• Larchant, capitale des loups

    Cet animal vous a toujours fait rêver ? Ne manquez surtout pas la première fête du loup organisée ce week-end au pied du rocher de la Dame-Jouanne, en forêt de Fontainebleau.

    Pascal Villebeuf | Publié le 12.09.2013, 07h00

    
Région de Fontainebleau, le 5 septembre. Anna Casazza, passionnée par les loups, entourée de sa meute de chiens-loups, de gauche à droite, Kanti (race de Saarloos), Grey’s Wolf (race Tchèque) et Iskut (North Américan Indian Dog).

    Région de Fontainebleau, le 5 septembre. Anna Casazza, passionnée par les loups, entourée de sa meute de chiens-loups, de gauche à droite, Kanti (race de Saarloos), Grey’s Wolf (race Tchèque) et Iskut (North Américan Indian Dog). | (LP/P.V.)

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    « Je souhaite aider le grand public à sortir de cette image négative que l’on donne à cet animal, sans raison valable! » Ana Casazza, 20 ans, organise avec Vincent Mevel, maire de Larchant et Pierre Cadéac, dresseur animalier du , la première grande fête du loup en Ile-de-, ce week-end, au pied du rocher de la Dame-Jouanne, en forêt de Fontainebleau.

     
    Au programme, la présentation d’une centaine de chiens-loups et de vrais loups, des conférences, une promenade contée avec un loup, la présence de la première association nationale de protection des grands prédateurs, mais aussi des démonstrations de dressage, un concours du plus beau chien-loup, des ateliers pour les enfants ou encore un repas sur le thème du loup.

    Cette grande première, on la doit à Ana Casazza, une habitante de la région de Fontainebleau, passionnée par cet animal. Face à elle, Iskut, son tout jeune chien-loup âgé de quatre mois, venu des USA. « Mon coup de foudre pour les loups remonte à quatre ans. A l’époque, je fréquentais beaucoup les chevaux. J’étais passionnée par le comportement animal. Et puis je suis tombée sur un livre qui parlait des loups, de la domination dans une meute. Et il y avait ce regard perçant qui me fascinait. Connaissant Vincent Mevel et Pierre Cadéac, je leur ai proposé d’organiser une fête en hommage à cet animal. » Outre des loups dont les propriétaires ont les certificats de capacité à leur élevage, les organisateurs vont aussi montrer de nombreux animaux issus de croisements entre chiens et loups comme le Saarloos, issu d’une louve de Sibérie et d’un berger allemand. 

    Un savant de réputation mondiale comme parrain

    Justement, outre Pierre Cadéac, un second parrain de la viendra témoigner de sa vie quotidienne avec cet animal. Il s’agit de Pierre Jouventin, écoéthologue des oiseaux et mammifères, savant de réputation mondiale, ancien directeur de recherche au CNRS et auteur du livre en 2012 : « Kamala, une louve dans ma famille ». Voilà trente-cinq ans, ce dernier avait récupéré un bébé louve qui devait être piqué dans un zoo de Montpellier. Et il a vécu une expérience insolite avec sa femme et son fils, la louve les assimilant à une meute, dans un appartement. Il viendra raconter cette aventure unique, à partir de 18 heures. A noter aussi la présence de l’historien du loup, Jacques Baillon.

     

    Samedi, de 18 heures à 23 heures et dimanche, de 10 heures à 17 heures. Renseignements au 01.64.28.16.23.

    Le Parisien


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    Dérogations pour la chasse au loup

    Mise à jour le 28.05.2013 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre) 
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    Le loup est une espèce protégée, sa chasse n'est pas libre. Mais il existe des dérogations permettant de protéger le troupeau en cas d'attaques reconnues. La réglementation prévoit différents degrés d'intervention : dissuasion par effarouchement de l'animal, tir de défense et tir de prélèvement (abattage).

    Personnes concernées

    Dans les zones montagneuses (principalement dans les Alpes, le Massif central et les Pyrénées), où est présent le loup, peuvent être autorisées à intervenir contre les attaques du loup, les personnes suivantes :

    • les éleveurs,

    • les groupements pastoraux,

    • les propriétaires (publics ou privés) d'exploitation agricole d'élevage,

    • et de façon exceptionnelle les lieutenants de louveterie, gardes assermentés ou chasseurs dans certains cas.

    Conditions des dérogations à la protection du loup

    Les dérogations au statut protecteur du loup sont possibles :

    • pour empêcher les dommages importants provoqués aux élevages,

    • si les mesures de dissuasion ne sont pas parvenues à protéger les troupeaux (chiens de protection, parcs de regroupement, effarouchement, etc.),

    • si la dérogation ne nuit pas au maintien de la population de loup dans un état de conservation favorable.

    Le préfet décide à qui sont délivrées les autorisations et sur quels territoires. La destruction de l'animal préservé est interdite dans les parcs nationaux ou réserves naturelles, sauf dans certains cas fixés par le préfet.

    Nombre d'abattages autorisés

    Le nombre de loups pouvant être tués est fixé chaque année : pour la période juillet 2013-juin 2014, le nombre maximal d'abattages autorisés par dérogation est fixé à 24 (contre 11 pour la période 2012-2013).

    Dès que le nombre de loups détruits atteint 22, les tirs de prélèvements sont interdits, mais les tirs de défense peuvent se poursuivre jusqu'à la limite du quota.

    Les départements dans lesquels l'abattage est autorisé sont uniquement les 14 suivants : Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Drôme, Isère, Lozère, Pyrénées-Orientales, Savoie, Haut-Rhin, Haute-Saône, Haute-Savoie, Vosges, Var, Vaucluse.

    Dès que le seuil de 20 loups tués est atteint, toute dérogation est suspendue automatiquement pendant 24 heures après chaque destruction ou blessure de loup, afin de vérifier le respect du plafond annuel. L'éleveur doit donc informer le préfet de toute élimination ou blessure d'un animal.

    Ce sont les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) qui se chargent du cadavre ou de retrouver l'animal blessé.

    La destruction d'un loup, sans respecter les règles de dérogation, est punie jusqu'à un an d'emprisonnement et 15 000 € d'amende.

    Modes d'intervention

    Effarouchement

    Pour dissuader les attaques du prédateur sur le bétail, l'éleveur, le berger ou le lieutenant de louveterie (en cas de mission décidée par le préfet) peut utiliser une source lumineuse ou sonore ou un tir non létal (non mortel) sans autorisation administrative, uniquement hors des parcs nationaux.

    Dans les parcs nationaux, le tir non létal est strictement interdit et l'emploi de sources lumineuses nécessite l'autorisation du directeur du parc.

    Pour un tir non létal, l'éleveur doit posséder un permis de chasser valable pour l'année en cours et utiliser des balles en caoutchouc ou à grenaille métallique d'un diamètre inférieur ou égal à 2,25 mm.

    Pour tout autre moyen, il faut une autorisation préalable du préfet.

    Les mesures d'effarouchement sont possibles à proximité du troupeau pendant toute la durée du pâturage.

    L'effarouchement doit être effectué pendant 1 semaine avant de passer au tir de défense.

    L'éleveur doit tenir un registre indiquant les informations sur les tirs d'effarouchement, notamment numéro de permis de chasse, lieu et date des opérations, type d'arme utilisée, etc.

    Tir de défense

    L'éleveur, le berger ou le lieutenant de louveterie peut procéder à un tir de défense avec une arme de 5e catégorie, pour empêcher une attaque immédiate, si plusieurs conditions sont réunies :

    • protection effective du troupeau,

    • effarouchement réalisé pendant 7 jours auparavant,

    • la responsabilité du loup a été reconnue dans la perte effective d'animaux : au moins 2 attaques de loup sur le troupeau au cours des 2 années précédentes (le délai est compté à partir du 1er mai N-2), ou au moins 1 attaque depuis le 1er mai de l'année précédente,

    • un arrêté préfectoral doit autoriser nominativement le demandeur à effectuer des tirs de défense pour protéger son troupeau (la personne mandatée peut déléguer la réalisation des tirs de défense à d'autres personnes désignées nommément dans l'arrêté).

    Si l'une de ces conditions n'est pas remplie, seul l'effarouchement est autorisé.

    Le tireur doit avoir un permis de chasse valable. Les tirs peuvent avoir lieu de jour comme de nuit.

    Le tir de défense est effectué avec une arme à canon lisse et peut être mortel. Il est uniquement autorisé pendant la durée de présence du troupeau attaqué dans les territoires menacés par le loup, à proximité immédiate du troupeau.

    La personne ayant procédé au tir doit tenir un registre de l'opération.

    L'effarouchement reste possible en complément du tir de défense.

    Attention :  si plusieurs personnes sont autorisées à tirer, le tir ne peut être réalisé que par une seule personne à la fois.

    Tir de prélèvement (élimination)

    L'élimination du loup est envisagée si, pour la protection du troupeau, l'effarouchement et le tir de défense ne suffisent pas. Le préfet du département peut alors ordonner de tuer l'animal par arrêté préfectoral à durée limitée.

    En cas de dommages exceptionnels ou d'impossibilité de mettre en œuvre le tir de défense, le tir de prélèvement peut être autorisé par le préfet sans que le tir de défense soit effectué avant. À titre exceptionnel, l'intervention pour éliminer le loup est permise au-delà de la période où le troupeau est exposé à l'attaque du prédateur.

    Le tir de prélèvement est une opération collective supervisée par l'ONCFS : seuls les agents de l'ONCFS, les lieutenants de louveteries, les gardes assermentés et les chasseurs ayant reçu une formation de l'ONCFS sont autorisés à abattre le loup à distance hors de la zone autour du troupeau menacé. Le préfet établit la liste des personnes pouvant intervenir.

    L'opération de destruction est autorisée pour une période d'1 mois, éventuellement reconductible.

    Services en ligne et formulaires


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  • Un deuxième loup abattu en moins de 24 heures

    par un chasseur


    le 22 septembre 2013 à 15h54 , mis à jour le 22 septembre 2013 à 15h59.
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    <figure class="figure underline"> Le 20 heures du 27 juin 2013 : 20 ans que le loup est de retour en France - 1494.3417932128907 <figcaption class="degrade-une"></figcaption></figure>
    Crédits : LCI
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    Alpes-Maritimes : un loup sans doute blessé à mort

    </article></section><aside class="sz12 tag c1 aside166896 ombre1">alpes-maritimes , loup</aside> </section> EnvironnementUn loup, le deuxième en moins de 24 heures, a été abattu dimanche matin par un chasseur sur la commune de Beuil, aux portes du parc national du Mercantour, dans les Alpes-Maritimes, lors d'une battue au sanglier.

    Pour la deuxième en moins de 24 heures, un loup a été abattu dimanche matin par un chasseur sur la commune de Beuil, aux portes du parc national du Mercantour, dans les Alpes-Maritimes , lors d'une battue au sanglier. "Il s'agit cette fois d'un loup mâle", a précisé à l'AFP la sous-préfète de Nice-montagne, Sylvie Cendre. La veille, une femelle d'environ trois ans avait été abattue par un chasseur à Saint-Etienne-de-Tinée, plus au nord du département. Il s'agit des deux premiers "prélèvements" depuis l'arrêté préfectoral du 20 septembre autorisant les sociétés de chasse à tirer l'animal dans ce département. La préfecture des Alpes-Maritimes souhaitait ainsi répondre à "la détresse exprimée par des éleveurs des Alpes du Sud" récemment. Les tirs de prélèvement étaient jusque là effectués sous la responsabilité de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et avec la présence d'au moins un de ses agents auprès des lieutenants de louveterie, des éleveurs et de quelques chasseurs identifiés participant à la traque.

    La conséquence d'un arrêté préfectoral

    L'arrêté préfectoral du 20 septembre ouvre cette possibilité aux société de chasse, ce qui accroît le nombre de chasseurs pouvant participer à ces battues. Avant les deux loups abattus samedi et dimanche par des chasseurs, deux autres loups ont été tués depuis le début de l'année 2013. Ces deux animaux avaient été abattus par des lieutenants de louveterie, profession millénaire qui assiste bénévolement les fonctionnaires de l'ONCFS. 
     
    Des bergers du Sud-Est avaient réclamé début septembre, dans une lettre ouverte à François Hollande, que soient rapidement abattus les 24 loups autorisés pour la période 2013-2014 par le "plan loup", après une attaque contre des chiens gardiens de troupeau dans les Alpes-Maritimes. Au niveau national, le "plan loup" 2013-2017, entré en vigueur au printemps, prévoit en effet que 24 loups peuvent être tués durant la première année au sein d'une population estimée par les autorités à 250 animaux. Revenu naturellement au début des années 1990 dans les Alpes, le loup - espèce protégée - est en croissance constante en France, d'où une multiplication des attaques sur les troupeaux (5.848 bêtes tuées en 2012, contre 4.920 en 2011 et 2.680 en 2008), notamment dans les Alpes-Maritimes.
      


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    Mercantour: premier «prélèvement»

    d’un loup par un chasseur

    AFP<time datetime="2013-09-21T21:08:56" itemprop="datePublished"> 21 septembre 2013 à 21:08 </time>
    <aside class="tool-bar"> </aside><figure>Un loup photographié le 13 novembre 2012 à Saint-Martin-Vésubie dans le parc du Mercantour<figcaption>Un loup photographié le 13 novembre 2012 à Saint-Martin-Vésubie dans le parc du Mercantour (Photo Valery Hache. AFP)</figcaption></figure></header>

    Un chasseur a abattu samedi une louve dans le parc du Mercantour (Alpes-Maritimes), premier «prélèvement» depuis l’arrêté préfectoral du 20 septembre autorisant les sociétés de chasse à tirer l’animal dans ce département, a annoncé la préfecture.

    Cette louve d’environ trois ans et d’une trentaine de kilos a été abattue à 9h30 dans le cadre d’une battue aux grands gibiers sur la commune de Saint-Etienne de Tinée.

    La préfecture des Alpes-Maritimes avait annoncé le 20 septembre que les chasseurs pourraient désormais participer au prélèvement de loups, répondant ainsi à «la détresse exprimée par des éleveurs des Alpes du Sud» récemment.

    «Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de l’Energie a décidé, afin d’augmenter l’efficacité des opérations de prélèvement, que les tirs pourront être effectués à l’occasion de battues au gibier (...) sur des secteurs définis par l’arrêté préfectoral autorisant le prélèvement du loup», avait indiqué la préfecture dans un communiqué.

    Les tirs de prélèvement étaient effectués, jusqu’à présent, sous la responsabilité de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et avec la présence d’au moins un de ses agents auprès des lieutenants de louveterie, des éleveurs et de quelques chasseurs identifiés participant à la traque. L’arrêté préfectoral du 20 septembre ouvre cette possibilité aux société de chasse, ce qui accroît le nombre de chasseurs pouvant participer à ces battues.

    Les deux seuls loups tués jusqu’à présent en 2013 l’ont été par des lieutenants de louveterie, une profession millénaire qui assiste bénévolement les fonctionnaires de l’ONCFS.

    Des bergers du Sud-Est avaient réclamé début septembre, dans une lettre ouverte à François Hollande, que soient rapidement abattus les 24 loups autorisés pour la période 2013-2014 par le «plan loup», après une attaque contre des chiens gardiens de troupeau dans les Alpes-Maritimes.

    Au niveau national, le «plan loup» 2013-2017, entré en vigueur au printemps, prévoit en effet que 24 loups peuvent être tués durant la première année au sein d’une population estimée par les autorités à 250 animaux.

    Revenu naturellement au début des années 1990 dans les Alpes, le loup - espèce protégée - est en croissance constante en France, d’où une multiplication des attaques sur les troupeaux (5.848 bêtes tuées en 2012, contre 4.920 en 2011 et 2.680 en 2008).

    Près de 800 attaques sur des troupeaux ont été dénombrées en 2012 dans les Alpes-Maritimes, qui concentre un tiers (2.417 bêtes) des pertes d’ovins en France.

    AFP

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    ASPAS Nature

    La fin du loup est programmée, le ministère

    de l’Écologie est déjà mort

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    Plus rien en France ne défend le loup, pourtant espèce protégée. Ni les préfets, ni même les Parcs nationaux. Le renouvellement du « Groupe National Loup » avec des anti-loups notoires est le dernier levier de cette éradication programmée. L’ASPAS en appelle au Président de la République pour qu’il crée un ministère de l’Écologie digne de ce nom.

    1 – On compte aujourd’hui environ 200 loups en France. Or, 131 arrêtés préfectoraux de tirs de loup ont déjà été publiés depuis le début de l’année, soit une autorisation de mise à mort pour 1,5 animal ! Parmi les tireurs potentiels, nous trouvons l’éleveur qui s’est permis de tabasser deux gardes du Parc National du Mercantour à coups de manche de pioche. L’individu n’a toujours pas été mis en examen, et ces exactions contre des agents de l’Etat n’ont pas troublé le préfet des Alpes-Maritimes, qui l’a autorisé à participer à ces tirs ! Une telle complaisance de la part de l’administration et du ministère risque d’encourager la généralisation de la violence dans nos montagnes.

    Loup (M. Quiot)2 – Mardi 12 octobre, le nouveau Groupe National Loup a été mis en place. Peu avant sa prise de fonction, son président Christophe Castaner (député maire PS de Forcalquier) n’a caché ni sa satisfaction, ni sa partialité : « c’est la première fois que l’on parle de gestion et de régulation du loup au sein d’un ministère de l’Ecologie ». La feuille de route de cette commission semble toute tracée. L’ASPAS [1] en a été exclue, malgré ses compétences sur le dossier : les protecteurs de la nature ne sont pas les bienvenus.

    3 – Cerise sur le gâteau : le Parc national des Cévennes vient de demander à être considéré comme « zone d’exclusion du loup »! [2] L’ASPAS refuse qu’un espace protégé de 57 000 hectares de forêt en zone cœur (soit le plus grand Parc national boisé de France), qui bénéficie des financements du ministère de l’Ecologie et de l’Union Européenne, puisse décréter qu’il n’y a pas de place pour le loup. Où y en aurait-il alors ? Un Parc national n’a pas vocation à être une chasse privée (celui des Cévennes est déjà l’un des deux Parcs nationaux où la chasse est autorisée), ni un élevage de moutons, mais bien une zone de préservation de la faune et la flore dans un état de naturalité le plus authentique possible pour les générations futures.

    Conclusion : le dossier du loup a totalement échappé au ministère dit de l’Ecologie. Face à cette accumulation de défaillances, l’ASPAS en appelle au Président de la République et au Premier ministre pour qu’ils créent de toute urgence un vrai ministère de l’Environnement doté de réels moyens réglementaires, humains et financiers pour mettre en place la véritable politique de protection de la nature digne du XXIème siècle qu’attendent les Français.

    [1] Seconde association de protection de la nature en nombre d’adhérents, et l’une des plus présentes sur le dossier loup. L’ASPAS est la seule association à avoir attaqué la France sur sa désastreuse « gestion » du loup avec un recours auprès de la Commission Européenne et un autre au Conseil de l’Europe.
    [2] La zone d’exclusion du loup n’a pas encore de définition légale, mais elle est l’objet d’une proposition de loi déposée le 16 octobre par 14 sénateurs apparentés socialistes (dont J.-P. Chevènement, R. Hue, F. Laborde,…).

     

    Contact presse: Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS : tél. 06 08 18 54 55


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