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    Obama rejette Keystone XL à l'approche

    de la conférence climat de Paris

    <time>Publié le 06-11-2015 à 18h17Mis à jour à 20h37   lien </time>
     
     
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    Le président américain Barack Obama le 5 novembre 2015 à Washington (c) Afp
                         Le président américain Barack Obama le 5 novembre 2015 à Washington (c) Afp
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    Washington (AFP) - Après des années de tergiversations, le président américain Barack Obama a rejeté vendredi le projet controversé d'oléoduc Keystone XL, mettant en avant le rôle central de Etats-Unis dans la lutte contre le changement climatique.

    En tranchant enfin, plus de six ans après la première demande de permis de construire de l'opérateur canadien TransCanada, M. Obama marque les esprits et provoque la colère de ses adversaires républicains, à moins d'un mois de la conférence de Paris sur le climat (COP 21). Ce grand rendez-vous dans la capitale française vise à conclure un accord pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et éviter un emballement de la machine climatique.

    Long de 1.900 kilomètres, dont 1.400 aux Etats-Unis, le projet Keystone XL visait à transporter le pétrole canadien des sables bitumineux de l'Alberta (dans l'Ouest du Canada) jusqu'au Nebraska (au centre des Etats-Unis) d'où il aurait pu rejoindre les raffineries américaines du golfe du Mexique.

    "Le département d'Etat a décidé que le projet Keystone XL n'était pas dans l'intérêt national des Etats-Unis. Je suis d'accord avec cette décision", a déclaré M. Obama depuis la Maison Blanche, soulignant que le projet n'aurait pas eu d'impact significatif sur l'économie américaine.

    "L'oléoduc ne ferait pas baisser le prix du carburant pour les consommateurs américains (...) Transporter du pétrole brut plus sale jusque dans notre pays ne renforce pas la sécurité énergétique des Etats-Unis", a-t-il souligné.

    Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a regretté la décision américaine tout en soulignant que les relations entre les Etats-Unis et le Canada étaient "beaucoup plus vastes qu'un seul projet".

    Le nouveau dirigeant canadien était en faveur du projet, mais son approche était plus souple que celle de son prédécesseur conservateur Stephen Harper, défenseur inconditionnel des oléoducs pour désenclaver la production de pétrole de la province de l'Alberta, troisième réserve mondiale d'or noir.

    TransCanada a dit envisager le dépôt d'une nouvelle demande, soulignant que le groupe et ses clients, les compagnies pétrolières, restaient "absolument déterminés à construire cet important projet d'infrastructure énergétique".

    - "Agir maintenant !" -

    M. Obama, qui a fait de la lutte contre le changement climatique une priorité de ses deux mandats, a toujours affirmé que la question des émissions de CO2 liées à ce projet serait centrale au moment du choix final.

    "Approuver un tel projet aurait affaibli notre leadership sur le climat", a-t-il estimé vendredi, confirmant pour la première fois qu'il participerait au sommet des chefs d'Etat au début de la conférence de Paris, dans trois semaines.

    "Il faut agir maintenant, pas plus tard, pas un jour. Maintenant!", a-t-il martelé. "Je suis optimiste sur ce que nous pouvons faire ensemble".

    Cette décision négative sur un dossier devenu au fil des ans emblématique des divergences idéologiques sur l'énergie et l'environnement aux Etats-Unis, a provoqué une avalanche de réactions enthousiastes parmi les démocrates.

    "La décision du président de rejeter l'oléoduc Keystone est une étape encourageante et un appel à l'action à l'approche de la #COP21!", a réagi sur Twitter l'ancien vice-président Al Gore, très impliqué sur le dossier depuis des décennies.

    Bill McKibben, fondateur de l'ONG 350.org, a jugé que M. Obama devenait, avec cette décision, "le premier dirigeant à rejeter un projet en raison de son impact sur le climat". "Nous sommes bien conscients du fait que le prochain président pourrait défaire tout cela, mais l'heure est à la célébration".

    "J'applaudis sans réserve cette décision", a lancé Bernie Sanders, en lice du côté démocrate pour succéder à M. Obama à la Maison Blanche. "Il est fou pour qui que ce soit de soutenir l'extraction et le transport de l'un des carburants les plus sales de la terre", a-t-il ajouté.

    Au-delà de l'impact sur les émissions de gaz à effet de serre, les associations écologistes étaient hostiles au projet en raison des risques de fuite et parce que la séparation du pétrole brut des sables bitumineux est particulièrement énergivore.

    Sans surprise, les républicains ont dénoncé avec force cette décision.

    "Il est de plus en plus clair que le président préfère apaiser (...) des extrémistes que d'aider des dizaines de milliers d'Américains qui auraient pu bénéficier des bons emplois de Keystone", a réagi le chef de la majorité sénatoriale Mitch McConnell.

    "Lorsque je serai président, Keystone sera approuvé et nous mettrons fin aux politiques énergétiques d'un autre âge du président Obama", a de son côté déclaré le sénateur Marco Rubio, candidat républicain à la présidence.

    Longtemps appuyés par le gouvernement Harper, les républicains soulignent sans relâche que le transport par oléoduc est plus sûr que par chemin de fer et qu'il est préférable d'importer du brut canadien que du pétrole du Golfe, du Venezuela ou d'autres pays moins amis.


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    Le désert le plus aride du monde entièrement recouvert de fleurs : des images magiques

    Edité par avec
    le 30 octobre 2015 à 12h13 , mis à jour le 30 octobre 2015 à 16h21.  lien

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    Des milliers de "soupirs des champs" (nolana parradoxa) aux tons violets et blancs, et de jaunes "añañucas de la cordillère" (rhodophiala rhodocirion)... Une gigantesque étendue de fleurs colorées tapisse actuellement le sol le plus aride du monde, celui du désert d'Atacama au nord du Chili, un phénomène cyclique dû au redouté "El Niño", mais qui, ici, ravit spécialistes et touristes. Sur les immenses pentes désertiques d'Atacama, des milliers d'espèces de fleurs jaunes, rouges, blanches ou violettes ont inondé de couleurs cet immense espace généralement sec et désertique.

    Ces plantes viennent compléter le festival de couleurs constitué par les "griffes du lion" (bomarea ovallei), une espèce endémique chilienne de couleur rouge, et les "pattes de guanaco" (calandrinia longiscapa), aux tons variés. Une merveille de la nature qui se produit tous les quatre ou cinq ans, mais qui cette année atteint une intensité inédite depuis plusieurs décennies. "Cette année est spéciale parce que la grande quantité d'eau qui est tombée a permis d'observer peut-être l'épisode le plus spectaculaire de ces 40 ou 50 dernières années", explique à l'AFP Raul Cespedes, muséologue et universitaire à l'université d'Atacama.

    Un écosystème latent qui attend certaines conditions pour s'activer

    Le phénomène climatique "El Niño" est un grave épisode météorologique se traduisant aussi bien par des sécheresses que par des inondations et qui survient tous les deux à sept ans. Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), qui dépend de l'ONU, il a "une incidence majeure" sur le climat mondial, se manifestant par une hausse de la température de l'océan Pacifique qui produit des changements dans l'atmosphère, modifiant les vents et les régimes de pluie en Amérique latine.

    Particulièrement intense cette année, "El Niño" a apporté une quantité de pluie nécessaire pour que les bulbes et les rhizomes (tiges souterraines horizontales produisant des racines) puissent germer et se maintenir dans cet environnement aride. "Quand on pense au désert, on pense à la sécheresse absolue, mais il y a un écosystème latent qui attend certaines conditions - comme la pluie, les températures élevées et l'humidité - pour s'activer", raconte Raul Cespedes. Après un premier épisode pendant l'hiver après les pluies intenses tombées en mars - qui ont provoqué des inondations et causé la mort de plus de 30 personnes dans la région -, une deuxième floraison s'est produite au début de ce printemps austral.

    "Le phénomène actuel est très inhabituel, il est dû aux inondations de mars qui ont provoqué une floraison spéciale en hiver, quelque chose que l'on n'avait encore jamais vu, (...) puis encore une floraison au printemps", raconte à l'AFP Daniel Diaz, directeur régional du Service national du tourisme dans la région d'Atacama. "Deux floraisons dans l'année, c'est quelque chose d'exceptionnel dans le désert le plus aride du monde. Un moment dont nous avons pu profiter pendant le printemps avec des amateurs du monde entier. Il y a beaucoup d'attente et d'intérêt autour de ce phénomène", ajoute-t-il. Un spectacle bénéfique pour la région qui enregistre une augmentation de près de 40% de la fréquentation touristique. "C'est très inhabituel. Nous sommes venus prendre le petit-déjeuner entourés de fleurs", raconte à l'AFP Edward Zannahand, un touriste anglais qui profite du paysage.

    </section></section></section></section>


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    Séisme d'une magnitude de 3,9 à Roses: "Un gros boum puis la maison a tremblé pendant quelques secondes"

    Le 29 octobre à 07h52 par St. S./lindep.fr | Mis à jour il y a 12 heures   lien

     

     

    </header> <article class="article"> <section id="portfolioBlock">
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    • Mis à jour à 9h22

    Un petit séisme s'est produit dans la nuit de mercredi à jeudi à quelques kilomètres de la baie de Roses (Catalogne). Un séisme qui a été ressenti dans une grande partie de la province de Gérone, un petit peu dans la province de Barcelone et jusque dans les Albères de notre côté des Pyrénées.

    Sans dommages, ce séisme s'est produit à 1h37 précisément à 5 km de profondeur dans la baie de Roses.

    Un tremblement de terre dont les ondes se sont propagés jusqu'au nord de notre département des Pyrénées-Orientales. Cette nuit, le centre d'appel du service départemental d'incendie et de secours a en effet reçu plus d'une vingtaine d'appels. Des habitants curieux d'en savoir un un peu plus sur la secousse ressentie en plein milieu de la nuit. Un pic d'appels enregistré un peu avant 2 h. Mais aucune intervention n'a été engagée. Voir l'image sur Twitter

    S Perpignan - communes françaises ayant perçu la secousse (situation à 3h17). http://www.franceseisme.fr/prive/news/ajout_article.php?IdSei=562 …

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    "C'était un lourd grognement qui a duré 3 ou 4 secondes pas plus avec quand même une intensité suffisante pour faire bouger certains meubles", a témoigné l'un de nos lecteurs.

    Une habitante de Latour bas Elne, a entendu, "en premier, des bruits sourds comme un tonnerre lointain ou des coups de canons très lents, puis une secousse de moins d'une minute bien ressentie."

    Sur notre page Facebook, les témoignages affluent:

    "Ça m'a réveillé, ça a bougé je croyais rêver".

    "Oui la charpente de la maison a fait du bruit et après j'ai senti la maison bouger. Je croyais que je rêvais".

    "Je croyais que cette secousse n'était qu'un cauchemar, elle m'a réveillée en sursaut".

    "Réveillée en sursaut aussi !!!"

    "Oui à 1h 38 d'abord un gros craquement dans le mur de la façade de la résidence puis le lit a vibré et mon chat a filé en vitesse. J'ai su que c'était ça car en 1967 j'étais à Arette près de Pau où il a été terriblement destructeur et là c'était la panique totale. Rien à voir".

    "Oui pareil ici! Mais à côté de moi ça continuait à bien ronfler ;-)"

    "A 1h38 du matin exactement j'étais devant la télé, un gros boom comme une explosion puis la maison a tremblé pendant quelques secondes c'était impressionnant !!!!!!!"

    "A Rivesaltes, c'était comme un mouvement de balancement bref je suis restée choquée sans savoir ce que c'était".

    "Moi je lai senti aussi les murs de la maison ont tremblé pendants 10 secondes environ c'était impressionnant".

    "Moi qui croyait que c'était mon coloc qui avait fait tombé un truc super lourd dans la chambre à côté. Ça fait un sacré boom quand même..."

    "Un effet de balancement sans bruit assez perturbant."

    "Pour moi à Saint-Cyprien plage...mon lit s'est mis à vibrer...Je n'ai pas compris ce qui se passait... Maintenant que je sais je vais flipper à la moindre secousse..."

    <article data-scribe="component:card" dir="ltr"> </article>

    de 3,9 graus a l', al golf de , molt percebut http://bit.ly/1WjVR4m 

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    3,9 de magnitude est un séisme modéré nous apprend le service de géologie de la Généralitat de Catalogne.

    A noter que des répliques ont eu lieu quelques minutes après d'une magnitude de 1,7. Mesuré à 4,6 de magnitude, le séisme a été, après analyses poussés, mesuré à 4,1 puis finalement à 3,9 de magnitude.

     

    <figure> </figure> <footer> <section class="shareButtons cf"> </section> <section class="aLireAussi blueBlock" role="complementary"> <article class="cf"> <figure></figure> <section> Abonnés Séismes dans les Pyrénées-Orientales : 5,6 en 1996 à Saint-Paul de Fenouillet

    Si aucun séisme n'aura eu la force de celui qui avait secoué Olot en plein Moyen-Age (6,5 sur l'échelle de Richter avec une...

    </section> </article> </section> </footer></article>

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  • Une électricité 100 % verte en 2050 : le scénario de l'Ademe

    Par AFP <time datetime="2015-10-22T12:18:36" itemprop="datePublished">22 octobre 2015 à 12:18</time>
    <article class="article-box top-line " data-url="/futurs/2015/10/22/l-ademe-lache-son-scenario-sur-une-electricite-100-verte_1408017" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">
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    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description">

    Dans son cas de référence à 100 % de renouvelable, l'Ademe répartit la consommation d’énergie entre 63 % d’éolien, 17 % de solaire, 13 % d’hydraulique et 7 % de géothermie et thermique renouvelable. Photo Andres Stapff. Reuters

    </figcaption> </figure>

    L'Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie a fini par publier jeudi son étude envisageant quatorze variantes de mix électriques en France. Dont le scénario d'une électricité entièrement issues des énergies renouvelables

    L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a finalement dévoilé jeudi son scénario d’une France avec une électricité 100 % issue des énergies renouvelables (à lire en détail ici ), sept mois après le report de la publication d’une version provisoire, malgré tout mise en ligne par le site Mediapart. Le report de la publication, initialement prévue début 2015, soit en plein débat parlementaire de la loi sur la transition énergétique, avait suscité la polémique. L’Ademe s’était défendu de ce report, évoquant «des hypothèses à retravailler».

    L’un des points de frictions pendant les débats a en effet porté sur la trajectoire de réduction de la part du nucléaire (75 % aujourd’hui) dans le mix électrique du pays et la montée en puissance des renouvelables (40 % du mix électrique en 2030, selon la loi). Dans la présentation de sa version finale, le président de l’Ademe, Bruno Léchevin, insiste très fortement sur le fait que cette étude n’est pas un «scénario politique» mais «une étude scientifique à caractère prospectif et exploratoire».

    «Acceptabilité cruciale»

    Ce scénario de mix électrique 100 % renouvelable en France en 2050 fait qu'«une hypothèse jusqu’ici impensable pour la majorité des acteurs en France devienne une hypothèse techniquement possible», estime-t-il toutefois. L’étude présente donc 14 variantes de mix électriques avec une part des énergies renouvelables qui oscille entre 40 %, 80 %, 95 % et 100 % en fonction de critères d’appropriation sociétale, de coûts des énergies, d’accès au financement ou encore de maîtrise de la demande.

    Dans son cas de référence à 100 %, l’étude répartit la consommation d’énergie entre 63 % d’éolien, 17 % de solaire, 13 % d’hydraulique et 7 % de géothermie et thermique renouvelable, comme dans sa version provisoire révélée en avril. Dans ce scénario, le mégawattheure consommé coûte 119 euros, contre 117 euros pour celui avec 40 % d’énergies renouvelables, associé à 55 % de nucléaire et 5 % d’énergies fossiles. Une différence de prix minime qui, lors de la fuite en avril, avait servi d’arguments aux antinucléaires.

    L’étude conclut que pour atteindre un maximum d’énergies renouvelables, une meilleure maîtrise de la demande d’électricité est une «condition essentielle». De même, le coût des technologies «doit continuer à baisser» et «l’acceptabilité est cruciale», prévient l’Ademe.

    AFP

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  • Affaire Volkswagen : le siège français perquisitionné

    Par AFP <time datetime="2015-10-18T10:45:14" itemprop="datePublished"> 18 octobre 2015 à 10:45 </time> (mis à jour à <time datetime="2015-10-18T12:01:59" itemprop="dateModified">12:01</time>)  lien
     
     
     
    Le siège français de Volkswagen a été perquisitionné vendredi, à Villers-Cotterêts dans l'Aisne
    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> </figure>

    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description"> Le siège français de Volkswagen a été perquisitionné vendredi, à Villers-Cotterêts dans l'Aisne Photo John Macdougall. AFP

    Le siège français de Volkswagen a été perquisitionné vendredi, à Villers-Cotterêts (nord), dans le cadre de l ’enquête sur les moteurs diesel truqués du constructeur automobile allemand , a indiqué une source judiciaire qui confirmait une information du Journal du Dimanche.  Les enquêteurs se sont également rendus dans des locaux de Volkswagen à Roissy, dans la banlieue nord de Paris. De la documentation et du matériel informatique ont été saisis.

    À lire aussi Affaire Volkswagen : si vous avez raté le début

    Comme dans d’autres pays , la justice française a lancé début octobre une enquête, ouverte pour «tromperie aggravée», sur le scandale Volkswagen, accusé d’avoir installé sur ses moteurs diesel un logiciel destiné à fausser les tests antipollution afin de faire passer ses voitures pour plus vertes qu’elles ne sont. L’ Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé en 2012 les gaz d’ échappement diesel comme cancérigènes certains.

    Volkswagen a été perquisitionné en Italie cette semaine, comme en Allemagne au début du mois. Un porte- parole du parquet de Brunswick (nord) a indiqué vendredi que l’enquête allemande avait permis d’ identifier «plus de deux mais nettement moins de dix » salariés soupçonnés d’avoir été à l’origine de l’ installation du logiciel litigieux. Dans le monde, quelque 11 millions de véhicules ont été équipés du logiciel litigieux, de marques VW mais aussi Audi, Skoda et SEAT, a avoué le groupe . Près d’un million ont été vendus en France, selon la filiale française de Volkswagen.

    Un particulier a porté plainte auprès du parquet de Paris . Des avocats ont par ailleurs annoncé des actions de groupe de propriétaires de voitures concernées ou d’actionnaires du constructeur allemand. La ministre française de l’Ecologie Ségolène Royal a dénoncé «une forme de vol du contribuable et de l’Etat», puisque les véhicules réputés propres bénéficient de primes et de bonus .

    Ce scandale planétaire ébranle le géant allemand, numéro un mondial de l’automobile, dont le patron Martin Winterkorn a dû démissionner . Volkswagen a annoncé vendredi que 8,5 millions de véhicules allaient être rappelés dans l’ Union européenne.

     

     

    AFP </svg> <svg class="icon share-link-tw" height="20" width="20"> <use xlink:href="http://www.liberation.fr/futurs/2015/10/18/moteurs-diesel-truques-le-siege-francais-de-volkswagen-perquisitionne_1406515#icon-twitter"></use> </svg> </figcaption> </figure>

    La justice française a lancé début octobre une enquête sur le constructeur automobile , accusé d’avoir installé sur ses moteurs diesel un logiciel destiné à fausser les tests antipollution.

    Le siège français de Volkswagen a été perquisitionné vendredi, à Villers-Cotterêts (nord), dans le cadre de l ’enquête sur les moteurs diesel truqués du constructeur automobile allemand , a indiqué une source judiciaire qui confirmait une information du Journal du Dimanche.  Les enquêteurs se sont également rendus dans des locaux de Volkswagen à Roissy, dans la banlieue nord de Paris. De la documentation et du matériel informatique ont été saisis.

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    Un particulier a porté plainte auprès du parquet de Paris . Des avocats ont par ailleurs annoncé des actions de groupe de propriétaires de voitures concernées ou d’actionnaires du constructeur allemand. La ministre française de l’Ecologie Ségolène Royal a dénoncé «une forme de vol du contribuable et de l’Etat», puisque les véhicules réputés propres bénéficient de primes et de bonus .

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    AFP

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