Selon Le Figaro Magazine daté des vendredi 14 et samedi 15 décembre 2012, Perpignan reste, parmi les villes françaises de plus de 100 000 habitants, l’une des plus endettées : avec une dette de 1 949 euros par habitant, juste derrière Saint-Etienne (2 264 euros par hab.) et Marseille (2 103 euros par hab.).
Perpignan affiche pratiquement le double de la moyenne nationale constatée, qui est de 1 058 euros par habitant.
Par comparaison, dans les deux autres villes de plus de 100 000 habitants de la région Languedoc-Roussillon, l’endettement de Montpellier est de 718 euros (toujours par habitant) et celui de Nîmes de 1 488 euros par habitant.
Seule (et maigre) consolation : sur un an l’endettement par Perpignanais a diminué de 2,5%, alors qu’il a augmenté de 13,8% à Montpellier et de 7,3% à Nîmes.
UNE VILLE TRES ENDETTEE… MAIS DES ELUS PEU DEPENSIERS (EN MISSION)
Concernant les frais de communication pour 10 000 habitants, la Ville de Perpignan dérape également dans ce classement du Figaro Magazine, avec un montant de 176 862 euros, contre une moyenne nationale qui est de 113 924 euros ! Pour leur communication, les élus de Perpignan dépensent trois fois plus que leurs collègues de Paris (59 773 euros)…
Mais dans ce domaine, en Languedoc-Roussillon, c’est Montpellier qui fait exploser le compteur : 316 864 euros de frais de communication pour 10 000 habitants (190 199 euros pour la ville de Nîmes).
Pour ce qui est des frais de mission, en revanche les élus perpignanais sont très peu dépensiers, puisque par élu de la ville les frais de mission s’élèvent à 398 euros – contre 1 884 euros à Montpellier (les plus élevés de France !) et 440 euros à Nîmes – alors que la moyenne nationale est de 688 euros.