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    <time datetime="15-07-20"> Publié le 20-07-2015 </time> <time datetime="15-07-20"> Modifié le 20-07-2015 à 22:11 lien </time>

    Nucléaire iranien: l'ONU approuve

    l'accord de Vienne

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    Vote à main levée au Conseil de sécurité des Nations unies sur l'approbation de l'accord sur le nucléaire iranien. REUTERS/Mike Segar

    Le conseil de sécurité de l’ONU a voté à l’unanimité ce lundi une résolution qui entérine l’accord sur le nucléaire iranien conclu la semaine dernière à Vienne. Ce texte prévoit une levée progressive des sanctions à la condition que l’Iran respecte ses engagements. Mais l’embargo sur les armes et les technologies balistiques est maintenu pour respectivement 5 ans et 8 ans.

    Avec notre correspondante à New YorkMarie Bourreau

    L’image est historique : les ambassadeurs des Etats-Unis et d’Iran sont assis à la table de ce même conseil de sécurité qui a voté sept résolutions sanctionnant l’Iran depuis 2006.

    Avec ce nouveau texte, qui prévoit une levée progressive de ces sanctions, c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour les relations internationales. Une victoire pour la diplomatie, selon Samantha Power, la représentante américaine.

    La délégation iranienne s’est elle aussi félicitée de cet accord, signe d’apaisement dans une « crise non nécessaire » selon les termes de son ambassadeur.

    Mais l’euphorie qui entoure la signature de cet accord ne doit pas faire oublier que le chemin vers la confiance mutuelle est encore long pour François Delattre, l’ambassadeur français : « Les prochaines semaines seront déterminantes. Nous jugerons sur pièces de la volonté de l’Iran de faire de cet accord un succès ».

    L’ONU est maintenant officiellement chargée du dossier iranien pour les dix prochaines années, comme le prévoit l’accord de Vienne. Mais les grandes puissances ont déjà annoncé qu’elles souhaiteraient le voir prolongé de cinq ans.


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  • #Grèce C'est officiel, Alexis Tsipras annonce un remaniement du gouvernement grec

    <figure><figcaption>(RonaldZak/AP/SIPA)</figcaption></figure>

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    C'était attendu : le Premier ministre grec Alexis Tsipras annonce un remaniement de son cabinet. Une décision qui fait suite à la fronde d'une partie de sa majorité lors du vote au Parlement du premier paquet de réformes exigées par les créanciers contre l'octroi d'une nouvelle aide à la Grèce. Alexis Tsipras a procédé à dix changements au sein de son équipe pour remplacer les ministres et surtout vice-ministres qui ont voté contre ces mesures, rejetées jeudi par moins d'un quart du parti de gauche radicale Syriza au pouvoir.

    "L'Obs" vous avait déjà annoncé les changements attendus : Panayiotis Lafazanis, le ministre de l'Energie, chef du courant radical de la plateforme de gauche de Syriza et meneur de la fronde, sera notamment remplacé par l'actuel ministre du Travail, Panos Skourletisis. 

    (avec AFP)


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    <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Les banques grecques rouvriront lundi 20 juillet

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2015-07-16T15:35:14+02:00" itemprop="datePublished">16.07.2015 à 15h35</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-07-16T23:43:51+02:00" itemprop="dateModified">16.07.2015 à 23h43  lien </time>

     
    Le président de la BCE, Mario Draghi, a ajouté qu’il était « indiscutable » qu’un allégement de la dette grecque fût nécessaire.

    Après trois semaines de fermeture, les banques grecques, au bord de l’asphyxie financière, rouvriront le lundi 20 juillet. Cette annonce fait suite à la décision de la Banque centrale européenne (BCE), jeudi 16 juillet, de relever de 900 millions d’euros sur une semaine le plafond des prêts d’urgence accordés aux établissements bancaires grecs, leur dernière source de financement.

    « Nous avons décidé aujourd’hui de relever les ELA » , acronyme d’emergency liquidity assistance, c’est-à-dire ses financements d’urgence, a expliqué lors d’une conférence de presse le patron de la BCE, Mario Draghi. Ces financements étaient plafonnés depuis la fin de juin à près de 89 milliards d’euros. Mario Draghi a également expliqué que la BCE continuait d’agir en partant du principe que la Grèce « est et restera [it] un membre de la zone euro ».

    Lire aussi : Les banques grecques au bord du gouffre

    Ne pas être responsable d’une sortie grecque de la zone euro

    Cette décision de la BCE repose sur au moins trois arguments. D’abord, les dirigeants européens sont, jeudi, tombés d’accord sur un prêt d’urgence de 7 milliards d’euros à la Grèce. Celui-ci permettra au pays de verser les 3,5 milliards qu’il doit à l’institution le 20 juillet. « Nous serons remboursés, ainsi que le FMI », a indiqué l’Italien lors de la conférence de presse.

    Lire aussi : La Grèce obtient un prêt de 7 milliards d’euros... pour rembourser d’autres prêts

    Ensuite, l’adoption, le 15 juillet, de mesures de rigueur par le parlement grec a augmenté la probabilité qu’Athènes et ses partenaires européens conviennent d’un troisième plan d’aide, à hauteur de 82 à 86 milliards d’euros. Les banques grecques devraient également être recapitalisées à hauteur de 25 milliards d’euros, ce qui éloigne le risque de faillite. C’est ce qui a convaincu la BCE de relever le plafond de ses ELA, qu’elle réserve aux banques solvables.

    Lire aussi : Le Parlement grec adopte le plan d’aide… et maintenant ?

    Réouverture des banques le lundi 20 juillet

    Enfin, la BCE ne veut, en aucun cas, être responsable d’une éventuelle sortie grecque de la zone euro. Elle a déjà, à plusieurs reprises, laissé sous-entendre qu’elle aiderait Athènes tant qu’un accord avec les partenaires serait en vue. M. Draghi l’a d’ailleurs martelé pendant sa conférence de presse : « Notre mandat repose sur l’hypothèse que la Grèce est et restera un membre de la zone euro ».

    Le relèvement des ELA apportera un peu d’oxygène aux banques grecques. Après avoir annoncé que les banques resteront fermées jusqu’au dimanche 19 juillet, le ministre adjoint des finances Dimitris Mardas a annoncé à la télévision publique que les banques rouvriront finalement le lundi 20 juillet.

    « A partir de lundi, les citoyens peuvent aller aux guichets des banques et faire toute opération », a dit le ministre tout en soulignant que la limite des retraits resterait à 60 euros par jour.

    Allégement de la dette, un besoin « indiscutable »

    L’homme fort de l’institution de Francfort a également clairement pris position dans le vaste débat sur la dette grecque. Selon lui, il est « indiscutable » qu’un allégement de la dette de la Grèce est nécessaire — dette dont le poids représente quelque 180 % de son PIB. « La question sera quelle est la meilleure forme d’allégement » , a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Francfort.

    Mercredi, le Fonds monétaire international (FMI) avait mis les pieds dans le plat, affirmant que la zone euro devait aller « bien plus loin » que prévu pour alléger la dette de la Grèce et pourrait même être contrainte d’en effacer une partie. Dans un rapport, le Fonds assure ainsi que la dette grecque est « totalement non viable » et prévoit qu’elle approchera les 200 % de son PIB dans « les deux prochaines années », contre environ 175 % actuellement.

    Lire aussi : Pour le FMI, la dette de la Grèce n’est pas « viable » et doit être allégée

    C’est sur cette épineuse question que devront porter les discussions des prochaines semaines entre la Grèce et ses créanciers, a souligné jeudi Mario Draghi.

    Lire aussi : Grèce : les raisons derrière l’ultimatum du FMI sur la dette

    </article>

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    Grèce, Iran et terrorisme : ce qu'il faut retenir de l'intervention de François Hollande

    <figure class="img"> <figcaption>© Alain Jocard, AFP. | Le président Hollande lors de son interview télévisée à l'occasion de la fête nationale en France. </figcaption> </figure>

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 14/07/2015

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    De la crise grecque à la menace terroriste en passant par le chômage, le président français François Hollande a abordé nombre de sujets brûlants lors de la traditionnelle interview présidentielle du 14 juillet.

    Crise grecque, accord sur le nucléaire iranien, menace terroriste, chômage... L’actualité particulièrement riche en évènements était au menu du traditionnel entretien présidentiel du 14 juillet, auquel s’est livré François Hollande depuis l’Élysée.

    Grèce : pas d’accord sans le couple franco-allemand

    Interrogé d’entrée sur la crise en Grèce, pays avec lequel un accord sur la dette a été conclu au forceps, le chef de l’État a indiqué que "le rôle de la France était de faire en sorte que l'Europe en sorte victorieuse", ajoutant que "sans le couple franco-allemand, il n’aurait pas été possible d’obtenir l’accord". Pour François Hollande, "quand la France et l’Allemagne ne sont pas unies, l’Europe ne peut pas avancer". Il a estimé que la chancelière allemande Angela Merkel, qui s’est montrée extrêmement ferme sur cette question, "avait des raisons d'être méfiante" mais "avait été au rendez-vous de l'Europe".

    "Je n'accepte pas qu'un peuple puisse être humilié, a-t-il indiqué au sujet des Grecs, "l'humiliation, c'eût été de chasser la Grèce de la zone euro". François Hollande a relaté ses discussions avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras après la victoire du "non" au referendum grec. "Je lui ai donné cette formule: ‘Aide-moi à t'aider, aide la France à aider la Grèce’, et la Grèce a fait des gestes qui étaient attendus et la France a aidé la Grèce", at-il confié aux micros de TF1 et de France 2.

    Le président français qui s'est beaucoup investi ces dernières semaines dans le dossier grec a affirmé que la zone Euro "est une garantie, une sécurité. Il faut que nous allions plus loin sur la gouvernance économique". Il a notamment évoqué des mesures pour renforcer l'unité des pays membres de la zone euro comme l'établissement d'un budget commun, un gouvernement économique ou encore une plus grande convergence fiscale.

    "L'Iran n'aura pas accès à l'arme nucléaire"

    Concernant l’autre dossier brûlant de l’actualité internationale, à savoir l'accord sur le programme nucléaire iranien scellé mardi, François Hollande a réagi en affirmant : "Le monde avance". Il a rappelé que la France avait adopté une position "très ferme" tout au long des pourparlers. "Le premier objectif était d'empêcher la prolifération de l'arme nucléaire, le deuxième était celui de pouvoir vérifier la mise en œuvre de l'accord en Iran, et le troisième objectif était de prévoir des sanctions en cas de rupture de l'accord", a-t-il indiqué. Et de marteler : "L'Iran n'aura pas accès à l'arme nucléaire, nous pourrons vérifier, et s'il y a des manquements, nous pourrons remettre des sanctions", a ajouté François Hollande.

    "Maintenant que l'Iran va avoir des capacités plus grandes sur le plan financier puisqu'il n'y aura plus de sanctions, nous devons être extrêmement vigilants sur ce que va être l'Iran. L'Iran doit montrer [...] sur la Syrie qu'il est prêt à nous aider à en finir avec ce conflit", a-t-il résumé, en faisant allusion à l’alliance entre Damas et Téhéran.

    "Rien ne sera relâché" en matière de sécurité

    À propos de la menace terroriste qui pèse sur la France, six mois après les attentats de janvier, le président s’est montré rassurant sur la capacité du gouvernement à y faire face. "Nous sommes mobilisés et je ne veux pas que les Français puissent douter du dispositif mis en place, actuellement, il y a 30 000 policiers, gendarmes, militaires qui surveillent des sites", ajoutant que "pour l'année 2015, ça sera tout au long de ces prochains mois, rien ne sera relâché". Et d’ajouter : "La question du renseignement est majeure. Chaque semaine, nous prévenons des actes terroristes".

    Sur le plan interne, précisément sur la question du chômage qui est la priorité de l’exécutif, le président a indiqué : "La croissance est là mais elle est encore trop faible. Pour créer de l'emploi il faut un peu plus de croissance. En 2016 et en 2017 nous allons continuer d'alléger les charges pour faciliter l'embauche". Le locataire de l’Élysée a répété qu'il ne sera "pas candidat" en 2017 si le chômage ne baisse pas.

    Enfin, sur le plan politique, il a indiqué que le Premier ministre Manuel Valls avait vocation à rester en place jusqu'à la fin du quinquennat, "il doit terminer le quinquennat avec moi".


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    François Hollande : un accord « pour l’intérêt de la Grèce,

    de l’Europe, de la France »

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-07-13T10:04:12+02:00" itemprop="datePublished">13.07.2015 à 10h04</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-07-13T10:30:57+02:00" itemprop="dateModified">13.07.2015 à 10h30</time>

    L'essentiel

     

    • Accord trouvé Après une nuit de tractations, les dix-neuf dirigeants de la zone euro se sont mis d'accord pour négocier un troisième programme d'aide à la Grèce.
    • Contreparties En contrepartie de ce soutien financier, la Grèce doit s'engager à mener des "réformes sérieuses", a annoncé le président du Conseil européen, Donald Tusk.
    • Zone euro Cet accord permet à la Grèce de rester dans la zone euro, "c'était l'objectif", selon François Hollande.

    Soulagement dans la zone euro. Après un marathon de négociations, un accord a été trouvé entre les dix-neuf chefs d’Etat et le gouvernement grec, lundi 13 juillet. Le premier ministre belge, Charles Michel, a été le premier à annoncer la délivrance en un mot : « Accord ».

    Charles Michel ✔ @CharlesMichel

    Agreement

    Suivez l’évolution de la situation en direct

    Les Dix-Neuf ont donc accepté à l’unanimité un texte ouvrant de nouvelles négociations pour un troisième programme d’aide en contrepartie de « réformes sérieuses » menées par le gouvernement Tsipras dont le contenu n’a pas encore été détaillé.

    « Aujourd’hui, nous n’avions qu’un seul objectif. Après dix-sept heures de négociations, nous y sommes enfin parvenus », a déclaré le président du Conseil européen, Donald Tusk. Mais le soulagement a été de courte durée. M. Tusk a en effet affirmé la nécessité que l’accord soit validé par certains Parlements de la zone euro. Une fois que ces derniers auront donné leur feu vert, les négociations pourront être officiellement lancées.

    Lire les dernières informations : Crise grecque : un accord « unanime » en contrepartie de « réformes sérieuses »


    François Hollande : "La crédibilité de l'Europe... par lemondefr

    En France, l’Assemblée examinera le texte le 15 juillet

    C’est notamment le cas en France, a confirmé François Hollande dans une allocution. La déclaration finale rendue publique à la sortie du sommet de la zone euro sur la Grèce devra être examinée le 15 juillet à l’Assemblée nationale. « Ce qui a été ouvert aujourd’hui c’est la négociation permettant à la Grèce d’accéder à un nouveau plan d’aide, le reste va se faire dans les prochains jours », a tenu à rappeler le président français.

    M. Hollande a également annoncé que les banques grecques resteraient certainement fermées encore quelques jours, le temps que le financement soit totalement finalisé.

    « Ce que j’ai voulu c’était plus que l’intérêt de la Grèce, l’intérêt de l’Europe mais aussi l’intérêt de la France. Parce que l’intérêt de la France ne se dissocie pas de celui de l’Europe. »

    La chancelière allemande, Angela Merkel, a également affirmé pouvoir recommander « avec entière confiance » à son Parlement l’ouverture des discussions sur une aide à la Grèce.

    « Le Grexit appartient au passé »

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    Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a évoqué un accord « difficile » mais promis de « réformer la Grèce ». </figure>

    Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a évoqué un accord « difficile » mais promis de « réformer la Grèce ».

    « Nous avons obtenu que la renégociation de la dette soit sur la table. Le Grexit appartient au passé. Nous avons lutté dur pour obtenir la meilleure solution possible. »

    Conscient des efforts que son pays aura encore à fournir, M. Tsipras a reconnu que ces réformes vont certes renforcer un peu l’austérité, mais que le fardeau sera réparti.


    Accord Grec : pour Angela Merkel " les... par lemondefr
     
    </article>
    <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">
    « La bataille fut dure et le sera encore. Le peuple doit soutenir nos efforts. C’est un accord de récession, mais le paquet pour la croissance et le nouveau prêt nous aiderons. »
    </article>

     

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