• Elections municipales : les jeux sont faits, dans l'attente du verdict

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    Elections municipales : les jeux sont faits, dans l'attente du verdict

    <time style="margin: 0px; padding: 0.6em 1em; border: 0px; list-style: none; vertical-align: top; display: inline-block; width: 19em; font-size: 0.75em; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; box-sizing: border-box;">Publié le 22-03-2014 à 11h31Mis à jour à 22h20   lien </time>

     

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    <figure id="ultimedia_image" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; box-sizing: border-box;">Un bureau de vote à Lyon, le 22 mars 2014
(c) AfpUn bureau de vote à Lyon, le 22 mars 2014 (c) Afp</figure>
    <aside class="top-outils" style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0.5em 0px; border-width: 0px 0px 1px; border-bottom-style: solid; border-bottom-color: rgb(204, 204, 204); list-style: none; box-sizing: border-box;">
    </aside><aside class="inside-art" style="margin: 0px 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; width: 200px; float: right; box-sizing: border-box;"><section class="social-buttons js-share-tools" style="margin: 0px; padding: 0px 0px 1em; border: 0px; list-style: none; box-sizing: border-box;"><header style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; font-size: 0.8em; font-family: raleway-medium, sans-serif; text-transform: uppercase; box-sizing: border-box;">PARTAGER</header>
     
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    Paris (AFP) - Les jeux sont faits : les quelque 930.000 candidats au premier tour des élections municipales attendent le verdict des électeurs après une campagne éclipsée par les affaires au plan national, mais dominée sur le terrain par les enjeux locaux et le risque d'une forte abstention.

    Peuvent voter 44,8 millions d'électeurs, dont plus de 280.000 ressortissants de l'Union européenne.

    Le scrutin, première élection intermédiaire depuis l'arrivée à l'Elysée d'un François Hollande confronté à une impopularité record, débute dimanche à 8H00 dans les quelque 36.700 villes et villages de France, pour être clos à 18H00, 19H00 ou 20H00 selon la taille des communes. Mais, compte tenu du décalage horaire, les bureaux de vote doivent ouvrir, en heure de Paris, samedi à 22h00 en Nouvelle Calédonie, et dimanche respectivement à 5H00 et 6H00 à Mayotte et à La Réunion.

    La campagne électorale se termine officiellement samedi à minuit, et en fait s'est achevée pour l'essentiel 24 heures plus tôt. Les candidats n'ont en effet plus le droit, depuis vendredi minuit, de distribuer des tracts, coller des affiches ou envoyer des mails de propagande. La plupart d'entre eux ont mis en sommeil comptes twitter et blogs.

    La tribune de Nicolas Sarkozy au Figaro, jeudi soir, dans laquelle l'ancien président s'insurge violemment contre les écoutes judiciaires dont il est l'objet, allant jusqu'à évoquer les méthodes de la Stasi, police politique de l'ex-Allemagne de l'Est, a dominé les derniers jours de la campagne. François Hollande lui-même, comme son Premier ministre Jean-Marc Ayrault et tous les socialistes, se sont indignés de ces propos.

    Les espoirs du Front national

    Cet épisode intervient après trois semaines calamiteuses pour l'UMP, des factures gonflées qu'aurait acquittées le parti à une société tenue par des proches de Jean-François Copé, aux enregistrements sauvages effectués par l'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, en passant par les écoutes judiciaires, et les soupçons de trafic d'influence à l'encontre de l'ancien chef de l'Etat.

    Mais ces affaires surviennent elles-mêmes après une année 2013 marquée, du côté des socialistes, par le scandale Cahuzac.

    Quel impact ce climat délétère, qui renforce le discrédit dont souffre la classe politique, va-t-il avoir sur le scrutin ? En théorie faible, puisque dans tous les sondages d'opinion, la grande majorité des Français disent se déterminer pour les municipales en fonction des enjeux locaux : impôts, sécurité, environnement et propreté, emploi, équipements scolaires... Les candidats le savent bien, qui ont relégué au second plan arguments nationaux et logos des partis.abstention

    Mais le rejet à l'égard des deux principaux partis, PS et UMP, comme la désespérance sociale entraînée par la persistance du chômage, risquent de jouer massivement sur deux facteurs-clefs de la consultation : la participation et le score du Front national.

    Alors que les élections municipales sont, après les présidentielles, celles qui connaissent la plus forte participation, seulement deux électeurs sur trois (66,5%) s'étaient déplacés lors du dernier scrutin de ce type, en 2008. Cette fois-ci, les instituts de sondage placent l'étiage à 60%, voire moins, même si l'abstention est particulièrement difficile à cerner dans les études d'opinion.

    Le Front national présente des listes dans 597 des 9.734 communes de plus de 1.000 habitants. Le parti de Marine Le Pen espère en conquérir quelques-unes, dont Hénin-Beaumont au Nord, et plusieurs dans le Sud-Est. Mais il veut aussi pénétrer dans le plus grand nombre de conseils municipaux, afin de renforcer un maillage territorial encore faible, et perturber le second tour, en provoquant un grand nombre de triangulaires.

    Les batailles de Paris et Marseille

    Ces triangulaires - droite, gauche, extrême droite - constituent le principal obstacle qui peut priver l'UMP de la reconquête des 40 villes de plus de 30.000 habitants perdues il y a six ans au profit de la gauche, ou de la victoire dans d'autres communes tenues depuis plus longtemps par le PS.

    L'opposition vise ainsi, dans les communes de plus de 100.000 habitants, Strasbourg, Toulouse, Reims, Saint-Etienne, Angers, Amiens, Caen et Argenteuil, ainsi que de nombreuses villes moyennes, comme Pau (où François Bayrou s'est allié à l'UMP), Laval, Valence ou Belfort. La gauche a aussi, mais évidemment en nombre beaucoup plus réduit, quelques espoirs, notamment à Aix-en-Provence, Nancy et Mulhouse.

    Les deux principales villes de France, Paris et Marseille, vont bien entendu focaliser l'attention.

    Dans la capitale, Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) mène une campagne très difficile pour tenter d'empêcher le passage de témoin entre les socialistes Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo, tandis que dans la cité phocéenne, Patrick Mennucci (PS) se heurte à la résistance acharnée du maire sortant UMP Jean-Claude Gaudin, 74 ans, bien décidé à rempiler pour un quatrième mandat.

    L'enjeu est de taille : une victoire de l'UMP à Paris transformerait en triomphe les bons résultats obtenus ailleurs par l'opposition, et un succès socialiste à Marseille permettrait au PS de faire passer en second plan les défaites dans les autres villes.

    Ces élections municipales ont un autre enjeu, moins visible médiatiquement : pour la première fois, les électeurs des communes de plus de 1.000 habitants vont aussi désigner leurs représentants dans les intercommunalités, qui détiennent maintenant l'essentiel du pouvoir au plan local

    BFM Story: Élections municipales de 2014 à Marseille: Jean-Claude Gaudin arriverait en tête au premier tour selon un songade CSA - 19/03

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