• EN DIRECT : Fillon va saisir la justice pour régler le conflit à l'UMP

    Dernière modification : 25/11/2012 

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    EN DIRECT : Fillon va saisir la justice pour régler le conflit à l'UMP

    © AFP

    Suite à l’échec de la tentative de conciliation d’Alain Juppé, François Fillon a annoncé qu’il allait saisir la justice pour régler le litige sur l’élection du président de l’UMP. Suivez l’évolution de la situation sur notre liveblogging.

    Par FRANCE 24 (vidéo)VIDEO
    FRANCE 24 (texte)
     

    20h20 : Extrait du communiqué de François Fillon à l'issue de la réunion tripartite: "Soucieux de sortir de l'impasse dans laquelle les coups de force successifs de Jean-François Copé ont plongé notre parti, je saisirai la justice pour rétablir la vérité des résultats et rendre la parole aux militants"

    20h15 : Suite à l'échec de la médiation Juppé, François Fillon a annoncé qu'il saisirait la justice pour régler le litige sur l'élection du président de l'UMP.

    20h05 : A l'issue de la rencontre tripartite, Jean-François Copé a annoncé qu'il s'en remettrait à la décision de la commission des recours de l'UMP. Cette dernière a repris ses travaux comme elle l'avait annoncé.

    19h55 : La médiation conduite par Alain Juppé entre Jean-François Copé et François Fillon a échoué. Le maire de Bordeaux explique que "les conditions de sa médiation ne sont pas réunies" et que sa "mission est achevée".

    19h15 : La commission des recours suspend ses travaux et les reprendra à 20H00. Selon une source interne à la commission, cette instance, qui a débuté ses travaux dimanche à 09H45 au siège de l'UMP, rue de Vaugirard à Paris XVe, a pour l'heure examiné les "irrégularités" soulevées par le camp Copé en Nouvelle-Calédonie et dans l'Aisne.

    18h55 : Arrivée d'Alain Juppé à l'Assemblée nationale pour sa rencontre avec François Fillon et Jean-François Copé. Cette médiation a été mise sous pression par M. Copé, qui a annoncé une réunion de ses soutiens à 20H00 à la mairie du VIe arrondissement, laissant ainsi seulement une petite heure à M. Juppé pour dénouer la situation.

    17h15 : La commission des recours annonce dans un communiqué qu'elle suspendra ses travaux à 19h. Cette suspension correspond à l'heure de la rencontre prévue entre Alain Juppé, Jean-François Copé et François Fillon, qui se tiendra dans un lieu pour l'heure tenu secret. Selon des sources concordantes, elle aurait lieu dans l'enceinte de l'Assemblée nationale.

    17h : Frédéric Lefebvre ne veut pas de "prise de contrôle à l'ancienne". "Au-de des mots très clairs d'Alain Juppé (dimanche matin), comment rassurons-nous les militants sur le fait que cette médiation ne puisse dériver en prise de contrôle - à l'ancienne - par des personnalités, aussi respectables soient-elles, qui n'auraient pas la légitimité de l'élection, y compris pour une période transitoire", écrit Frédéric Lefebvre, proche de l'ex-chef de l'État Nicolas Sarkozy. Pour l'ex-secrétaire d'État, "quel que soit celui qui arrive devant, ne serait ce que d'une voix, il doit être déclaré élu".

    16h30 : L'ancien président Nicolas Sarkozy est "favorable à toute initiative qui peut permettre de régler la situation" à l'UMP, a indiqué dimanche à l'AFP l'entourage de l'ancien président. "Nicolas Sarkozy et Alain Juppé sont en contact téléphonique", a-t-on précisé de même source. L'ancien chef de l'Etat, qui a donné dimanche une conférence à Shanghaï, devait rentrer dans la nuit à Paris.

    15h20 : La présidente du Front national (FN), Marine Le Pen, conseille à l'UMP d'organiser un nouveau vote. "Le seul moyen, c'est de refaire des élections. S'ils ont des conseils à nous demander, nous sommes éventuellement à leur disposition", a-t-elle dit sur Canal+. Interrogée sur qui, de François Fillon ou de Jean-François Copé, avait "le mauvais rôle", Marine Le Pen a répondu: "Incontestablement, c'est Copé car il est resté secrétaire général du mouvement tout en étant candidat, ce qui n'est pas très loyal et ne se passe jamais dans aucun mouvement politique".Un peu plus tôt dans la journée, Alain Juppé avait estimé que ne pas résoudre le conflit risquerait d'ouvrir un boulevard au FN.

    L'analyse de Bruno Cautres, politologue et chercheur du CNRS au Cevipof

    14h17 : Xavier Bertrand estime que l'UMP est en "danger".  L'ex-secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand a assuré qu'il souhaitait "le succès" de la mission de médiation d'Alain Juppé pour réconcilier les deux adversaires pour la présidence du parti. "Il faut que l'on puisse sortir de cette crise dans laquelle on s'enfonce. Je pense que, depuis 10 ans, jamais l'UMP n'a été autant en danger qu'aujourd'hui", a poursuivi Xavier Bertrand.

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    13h50 : Vincent Peillon ne se réjouit pas des difficultés de la droite. "Je ne me réjouis pas des difficultés de la droite française. Je me pose des questions de fond qui vont au-de de ces querelles d'hommes. Je crois qu'ils ont tort de ne pas réfléchir à ce qui s'est produit ces dernières années", a estimé le ministre de l'Éducation nationale sur France 3. "Il faut du respect pour ses partenaires politiques. Une grande démocratie se mesure à la capacité qu'elle a de respecter ses minorités", a ajouté Vincent Peillon.

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    12h50 : la commission maintient le cap. La Commission des recours décide à l'unanimité de poursuivre ses travaux.

    12h : le camp Copé parle de "désertion". Francis Szpiner, avocat et soutien de Jean-François Copé, accuse les "fillonistes" d'avoir "déserté" la Commission de recours de l'UMP.

    11h45 : le filloniste Ciotti claque la porte de la Commission de recours. "Après avoir posé plusieurs questions au président (Yanick) Paternotte, après avoir constaté l'absence d'Alain Juppé ou de ses représentants, après avoir constaté que les membres de la commission qui avaient préalablement soutenu un candidat pendant le processus électoral continuaient à siéger (...), nous avons décidé de nous retirer au niveau des représentants de François Fillon, Eric Berdoati et moi, et de suspendre et d'attendre la démarche de médiation qu'a engagée Alain Juppé", a déclaré Eric Ciotti en quittant le siège de l'UMP.  
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    Le filloniste Eric Ciotti claque la porte de la Commission de recours

    10h50 : Sarkozy n’a "pas intérêt" à intervenir dans le dossier. Interrogé sur le fait de savoir s'il regrettait que Nicolas Sarkozy n'intervienne pas dans le dossier, Alain Juppé a répondu "non", jugeant que ce dernier n'y avait "pas intérêt".

    10h30 : Alain Juppé ne cache pas son pessimisme. L'ancien Premier ministre estime avoir "très peu de chances" de réussir sa médiation entre les deux rivaux ajoutant que, si ces derniers refusaient ses conditions, il se retirerait. "S'ils n'acceptent pas, je n'ai aucun pouvoir pour imposer quoi que ce soit. Je me place dans l'espoir de réussir même si j'ai très peu de chances", a-t-il déclaré, invité du "Grand rendez-vous" Europe 1-Le Parisien-i>TELE.

    "J’ai très peu de chances de réussir"    
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    Juppé : "très peu de chances" par Europe1fr

    9h46 : la Commission des recours ouvre ses débats. L'instance présidée par le copéiste Yanick Paternotte a débuté ses travaux au siège de l'UMP, rue de Vaugirard.

    9h14 : Borloo est en "ordre de marche". Dans une interview au Journal du Dimanche, Jean-Louis Borloo, président de l'UDI (Union des démocrates et indépendants), appelle les électeurs de droite à rejoindre sa formation "en ordre de marche". "J’appelle les Français qui pensent que notre pays a un avenir, que la diversité est une richesse, que l’Europe est notre espace, que le couple franco-allemand est majeur, que le gouvernement par sa passivité et son habilité tactique ne prend ni les mesures ni le cap pour le redressement du pays, je les appelle eux, à nous rejoindre. Nous sommes une terre d’accueil", a-t-il affirmé.

    9h : Les Français veulent refaire le match. 71 % des Français et 67 % des sympathisants UMP estiment que ce serait "une bonne chose" de refaire l'élection du président du parti, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche. Si 73 % des Français et 88 % des sympathisants UMP considèrent que ce serait "une bonne chose" qu'Alain Juppé "s'implique provisoirement dans l'UMP" pendant que ce parti règle les problèmes liés à son élection interne, ils sont respectivement 71 % et 67 % à juger qu'il serait également bien que "les adhérents UMP soient amenés à voter de nouveau pour élire leur président".


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