AFP<time datetime="2013-11-23T19:57:46" itemprop="datePublished"> 23 novembre 2013 à 19:57 </time>(Mis à jour : <time datetime="2013-11-23T20:12:09" itemprop="dateModified">23 novembre 2013 à 20:12</time>)
</aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"><figcaption itemprop="description">Des activistes devant le stade où se tenait la conférence de Varsovie sur le climat. (photo JANEK SKARZYNSKI. AFP)</figcaption></figure>
Les négociations ont buté longtemps sur la position intransigeante de la Chine et de l’Inde qui se sont opposées à l’Union européenne et les Etats-Unis sur la formulation du texte.
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La conférence climat de Varsovie est parvenue samedi in extremis à un accord qui pose les premiers jalons sur le chemin jusqu’au grand rendez-vous de Paris en 2015, mais qui offre aussi un avant-gout de la difficulté des négociations à venir avec les grands émergents, la Chine en tête.
Ce texte est venu couronner plus de trente heures de négociations non-stop dans le grand stade de Varsovie, où se tenait cette conférence rassemblant plus de 190 pays et qui devait s’achever officiellement vendredi.
«Juste à temps, les négociateurs à Varsovie ont fait juste ce qu’il fallait faire pour que ce processus continue d’avancer», a commenté Jennifer Morgan, directrice du Centre de recherches World Resources Institute (WRI).
«Les représentants des différents pays doivent désormais rentrer chez eux et faire des progrès significatifs sur leurs offres (en matière de lutte contre le changement climatique, ndlr) qui doivent devenir la colonne vertébrale du nouvel accord sur le climat», a-t-elle ajouté.
Fondations
L’ambition de la conférence de Varsovie était de poser les fondations de l’ambitieux accord attendu en 2015 à Paris sur les réductions de gaz à effet de serre.
Pour la première fois, l’accord doit concerner tous les pays, être légalement contraignant et suffisamment ambitieux pour limiter le réchauffement du globe à 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle, contre la trajectoire actuelle de 4°C.
Mais les négociations ont buté toute la journée sur la position intransigeante de la Chine et de l’Inde qui se sont opposées à l’Union européenne et les Etats-Unis sur la formulation du texte.
Les deux pays n’ont cessé d’insister pour continuer à être considérés comme des «pays en développement», et à ce titre, ne pas devoir en faire autant que les pays industrialisés contre le réchauffement.
Le négociateur chinois Su Wei s’était notamment dit «très préoccupé» par le fait que le texte propose que toutes les parties prennent des «engagements» en matière de lutte contre le changement climatique.
Le ton est monté au point que la perspective d’achever la conférence de Varsovie sans accord était évoquée ouvertement, ce qui aurait été un faux-départ très préjudiciable pour l’accord de 2015.
«Contributions»
Les négociateurs des principaux pays, Chine, Inde, Etats-Unis, entre autres, se sont alors rassemblés dans un coin de la grande salle de conférence et durant plus d’une une heure, ont négocié une formulation acceptable par tous.
Résultat : au lieu d'«engagements», le texte adopté parle de «contributions» - formule bien moins forte - que les pays devront présenter et précise qu’elles ne «préjugent pas de leur nature légale».
Il est aussi demandé aux différents Etats de communiquer leurs contributions «bien en avance» avant la conférence de Paris afin de les évaluer, «au premier semestre de 2015 pour les parties en position de le faire», une formule que la France aurait voulu plus contraignante.
Un texte sur l’aide financière aux pays du Sud a également été adopté à Varsovie, sans répondre aux exigences de ces derniers qui voulaient plus de visibilité sur la mobilisation des 100 milliards de dollars promis d’ici 2020 pour les aider à faire face au changement climatique.
L’accord ne pose pas de montants intermédiaires sur la table et, seule concession des pays riches, il «presse» les pays développés à «continuer à mobiliser de l’argent public, à des niveaux supérieurs» à ceux de l’aide d’urgence décidée pour 2010-2012, soit 10 milliards de dollars par an.
«Cacahuètes»
«Cette conférence devait être la conférence des finances», a déclaré à l’AFP le négociateur du Bangladesh, Qamrul Chowdhury. «Et tout ce qu’on a, ce sont des cacahuètes.»
Un dernier accord a été adopté sur un mécanisme portant sur les «pertes et dommages» subis par les pays du Sud à cause du réchauffement, que les actions engagées ne pourront empêcher.
Ces derniers voulaient un nouvel organe mais les pays riches, qui craignent de rentrer dans une logique de «réparations», voulaient qu’il soit associé aux mécanismes déjà existants sur «l’adaptation» au changement climatique.
Un compromis a été trouvé, et le «mécanisme de Varsovie» sera associé à ceux consacrés à l’adaptation jusqu’à une «révision» en 2016.
Météo France a étendu l'alerte neige et verglas sur 25 départements français. Ce mercredi 20 novembre, l'alerte était déclenchée pour ces cinq départements : Ain, Isère, Haute-Loire, Rhône et Loire. Dans l'après-midi, elle a été étendue aux 20 suivants : Lorraine, Ardennes, Haute-Saône, Haute-Marne, Côte-d'Or, Doubs, Jura, Corrèze, Allier, Cantal, Puy-de-Dôme, Saône-et-Loire, Savoie, Haute-Savoie, Ardèche, Drôme et Alpes-de-Haute-Provence.
Météo France explique que ce premier épisode neigeux de la saison pourrait "engendrer des difficultés de circulation et perturber certaines activités économiques" et prévoit que la nouvelle perturbation qui "arrive par le nord-ouest ce soir et cette nuit, va progressivement gagner les régions mises en vigilance orange neige. La neige va rapidement remplacer la pluie, et s'intensifier au cours de la nuit."
"5 à 10 cm de neige en plaine, 10 à 15 cm de neige au dessus de 500/600 m d'altitude, et 20 à 30 cm en moyenne montagne du Massif Central aux Alpes" sont prévus.
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Un énorme iceberg dérive en Antarctique et menace la navigation
Publié par Emmanuel Perrin, le <time datetime="2013-11-15T12:56:47+01:00" itemprop="datePublished">15 novembre 2013</time>
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Détaché en juillet dernier du glacier de Pine Island, un iceberg géant dérive depuis plusieurs jours dans l'Antarctique. Selon des chercheurs britanniques chargés de le surveiller, il pourrait constituer une menace pour la navigation dans l'Océan Austral.
Quelque 700 kilomètres carrés de surface, soit à peu près la superficie de Hambourg. C'est la taille de l'iceberg qui dérive actuellement en plein Antarctique. Un énorme morceau de glace qui est étroitement surveillé par les scientifiques car il pourrait "constituer une menace pour la navigation", selon un communiqué de l'Université de Sheffield. D'ailleurs, cela fait même plusieurs mois que les scientifiques le tiennent à l'oeil.
En effet, l'iceberg s'est détaché en juillet dernier du glacier de Pine Island, situé dans l’ouest de l'Antarctique. Cela faisait alors presque deux ans que les scientifiques s'attendaient au phénomène, après avoir repéré la formation de plusieurs failles à cet endroit du glacier. Toutefois, cela ne fait que depuis "une ou deux semaines" que l'iceberg dérive en raison de l’arrivée du printemps dans l’hémisphère sud.
"Pendant l'hiver austral, il a été pris dans les eaux glacées et est resté sur place", a expliqué à l'AFP le professeur Robert Marsh de l'université de Southampton, joint par téléphone.
Un iceberg très grand
"La raison principale pour laquelle nous surveillons cet iceberg c'est qu'il est très grand", a indiqué le Pr Marsh cité dans un communiqué. "Un iceberg de cette taille peut dériver vers le nord pendant un an ou plus et se retrouver près de routes maritimes dans l'Océan Austral". D’ailleurs, comme le rappelle le professeur Grant Bigg de l'université de Sheffield, un iceberg avait déjà dérivé dans cette zone et s'était retrouvé dans l'Atlantique sud.
Aussi, la surveillance est prévue pour durer au moins 6 mois. Outre la menace potentielle sur la navigation, l'iceberg pourrait aussi avoir un impact sur l'environnement. En effet, le spécialiste a expliqué qu'au vu de la gigantesque masse de glace du morceau détaché, sa fonte ne sera pas sans conséquence. "Si l'iceberg reste autour des côtes de l'Antarctique, il va fondre tout doucement et rajouter beaucoup d'eau douce au courant côtier, altérant la densité et la vitesse de celui-ci", a précisé le professeur Bigg.
"De la même manière, s'il devait se déplacer vers le nord, il fondrait plus rapidement et pourrait altérer la circulation des courants en créant une couche d'eau douce au-dessus de l'eau de mer plus dense", a t-il encore ajouté. Le retentissement environnemental resterait toutefois assez minime. Mais "si ces événements devenaient plus fréquents, ils pourraient conduire à une accumulation d'eau douce aux conséquences durables" sur le climat, a estimé Grant Bigg.
Une surveillance inédite
La chose n’est pas impossible puisque des icebergs de cette taille se détachent de glaciers en moyenne une fois tous les deux ans dans le monde. Mais les scientifiques y prêtent de plus en plus attention. D'ailleurs, c'est la première fois que l'un de ces morceaux de glace est surveillé de près afin de prédire sa trajectoire, a précisé l'université de Southampton. Les chercheurs des deux universités comptent donc bien poursuivre la surveillance en utilisant notamment des vues satellites.
La vidéo ci-dessus montre un survol du glacier Pine Island réalisé grâce au programme Landsat Image Mosaic of Antarctica (LIMA).
Une équipe de chercheurs espagnols a mis au point une ruche high-tech à fabriquer et installer chez soi. Les données collectées serviront à étudier le déclin très inquiétant des abeilles à travers le monde.
Leur rôle dans notre écosystème ne se limite pas à fabriquer le bon miel des chaumières. Les abeilles, dont l’extinction préoccupe sérieusement la communauté scientifique, contribuent à l’équilibre alimentaire mondial car leur pollen permet à 70% des plantes et fleurs - cultivées ou sauvages - de se reproduire, selon les chiffres de l’Institut national de la recherche agronomique. Sans insecte pollinisateur, nous manquerions cruellement de fruits, de légumes et de stimulants comme le café, cacao.
Pour remédier à leur inquiétant déclin, des chercheurs espagnols ont mis au point une ruche high-tech à destination du grand public dotée de capteurs permettant de mesurer la population d’abeilles qui s’y trouvent et leur développement. Ces données récoltées par les utilisateurs lambdas partout à travers le monde peuvent ensuite être transmises aux chercheurs via une plateforme - The SmartCitizen.me - où tous les chiffres seront comparés et étudiés afin de préserver au mieux l’espèce et de l’aider à se redévelopper. Des facteurs autres que les pesticides pourraient ainsi émerger pour expliquer la disparition des populations d'abeilles.
Vidéo de présentation des ruches high tech (en anglais)
Contactés par FRANCE 24, les fondateurs de "SmartCitizen" indiquent qu’une campagne de crowdfounding via le site Kickstarter va être lancée “au premier trimestre 2014” afin d’obtenir les fonds nécessaires à la fabrication et la commercialisation d’un maximum de ces ruches connectées.
Pour l'heure, les impatients (et les plus chevronnés !) peuvent construire eux-mêmes leur ruche et son kit de capteurs électroniques en utilisant les patrons des prototypes et les modèles de circuits imprimés mis à disposition librement par SmartCitizen.me.
Exemple d'un kit électronique à fabriquer
(Crédits photo : opensourcebeehives.net)
Maigres efforts des pouvoirs publics
En attendant que les ruches du futur puissent voir le jour, il est toujours possible d'en construire une au fond de son jardin, grâce aux nombreux prototypes destribués sur le net et autres kits disponibles à l'achat. Et avec l’essor des imprimantes 3D, la tendance du “do-it-yourself” (à faire soi-même) possède, à n’en pas douter, un avenir tout tracé… D'autres initiatives originales ont été crées ; il est ainsi possible de "sponsoriser" des ruches - c'est à dire financer leur construction - comme on sponsorise déjà les plantations d’arbres.
Du côté des pouvoirs publics, on en est encore aux balbutiemments. Les autorités européennes ont toutefois pris des mesures, tout en essayant de préserver les agriculteurs et les industriels du secteur agroalimentaire. Dès le 1er décembre, l’utilisation de trois pesticides mortels pour les abeilles sera fortement restreinte sur une période d’au moins deux ans.
Trois pesticides nocifs pour les abeilles commercialisés par les industriels Bayer et Syngenta sont dans le viseur de la Commission européenne qui a décidé de restreindre leur utilisation pour une durée de deux ans.
Une bonne nouvelle pour les abeilles. Trois pesticides mortels pour elles, commercialisés par les industriels Bayer et Syngenta, sont dans le viseur de la Commission européenne qui a confirmé vendredi 24 mai sa décision de restreindre pendant deux ans leur utilisation. "Les restrictions entreront en vigueur le 1er décembre 2013 et seront réexaminées au plus tard dans un délai de deux ans. Elles visent des pesticides utilisés dans le traitement de végétaux, dont les céréales, attirant les abeilles et les pollinisateurs", a indiqué la Commission dans un communiqué. Les pesticides ont été définis comme l'un des différents facteurs pouvant être responsables de la baisse du nombre d'abeilles.
Ces restrictions s'appliquent à l'utilisation de trois néonicotinoïdes (la clothianidine, l'imidaclopride et le thiaméthoxame) pour le traitement des semences, l'application au sol (en granulés) et le traitement foliaire des végétaux, y compris les céréales (à l'exception des céréales d'hiver), qui attirent les abeilles.
Une décision soutenue par 15 pays
Les États membres vont devoir retirer ou modifier les autorisations existantes pour se conformer aux restrictions de l'Union européenne d'ici le 30 septembre 2013. Ils pourront autoriser l'utilisation des stocks existants jusqu'au 30 novembre au plus tard, a indiqué la Commission, qui précise que "les autorités nationales sont responsables du respect des restrictions".
La décision de la Commission a été soutenue par quinze pays, dont la France et l'Allemagne, lors d'un vote fin avril. Huit, dont le Royaume-Uni, l'Italie et la Hongrie, ont voté contre et quatre, dont l'Irlande, présidente en exercice de l'UE, se sont abstenus. "Le mois passé, j'ai promis, face aux nombreux risques relevés dans l'avis scientifique de l'Autorité européenne de sécurité des aliments, de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour garantir la protection de notre population d'abeilles", a expliqué Tonio Borg, commissaire en charge de la Santé et des Consommateurs, dans un communiqué.
Les utilisations autorisées restantes seront réservées aux professionnels. Les exceptions seront limitées à la possibilité de traiter les cultures attrayantes pour les abeilles sous serre, ainsi que dans des champs en plein air après la floraison uniquement, a précisé la Commission