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    Perpignan: manifestation d’apiculteurs contre l’hécatombe des abeilles

    AFP<time datetime="2014-06-07T16:46:48" itemprop="datePublished"> 7 JUIN 2014 À 16:46  </time>lien 
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    • Manifestation d'apiculteurs à Perpignan le 7 juin 2014 pour dénoncer l'hécatombe des abeilles dans les Pyrénées orientales et l'Ariège cet hiver
    </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"><figcaption itemprop="description">Manifestation d'apiculteurs à Perpignan le 7 juin 2014 pour dénoncer l'hécatombe des abeilles dans les Pyrénées orientales et l'Ariège cet hiver (Photo Raymond Roig. AFP)</figcaption></figure>
     
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    Une cinquantaine d’apiculteurs se sont rassemblés samedi à Perpignan pour réclamer «une réaction officielle du ministère de l’Agriculture» face à une mortalité massive des abeilles dans leurs deux départements l’hiver dernier, a constaté un photographe de l’AFP.

    «Nous réclamons la considération du ministère de l’Agriculture alors que nos départements des Pyrénées orientales et de l’Ariège ont connu cet hiver une mortalité massive d’abeilles», a expliqué le président de l’Union syndicale apicole du Roussillon, Michel Barcelo, joint par l’AFP sur place.

     
     

    Apiculteur professionnel depuis 35 ans à Ortaffa (Pyrénées orientales), M. Barcelo a assuré que «plus de 4.500 ruches étaient mortes» au cours de l’hiver dans ces deux départements réunis. Sans vouloir porter d’accusations, il a évoqué «l’hypothèse selon laquelle ces pertes considérables pourraient être dues à l’utilisation de produits phytosanitaires dans les bâtiments d’élevage, la désinsectisation».

    «Des organismes officiels nous avaient proposé une enquête, la mise en place d’un protocole de surveillance, pour savoir comment ces abeilles pouvaient mourir de la sorte dans des zones de montagne, mais aucune mesure n’a été annoncée», a-t-il affirmé.

    Sur la place Arago du centre de Perpignan, les apiculteurs mobilisés faisaient signer des pétitions aux passants, tout en leur faisant découvrir l’ouverture d’une ruche dans une structure vitrée.

    Le 1er avril à Paris, des centaines d’apiculteurs avaient manifesté leur mécontentement face à la mortalité des abeilles en brandissant des pancartes «Stop à l’hécatombe» ou «Non aux insecticides».

    AFP

     


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  • Les Etats-Unis proposent une baisse de 30 % des émissions de CO2 des centrales électriques

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-06-02T16:30:28+02:00" itemprop="datePublished">02.06.2014 à 16h30</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-06-02T18:59:12+02:00" itemprop="dateModified">02.06.2014 à 18h59</time> |Par Audrey Garric

    lien Une centrale à charbon dans le Dakota du Nord.

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    C'est une grande avancée dans la lutte contre le changement climatique aux Etats-Unis. Pour la première fois, le président américain Barack Obama a proposé un plan drastique afin de limiter les émissions de CO2 des centrales électriques, notamment celles qui fonctionnent au charbon, énergie fossile la plus émettrice de gaz à effet de serre. Le plan de réduction des émissions a été dévoilé lundi 2 juin par l'Agence de protection de l'environnement (EPA).

    • Quelles sont les mesures proposées ?

    L'EPA a proposé de mettre en place un plan de réduction drastique des émissions de CO2 des centrales électriques existantes à travers le pays, avec un objectif de baisse de 30 % des rejets d'ici 2030 par rapport à 2005. Il devrait entraîner, à moyen terme, la fermeture de nombreuses centrales à charbon, dont plus de la moitié ont au moins 40 ans. « En encourageant les énergies plus propres et en réduisant le gaspillage énergétique, ce plan rendra l'air que nous respirons plus sain tout en contribuant à ralentir le changement climatique », a commenté la directrice de l'EPA, Gina McCarthy.

     

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    En septembre 2013, l'agence gouvernementale avait déjà pris des mesures pour limiter les émissions des futures centrales. Mais le gouvernement ne peut pasréglementer directement les émissions des centrales en activité. L'administration doit alors fixer des limites d'émissions, laissant chaque Etat libre de la façon de les respecter. L'EPA aura toutefois la possibilité d'approuver ou de rejeter chaque plan proposé par les Etats. Dans le cas d'un rejet, l'Etat se verrait alors imposerun plan fédéral.

    • De quelles façons les Etats peuvent-ils réduire les émissions des centrales ?

    Parmi les pistes envisagées, la mise en place de systèmes de quotas d'émissions de CO2, afin d'encourager les groupes énergétiques à investir dans des énergies alternatives ou des technologies moins polluantes : ceux qui émettent plus que le plafond fixé doivent acheter des quotas supplémentaires sur le marché, ceux qui émettent moins peuvent, à l'inverse, en revendre. Un marché régional existe déjà dans le nord-est des Etats-Unis et rassemble une dizaine d'Etats, du Maine au Maryland. Une initiative similaire a été lancée en Californie.

    Les Etats peuvent également mettre en place des programmes pour améliorerl'efficacité énergétique (et donc limiter la consommation d'énergie) ou davantagedévelopper les énergies renouvelables.

    • Pourquoi l'administration américaine cible-t-elle l'énergie et le charbon en particulier ?

     

     

    Les 3 390 unités électriques fonctionnant aux énergies fossiles (560 au charbon, 1 130 au pétrole et 1 700 au gaz naturel) constituent la première source de pollution aux Etats-Unis, occasionnant 38 % des émissions de CO2 et 32 % des émissions de gaz à effet de serre du pays, selon les chiffres de l'EPA de 2012. Suivent les transports (28 %) et l'industrie (20 %).

    Même si le gaz naturel monte en puissance, en raison du boom du gaz de schiste, le charbon reste une composante centrale du paysage énergétique américain. Il est extrait dans 25 Etats, Wyoming en tête, suivi de la Virginie-Occidentale, du Kentucky, de la Pennsylvanie et de l'Illinois. Les centaines de centrales à charbon réparties sur le territoire fournissent environ 38 % de l'électricité du pays, devant le gaz naturel (30 %), le nucléaire (19 %) et les énergies renouvelables (12 % avec l'hydraulique), selon l'agence américaine d'information sur l'énergie.

     

     

    Or, les Etats-Unis se sont engagés, lors de la conférence sur le climat de Copenhague en 2009, à réduire leurs émissions de 17 % d'ici à 2020 par rapport à leur niveau de 2005. Le Sénat avait rejeté en 2010 un ambitieux projet de loi sur l'énergie et le climat (l'American Clean Energy and Security Act) visant à atteindrecet objectif. Mais depuis sa réélection en novembre 2012, M. Obama a réaffirmé à plusieurs reprises sa ferme intention de reprendre l'initiative sur le climat, "une obligation morale à l'égard de nos enfants". Le 25 juin 2013, il avait annoncé un plan climat, incluant notamment des normes réglementant les émissions de gaz à effet de serre des centrales électriques.

    • Comment le gouvernement est-il parvenu à contourner le Congrès ?

    Face à un Congrès paralysé – les républicains continuant de s'opposer à toute nouvelle loi –, la Maison Blanche a décidé d'agir au niveau règlementaire, par le biais de l'EPA et en s'appuyant sur le seul instrument juridique actuellement disponible : la loi sur la pureté de l'air (Clean Air Act).

    Adoptée en 1970 pour lutter contre les polluants atmosphériques traditionnels, elle a vu son champ d'application élargi aux gaz à effet de serre depuis une décision de la Cour suprême américaine de 2007, Massachusetts v. EPA. L'EPA est donc légalement tenue de limiter leurs émissions. En vertu du Clean Air Act, sesnormes ne sont pas soumises à l'obligation d'une approbation par le Congrès.

    • Quels sont les obstacles à l'application de ces normes ?

    L'EPA est contrainte par le type de régulation qu'elle peut proposer : le Clean Air Act ne permet pas ainsi de mettre en place une taxe carbone ou un marché carbone, qui seraient nécessaires pour lutter efficacement contre les émissions de gaz à effet de serre. Elle peut seulement définir la quantité d'émissions de gaz à effet de serre autorisée pour chaque unité d'énergie produite.

    L'EPA risque donc de rencontrer des difficultés juridiques pour réguler ces émissions. Or, si les normes ne sont pas bien rédigées, cela pourrait ouvrir la voie à des procès de la part d'industriels ou d'Etats. Il faudra également voir dans quelle mesure Barack Obama continue de défendre l'adoption de ces normes dans les mois à venir, notamment au moment des élections de mi-mandat, le 4 novembre, dans la mesure où les républicains ont d'ores et déjà lancé la fronde sur ce thème.

    Lire l'entretien avec Elliot Diringer, vice-président exécutif de l'ONG américaine Center for Climate and Energy, sur les les obstacles au plan climat d'Obama.

    • Quelle est la position de l'industrie et des républicains ?

    Dans sa réponse au nom des républicains, Mike Enzi, sénateur du Wyoming, l'Etat qui assure à lui seul 40 % de la production nationale de charbon, a accusé l'administration d'avoir décidé « de tuer le charbon et ses 800 000 emplois ». « Nous allons tous payer beaucoup plus pour l'électricité, si nous réussissons à nous en procurer », a renchéri le sénateur. La chambre de commerce a également publié un rapport chiffrant à 50 milliards de dollars (36,7 milliards d'euros) par an le coût des nouvelles réglementations d'ici à 2030. Selon elle, ces mesures feraient perdre à l'économie 224 000 emplois par an.

    M. Obama a balayé ces arguments : « On nous avait dit que lutter contre le smog qui étranglait nos villes et les pluies acides qui empoisonnaient nos lacs tuerait l'économie. Cela n'a pas été le cas. Notre air est devenu plus propre, les pluies acides réduites de manière spectaculaire, et la croissance a continué (…). En Amérique, il n'est pas besoin de choisir entre l'état de santé des enfants et celui de l'économie. »

    Lire notre article : Barack Obama s’attaque aux émissions de CO2 de la puissante industrie du charbon

    • Quel est le calendrier ?

    Une période d'un an doit maintenant débuter, pendant laquelle l'EPA récoltera tous les commentaires publics soumis. Elle devra les examiner avec l'objectif depublier une réglementation finale avant le 1er juin 2015. Les Etats devront ensuitesoumettre leurs plans respectifs d'ici au 30 juin 2016, en se basant sur les lignes directrices publiées par l'EPA.

    « Si cette mesure est mise en œuvre, elle aidera les Etats-Unis à atteindre son objectif de réduction des émissions (de gaz à effet de serre) pour 2020, a estimé la Commissaire européenne au climat Connie Hedegaard. Un message très positif est ainsi adressé pour la conférence de Paris l'année prochaine au cours de laquelle un nouvel accord international doit être adopté. Mais pour que la conférence de Paris permette de prendre les mesures pour limiter le réchauffement du climat à 2° celsius, tous les pays, Etats-Unis compris, doivent encore faire plus. »


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  • Papillons et libellules perdent leurs couleurs

    avec le réchauffement climatique

    LE MONDE | <time datetime="2014-05-27T17:00:37+02:00" itemprop="datePublished">27.05.2014 à 17h00</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-05-27T18:24:02+02:00" itemprop="dateModified">27.05.2014 à 18h24</time> |Par Pierre Le Hir

     

    <figure>Les insectes, comme cette libellule de l'espèce aeschne des joncs, tirent leur énergie du soleil<figcaption data-caption="Les insectes, comme cette libellule de l'espèce aeschne des joncs, tirent leur énergie du soleil | Randolf Manderbach">Les insectes, comme cette libellule de l'espèce aeschne des joncs, tirent leur énergie du soleil | Randolf Manderbach</figcaption></figure>

     

    C'est une nouvelle illustration de la théorie des climats, dont les acteurs sont de chatoyants insectes. A l'échelle du continent européen, les papillons et les libellules arborant des couleurs foncées sont surtout localisés au nord, dans les pays où les températures sont plus fraîches, tandis que leurs homologues aux teintes claires préfèrent le sud, inondé de soleil.

    Ce n'est pas tout : au cours des deux dernières décennies, les spécimens les plus pâles ont gagné du terrain, au rythme de la hausse de la colonne de mercure.

    C'est le tableau, mi-peinture impressionniste, mi-traité d'entomologie, que dresse, dans l'édition du mardi 27 mai de la revue Nature Communications, une équipe d'écologues d'Allemagne, du Danemark et du Royaume-Uni.

    Dirk Zeuss (université de Marbourg) et ses collègues ont passé à la loupe 366 espèces de papillons présentes en Europe et 107 autres de libellules, en s'attachant d'une part à leur distribution spatiale, d'autre part à la couleur de leur corps et de leurs ailes.

     

    THERMORÉGULATION

    La carte est saisissante : plus on s'éloigne du pourtour méditerranéen, où les lépidoptères et les odonates à la coloration claire sont dominants (avec une suprématie dans la péninsule ibérique, la Sardaigne, la Sicile et les Balkans) et plus le nuancier s'assombrit, les insectes à l'aspect foncé colonisant les latitudes les plus hautes (nord de la Grande-BretagneNorvègeSuèdeFinlande).

    « Pour deux des principaux groupes d'insectes, nous avons démontré un lien direct entre le climat, la couleur et l'habitat », soulignent les auteurs.

     

    <figure>Les libellules aux couleurs claires sont les plus nombreuses dans le sud de l'Europe, tandis que celles aux teintes foncées dominent au nord.<figcaption data-caption="Les libellules aux couleurs claires sont les plus nombreuses dans le sud de l'Europe, tandis que celles aux teintes foncées dominent au nord. | Zeuss et al">Les libellules aux couleurs claires sont les plus nombreuses dans le sud de l'Europe, tandis que celles aux teintes foncées dominent au nord. | Zeuss et al</figcaption></figure>

     

    L'explication ? Elle s'apparente aux habitudes vestimentaires des humains qui, l'été, privilégient les habits clairs, ceux-ci emmagasinant moins la chaleur du rayonnement solaire que les tenues foncées.

    Dans le cas des animaux ectothermes (dont la chaleur corporelle provient de l'extérieur), comme les insectes, mais aussi les lézards ou les serpents, la coloration joue un rôle-clé dans la thermorégulation. C'est du soleil qu'ils tirent l'énergie nécessaire pour se mouvoirvoler, se nourrir ou s'accoupler. A ce régime, une livrée obscure, qui stocke davantage de chaleur, est mieux adaptée aux frimas, tandis qu'une parure délavée convient aux bains de soleil, tout en évitant la surchauffe.

    MONTÉE VERS LE NORD

    C'est si vrai qu'en comparant la distribution géographique des libellules sur la période 1988-2006, les chercheurs ont constaté « un changement général vers des colorations plus claires », étroitement corrélé avec le réchauffement de l'Europe.

    Témoins la montée vers le nord d'espèces méditerranéennes, comme l'aeschneaffine, la libellule écarlate ou l'agrion mignon, qui ont migré jusqu'en Allemagne, ou celle d'un petit papillon blanc du sud, la piéride de l'ibéride, qui a poussé encore plus haut ses incursions.

     

    <figure>Ce petit papillon méditerranéen, une piéride de l'ibéride, est désormais présent en Allemagne et poursuit sa montée vers le nord</figure>

     

    « Le réchauffement climatique favorise les insectes clairs en Europe», concluent les auteurs, qui prévoient un plus sombre avenir pour leurs congénères. Ceux-ci pourraient être contraints d'abandonner leur territoire actuel et de se replier vers des habitats plus ombragés. « Ces résultats, ajoutent les scientifiques, constituent une base pour mieux prévoir les effets du changement climatique sur un grand nombre de groupes d'insectes. »

    « Cette étude de macroécologie, la première de cette ampleur sur le sujet, montre que le changement climatique peut avoir un impact très visible sur les communautés d'insectes, commente Marianne Elias, chargée de recherche au CNRS et au Muséum national d'histoire naturelle. On savait déjà que des plantes ou des oiseaux remontent vers le nord. Mais c'est la première fois qu'est mise en évidence une adaptation à la température. »


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    Rachel Carson, une combattante de l'écologie

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-05-27T00:01" itemprop="datePublished" pubdate="">27/05/2014 à 00:01</time> - Modifié le <time datetime="2014-05-27T11:51" itemprop="dateModified">27/05/2014 à 11:51</time>

    Symbole de la résistance écologiste aux industries polluantes, l'Américaine Rachel Carson est honorée par Google pour son anniversaire.

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    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

    Rachel Louise Carson.

    <figcaption>

    Rachel Louise Carson. © DR

    </figcaption></figure>

     

     

     

     

     

     

     

     

    La lutte en faveur de la protection de l'environnement et de la santé des hommes n'a pas commencé avec la fondation de Greenpeace ou l'écologie politique. Dès le milieu du siècle dernier, certaines consciences individuelles s'élèvent pour dénoncer la détérioration de la nature par la pollution. C'est le cas de l'Américaine Rachel Carson, née à Springdale en Pennsylvanie le 27 mai 1907.

    La biologiste était une lanceuse d'alertes avant l'heure. La jeune Rachel cultive très tôt un intérêt profond pour la nature. En entrant à l'université, elle troque son projet de devenir écrivain contre celui d'être biologiste. Maîtrise de zoologie en poche en 1932, elle enseigne et poursuit ses études supérieures au laboratoire de biologie marine de Woods Hole, dans le Massachusetts. 

    Des ouvrages devenus classiques

    Elle arrive toutefois à allier son désir d'écriture et sa passion pour la science dans son premier ouvrage, Under the

    Sea Wind (Le Vie de l'océan), publié en 1941. Le livre, précis et poétique, sur la vie des poissons et des oiseaux,

    est salué par la critique. Au début des années soixante, Rachel Carson se radicalise, et sa vie bascule. Elle publie Silent Spring (Printemps silencieux), dans lequel elle critique la dangerosité de certains pesticides pour la

    faune et pour l'homme. L'ouvrage creuse le sillon des mouvements écologistes qui essaimeront la décennie suivante.

    Mais les laboratoires chimiques ciblés ripostent, la menaçant de procès. Ils essayent aussi de disqualifier la scientifique, en pointant une "sensiblerie" qui l'éloignerait des faits. Comme si lyrisme et objectivité scientifique ne pouvaient aller de pair. La chercheuse tient bon, malgré le cancer qui la ronge peu à peu.

    Toujours d'actualité

    Elle témoigne même jusque devant le Congrès et contribue par son travail, huit ans après sa mort en 1964, à

    changer la législation sur le DDT. Cette puissante molécule de synthèse élimine à faible coût les "nuisibles"...,

    mais elle décime aussi la chaîne alimentaire des oiseaux insectivores. Le 9 juin 1980, elle reçoit à titre posthume

    la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute distinction civile auxÉtats-Unis. Aujourd'hui, ses écrits

    résonnent encore. Drôle de coïncidence, Ségolène Royal a annoncé ce mardi qu'elle voulait interdire

    progressivement l'épandage aérien de pesticides, notamment pour protéger la santé des agriculteurs, souvent premières victimes de leur utilisation. 

    Plus d'un siècle après sa naissance, il n'est donc pas trop tard pour (re)découvrir Printemps silencieux. On peut

    y lire cet avertissement : "Nous avons vu contaminer le sol, les eaux et les aliments, priver de poissons les

    rivières, d'oiseaux les jardins et les campagnes désormais silencieuses. L'homme, ne lui en déplaise, appartient

    lui aussi  à la nature. Comment pourrait-il échapper à une pollution si complète du monde entier."

    Voici le doodle consacré à Rachel Louise Carson ce mardi :

     

     

     


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  • Feux de forêt : des milliers d'évacués en Californie 

    Mise à jour le vendredi 16 mai 2014 à 2 h 09 HAE
    Radio-Canada avec Associated Press
    Un pompier combat les flammes à San Marcos en Californie où la situation sur le front des incendies de forêt est la plus préoccupante.Un pompier combat les flammes à San Marcos, en Californie, où la situation sur le front des incendies de forêt est la plus préoccupante.  Photo :  GI/David McNew

    Une diminution des vents a permis aux pompiers de reprendre du terrain sur les feux qui font rage dans la région de San Diego, dans le sud de la Californie.

    Les feux de broussailles ont forcé l'évacuation de 13 000 autres résidences et commerces, ont indiqué les autorités jeudi.

    Le shérif du comté, Bill Gore, a expliqué que les évacuations avaient été rendues nécessaires par les vents erratiques qui sont réapparus jeudi après-midi autour de la ville de San Marcos.

    Plus de 20 000 avis d'évacuation avaient déjà été diffusés au début des incendies dans la région, mercredi.

    L'incendie près de San Marcos est le plus dangereux des neuf incendies qui se sont déclarés dans la région cette semaine. L'incendie couvre maintenant une superficie de 404 hectares et n'est contenu qu'à 5 %.

    Les dommages dans la région dépassent les 20 millions de dollars. 

    Une personne a été retrouvée morte, brûlée vive, dans un campement à Carlsbad.

     

     


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