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    Radioactivité élevée sur le site

    nucléaire britannique de Sellafield

    AFP<time datetime="2014-01-31T10:22:03" itemprop="datePublished"> 31 janvier 2014 à 10:22 </time>
    <aside class="tool-bar"> </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Le site nucléaire de Sellafield, dans le nord de l'Angleterre, le 26 septembre 2002.<figcaption itemprop="description">Le site nucléaire de Sellafield, dans le nord de l'Angleterre, le 26 septembre 2002. (Photo Odd Andersen. AFP)</figcaption></figure>

    L'exploitant indique que le site, qui sert au stockage de déchets nucléaires, continue de fonctionner, mais avec un personnel réduit «par précaution».

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    Des «niveaux élevés de radioactivité» ont été détectés sur le site nucléaire de Sellafield, dans le nord-ouest de l’Angleterre, le plus vieux et le plus gros complexe nucléaire européen, a annoncé vendredi l’exploitant en précisant que le site continuait à fonctionner.

    Des «niveaux élevés de radioactivité» sur l’un des moniteurs de radiation du site, situé à l’extrémité nord de Sellafield, ont été enregistrés, a indiqué Sellafield Ltd dans un communiqué. Par «mesure de prudence et de précaution», le site «opère normalement mais avec moins de personnel aujourd’hui». Seul le personnel essentiel doit se rendre sur son lieu de travail, a précisé l’exploitant.

    «Les niveaux de radioactivité détectés sont au-dessus de la normale mais bien en-dessous d’un niveau qui exigerait une action du personnel sur ou en dehors du site», selon la même source. «Le personnel continue de travailler et les usines (de Sellafield) de fonctionner, tandis que l’enquête se poursuit.»

    Sellafield a été la première centrale nucléaire dans le monde à fournir de l’électricité au public, mais elle a cessé d’en produire en 2003. Le site est désormais utilisé pour le stockage des déchets nucléaires et le retraitement du combustible usé. En mars 2013, il avait été momentanément fermé «par précaution» en raison d’intempéries.

    AFP
    «Les niveaux de radioactivité détectés sont au-dessus de la normale mais bien en-dessous d’un niveau qui exigerait une action du personnel sur ou en dehors du site», selon la même source. «Le personnel continue de travailler et les usines (de Sellafield) de fonctionner, tandis que l’enquête se poursuit.»Sellafield a été la première centrale nucléaire dans le monde à fournir de l’électricité au public, mais elle a cessé d’en produire en 2003. Le site est désormais utilisé pour le stockage des déchets nucléaires et le retraitement du combustible usé. En mars 2013, il avait été momentanément fermé «par précaution» en raison d’intempéries.
    AFP

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  • « L'Australie sacrifie de plus en plus l'environnement au profit de l'économie »

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-01-31T19:58:16+01:00" itemprop="datePublished">31.01.2014 à 19h58</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-02-01T11:12:42+01:00" itemprop="dateModified">01.02.2014 à 11h12</time> | Propos recueillis par

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    <figure class="illustration_haut">

    Un bateau transportant du charbon près de la Grande Barrière de corail en Australie.

    </figure>

    C'est le dernier exemple en date du peu de crédit que le gouvernement australien actuel accorde à l'environnement : Canberra a approuvé, vendredi 31 janvier, le rejet, dans les eaux de la Grande Barrière de corail, de déchets de dragage provenant des travaux d'extension d'un port d'exportation de charbon. Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, la Grande Barrière a déjà perdu plus de la moitié de ses coraux au cours des vingt-sept dernières années sous l'effet de facteurs météorologiques (tempêtes), climatiques (réchauffement) et industriels.

    Lire : En Australie, la Grande Barrière de corail accueillera des déchets

    David Camroux, chercheur franco-australien au Centre d'études et de recherches internationales (CERI) de Sciences Po, analyse la relation conflictuelle et difficile qu'entretient l'Australie avec la question environnementale.

    Ce feu vert au rejet de déchets dans les eaux de la Grande Barrière de corail est le dernier d'une longue liste de reculs sur la question environnementale sous le gouvernement de Tony Abbott...

    David Camroux : L'arrivée au pouvoir de Tony Abbott et de conservateurs à la tête des Etats fédérés marque un important recul pour l'environnement en Australie. Vendredi, les autorités de Tasmanie ont demandé le retrait de la liste du patrimoine mondial de l'humanité de 74 000 hectares de forêt primaire afin de pouvoir les exploiter. Il y a quelques jours, le gouvernement d'Australie-Occidentale lançait un « plan requins », visant à tuer tout squale de plus de 3 mètres nageant à moins d'un kilomètre des côtes.

    Juste après son élection, en septembre, le premier ministre conservateur Tony Abbott a également supprimé le ministère des sciences, ainsi que l'Autorité du changement climatique [chargée de conseiller le gouvernement sur la lutte contre le changement climatique] et la Commission du climat [organisme indépendant chargé d'informer le public sur le changement climatique]. Surtout, il a annoncé la suppression de la taxe carbone instaurée par sa prédécesseure travailliste Julia Gillard en 2012. Elle avait pour objectif de réduire les rejets de CO2 dont l'Australie est un des plus grands émetteurs en obligeant les 500 plus gros pollueurs à acheter des permis d'émission.

    Comment expliquer que Tony Abbott s'attaque tant à l'écologie ?

    Tony Abbott a été élu après une campagne contre les taxes de manière générale, et la taxe carbone en particulier. C'est un climato-sceptique revendiqué, qui qualifiait en 2009 de « connerie absolue » l'attribution du changement climatique à l'activité humaine. 

    Il a aussi été sensible au lobby très fort de l'industrie minière et pétrolière. Depuis quelques années, l'Australie connaît un boom minier : elle exploite de nombreuses mines géantes de charbon, de cuivre et de minerai de fer. Son économie dépend de plus en plus de l'exploitation de ces matières premières très polluantes, essentiellement exportées en Chine. Résultat : elle est le seul pays de l'OCDE à avoir échappé à la récession en 2008 et son taux de chômage ne dépasse pas 5 % de la population. Le gouvernement veut donc limiter les contraintes qui pèsent sur les entreprises afin de maintenir la croissance du pays. L'Australie sacrifie de plus en plus l'environnement sur l'autel des intérêts économiques et politiques.

    Enfin, Tony Abbott tient un discours nationaliste et de repli sur soi : il souhaite s'occuper des problèmes du pays tandis que le rôle moral de l'Australie dans le monde n'a pas d'importance. Pour preuve, son ministre de l'environnement, Greg Hunt, qui n'a pas de compétence ou de sensibilité écologique, ne s'est pas rendu à la dernière conférence de l'ONU sur le climat qui s'est tenue à Varsovie en novembre.

    Ses prédécesseurs ont-ils été plus volontaires sur la question environnementale ?

    Les premiers ministres travaillistes ont souhaité avancer sur la question environnementale, contrairement aux conservateurs. Après des années d'immobilisme sous le gouvernement du conservateur John Howard (1996-2007), le premier ministre travailliste Kevin Rudd a été élu en 2007 sur un programme écologiste assez fort. Il avait même obtenu le soutien de l'ancien vice-président américain Al Gore pendant sa campagne. Il a lancé l'adhésion de l'Australie au protocole de Kyoto, qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Et c'est lui qui a promis de mettre en place une taxe carbone ainsi qu'une taxe sur les ressources minières. Mais l'industrie minière, qui a mené une très forte campagne contre ces projets, a réussi à avoir sa tête.

    Sa successeure, Julia Gillard, arrivée au pouvoir en 2010 avec une faible majorité, avait besoin du soutien des Verts au Sénat pour gouverner. Sous leur pression, elle a fini par mettre en œuvre une taxe sur l'exploitation des ressources non renouvelables, mais dans une version moins ambitieuse que le projet de Rudd. Elle a également lancé la mise en place de la taxe carbone.

    Que pense la population de ces problématiques ?

    Les clivages sur l'environnement s'accentuent. La plupart des gens sont climato-sceptiques et récusent l'influence humaine sur les événements climatiques extrêmes qui frappent le pays (sécheresses, inondations). Le fait que 70 % des médias australiens appartiennent à l'empire de l'homme d'affaires australo-américain Rupert Murdoch, lui-même climato-sceptique, joue un rôle dans cette défiance.

    Il existe également un clivage entre la ville et la campagne. D'un côté, une partie de la population qui vit dans des zones agricoles intensives ou d'exploitations de bois rejette le discours écologiste qu'elle associe aux « écolos bobos et citadins ». Une partie des Australiens profitent aussi de la manne minière et ont vu une augmentation de leurs salaires, même pour des emplois peu qualifiés. D'un autre côté, il y a une inquiétude croissante des associations écologistes et de certains habitants qui craignent la destruction de leur environnement.

    La population est également divisée sur la question de l'exploitation du gaz de schiste. Le gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud a interdit cette exploitation pour ne pas porter préjudice à la production de vin, sous la pression conjointe des écologistes et des agriculteurs. Mais les réserves les plus importantes se trouvent dans le Queensland, où l'opposition est faible.


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    Intempéries dans le Var: Ayrault

    promet un «immense effort»

    AFP<time datetime="2014-01-20T07:26:37" itemprop="datePublished"> 20 janvier 2014 à 07:26 </time>(Mis à jour : <time datetime="2014-01-20T15:09:11" itemprop="dateModified">20 janvier 2014 à 15:09</time>)
    <aside class="tool-bar"> </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Les secours dans les rues inondées de Hyères le 19 janvier 2014.<figcaption itemprop="description">Les secours dans les rues inondées de Hyères le 19 janvier 2014. (Photo Anne-Christine Poujoulat. AFP)</figcaption></figure>

    Deux hommes sont morts dans les inondations. Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls se sont rendus dans le département, toujours en vigilance orange, ce lundi matin.

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    Lundi matin, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur se sont rendus dans le département du Var. Jean-Marc Ayrault, qui a survolé les zones sinistrées par les violentes intempéries de ces derniers jours a déclaré qu’il fallait faire «un immense effort» pour «reconstruire» et promis qu’un arrêté de catastrophe naturelle serait pris très prochainement. «On vient en secours, on est bien là pour ça», a dit Jean-Marc Ayrault à François de Canson, le maire de La Londe-les-Maures où un septuagénaire a perdu la vie dans sa cave. Interrogé sur le moment où serait publié l’arrêté de catastrophe naturelle, Jean-Marc Ayrault a précisé «C’est une question de jour, c’est indispensable».

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    Les maires du département ont souhaité qu’on accélère la mise en oeuvre d’un plan de prévention. «Ils ont demandé la mise à plat d’un plan pour organiser l’aménagement de l’espace en arrêtant de construire là où il y a des risques», a indiqué Ayrault à l’issue de réunion.

    «Chacun est conscient qu’il y a des choses à changer. Dans un espace soumis à des risques, il faut que les règles soient claires», a-t-il ajouté.

    Les cours d’eau amorçaient lundi matin leur décrue dans le Var, où deux hommes sont morts. La prudence restait toutefois de mise, dans un département toujours placé en vigilance orange pour inondations. Le maire de La Londe-les-Maures, François de Canson, a annoncé que les personnes portées disparues dans sa commune au cours des intempéries qui ont frappé le département du Var «ont toutes été retrouvées». Un premier bilan avait fait état d’une personne disparue alors qu’elle se trouvait à bord de son bateau près de La Londe-les-Maures, ville la plus touchée par les intempéries où un retraité a trouvé la mort.

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    La région de Hyères, La Londe, Le Lavandou, a été durement touchée dimanche par les crues, à la suite d’un épisode orageux isolé mais violent survenu après deux jours de pluies. Un homme de 73 ans est décédé dans sa cave à La Londe, un homme a été emporté dans sa voiture à Pierrefeu en empruntant une route inondée barrée, et une autre personne qui dormait sur son bateau a disparu à La Londe, a indiqué la préfecture du Var.

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    «Nous sommes en fin de crise, nous préparons l’après-crise progressivement», expliquait lundi matin le directeur de cabinet du préfet, Emmanuel Dupuis, relevant cependant que la situation est fragile. Les sols «sont si saturés que la moindre pluie peut entraîner des dommages».

    La situation de l’Argens aval, au niveau de Roquebrune et Fréjus, reste délicate, même si «on va vers du mieux». A 4 heures du matin, il a fallu hélitreuiller un homme qui ne souhaitait pas quitter son mobile-home, à Roquebrune-sur-Argens. «Nous rappelons les conseils de vigilance: l’alerte crues est toujours orange, on fait attention, on reste prudent», souligne la préfecture. Des évacuations préventives avaient été menées dimanche aux Arcs, à Fréjus, Roquebrune, Puget-sur-Argens.

    A lire aussi Qu'est-ce que l'état de catastrophe naturelle?

    Dispositif maintenu sur le terrain

    Pour ce qui est du reste du département en revanche, «c’est la décrue», selon la préfecture. Le niveau du Gapeau, notamment à Hyères et Pierrefeu, a commencé à baisser, après avoir atteint son sommet à 21 heures. «On est passé sous les cotes d’alerte», selon Emmanuel Dupuis. Même si vers minuit une vingtaine de personnes ont encore dû être évacuées du quartier de l’Ayguade à Hyères.

    Une douzaine de routes restaient coupées, mais d’autres ont rouvert dans la nuit. Quelque 500 foyers sont encore privés de courant. Sur le terrain, le dispositif est maintenu, avec 500 pompiers, 200 gendarmes, 75 militaires, chargés notamment de commencer à remettre la région en état: pompage, déblaiement, évacuation des nombreux animaux morts... Dimanche plus de 150 personnes avaient été hélitreuillées, et ce jusque dans la nuit.

    «J’ai dû monter sur le toit vers 22 heures, j’ai fait signe à l’hélicoptère avec une lampe-torche, il n’y avait plus d’électricité, je n’avais plus de téléphone», a raconté un rescapé, Yannick Palier, du quartier hyérois de l’Ayguade.

    Pour Hyères, «c’est une crue historique», disait dans la nuit, le maire Jacques Politi, depuis le centre d’hébergement ouvert préventivement par la ville dès samedi dans le Forum du Casino. Quelque 70 rescapés y ont été hébergés pour la nuit.

    Le nombre total d’évacués est difficile à évaluer, selon le préfet Laurent Cayrel, qui a évoqué une soixantaine de personnes sur La Londe et une soixantaine sur le seul quartier de l’Oratoire à Hyères. Au moins six centres d’hébergement ont été ouverts, dans un gymnase au Luc ou dans un hôtel à Pierrefeu, dans ce département encore meurtri par les inondations de juin 2010 (23 morts, deux disparus).

    La Londe a été particulièrement touchée car la commune est située dans la zone d’écoulement du Gapeau, gonflé par les eaux, a expliqué Cayrel. Les quartiers situés dans l’estuaire sont ainsi très affectés, mais dès dimanche soir, ils commençaient à «revenir à la normale».

    Souvent les victimes ont raconté la brutalité du phénomène. «Tout d’un coup on a vu une vague arriver du lac de la colline Sainte-Eulalie», a expliqué Kevin Van der Steen, 20 ans, dont la famille construit des serres à Hyères. «Tous nos véhicules, tracteurs et machines agricoles sont sous les eaux».

    Les cumuls de pluies sur ce département devraient atteindre au total souvent 80 à 160 mm, jusque localement 150 à 200 mm, selon Météo-France. L’alerte orange pour «pluie» a été levée. Une alerte orange pour inondations était par ailleurs en cours pour le fleuve Rhône, d’Avignon au delta.

    AFP

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  • Actualité > TopNews > Inondations dans le Var: plusieurs communes inondées, deux morts, un disparu

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    Inondations dans le Var: plusieurs communes inondées, deux morts, un disparu

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    <time datetime="2014-01-19T19:55:07" itemprop="datePublished">Publié le 19-01-2014 à 19h55</time> - <time datetime="2014-01-19T23:55:25" itemprop="dateModified">Mis à jour à 23h55   lien </time>

    Un homme est mort et une personne était portée disparue dimanche à La Londe-les-Maures, dans le Var où tout un secteur était sous l'eau après des crues provoquées par des pluies intenses et où on s'attendait à passer une nuit difficile.
(c) Afp

    Un homme est mort et une personne était portée disparue dimanche à La Londe-les-Maures, dans le Var où tout un secteur était sous l'eau après des crues provoquées par des pluies intenses et où on s'attendait à passer une nuit difficile. (c) Afp

    Hyères (AFP) - Deux hommes sont morts et une personne était portée disparue dimanche dans le Var où plusieurs communes étaient sous l'eau après des crues provoquées par des pluies intenses et où on s'attendait à passer une nuit difficile.

    Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le ministre de l'Intérieur Manuel Valls étaient attendus sur place lundi matin. Jean-Marc Ayrault promet que l'arrêté de catastrophe naturelle sera "pris dans les plus brefs délais", dans une interview à Var Matin.

    Tout un secteur, du côté de Hyères, La Londe-Les-Maures, Le Lavandou, était durement touché, leur sol gorgé d'eau alors que les pluies se cumulent depuis vendredi et pourraient se poursuivre jusqu'à lundi 06h.

    Un homme de 73 ans est décédé dans sa cave à La Londe, un homme a été emporté dans sa voiture à Pierrefeu, et une autre personne a disparu sur son bateau à La Londe, a annoncé la préfecture.

    "Je recommande la plus grande vigilance" pour cette nuit, a dit le préfet Laurent Cayrel à l'AFP, alors que les pouvoirs publics s'inquiètent aussi de l'évolution de l'Argens, dans l'est du département, où des évacuations préventives étaient en cours.

    Pour la nuit, le dispositif "reste le même" qu'en journée, a indiqué le préfet, avec quelque 500 pompiers, 200 gendarmes, 75 militaires. Sur les dix hélicoptères mobilisés en journée, huit, capables d'intervenir la nuit, resteront activés.

    Dimanche 155 personnes avaient été hélitreuillées sur le secteur de La Londe, Bormes-les-Mimosas et Le Lavandou.

    Le porte-à-porte des policiers, gendarmes et pompiers devait continuer cette nuit. Le nombre total d'évacués était difficile à évaluer dimanche soir, a ajouté le préfet, évoquant une soixantaine de personne sur La Londe et une soixantaine sur le quartier de l'Oratoire à Hyères. Au moins six centres d'hébergement ont été ouverts dans différentes communes.

    La Londe a été particulièrement touchée car la commune est située dans la zone d'écoulement du cours d'eau le Gapeau, gonflé par les eaux, a expliqué M. Cayrel. Les quartiers situés dans l'estuaire sont ainsi très affectés, mais dimanche soir le cours du Gapeau paraissait en décrue, a ajouté le représentant de l'Etat, et "peu à peu ces quartiers reviennent à la normale".

    En revanche, les pouvoirs publics se préoccupent de l'évolution du cours de l'Argens. Certains quartiers ont ainsi été évacués préventivement, aux Arcs, à Fréjus, Roquebrune, Puget-sur-Argens, "pour autant que les gens l'aient bien voulu", selon le préfet.

    Alors qu'une accalmie avait permis une légère décrue des cours d'eau dans la nuit de samedi à dimanche, un nouvel épisode orageux, localisé mais violent, s'est produit dimanche matin, affectant aussi Pierrefeu, Le Luc et Flassans. Dimanche soir, quelque 500 foyers restaient privés de courant, selon ERDF.

    Dès la mi-journée, les pensionnaires de maisons de retraite du Lavandou et de Bormes avaient été mis en sécurité dans les étages. A Hyères, touché par un "record historique de précipitations" selon le préfet, le maire avait mis en place samedi soir préventivement un centre d'hébergement au Forum du casino, dans ce département encore meurtri par les inondations de juin 2010 (23 morts, deux disparus).

    Au moins six centres d'hébergement ont été ouverts dans les communes sinistrées, dans un gymnase au Luc ou dans un hôtel à Pierrefeu.

    "Tout d'un coup on a vu arriver une vague"

    Georges Loubat se promenait à Hyères, sur la route de La Londe, quand soudain "l'eau s'est déversée sur la route", a-t-il raconté à l'AFP, expliquant en avoir soudain eu jusqu'aux genoux, et avoir été ramené au sec par des pompiers passant par là.

    "Tout d'un coup on a vu une vague arriver du lac de la colline sainte Eulalie", a expliqué Kevin Van der Steen, 20 ans, dont la famille construit des serres à Hyères, et dont l'exploitation a été inondée. "Tous nos véhicules, tracteurs et machines agricoles sont sous les eaux", dit-il.

    Une vingtaine de routes départementales sont coupées et le trafic SNCF a repris au ralenti.

    Sur le Var, les cumuls de pluies mesurés depuis le début de cet épisode pluvieux vendredi sont généralement de 70 à 110 mm, atteignant localement 120 à 160 mm. Les cumuls prévus pour l'ensemble de l'épisode devraient ainsi atteindre souvent 80 à 120 mm, jusque localement 150 à 200 mm, prévoit Météo-France.

    Une nouvelle alerte orange aux inondations a par ailleurs été émise dimanche soir, concernant uniquement le fleuve Rhône, d'Avignon jusqu'au delta.


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    Var : la petite de commune de La Londe-Les Maures

    frappée par inondations

    Un septuagénaire est mort dans sa cave dans la commune de 10 000 habitants, située dans la zone d'écoulement du cours d'eau le Gapeau, gonflé par les eaux. 

    </hgroup> </header> <figure> <figcaption>(BERNARD LEBRUN, OLIVIER THERON et RAYMOND CHAPELARD - FRANCE 2)</figcaption> </figure> <section class="byline clearfix"> Par

    Mis à jour le <time datetime="2014-01-19T20:58:14+01:00" itemprop="dateModified">19/01/2014 | 20:58</time> , publié le <time datetime="2014-01-19T20:58:10+01:00" itemprop="datePublished">19/01/2014 | 20:58</time>

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    "La plus grande vigilance" est recommandée, dimanche 19 janvier, aux habitants du département du Var par les autorités préfectorales après les inondations provoquées par des pluies intenses. Le département est placé en vigilance orange jusqu'à lundi matin.

    Un septuagénaire est mort dans sa cave dans la petite de commune de La Londe-Les Maures, 10 000 habitants, située dans la zone d'écoulement du cours d'eau le Gapeau, gonflé par les eaux. Les quartiers situés dans l'estuaire, dans la zone basse, sont spécialement touchés, même si le cours du Gapeau paraissait en décrue dimanche. Les fortes précipitations ont redoublé d'intensité dans la journée de dimanche. France 2 fait le point sur des images spectaculaires filmées par els pompiers sur le terrain.

    500 pompiers, 200 gendarmes, 75 militaires travaillent à secourir la population dans le Var. Dix hélicoptères sont mobilisés en journée, huit, seront disponibles pour intervenir la nuit. Jean-Marc Ayrault se rendra lundi matin, avec le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, dans le département.

     

     

     

     

     

     

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