par

     
    François Rebsamen lors de sa réélection à la mairie de Dijon le 10 août.

    Mercredi 19 août, François Rebsamen s’est rendu à l’Elysée avec sa lettre de démission en poche. En toute logique, il aurait dû y assister pour la dernière fois au conseil des ministres. Mais la politique et la logique n’allant pas toujours de pair, il est possible que ce ne soit pas le cas, François Hollande ayant l’intention d’attendre encore quelques jours pour lui trouver un successeur au ministère du travail. « La nomination n’aura pas lieu dans l’immédiat mais le délai sera court » , assure-t-on à l’Elysée.

    Pourquoi une telle bizarrerie ? Pourquoi M. Rebsamen présente-t-il sa démission si son remplaçant n’est pas nommé dans la foulée ? La raison est simple : réélu maire de Dijon le 10 août après le décès d’Alain Millot, qui lui avait succédé en avril 2014 lors de son entrée au gouvernement, M. Rebsamen veut faire taire ceux qui le soupçonnent de vouloir déroger à la « charte de déontologie » édictée par M. Hollande en 2012, selon laquelle les ministres doivent « renoncer aux mandats exécutifs locaux qu’ils peuvent détenir ».

    « Je ne veux pas être considéré comme quelqu’un qui s’acharne à cumuler »

    Agacé par le fait que ce soit l’Elysée qui ait alimenté un tel soupçon en rappelant publiquement cette règle quelques heures après qu’il eut annoncé son intention de redevenir maire de Dijon, M. Rebsamen a souhaité lever le doute : « Je ne veux pas être considéré comme quelqu’un qui s’acharne à cumuler, explique-t-il au Monde. Si le président et le premier ministre veulent que je reste encore quelques jours au ministère, c’est leur choix, mais, quoi qu’il en soit, je ne resterai pas au-delà du 10 septembre. »

    Vue de l’Elysée et de Matignon, une telle situation n’est certes pas idéale. Que le ministre du travail soit un ministre en sursis dans un gouvernement qui ne cesse d’affirmer que la lutte contre le chômage est sa priorité est politiquement peu justifiable. Pourquoi, dès lors, ne pas le remplacer dès maintenant ?

    « Au point où ils en sont, Hollande et Valls se disent qu’ils ont intérêt à attendre tout début septembre , décrypte un proche des deux hommes . D’abord parce que cela évitera au nouveau ministre du travail d’avoir pour première tâche de commenter les prochains chiffres du chômage [qui seront publiés le 26 août]. Et puis cela permet de voir dans quel climat se fait la rentrée politique après les universités d’été d’Europe écologie-Les Verts et du PS », respectivement prévues du 19 au 22 août à Villeneuve-d’Ascq (Nord) et du 28 au 30 août à La Rochelle.

    Lire la synthèse : La rentrée politique, sur un air de campagne

    Alain Vidalies, candidat le plus sérieux

    Plusieurs noms ont été cités pour succéder à M. Rebsamen. Comme celui de Stéphane Le Foll, « hollandais » historique mais dont l’exfiltration du ministère de l’agriculture paraît délicate en pleine crise des éleveurs.

    Ou celui du député socialiste Jean-Marc Germain, bon connaisseur des questions d’emploi mais dont l’appartenance au groupe des « frondeurs » et la proximité avec Martine Aubry en feraient pour MM. Hollande et Valls un pari risqué.

    Pour l’heure, le candidat le plus sérieux est toutefois Alain Vidalies, l’actuel secrétaire d’Etat aux transports. Ancien avocat spécialisé dans le droit du travail, responsable des questions d’emploi dans l’équipe de campagne de M. Hollande en 2012 après avoir soutenu Martine Aubry lors de la primaire de 2011, cet ardent promoteur de la démocratie sociale présente trois qualités : des liens tissés de longue date dans les milieux syndicaux et patronaux, une bonne maîtrise des arcanes de la majorité, acquise lors de son passage au ministère des relations avec le Parlement de 2012 à 2014, et enfin une réputation de loyauté vis-à-vis de MM. Hollande et Valls qui se double de convictions nettement ancrées à gauche.

    Autant d’atouts qui, à vingt mois de la présidentielle, peuvent être jugés par l’Elysée comme des gages de sécurité politique.


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  • Factures : les mauvaises nouvelles de l'été

    Rien de tel que la trêve pour faire avaler des pilules amères aux Français : EDF, passe Navigo et création d'un poste de président délégué dans les régions !

    Publié le <time datetime="2015-08-17T11:41" itemprop="datePublished">17/08/2015 à 11:41</time> | Le Point.fr  lien

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    En raison d'une décision du Conseil d'État, EDF réclame en moyenne 30 euros par client entre mars 2015 et juin 2016. Un rattrapage qui concernerait 18 millions de personnes.AFP©PHILIPPE HUGUEN

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    Votre attention a été distraite par des bains de soleil, des baignades, des lectures, des balades champêtres ou des voyages lointains. Rassurez-vous, voici toutes les mauvaises nouvelles qui vous accableront dès votre retour... En effet, pendant la sieste, le matraquage fiscal et les hausses de prix continuent.

    30 euros de plus pour l'électricité

    En avril 2014, le Conseil d'État a jugé que les hausses des tarifs bleu (pour les particuliers) et jaune (pour les artisans et les TPE) de l'électricité étaient insuffisantes ! Elles ne couvraient pas les nouveaux coûts supportés par EDF. L'entreprise aurait dû augmenter ses tarifs de 5,7% notamment pour assurer la sécurité et la maintenance de ses réacteurs nucléaires. Le gouvernement a dû obtempérer, permettant ainsi à l'électricien de réclamer en moyenne 30 euros par client entre mars 2015 et juin 2016. Un rattrapage qui devrait, selon La Dépêche, concerner 18 millions de personnes … Un standard téléphonique a été mis en place par EDF (09 69 32 15 15) pour répondre aux questions d'abonnés furieux ou incrédules : «Nous recevons chacune plus d'une centaine d'appels par jour», a confié une conseillère téléphonique au quotidien.

    Président délégué des régions

    Souvenez-vous de Thierry Mandon qui avait promis que la réforme territoriale, dont le premier acte était la diminution du nombre de régions de 24 à 13 en métropole, nous ferait économiser des dizaines de milliards d'euros… On y avait cru ! Sauf qu'entre-temps la vérité a éclaté. Il faudra agrandir les hôtels de région existants, indemniser les élus qui vont beaucoup voyager entre leur circonscription d'élection et l'assemblée régionale, défrayer aussi les fonctionnaires qui vont devoir déménager… Bref, les substantielles économies se réduisent comme peau de chagrin.

    Mais le meilleur est à venir… Damien Alary, président de la région Languedoc-Roussillon, est fort marri. Son territoire fusionne avec Midi-Pyrénées et, par le jeu de la parité et des alliances électorales avec les radicaux de gauche, les têtes de liste des élections de décembre seront les ministres Carole Delga et Sylvia Pinel… Qu'à cela ne tienne, le Gardois a sorti de son chapeau une assurance-vie pour conserver ses privilèges : la création d'un poste de président délégué de région, une sorte de numéro un bis qui jouirait d'un cabinet, de conseillers de toute sorte, d'un chauffeur, de frais de mission… Une loi devrait être présentée au mois de septembre pour acter cette brillante et coûteuse idée. Coûteuse, car, selon Dominique Reynié , candidat de la droite et du centre en Languedoc-Roussillon, la création de ce poste de président délégué dans les 13 régions de France occasionnerait 114 millions de dépenses supplémentaires. Le politologue a calculé le budget de l'actuel cabinet de Martin Malvy président de Midi-Pyrénées, et l'a multiplié par le nombre de régions et la durée du mandat. Un total sans doute exagéré mais qui rend compte de la dérive financière de nos collectivités locales et des lubies de leurs roitelets. Le plus déroutant, c'est que, cet été, Manuel Valls a estimé que cette présidence déléguée était justifiée et permettrait une meilleure représentation de tous les territoires d'une même région...

    À Paris, le passe Navigo va coûter plus cher aux retraités

    La mairie de Paris a décidé de revoir de fond en comble l'aide financière à la mobilité de retraité. Jusqu'à maintenant, les Parisiens à la retraite payant moins de 2 430 euros d'impôts s'acquittaient de 40 euros par an pour leur carte de transport. Désormais, il leur faudra régler de 30 (pour ceux qui ne payent pas d'impôts) à 340 euros selon le montant de leur imposition. RTL a recueilli l'avis d'une retraitée du 11e arrondissement qui touche 1 400 euros par moi et dont la facture de transport va passer de 40 à... 190 euros ! « J'avais des activités bénévoles que je vais être obligée de revoir, ça pousse les retraités à l'isolement. (...) Il y a vraiment un gros problème", déplore-t-elle. Ce n'est pas la seule mauvaise nouvelle que doivent encaisser les habitants de la capitale : ils ont découvert que le stationnement habituellement gratuit en août ne l'était plus cette année.

    Il faut apprendre à payer les services à leur prix.

    Electricité et transports ne devraient pas être subventionnés, et les factures doivent couvrir le "vrai" prix du service. D'ailleurs ces services commerciaux devraient être totalement privatisés : leurs coûts baisseraient alors sans doute assez sérieusement, sous l'effet de changement de statuts pour les salariés et d'une saine concurrence...

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    <section class="site-wrapper oh list-view" id="section-commentaires">
    Par Gref65 <time class="commentTime" datetime="2015-08-17T1203">le 17/08/2015 à 12:03</time>

    La torpeur de l'été

    Ces messieurs en profitent pour faire avaler des couleuvres combien de temps encore allons accepter cela.

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    </section>

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