• En réponse à Hollande, Angela Merkel promet d'agir "vite" contre le terrorisme

     

    En réponse à Hollande, Angela Merkel promet d'agir "vite" contre le terrorisme

    Le gouvernement allemand avait déjà annoncé mercredi sa décision de déployer 650 soldats au Mali afin de soulager la France engagée en Syrie et en Irak contre l'État Islamique.

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    François Hollande et Angela Merkel, le 6 juillet 2015 à l'Élysée
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    Crédit : AFP
    François Hollande et Angela Merkel, le 6 juillet 2015 à l'Élysée </figcaption> </figure>

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    La chancelière allemande Angela Merkel a promis mercredi 25 novembre d'agir "vite" pour répondre à la demande de François Hollande de "réfléchir aux responsabilités supplémentaires" que l'Allemagne pourrait assumer dans la lutte contre le terrorisme, lors d'une déclaration commune à l'Elysée.

    "Lorsque le président m'invite à réfléchir aux responsabilités supplémentaires que nous pourrions assumer, eh bien, pour moi, c'est une véritable mission et nous réagirons vite", a déclaré la chancelière devant la presse. "Daech, nous ne pourrons pas le vaincre avec des paroles, il faudra des moyens militaires", a-t-elle insisté.

    "Je souhaite que l'Allemagne puisse s'engager encore davantage dans la lutte contre Daech (l'EI) en Syrie et en Irak", avait déclaré quelques instants auparavant le président français, à ses côtés. "Je serai très attentif sur ce que pourra dire la chancelière là-dessus, en sachant quelles sont les règles qui existent en Allemagne par rapport à l'intervention extérieure", avait-t-il cependant ajouté dans une allusion au feu vert nécessaire du Parlement allemand à toute opération militaire engagée à l'étranger.

    650 soldats envoyés au Mali

    Le gouvernement allemand avait déjà annoncé mercredi sa décision de déployer 650 soldats au Mali afin de soulager la France engagée en Syrie et en Irak contre l'EI. Les deux dirigeants devaient partager dans la foulée de leur déclaration un dîner de travail à l'Elysée. Ils s'étaient rendus auparavant place de la République à Paris pour déposer une rose parmi les nombreux bouquets et bougies déposées en hommages aux victimes des attentats du 13 novembre.

    François Hollande a par ailleurs appelé à ne pas faire d'"amalgame" entre "réfugiés" et "terroristes", estimant qu'il était du "devoir" de l'Europe "d'accueillir ces personnes". "Un grand nombre de personnes sont venues en Europe, parce que justement ces personnes fuyaient les massacres en Syrie, les bombardements du régime, les tueries de Daech", a-t-il fait valoir.

    Pour autant, a noté François Hollande, "nous avons eu la preuve que des terroristes peuvent utiliser le cheminement des réfugiés" et "il nous appartient justement de les contrôler avant qu'il ne soit trop tard". 
    "Donc nous devons, et c'est la position que nous avions adoptée, la chancelière et moi même, avoir une politique qui puisse être effective pour le contrôle de nos frontières extérieures", a-t-il encore souligné.


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