Mis à jour <time data-ago="il y a 1 heure" data-original="le 02/08/2013 Ã 23:34" datetime="2013-08-02T23:34:21+02:00" itemprop="dateModified">le 02/08/2013 à 23:34</time>
Publié <time data-ago="il y a 1 heure" data-original="le 02/08/2013 Ã 23:20" datetime="2013-08-02T23:20:06+02:00" itemprop="datePublished">le 02/08/2013 à 23:20</time>
Le parti du Cavaliere a réagi vivement vendredi soir à la condamnation de Silvio Berlusconi, formulant une série d'exigences, sous peine de démission de l'ensemble des parlementaires.
Rome
Appel à une réforme immédiate de la justice, sous peine de retourner aux urnes. Menace de démission de l'ensemble des députés et sénateurs du PDL. Appel direct au chef de l'État pour qu'il accorde sans tarder la grâce présidentielle à Silvio Berlusconi: le parti du Cavaliere a réagi vendredi soir avec vigueur aux derniers démêlés judiciaires de son leader.
Face à des parlementaires outrés par «l'affront» fait à leur leader, les décisions suivantes ont été prises:
• L'ensemble des députés et sénateurs du PDL ont remis leur démission entre les mains de leurs chefs de groupe en leur laissant pleine liberté d'initiative.
• Les deux groupes demandent aussi au président de la République, Giorgio Napolitano, d'accorder sa grâce présidentielle à Silvio Berlusconi . Leurs chefs de groupe, Mario Brunetta (Chambre des députés) et Renato Schifani (Sénat) demanderont à être reçus lundi au Quirinal pour formuler cette demande.
• «Nos ministres (cinq) sont prêts à démissionner du gouvernement pour défendre leur leader», a affirmé Renato Schifani.
• «Si le gouvernement n'adopte pas immédiatement une réforme de la justice, nous retournerons aux urnes», a ajouté Silvio Berlusconi.
Ces exigences seront perçues comme des ultimatums que les autres forces politiques auront beaucoup du mal à discuter et à accepter. Il devrait falloir beaucoup de doigté au président du Conseil, Enrico Letta, et au chef de l'État pour éviter une confrontation estivale de grande envergure.
Vingt-quatre heures après la condamnation définitive de Silvio Berlusconi pour fraude fiscale, l'Italie est encore sous le choc d'une sentence que personne n'attendait. Car les premiers effets de la décision de la Cour de cassation se font immédiatement sentir. En effet, dans les prochaines heures et pour l'empêcher de fuir à l'étranger, les carabiniers confisqueront ses passeports - l'ordinaire et le passeport diplomatique auquel il avait droit en tant qu'ancien président du conseil - au Cavaliere.
En outre, contrairement aux premières interprétations de la sentence, le Sénat n'attendra pas le nouveau procès en appel sur les peines accessoires pour exclure Silvio Berlusconi. En vertu d'une loi adoptée par le gouvernement Monti, les condamnés pour fraude fiscale à des peines supérieures à deux ans de prison - Berlusconi a été condamné à quatre ans - ne peuvent plus exercer des fonctions publiques. Compte tenu de la procédure, son exclusion du Sénat pourrait intervenir à la fin du mois de septembre.
"Violence inouïe"
Enfin, c'est à partir du 16 septembre que Silvio Berlusconi aura un mois pour décider d'être assigné à résidence surveillée ou de participer à des travaux d'intérêt public. Bien que l'ancien président du conseil ait refusé la seconde hypothèse, ses avocats lui ont conseillé d'y réfléchir à deux fois. Le régime d'assignation à domicile est plus sévère que celui des travaux d'intérêt public, et Berlusconi serait contraint de demander une autorisation chaque fois qu'il souhaiterait rencontrer une personne autre qu'un membre de sa famille, et ce même pour passer un simple coup de téléphone.
Toutefois, le Cavaliere n'a pas jeté l'éponge. Deux heures seulement après la sentence, il s'est adressé aux Italiens par un message vidéo qui a rappelé son entrée en politique en 1994. Tendu et maitrisant avec difficulté sa colère, l'ancien président du conseil a réaffirmé son innocence avant d'attaquer "une magistrature politisée qui, avec une violence inouïe, a inventé une série de procès sans fondements". En annonçant la renaissance de Forza Italia pour le mois de septembre, il a invité ses concitoyens à se réunir autour de lui. Pratiquement...un discours électoral.
Banni du sénat, Berlusconi dirigerait alors ses troupes comme le font Beppe Grillo, le patron du mouvement 5 étoiles, et Matteo Renzi, nouvel homme fort du Parti démocrate (PD), qui ne siègent pas au Parlement. Et ce serait sa fille Marina, autorisée à le rencontrer sans limitation malgré son assignation à résidence, qui servirait de courroie de transmission entre le leader repris de justice et le Parti.
"Étrange majorité"
Reste que le Cavaliere a évoqué durant son allocution la fin de sa "vie active". Une expression qui a semblé l'aveu involontaire d'une résignation, un chant du cygne du vieux combattant blessé à mort.
Mais derrière le destin personnel de Silvio Berlusconi qui agite les passions, les Italiens se soucient surtout de la survie du gouvernement d'Enrico Letta soutenu par "l'étrange majorité" dans laquelle siègent le Peuple de la liberté (PDL) et le Parti démocrate (PD). Dans chacun des deux camps, la ligne officielle est : on ne touche pas à l'exécutif. Toutefois, le PD exige la séparation du sort du gouvernement de celui de Berlusconi, alors que le PDL demande une réforme immédiate de la justice. Un dialogue de sourds dont l'enjeu véritable consiste à faire endosser à l'allié-adversaire la responsabilité de la chute du gouvernement. Pour de nombreux observateurs, le moment de vérité se situera au mois de septembre lorsque le Sénat sera appelé à voter l'exclusion de Silvio Berlusconi. Un "casus belli" difficilement surmontable pour l'étrange majorité.
REGARDEZ l'allocution de Silvio Berlusconi après la confirmation de sa condamnation, jeudi soir :
Un fonctionnaire de la mairie de Pontault-Combault (Seine-et-Marne) a été mis en examen après la publication en 2011 d'un pamphlet sur la fonction publique, a-t-on appris mardi auprès de son avocate. Jacques Demarthon AFP
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Mis à jour le 30.07.13 à 20h08
Un fonctionnaire de la mairie de Pontault-Combault (Seine-et-Marne) a été mis en examen après la publication en 2011 d'un pamphlet sur la fonction publique, a-t-on appris mardi auprès de son avocate.
La mise en examen de la personne est automatique dans les affaires de diffamation et ne préjuge pas des suites qui seront données au dossier.
"J'ai été convoqué par un juge d'instruction de Melun qui m'a dit que j'étais mis en examen", a confirmé à l'AFP ce cadre de 39 ans qui avait publié en octobre 2011 sous le pseudonyme d'Henri Rouant-Pleuret un livre intitulé "Abruti de fonctionnaire" dans lequel il avait masqué le nom de la municipalité visée.
La ville avait déposé plainte contre X pour diffamation car le livre comprend "une attaque ouverte contre la ville et sa politique, une description médisante des élus car (l'auteur) est injurieux envers ses supérieurs et ses collègues", a expliqué le maire Monique Delessard.
En février 2013, la mairie l'avait déjà mis à pied pour une durée de 18 mois dont 6 avec sursis.
Dans son livre, cet ancien chef de service voulait dénoncer "sur un ton humoristique (...) plusieurs années de harcèlement moral qui se sont finies par une mise au placard" et dire comment fonctionnent "réellement" les administrations, a-t-il expliqué.
Le père de famille, qui dit avoir vendu plus de 5.000 exemplaires de son livre, juge que l'écriture a été un exutoire". "Ça m'a fait du bien, si c'était à refaire je le referais, mais peut-être dans d'autres conditions, après avoir pris du recul", a-t-il ajouté.
Dans une autre affaire, une employée au conseil régional d'Aquitaine, Aurélie Boullet, alias Zoé Shepard, s'était vu infliger en août 2010 dix mois d'exclusion, dont six avec sursis, pour le même motif après la publication en 2010 de son ouvrage "Absolument dé-bor-dée!", un pamphlet sur la fonction publique qui s'était vendu à 400.000 exemplaires.
POLITIQUE - Rappelons-le, il était professeur d'Allemand... Alors qu'il s'exprimait dans la langue de Goethe, le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a commis hier après-midi un lapsus qui aurait pû avoir des conséquences diplomatiques, en qualifiant le dialogue franco-allemand d'"effroyable" au lieu de "fructueux", selon l'agence Sipa citée par Le Figaro
C'est qu'en Allemand les mots sont phonétiquement très proches."fruchtbar" signifie "fructueux" et "furchtbar" effroyable, le "u" et le "r" étant simplement inversés. Le Premier ministre qui voulait parler d'un "fruchtbaren Austausch" (dialogue fructueux) a dit qu'il souhaitait un "furchtbaren Austausch" (dialogue effroyable).
"Ce lapsus est d'autant plus ironique que la visite de deux jours du premier ministre à Berlin est destinée à réchauffer des relations franco-allemandes un peu refroidies depuis l'arrivée au pouvoir à Paris du socialiste François Hollande", note l'agence Sipa.
Ce lapsus s'inscrit dans une longue liste de lapsus politiques souvent très révélateurs de la stratégie non-avouée des partis, ou du moins très gênants pour eux. Ainsi de Xavier Bertrand, alors ministre du Travail, interrogé sur la limitation des écarts de rémunération dans les entreprises publiques, avait déclaré avoir toujours été "pour les excès de rémunération".
MACÉDOINE - François Hollande était invité jeudi 25 juillet au sommet des pays des Balkans. Au beau milieu de son discours, la langue du président a fourché au lieu de parler de la Macédoine, il a tout bonnement inventé la Macédonie selon TF1 News qui a relevé cette nouvelle erreur de langage.
François Hollande avait déjà commis ce genre d'impair dans de précédents discours : il avait par exemple confondu la Chine et le Japon ou encore l''Égypte et la Tunisie. L'anecdote n'a pas manqué d'amuser les internautes sur Twitter :
Le HuffPost | Par Aude Lorriaux Publication: 16/11/2012 07h50 CET Mis à jour: 16/11/2012 07h50 CET