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EN DIRECT. Zone euro : Sarkozy n'exclut pas un risque d'explosion
EN DIRECT. Zone euro : Sarkozy n'exclut pas un risque d'explosion
A.C. | Publié le 07.12.2011, 09h53 | Mise à jour : 17h52
«Les yeux du monde entier sont tournés vers l'Europe.» La phrase, signée du secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, en dit long sur la période cruciale que le Vieux Continent traverse. Jeudi, un énième sommet européen sur le sauvetage de la zone euro s'ouvrira alors que le temps presse.SUR LE MÊME SUJET
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Sur les marchés, les investisseurs se focalisent aujourd'hui sur les tractations engagées entre les pays de la zone euro en vue du sommet de jeudi et vendredi. Plusieurs options sont évoquées. L'une d'elles reviendrait à doter l'Union monétaire de deux dispositifs de soutien financier au lieu d'un seul aujourd'hui, en maintenant le Fonds européen de stabilité financière (FESF) en activité lorsque le dispositif permanent qui doit lui succéder sans doute dès l'an prochain, le Mécanisme de stabilité européen (MES), entrera en vigueur.
Dans un projet de rapport qui sera soumis aux dirigeants européens, le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, propose également de transformer le MES en institut bancaire et d'ouvrir la voie à la création «dans une perspective à long terme» d'euro-obligations en échange d'un net renforcement de la discipline budgétaire.
Mardi, les marchés européens avaient tenu bon et limité leurs pertes. Ce mercredi, le pessimisme allemand quant à l'issue du sommet de Bruxelles a brisé la hausse qui s'était amorcée dans la matinée.
Les événements en direct :
17h40. Paris finit en légère baisse de 0,11%. Le CAC 40 a reculé de 3,65 points à 3.175,98 points. Après avoir gagné jusqu'à plus de 2% en début de matinée, la tendance sur le marché s'est inversée après des propos très prudents de responsables allemands sur la rencontre de jeudi et vendredi à Bruxelles, avant de rejoindre l'équilibre en fin de séance. Le retournement du marché a concerné en premier lieu les valeurs bancaires. Après avoir caracolé en tête dans la matinée, elle ont fini dans le rouge. Société Générale a perdu 1,33% , Crédit Agricole 1,76% . BNP Paribas a limité ses pertes, cédant 0,17%.
17h35. Sarkozy : «N'agitons pas le nationalisme français». S'adressant à ceux qui lui reprocherent sa proximité avec l'Allemagne, Nicolas Sarkozy «invite ceux qui critiquent cette alliance à dire ce qu'ils proposent comme alliance: avec l'Italie? Avec l'Espagne?» Il a de nouveau critiqué les «propos germanophobes» tenus selon lui par des responsables de l'opposition: «N'agitons pas le nationalisme français». Devant les députés UMP, le chef de l'Etat a fait l'inventaire des concessions d'Angela Merkel lundi : une réunion des chefs d'Etat de la zone euro tous les mois, pas d'annulation des budgets par la Cour de justice européenne, pas d'implication des banques privées.
17h25. Sarkozy: «Le risque d'explosion prégnant tant que l'accord avec Merkel n'est pas effectif». Devant les députés UMP, Nicolas Sarkozy a déclaré que «l'Europe n'est pas sortie de la crise. Le risque d'explosion est prégnant tant que les décisions prises avec Angela Merkel ne sont pas effectives»n rapporte un des participants. «L'Europe a besoin de refinancer sa dette et les prêteurs n'ont plus confiance», a-t-il ajouté. «Pour la retrouver, il n'y qu'une seule stratégie: l'alliance entre la France et l'Allemagne. Il n'y a pas d'autres alternatives». Le chef de l'Etat a aussi estimé que la souveraineté «ne s'exerce pas seul, mais avec les alliés, les amis, les voisins». Il a également déclaré : «On ne peut pas continuer à être le marché le plus ouvert au monde et accepter les produits des pays qui ne respectent aucune règle. Pour cela il faut refonder les traités».
17h20. Merkel, Sarkozy et le président de la BCE se rencontreront avant le dîner du sommet européen jeudi. Seront également présents à cette réunion en petit comité les présidents de l'UE et de la Commission européenne, Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso, ainsi que le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker.
17 heures. L'Allemagne entend prendre tout son temps à Bruxelles. Berlin souhaite qu'un sommet de la zone euro suive la réunion des 27 de l'Union européenne. «Nous n'avons rien prévu ce week-end», a ironisé une source proche du gouvernement allemande, signifiant qu'une prolongation du sommet était très probable.
16h45. Toutes les Bourses européennes en négatif. Ebranlées par des déclarations pessimistes de l'Allemagne, Paris perd 0,79%, Francfort 1,39%, Londres 1,18% et Milan 2,27%.
Demain, nouveau sommet de la dernière chance
16h10. Cameron aborde le sommet de Bruxelles comme un «bouledogue». A un député britannique qui lui demande s'il abordait le sommet européen de jeudi et vendredi avec une opiniâtreté de «bouledogue», animal symbole de la Grande-Bretagne, le Premier ministre répond que c'est «exactement»l'état d'esprit qui l'animerait. Il souhaite qu'un changement de traité permette à Londres d'obtenir «plus de pouvoir et de contrôle» sur les services financiers. Cela dit, la crise de la zone euro met le Premier ministre britannique conservateur dans une position très délicate. Il est pris entre l'aile eurosceptique de son parti, qui veut saisir l'occasion de la crise de l'euro pour rapatrier des pouvoirs de Bruxelles, et ses partenaires dans la coalition gouvernementale, les libéraux-démocrates, europhiles.
15h45. Standard & Poor's: «L'état d'alerte reste très élevé» dans la zone euro. Jean-Michel Six, le chef économiste Europe de Standard & Poor's, explique ainsi dans «le Monde» la décision de son agence de notation de placer sous surveillance négative 15 pays de la zone euro : «A un degré divers, tous suscitent la défiance des grands investisseurs internationaux». «Depuis juin, fait-il observer, les marchés semblent se fermer (à leurs) besoins de refinancement». «Six mois plus tard, l'état d'alerte reste très élevé», poursuit-il. Quant à la France, menacée d'un abaissement de deux crans par S&P, il souligne notamment «la dégradation de son commerce extérieur» et les prévisions de croissance autour de 2% sur la période 2013-2016 que S&P a «beaucoup de mal à rejoindre».
15h35. Sarkozy et Merkel font officiellement part de leur projet à Van Rompuy. Le couple franco-allemand a adressé sa lettre au président du Conseil européen, Herman Van Rompuy pour réformer la gouvernance économique européenne, annonce l'Elysée. La missive reprend les principaux points du projet franco-allemand établi lundi. Paris et Berlin souhaitent que l'UE toute entière puisse adhérer à leur plan mais écrivent qu'en cas de refus de l'un des 27 «les Etats dont la monnaie est l'euro devront aller de l'avant».
15h31. Wall Street ouvre en baisse. Le Dow Jones perd 0,21%, le Nasdaq 0,41%.
15h25. Toutes les places européennes sont dans le rouge, hormis Lisbonne.
14h45. Berlin s'attend à des discussions exigeantes et difficiles. Le gouvernement allemand anticipe «des discussions très exigeantes» avec ses partenaires européens lors du sommet européen de jeudi et vendredi. «Nous tablons sur des discussions très exigeantes et par moments difficiles» à Bruxelles, a déclaré Steffen Seibert, un porte-parole du gouvernement. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy doivent soumettre leur projet de nouveau traité européen, avec une «règle d'or renforcée» et des «sanctions automatiques».
14h35. La bourse de Francfort prise de pessimisme. Francfort a plongé dans le rouge en début d'après-midi, le pessimisme prenant le dessus avant les importantes échéances de la fin de semaine pour l'avenir de la zone euro. L'indice Dax des trente valeurs vedettes de la place financière allemande, qui évoluait dans le vert en matinée, reculait de 1,29% à 5.952,39 points à 14h29.
14h22. La Bourse de Paris dans le rouge (-0,08%). Paris effaçait ses gains et passait dans le rouge en début d'après-midi (-0,47%), dans un marché ébranlé par le pessimisme de l'Allemagne sur l'issue du sommet européen de jeudi et vendredi. A 14h24, le CAC 40 lâchait 14,94 points à 3 164,69 points, dans un volume d'échanges de 1,254 milliard d'euros, tiré vers le bas par le secteur bancaire.
13h54. L'UE coupe l'aide aux pays émergents. La Commission européenne a décidé de supprimer en 2014 l'aide au développement à 19 pays émergents, dont la Chine, le Brésil et l'Inde, pour réorienter ses fonds vers les pays les plus pauvres et se concentrer sur la bonne gouvernance et la croissance. C'est «une évolution dans nos relations avec les pays émergents et un ciblage de l'aide sur les pays les plus pauvres», a indiqué le commissaire européen au développement, Andris Piebalgs.
13h35. Pécresse met la gauche devant ses responsabilités. Valérie Pécresse, interrogée sur l'éventualité d'un nouveau plan de rigueur d'ici mai, a renvoyé la balle à l'opposition, l'exhortant à voter la «règle d'or» pour que «la présidentielle ne soit pas «un aléa à notre stratégie de désendettement». La priorité va aux efforts pour «stabiliser la zone euro», à «plus de visibilité et de soutien à la croissance», a-t-elle relevé. Comme François Fillon, la ministre du Budget a toutefois enchaîné : «Au vu de la croissance réelle de 2012, évidemment nous prendrons toutes les mesures nécessaires comme nous les avons toujours prises, mais à un moment où les choses seront stabilisées».
13h10. Berlin refroidit les Bourses européennes. Les Bourses européennes réduisaient leurs gains à la mi-journée. L'optimisme sur les résultats du prochain sommet européen et la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi était quelque peu refroidi par les dernières déclarations de l'Allemagne. La Bourse de Paris ne progressait plus que de 0,80%, celle de Francfort de 0,47%, celle de Madrid de 0,54% tandis que Londres n'avançait plus que de 0,28% et Milan de 0,24%. Selon une source proche du gouvernement allemand, ce dernier est «plus pessimiste que la semaine dernière» sur l'issue du sommet des dirigeants européens jeudi et vendredi.
13h07. «Des avancées concrètes» souhaitées par Paris «très rapidement». La porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse, a souligné la nécessité de «déboucher très rapidement sur des avancées concrètes» lors du sommet européen de la fin de semaine, et insisté sur la volonté de Paris «d'avancer à 17» à défaut d'unanimité parmi les 27 membres de l'UE. «Nous estimons qu'il faut faire bloc en France et en Europe derrière les propositions franco-allemandes de renforcement de la gouvernance économique de la zone euro, de renforcement de la discipline budgétaire, de renforcement de la solidarité de la zone euro», a déclaré Pécresse lors du point de presse hebdomadaire suivant le conseil des ministres.
12h53. Un avis éclairé. L'économiste américain Joseph Stiglitz, prix Nobel en 2001, estime que les politiques d'austérité menées sont loin de résoudre la crise aux Etats-Unis et en Europe. «Les politiques d'ajustement aux Etats-Unis et en Europe ne résoudront pas la crise économique. Le déficit budgétaire n'est pas à l'origine de la crise, c'est au contraire la crise qui a causé le déficit budgétaire», assure-t-il. Citant l'Argentine, il affirme même : «Il y a une vie après la dette.»
12h40. L'Allemagne «pessimiste». Le gouvernement allemand est «plus pessimiste que la semaine dernière» quant à l'issue du sommet, selon une source proche du gouvernement. «Force m'est de constater que je suis plus pessimiste que la semaine dernière sur la possibilité d'avoir un accord total» avance cette source, estimant que «les discussions des derniers jours» montrent qu'un «certain nombre de partenaires n'ont pas compris la gravité de la situation».
La chancelière allemand Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont fait lundi une série de propositions à leurs partenaires, visant à accroître le contrôle des budgets nationaux et la discipline budgétaire. «Nous allons faire en sorte que le contenu de l'accord franco-allemand se traduise par des changements apportés au traité» européen, a dit cette source.
En savoir plus: les détails de l'accord franco-allemand
12h32. L'or noir grimpe. Les prix du pétrole montent légèrement en cours d'échanges européens, dans un marché prudent. Vers 12 heures, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier s'échange à 110,95 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 14 cents. Ssur le New York Mercantile Exchange, le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance gagnait 47 cents, à 101,75 dollars.
12h20. Paris continue sur sa lancée. La Bourse de Paris reste bien orientée à la mi-journée, les investisseurs tablant sur un renforcement du pare-feu financier de la zone euro lors du sommet de la fin de semaine. A 12h03, le CAC 40 s'adjuge 1,00% à 3 211,48 points dans un volume d'échanges de 827,15 millions d'euros.
VIDEO. Philippe Dessertine, directeur de l'Institut des Hautes Finances à Paris, évoque les enjeux du sommet.
11h55. Les taux baissent. Les taux des obligations de la plupart des pays de la zone euro se détendent, dans la foulée d'un emprunt réussi de l'Allemagne sur le marché.
L'Allemagne a levé avec succès 4,09 milliards d'euros d'obligations à 5 ans, un emprunt qui a bénéficié d'une forte demande. Vers 11h30, le taux à 10 ans de l'Allemagne, qui fait figure de référence, baissait à 2,148% (contre 2,184% mardi à la clôture). De son côté, le taux de la France reculait à 3,218% (contre 3,227%). Celui de l'Espagne baissait à 5,767% (contre 5,844%).
11h34. De la dette à court terme bientôt sur les marchés. Le Fonds de soutien de la zone euro (FESF) va procéder à une émission obligataire à court terme avant la fin de l'année. «Le lancement d'un programme de refinancement à court terme est conforme à notre ambition d'élargir le champ d'action du FESF (...) Ce programme ne va pas remplacer les émissions à long terme prévues par le FESF, mais lui donner plus de flexibilité», explique Klaus Regling, son patron.
Le FESF va lancer un programme d'émission de dette à 3, 6 et 12 mois qui sera ouvert à 47 institutions financières. Pour l'instant, le Fonds dispose actuellement de la meilleure note possible concernant sa dette à court terme, selon les trois grandes agences de notation (S&P, Moody's et Fitch), mais S&P l'a placée sous surveillance négative.
11h23. L'euro en forme. L'euro gagne un peu de terrain face au dollar, même si la prudence reste tout de même de mise. Vers 11 heures, l'euro vaut 1,3416 dollar contre 1,3397 dollar mardi vers 23 heures. L'euro monte également face à la devise japonaise à 104,25 yens contre 104,14 yens la veille.
«L'humeur un peu meilleure des marchés découle d'un certain optimisme prudent sur le fait que le sommet européen (de jeudi et vendredi) pourrait poser les fondations d'une solution durable à la crise en zone euro», commente Jane Foley, analyste chez Rabobank.
VIDEO. Laurent Fabius, ce mercredi matin: «Il faut une politique de rigueur»
11h11. La dette allemande s'arrache. Preuve de la confiance des marchés, l'Allemagne a placé avec succès de la dette à cinq ans mercredi, selon les résultats de l'opération diffusés par la Bundesbank, qui font état d'une demande largement supérieure à l'offre, s'élevant à 8,76 milliards d'euros pour 5 milliards d'euros offerts.
L'issue de cette émission de Bobl, du nom des obligations allemandes à cinq ans, était très attendue après les difficultés rencontrées par la première économie européenne et l'une des plus solvables, pour placer de la dette à dix ans sur le marché il y a deux semaines.
10h46. L'Europe euphorique. Les Bourses européennes évolue en nette hausse, faisant preuve d'un certain optimisme concernant les résultats du prochain sommet européen et de la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi.
Vers 10h15, la Bourse de Paris progresse de 1,57%, celle de Francfort de 1,58%, celle de Milan de 1,52% tandis que Madrid gagnait 1,32% et Londres 0,91%. Les Bourses asiatiques ont également profité d'un regain d'enthousiasme mercredi, Tokyo finissant notamment sur un bond de 1,71%. «Il y a beaucoup de choses à attendre du sommet des dirigeants européens, et notamment l'espoir qu'il conduira à des propositions détaillées», explique Terry Pratt, de IG Markets.
En savoir plus : pourquoi Standard & Poor’s fait trembler la zone euro
10h32. Encore un effort ? Une nouvelle réunion avec les créanciers privés de la Grèce, qui négocient en ce moment les modalités de l'effacement d'une partie de la dette publique du pays, se tiendra la semaine prochaine à Athènes, annonce le ministre des Finances Evangélos Vénizélos. Ces discussions avec les détenteurs privés d'obligations souveraines grecques ont débuté à Bruxelles la semaine dernière et portent sur l'effacement de 50% de la colossale dette publique grecque, soit environ 100 milliards d'euros.
10h15. Francfort va bien. La Bourse de Francfort repart en hausse. Vers 10 heures, l'indice Dax prenait 1,39% à 6 112,67 points, rattrapant ainsi ses pertes de la veille où il avait fini en baisse de 1,27%. Le MDax gagnait 0,95% à 9 028,95 points à la même heure.
10 heures. La confiance des Américains. A Paris, le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, se dit «confiant» dans un succès des Européens face à la crise de la dette. «J'ai souligné à quel point il est important pour les Etats-Unis et le reste du monde que l'Europe réussisse (...) et je suis confiant dans le fait qu'elle réussira», a-t-il déclaré à l'issue d'un petit-déjeuner de travail avec le ministre des Finances, François Baroin.
9h44. Pourquoi une telle hausse ? «Les intervenants veulent croire que le sommet européen de la fin de semaine se conclura, enfin, par l'annonce de mesures crédibles de stabilisation de la situation financière de la zone euro», décrypte Christian Parisot, économiste pour le courtier Aurel BGC.
9h37. Le CAC accélère. La Bourse de Paris accentue ses gains, tablant sur un plan de sortie de crise lors du sommet de la fin de semaine pour la zone euro, désormais sous la menace de l'agence de notation Standard & Poor's. A 9h32, le CAC 40 s'adjuge 1,98% à 3 242,84 points.
VIDEO. Sarkozy et Merkel veulent imposer leur compromis
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9h30. Clôtures en Asie. La Bourse de Hong Kong termine en hausse de 1,58%, gagnant 298,35 points à 19 240,58. A Shangai, la Bourse finit elle aussi en hausse de 0,29%, à 2 332,73 points à la clôture.
9h13. En Angleterre, légère hausse. La Bourse de Londres ouvre en hausse, l'indice Footsie-100 des principales valeurs gagnant 36,01 points lors des premiers échanges, soit 0,65% par rapport à la clôture de mardi, à 5 604,73 points.
9h06. Et en Allemagne ? L'indice vedette Dax de la Bourse de Francfort ouvre en hausse de 1,45% à 6 116,26 points, contre 6 028,82 points la veille à la clôture.
9 heures. Le CAC 40 en forte hausse. La Bourse de Paris ouvre en nette hausse. A 9h02, le CAC 40 s'adjuge 1,75% à 3 235,20 points.
8h42. Les mots de Baroin. Le ministre français de l'Economie François Baroin estime que la situation est «grave» et que les pays européens doivent créer un «choc de confiance» pour mettre un terme à la crise de la dette qui secoue l'Europe. «Et un choc de confiance, c'est répondre à toutes les problématiques qui ont été posées par les investisseurs qui se sont retirés» de la zone euro, précise-t-il. «Les Etats doivent rapidement consolider leurs finances publiques, réduire leurs déficits, stabiliser la zone, modifier la gouvernance», détaille François Baroin.
VIDEO. Triple A : Hollande et «l'échec de la politique» de Sarkozy
8h25. Perspective bonne à Paris. La Bourse de Paris devrait ouvrir en hausse mercredi, résolument optimiste à la veille de l'ouverture d'un sommet européen. Le contrat à terme (engagement boursier dont les termes sont fixés à l'avance, ndlr) sur le CAC 40 gagne 1,12% une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance.
Mardi, l'indice vedette a cédé 0,68%, digérant relativement bien la mise sous surveillance négative de 15 pays de la zone euro, dont l'Allemagne et la France par l'agence de notation Standard and Poor's. A Wall Street, le Dow Jones a pris 0,43% et le Nasdaq a cédé 0,23%.
8h12. La monnaie européenne en hausse. L'euro grimpe face au dollar, dans un marché attentiste à la veille de l'ouverture d'un nouveau sommet européen de crise à Bruxelles, crucial pour l'avenir de la monnaie unique. Vers 8 heures, l'euro valait 1,3436 dollar contre 1,3397 dollar mardi vers 23h15. L'euro montait également face à la devise japonaise à 104,44 yens contre 104,14 yens la veille.
7h02. Un espoir pour l'Europe ? La Bourse de Tokyo termine la séance en nette hausse de 1,71%. L'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a grimpé de 147,01 points à 8.722,17 points.
3h01. Shanghai en baisse. La Bourse de Shanghai ouvre en très légère baisse de 0,11%, perdant 2,56 points à 2.323,35 points.
2h46. Hong Kong en hausse. La Bourse de Hong Kong ouvre en légère hausse de 0,72%, gagnant 136,13 points, à 19 078,36 points quelques minutes après l'ouverture.
En savoir plus : la folle journée de mardi
1h15. Signal positif au Japon. La Bourse de Tokyo entame la séance en légère hausse de 0,63%, les investisseurs attendant un sommet des dirigeants européens présenté comme décisif dans la lutte contre la crise de la dette à partir de jeudi.
0h40. Budget d'austérité en Grèce. Le Parlement grec adopte un budget d'austérité drastique pour 2012, tablant sur une forte baisse du déficit public et une 5e année consécutive de récession. Au programme: nouvelles hausses d'impôts, baisses des salaires des fonctionnaires et réductions du nombre de salariés dans le secteur public.
Minuit. La Grèce et l'Europe. «Notre position en Europe est non négociable» dit le Premier ministre grec Lucas Papademos, qui dirige un gouvernement de coalition (socialiste, droite, extrême droite), confronté à des choix draconiens pour éviter une faillite financière du pays. «La Grèce est et restera une partie de l'Europe unie et de l'euro», ajoute le Premier ministre.
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Tags : Economie, Zone EURO, Sarkosy, Historique
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