• Un blog, un arbre – le principe

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    Comment un arbre peut-il compenser le bilan carbone d’un blog ?

    En participant à l’opération Blog zéro Carbone, vous pouvez facilement réduire vos émissions de gaz à effet de serre : un arbre permet de compenser les émissions de dioxyde de carbone liées au fonctionnement de votre blog. N’hésitez plus, et rejoignez-nous !

    Quelles sont les émissions de CO2 liées au fonctionnement d’un blog ?

    D’après une étude d’Alexander Wissner-Gross, diplômé en physique de l’université américaine de Harvard, la consultation d’une page web conduit en moyenne à l’émission de 20 milligrammes de CO2, soit 0,02 grammes. Pour un blog avec un trafic moyen (environ 15 000 pages vues par mois), cela correspond à des émissions annuelles de 3,6 kg de dioxyde de carbone. Cette valeur est à remettre en majeure partie sur le compte de la consommation électrique liée à l’utilisation de serveurs et matériels informatiques, et à leur refroidissement, très énergivore.

    Comment fonctionne la compensation : 1 arbre = 1 blog !

    Combien de CO2 un arbre est-il capable d’absorber ?

    Il est difficile de donner une réponse précise et certifiée. La capacité d’absorption de CO2 d’un arbre peut énormément varier, et dépend ainsi de l’essence de l’arbre, de son exposition à la lumière, de la période de végétation, les changements de température dans le milieu, de la quantité d’eau disponible et de la qualité des sols.

    Il y a aussi différentes manières de calculer le potentiel d’absorption d’un arbre. Les valeurs usuelles que l’on retrouve vont de 10 à 30kg de dioxyde de carbone absorbés annuellement par un arbre. On sait cependant que dans les premières années qui suivent la plantation, celui-ci ne peut absorber que peu de CO2 en comparaison avec le reste de sa vie. Également, il est admis qu’à partir d’une vingtaine d’années, cette valeur décroit lentement.

    La CCNUCC, Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, a de son côté calculé et convenu de la valeur moyenne de 10 kg absorbés chaque année par un arbre. Petits gestes écolos, pour son opération Blog zéro Carbone, a choisi de rester relativement peu ambitieux sur ces valeurs, en retenant le chiffre moyen de 5 kg par arbre et par an. Ce conservatisme ne peut être que positif !

    Un arbre suffit pour compenser les émissions de CO2 d’un blog

    En reprenant les calculs ci-dessus, l’opération est très simple ! Sachant que la capacité d’absorption d’un arbre est estimée à au moins 5 kg de CO2 par an, et qu’un blog moyen en émet 3,6 kg, la plantation d’un arbre pour un blog doit permettre la neutralisation de son empreinte carbone sur l’environnement. La durée de vie moyenne d’un arbre étant de 50 ans, nous sommes assurés d’une compensation carbone durable, et même plus importante.

    Votre blog a plus de 15 000 pages vues par mois ? Un arbre peut ne pas suffire : écrivez-nous et nous compenserons également les émissions de dioxyde de carbone pour votre blog ! (blog-zerocarbone@bonial.fr)

    Comment et où les arbres sont-ils plantés ?

    Pour la France, nous plantons les arbres avec les Pépinières Naudet. Ces arbres sont actuellement plantés en Bretagne, sur la commune de Gévézé près de Rennes.

    Nous avons d’ores et déjà décidé de planter jusqu’à 1000 arbres, pour les premiers 1000 blogs qui accepteront de participer à l’opération Blog zéro Carbone.

    MAJ 15/06/2012 : Les 1000 premiers arbres en plantation, l’opération est relancée. 1000 nouveaux arbres seront plantés pour les 1000 prochains blogs inscrits (du 1001ème au 2000ème).

    MAJ 01/05/2013 : 1000 nouveaux arbres ont été plantés dans l’Allier. Plus d’infos à venir très vite !

     
    Je souhaite participer à l'opération Blog zero carbone


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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Le Niger menacé par une invasion de criquets

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-08-18T23:51:30+02:00" itemprop="datePublished">18.08.2013 à 23h51</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-18T23:51:49+02:00" itemprop="dateModified">18.08.2013 à 23h51</time>

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    Essaim de criquet migrateur près de Sakaraha, au sud-ouest de Madagascar, en avril 2013.

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    Le Niger risque d'être confronté à une "invasion massive" de criquets pèlerins, un risque majeur pour les cultures de ce pays en difficulté économique. 

    "Des effectifs importants de criquets, tout stades de développement confondus, sont observés dans le nord désertique nigérien, allant des ailés de 500 à 750 individus par hectare, aux larves de 1 000 à 7 200 par hectares", a indiqué dimanche 18 août le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU, dans son dernier Bulletin publié à Niamey. "Il s'agit d'un signe évident que les criquets sont en train de se reproduire de façon échelonnée dans les foyers les plus actifs du pays", prévient l'agence onusienne.

    Le retour des pluies en juillet a créé des conditions écologiques "très favorables" à l'éclosion dans le désert nigérien et dans les pâturages du sud, explique l'OCHA. "On pourrait s'attendre aussi à l'arrivée de criquets du Sud algérien, ce qui va du coup augmenter les populations, qui en l'absence de contrôle, pourra provoquer une invasion massive", dit l'ONU.

    Actuellement, la campagne agricole bat son plein au Niger, pays très sec, souvent confronté à de sévères crises alimentaires du fait de la sécheresse ou des dégâts causés par les criquets. Plus de 80 % des 17 millions de Nigériens vivent d'une agriculture archaïque et très dépendante des pluies. Des responsables du Centre nigérien de lutte antiacridienne (CNLA) ont récemment assuré à avoir pris des mesures visant à "prévenir une invasion acridienne". Mais selon l'ONU, seuls quelque 52 millions francs CFA (environ 79 000 euros) sont disponibles sur les 117, 6 millions de francs CFA (178 000 euros) nécessaires pour "traiter et neutraliser" les concentrations de larves.

    </article>

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  • En Amazonie, Sao Felix do Xingu

    tourne la page de la déforestation

    Créé le 16/08/2013 à 09h36 -- Mis à jour le 16/08/2013 à 09h39
    Un village indigène au milieu de la forêt amazonienne dans l'Etat du Para, au nord du Brésil, le 9 août 2013
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    Un village indigène au milieu de la forêt amazonienne dans l'Etat du Para, au nord du Brésil, le 9 août 2013 Yasuyoshi Chiba AFP

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    "Ils nous disaient que c'était le meilleur endroit où vivre", ...

    Sao Félix do Xingú (Brésil) - «Ils nous disaient que c'était le meilleur endroit où vivre», se rappelle Luiz Martins Neto, qui s'est installé en 1989 à Sao Felix do Xingu, localité amazonienne considérée à l'époque comme un eldorado avant de tourner le dos à la déforestation.

    Luiz, âgé de 54 ans, a délimité sa première propriété comme les autres: à coups de hache et de flammes.

    «A l'époque, plus tu déforestais, meilleure était ta vie et plus vastes étaient tes terres», se souvient encore Luiz en évoquant l'époque de la politique d'occupation de la plus grande forêt du monde, à son apogée sous la dictature (1964-85).

    Aujourd'hui, Luiz participe à un projet modèle agricole exploitant les terres déjà déboisées sans toucher à la forêt. Il doit aussi replanter des arbres pour se mettre en conformité avec le nouveau Code forestier voté en 2012, qui contraint chaque propriété privée à conserver 80% de forêt.

    «On apprend à bien faire les choses», sourit-il sous son chapeau de paille. Devant lui, sur la pelouse de sa petite ferme, trône un énorme tronc mort de «castanheira», le châtaigner local, vestige de campagnes de déforestation révolues.

    L'histoire de Luiz ressemble à celle de beaucoup d'autres à Sao Felix do Xingu, immense municipalité du sud-est du Para (nord), qui abrite environ 90.000 habitants sur une superficie similaire à celle du Portugal.

    Le Para est pour moitié constitué de réserves, mais il abrite également des élevages extensifs -- avec environ 2 millions de têtes de bétail recensées -- et fait l'objet de convoitises des multinationales minières.

    «On apprend à bien faire les choses»

    «L'entrée de l'homme blanc a été comme le courant d'un fleuve: il avance, il avance, sans jamais reculer», soupire Amaury Bepnhoti Ayudjare, membre de l'ethnie indigène kayapo, dont le territoire a subi les affres du déboisement.

    Il y a encore 10 ans, les feux de forêt et la poussière soulevée par les camions transportant les arbres abattus empêchaient toute vision lointaine, se souvient-il.

    «Sao Felix do Xingu était le champion de la déforestation. En 2008, le gouvernement a publié une liste des municipalités où l'on déboisait le plus, et nous avions été classés numéro un. Mais aujourd'hui, nous sommes ceux qui avons le plus réduit la déforestation, passant de 2.500 km2 en 2000 à 169 km2 l'année dernière», s’enorgueillit le maire Joao Cleber.

    Il y a cinq ans, sous la pression internationale, le gouvernement s'est mis à pénaliser les municipalités les plus gourmandes ainsi que les entreprises acquéreuses de terrains déboisés.

    «La pression sur les municipalités et l'industrie a été fondamentale, parce que cela a mené à un pacte contre la déforestation» entre les producteurs de viande, les mairies et les agriculteurs, explique Ian Thompson, directeur du programme Amazonie de l'ONG The Nature Conservancy (TNC).

    «L'industrie bovine a occupé une grande partie du territoire et causé une bonne partie de la déforestation, mais avec une productivité très faible: une vache par hectare. Grace à une meilleure gestion, nous tentons de doubler la production sans déboiser davantage», ajoute M. Thompson, qui supervise plusieurs projets de grands éleveurs, traders et supermarchés en quête de label écologique.

    Aujourd'hui, Sao Felix est le théâtre d'un véritable boom du cacao, une culture endémique qui pourrait devenir la planche de salut de la forêt car cet arbuste doit être planté à l'ombre d'arbres feuillus.

    Un de ces projets, financé par le géant agricole américain Cargill, a converti 100 fermiers en petits producteurs.

    «Cargill est intéressé par une production durable en grande quantité, cela nous garantit un revenu tout en récupérant des zones dégradées», explique Ilson Martins, président de la coopérative de cacao Cappru.

    Garantir une source de revenus aux 25 millions d'habitants de l'Amazonie tout en préservant le milieu naturel constitue un véritable défi pour le secrétaire de l'Agriculture de Sao Felix, Denimar Rodrigues. «Ils faut s'assurer de garantir leurs revenus, dans le cas contraire ce serait le chaos», prévient-il.

    La déforestation en Amazonie brésilienne, qui a culminé à 27.772 km2 en 2004 (soit un territoire quasi-équivalent à l'Albanie) a chuté à 4.571 km2 en 2012. Selon les autorités, le pays a ainsi atteint 76% de son objectif de réduction des déboisements pris à Copenhague en 2009 et qui fixe à 3.900 km2 en 2020 le plafond des déboisements annuels.

    © 2013 AFP

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes d'ici 2040

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-08-15T00:35:38+02:00" itemprop="datePublished">15.08.2013 à 00h35</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-15T00:40:37+02:00" itemprop="dateModified">15.08.2013 à 00h40</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Les vagues de chaleurs exceptionnelles, comme celles qui ont frappé l'Europe en 2003 ou les Etats-Unis en 2012, devraient toucher deux fois plus de territoires en 2020. </figure>

    Quels que soient les efforts déployés pour limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES), des vagues de chaleur plus fortes et plus fréquentes sont inévitables ces trente prochaines années, affirme jeudi 15 août une étude publiée dans la revue scientifique Environmental Research Letters. "Les efforts de réduction des (...) GES peuvent fortement réduire le nombre de ces épisodes extrêmes dans la seconde moitié du 21e siècle", observe Dim Coumou de l'Institut Potsdam sur la recherche sur l'impact climatique, qui a réalisé cette enquête avec Alexander Robinson, de l'Universidad Complutense de Madrid.

    Ce sont les régions tropicales qui seront les plus touchées, une tendance déjà observée entre 2000 et 2012, précise l'étude. Les vagues de chaleurs exceptionnelles, qualifiés d'évènements 3 sigma (qui se différencient de la moyenne historique de trois écarts type), comme celles qui ont frappé l'Europe en 2003 ou les Etats-Unis en 2012, devraient toucher deux fois plus de territoires en 2020, soit 10 % de la surface terrestre du globe. En 2040, 20 % des terres de la planète seront touchées.

    ÉPISODES EXTRÊMES

    Sur cette même période, des épisodes encore plus extrêmes (5 sigma) tels qu'on n'en connaît quasiment pas aujourd'hui, frapperont, eux, 3 % de la surface du globe en 2040. Après cette date, tout dépendra de la quantité de GES émis dans l'atmosphère. Si les rejets sont faibles et que la concentration de GES dans l'atmosphère n'excède pas 490 PPM équivalent CO2, le nombre d'événements extrêmes se stabilisera autour des niveaux de 2040.

    Cela signifie qu'à la fin du siècle, les vagues de chaleurs exceptionnelles deviendront la norme près des tropiques, soit 50 % des étés en Amérique du sud et en Afrique de l'ouest, et 20 % en Europe de l'ouest. Mais dans un scénario où les émissions continuent à croître sur leurs trajectoires actuelles, les épisodes 3 sigma concerneront 85 % des terres du globe en 2100, et les épisodes 5 sigma 60 %.

    "Ces évènements extrêmes peuvent avoir un impact très dommageable sur la société et les écosystèmes, causant des décès liés à la chaleur, des feux de forêts, et des pertes dans la production agricole", souligne Dim Coumou.

    </article>

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Marée noire : BP porte plainte contre l'Agence

    de protection de l'environnement américaine

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-08-14T01:54:19+02:00" itemprop="datePublished">14.08.2013 à 01h54</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-14T08:36:19+02:00" itemprop="dateModified">14.08.2013 à 08h36</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Onze personnes ont été tuées dans l'accident de 2010, à la suite duquel 4,9 millions de barils de pétrole se sont répandus au large des côtes de la Louisiane. </figure>

    Le groupe pétrolier britannique BP a porté plainte contre l'Agence de protection de l'environnement (EPA) américaine, l'accusant de l'avoir indûment exclu de l'attribution de contrats après la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique.

      "BP a une longue relation d'affaires avec le gouvernement fédéral américain. C'est l'un des plus gros employeurs et investisseurs privés du pays" et "le principal producteur de pétrole et gaz en eaux profondes du golfe du Mexique dans le cadre de baux fédéraux", fait valoir le groupe, qui conteste des décisions de l'EPA du 28 novembre 2012, du 4 janvier et du 1er février 2013.

    "PUNITIVE, EXCESSIVE, ARBITRAIRE ET CAPRICIEUSE"

    L'entreprise souligne également qu'elle est "l'un des plus importants fournisseurs de carburant du gouvernement sur le territoire national et à l'étranger". "Pendant plus de deux ans et demi après l'accident de [la plateforme] Deepwater Horizon, le gouvernement fédéral a continué à acheter du carburant à BP, et [...] a estimé de façon répétée que BP était un fournisseur gouvernemental responsable."

    Le groupe demande au tribunal de juger l'exclusion par l'EPA "punitive, excessive, arbitraire et capricieuse", et donc de la déclarer "nulle et vide de substance". Il réclame aussi une indemnisation "juste" et le remboursement de ses frais d'avocat.

    L'EPA avait expliqué sa décision d'exclure temporairement BP de nouveaux contrats fédéraux par le "manque d'intégrité professionnelle" de la société lors de l'explosion de la plateforme, située à 80 kilomètres au large de La Nouvelle-Orléans.

    BP avait parallèlement accepté lors d'un accord avec les autorités américaines de plaider "coupable" pour la marée noire et de payer plus de 4,5 milliards de dollars d'amende. Les décisions de l'EPA l'empêchent notamment de d'obtenir de nouvelles concessions d'exploration du gouvernement dans le golfe du Mexique.

    </article>

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