Alors que François Hollande doit recevoir les familles des otages retenus au Sahel dimanche, Laurent Fabius a déclaré que les preneurs d'otages "risquaient gros".
Interrogé sur le lien entre l'intervention française au Mali et la prise d'otages en Algérie, le ministre des affaires étrangères a répondu dimanche sur Europe 1: "On n'en sait rien, parce que ce qui apparaît c'est qu'une opération comme celle là n' a pu être montée que de nombreuses semaines à l'avance, c'est un phénomène beaucoup plus large".
"Bien évidemment tout le monde aurait souhaité que l'ensemble des otages soient sauvés mais en même temps quand on connait les difficultés avec des dizaines de terroristes on mesure bien la difficulté", a indiqué le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius sur Europe 1, interrogé sur la violence de l'assaut de l'armée algérienne.
Un groupe de rescapés ayant fui les preneurs d'otages qui se sont emparés d'un site gazier algérien près d'In Amenas a passé 15 heures dans le désert pour échapper aux ravisseurs, a rapporté dimanche le tabloïd Verdens Gang (VG).
Trois britanniques et une personne résidant au Royaume-Uni auraient été tués dans l'assaut selon le Premier ministre anglais David Cameron.
Le ministre algérien de la Communication Mohamed Said a déclaré dimanche que le bilan des victimes de l'attaque islamiste contre un complexe gazier du Sahara algérien risquait d'être "revu à la hausse", après un premier bilan provisoire officiel de 23 morts et 32 assaillants tués.