• EN DIRECT - Beyrouth : un attentat à la voiture piégée fait au moins 3 morts et 78 blessés

    EN DIRECT - Beyrouth : un attentat à la voiture piégée fait au moins 3 morts et 78 blessés

    Le Huffpost  |  Publication: Mis à jour: 19/10/2012 17:44 CEST  lien

     

    BEYROUTH - Un attentat à la voiture piégée a secoué vendredi 19 octobre le secteur est de Beyrouth, la capitale du Liban faisant au moins 8 morts et 78 blessés. Le dernier attentat dans la région de Beyrouth remonte à janvier 2008, lorsqu'un officier des renseignements libanais, le capitaine Wissam Eid, a été assassiné dans un attentat à la voiture piégée près de la capitale libanaise. Cet attentat survient alors que la guerre fait rage entre les rebelles et les troupes du régime en Syrie voisine, autrefois puissance de tutelle au Liban.

    Suivez en direct les dernières informations :

    "Je condamne avec la plus grande fermeté l’attentat qui vient d’avoir lieu en plein cœur de Beyrouth. J’exprime mes condoléances aux familles des victimes et ma solidarité avec tous les Libanais. J’apprends que le Général Wissam El Hassan a été tué dans cet attentat. C’était un homme dévoué à son pays, à sa stabilité et à son indépendance. Sa disparition est une grande perte. Dans cette épreuve, j’exprime mon soutien aux autorités libanaises et au peuple libanais et j’appelle à ce que tout soit fait pour préserver l’unité du Liban et sa paix civile face aux tentatives visant à déstabiliser le pays. Je renouvelle également l’attachement de la France à la lutte contre l’impunité.

    Plus que jamais il importe que le Liban reste à l’écart des tensions régionales. "

    19h05 – Aujourd'hui
    Le Vatican condamne l'attentat

    Le Vatican a condamné fermement l'attentat qui a secoué Beyrouth vendredi et tué notamment le chef des renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI) au Liban, Wissam al-Hassan.

    "L'attentat survenu à Beyrouth mérite la plus ferme condamnation pour son absurde violence meurtrière", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi. Cet attentat "est contraire aux efforts et aux engagements pour maintenir une cohabitation pacifique au Liban", a-t-il ajouté.

    Wissam el-Hassan, tué dans l'attentat de la place Sassine, était le directeur de la branche des renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI). Un service à l'origine de l'arrestation, le 9 août dernier, de l'ancien ministre libanais Michel Samaha, accusé, ainsi que de hauts responsables sécuritaires syriens, d'avoir préparé des attentats au Liban dans le but de provoquer des dissensions confessionnelles. Il avait été le responsable de la sécurité de l’ex-Premier ministre Rafic Hariri lors de son assassinat.

    À lire sur l'Orient Le Jour

    Selon l'AFP, un leader de l'opposition, Samir Geagea, a affirmé à la presse que le général se "déplaçait avec des mesures de sécurité exceptionnelles". "Il avait installé sa femme et ses enfants à Paris car il se savait visé", a-t-il ajouté.

    Le chef des renseignements de la police tué dans l'attentat de Beyrouth selon la télévision libanaise.

    17h43 – Aujourd'hui
    Le dernier bilan

    Selon le dernier bilan publié par l'AFP, l'attentat aurait fait au moins trois morts et 78 blessées

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    17h22 – Aujourd'hui
    Le PCF condamne l'attentat

    Le Parti communiste français (PCF) a qualifié vendredi d'"actes terroristes injustifiables" l'attentat à la voiture piégée qui a frappé Beyrouth (Liban) faisant au moins 8 morts et 78 blessés. Le Parti communiste français exprime" son émotion et sa condamnation après l'attentat meurtrier et dévastateur qui a frappé Beyrouth", dans un communiqué.

    "Quels que soient les auteurs et les desseins politiques de ce crime épouvantable, de tels actes terroristes sont injustifiables", déclare le PCF. "Cet attentat suscite une grande et légitime inquiétude pour le Liban lui-même, pour les Libanais, pour la paix civile dans ce pays dont la déstabilisation pourrait avoir des conséquences catastrophiques", ajoute le Parti communiste.

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    "Les hôpitaux de Beyrouth font appel aux dons de sang de toute urgence"

     

    "Il y a une longue queue à la banque du sang de l'hôpital de Rizk. J'ai de nouveau foi en l'humanité."

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    Le journaliste français Frederich Elbert est sur place, il a publié sur son blog quelques clichés cinq minutes après l'attentat.

    "J'ai entendu une explosion extraordinaire. Passé le premier moment de surprise, nous avons commencé à descendre. Il y avait beaucoup de blessés et beaucoup de sang. Je ne me souviens pas du reste". Blessée à l’œil, une femme interrogée par notre correspondante, raconte son calvaire, dans la salle des urgences de l’hôpital Hôtel Dieu, situé non loin de la place Sassine. Au moment de l’explosion, elle se trouvait au 11e étage du bâtiment visé par la voiture piégée.

    À lire sur l'Orient Le Jour

    16h47 – Aujourd'hui
    La Syrie condamne l'attentat

    La Syrie a condamné l'attentat meurtrier à la voiture piégée qui a secoué vendredi la capitale libanaise Beyrouth, le ministre de l'Information dénonçant un acte "lâche" et "terroriste", selon l'agence officielle Sana.

    "Ces attentats terroristes sont injustifiables où qu'ils se produisent", a ajouté le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbi, cité par la Sana.

    La Syrie, ancienne puissance de tutelle au Liban, a été pointée du doigt pour la série d'assassinats de personnalités libanaises hostiles à Damas entre 2005 et 2008, notamment celui de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, tué en le 14 février 2005 par un attentat qui a coûté la vie à 22 autres personnes.

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    16h40 – Aujourd'hui
    Sur place, la désolation

    Un photographe de l'AFP a vu deux immeubles dévastés. Un immeuble était en feu et les volontaires de la Croix-Rouge faisait sortir des blessés, le visage ou le corps ensanglanté. Des passants sous le choc était en pleurs. Des balcons étaient à moitié effondrés, des vitres brisées jonchaient le sol. Les pompiers et des membres de la défense civile entrent dans les immeubles à la recherche des victimes.

    "Nous avons entendu une puissante explosion. Nous avons senti le sol trembler sous nos pays", a affirmé Roland, 19 ans. Des parents des employés de la Banque européenne du Moyen-Orient (BEMO), dont les vitres ont été soufflées, tentent d'avoir des nouvelles de leurs enfants. "Où est Pierre? ", crie un homme.

    Une jeune femme de 25 ans sous le choc s'écriait "maman, maman" et recherchait sa mère dans les décombres. Les télévisons libanaises ont montré des images de destructions énormes, avec des débris dans les rues et des carcasses de voitures calcinées.L'armée et le ministre de l'Intérieur, Marwan Charbel, sont arrivés sur place.


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