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Par marialis2.2 le 8 Août 2013 à 02:15Dernière modification : 07/08/2013
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Rejets d'eaux contaminées dans l'océan : nouvelle urgence à Fukushima
© AFPLe gouvernement japonais a annoncé mercredi qu’environ 300 tonnes d’eau contaminée se déversaient chaque jour dans l’océan Pacifique, qualifiant la situation d'"urgente". Une catastrophe écologique à laquelle Tepco peine à faire face.
Après des mois de dénégations, Tepco, le groupe qui gère la centrale de Fukushima, a finalement reconnu pour la première fois fin juillet que des eaux souterraines radioactives s'étaient écoulées dans l'océan Pacifique. Mercredi, le gouvernement japonais a révélé qu'environ 300 tonnes d'eau contaminée se déversaient chaque jour dans l’océan Pacifique, deux ans après la catastrophe nucléaire survenue en mars 2011.Le problème du stockage de l’eau
Le Premier ministre japonais a annoncé mercredi que les autorités s’impliqueraient désormais davantage dans la gestion des fuites de la centrale. "Stabiliser la centrale de Fukushima est notre défi. En particulier, l'eau contaminée représente un problème urgent qui suscite beaucoup d'inquiétude dans la population", a déclaré Shinzo Abe lors d'une réunion d'une cellule de crise gouvernementale sur le sujet. L’exécutif prévoit de limiter les écoulements radioactifs dans la mer à 60 tonnes par jour à partir de décembre. L'État, qui a déjà versé 3 800 milliards de yens (près de 30 milliards d'euros) pour sécuriser le site et indemniser les victimes, va devoir une nouvelle fois mettre la main à la poche.
Comment de l’eau contaminée a-t-elle pu se déverser dans l’océan ? À la suite du tsunami, qui a provoqué d’importants dégâts dans la centrale, de l’eau douce a été injectée sur les réacteurs endommagés pour les maintenir à une température inférieure à 50°C. Les 400 tonnes d’eaux contaminées utilisées pour réaliser l’opération ont été stockées dans des réservoirs souterrains qui ont présenté des fuites en divers endroits. Les eaux hautement radioactives se sont alors déversées dans les nappes phréatiques, puis dans l’océan.
L’aveu tardif de TepcoFace à l’ampleur de la catastrophe écologique, de nombreux Japonais s’interrogent sur les réelles compétences de l'opérateur de la centrale japonaise pour trouver des solutions efficaces. Pour Jérôme Joly, de Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), "Tepco a les épaules pour gérer cette mission". "Le seul reproche que l’on peut adresser au groupe, et qui n’est pas le moindre, c’est d’avoir tardé à se préoccuper du problème des fuites et d’avoir tardé à l’avouer aux autorités compétentes", explique le scientifique à FRANCE 24.
La compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco) a en effet attendu le mois de juillet pour avouer que de l’eau contaminée s’écoulait dans l’océan. Auparavant, la firme prétendait que l'eau restait bloquée dans les sous-sols. Un poisson pêché près de la centrale au mois de janvier présentait pourtant un niveau de contamination radioactive plus de 2 500 fois supérieur à la limite autorisée.
Pour Dale Klein, l’ancien chef de la Commission de régulation nucléaire aux États-Unis, "les erreurs successives de Tepco montrent bien à quel point les dirigeants de la multinationale ne savent pas ce qu’ils font. Ils n’ont aucune solution et ne font pas ce qu’il faut pour protéger l’environnement", s’est-il indigné lors d’une visite à Tokyo.
Encore 40 années de travailPour tenter d’endiguer le phénomène, la multinationale a entrepris de construire une enceinte de confinement souterraine étanche entre le site et l’océan. "Une mesure à court terme qui ne règle pas le problème du stockage de l’eau dont le volume représente 700 m3 par jour", explique Jérôme Joly, directeur général adjoint, de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Tepco envisage de construire de nouvelles cuves de stockage à la surface, pour éviter les fuites souterraines.
Mais les conséquences environnementales restent préoccupantes. "Les effets sur la biodiversité ne sont pas du même ordre que pour la catastrophe de Tchernobyl car les rejets sont plus faibles mais vont se diffuser plus longtemps dans le temps", explique Jérôme Joly.
Deux ans après le drame, 160 000 habitants ont quitté le secteur en raison des radiations dans l'air, le sol et les eaux. Plus de 1 400 habitants de la région sont morts des suites de la catastrophe du fait des mauvaises circonstances de leur évacuation, de la détérioration de leurs conditions de vie ou encore par suicide, à cause de la perte de tous leurs biens ou de leur activité. Aucun décès n'a, en revanche, été directement associé aux émanations radioactives qui ont suivi l’explosion du réacteur de Fukushima.
On estime que le nettoyage du site devrait prendre une quarantaine d'années. Fukushima est la plus grave catastrophe nucléaire civile depuis Tchernobyl, en avril 1986.
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Par marialis2.2 le 6 Août 2013 à 20:16
L'année 2012: Un record de fonte des glaces
en Arctique et d'émissions de CO2
Créé le 06/08/2013 à 19h46 -- Mis à jour le 06/08/2013 à 19h46<aside>Les plages proches de New York sont prises d'assaut par les citadins cherchant à fuir la canicule, le 30 juin 2012. RICHARD B. LEVINE/NEWSCOM/SIPA
</aside>CLIMAT - 2012 figure dans les dix années les plus chaudes depuis 1850...
2012 a compté parmi les dix années les plus chaudes sur le globe dans les annales avec une fonte record des glaces arctiques et des émissions sans précédent de dioxyde de carbone (CO2) provenant de combustibles fossiles, selon le dernier rapport annuel sur le climat publié mardi par l'agence américaine NOAA. Selon différentes mesures, 2012 a été la huitième ou la neuvième année la plus chaude depuis 1850.
De 0,14 à 0,17 degré Celsius au-dessus de la moyenne
«L'année dernière le thermomètre s'est situé de 0,14 à 0,17 degré Celsius au-dessus de la moyenne des températures enregistrées lors de la période 1981-2010 «, précise le rapport de l'Agence américaine océanique
et atmosphérique (NOAA). Les dix années où le mercure est monté au plus haut ont toutes été enregistrées
depuis 1998 quand le courant chaud du Pacifique El Nino a été particulièrement puissant, précisent les scientifiques.
Ce réchauffement continu de la planète entraîne une fonte sans précédent des glaces arctiques. L'étendue des glaces dans l'Océan arctique en septembre ainsi que la couverture neigeuse dans l'hémisphère nord ont toutes deux atteint des étendues minimales record en 2012. Au Groenland, la calotte glaciaire a enregistré une fonte record les 11 et 12 juillet 2012 alors que 97% de l'étendue de glace a montré des signes de fonte, soit quatre
fois plus que la moyenne pour cette époque de l'année.
Les 400ppm de CO2 dans l’atmosphère atteints
Les émissions de CO2, principal gaz à effet de serre, provenant des énergies fossiles et de la production de
ciment a atteint un nouveau record mondial l'an dernier avec 9,7 milliards de tonnes. Cela s'est traduit par un accroissement de la concentration de CO2 dans l'atmosphère qui, au printemps 2012, a dépassé pour la première fois le seuil critique des 400 parts par million (ppm) dans sept des 13 observatoires arctiques. Ce niveau est jugé dangereux par les scientifiques car il pourrait marquer le début d'un point de non-retour dans le réchauffement terrestre.
Nouvelle encourageante, le climat dans l'Antarctique a été stable en 2012. L'étendue maximale de glace a
atteint un record en septembre 2012 depuis 1978, indique le rapport de la NOAA auquel 380 scientifiques
dans le monde ont participé.
Avec AFP
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Par marialis2.2 le 5 Août 2013 à 14:07
La moitié des papillons des prairies
ont disparu en Europe
Le Monde.fr | <time datetime="2013-08-05T11:33:36+02:00" itemprop="datePublished">05.08.2013 à 11h33 </time>
lienLa moitié des papillons des prairies ont disparu en vingt ans en Europe, un déclin qui devrait "déclencher la sonnette d'alarme" sur l'état de la biodiversité, alerte l'Agence européenne de l'environnement (AEE) dans un rapport.
Le Monde.fr
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Par marialis2.2 le 3 Août 2013 à 22:52
Bordelais: 5000 ha de vigne détruits
Entre 4.000 et 5.000 hectares de vignoble bordelais, dans l'Entre-deux-Mers principalement, ont été détruits à 80% ou plus par le violent épisode d'orages de grêle qui a balayé le Sud-Ouest la Gironde hier soir, a estimé aujourd'hui la FDSEA, qui réclame des "solutions conséquentes" de compensation.
Le président de la FDSEA Gironde, Patrick Vasseur, a indiqué à avoir effectué aujourd'hui une tournée de communes touchées, sur une bande de 40-50 km de long sur 10 km de large dans l'est de la Gironde, où les orages ont frappé de manière très localisée, avec des grêlons de la taille d'oeufs de caille ou de balles de ping-pong, selon les témoignages.
Les vignes touchées concernent de petites appellations de Bordeaux, Bordeaux supérieur, d'Entre-deux-Mers, une centaine de viticulteurs. "Une première estimation, vraiment en gros, porte sur 4.000 à 5.000 hectares durement touchés, détruits à 80% ou plus", ce qui représenterait "près de 5%" du vignoble bordelais, a ajouté M. Vasseur.
La péfecture de la Gironde a indiqué ne pouvoir se prononcer sur ces estimations, "qui, comme tous les dégâts, doivent être expertisés", a indiqué Jean-Michel Bedecarrax, secrétaire général, ajoutant que le principe d'une visite de terrain dès lundi était acté. "Rapidement, il faut faire un état des lieux, enclencher tous les mécanismes d'aide momentanés qui peuvent l'être, et réfléchir à des solutions plus conséquentes par rapport à l'ampleur du sinistre", a déclaré M. Vasseur, estimant que nombre de viticulteurs du secteur n'étaient pas assurés.
Le conseil général de la Gironde, par l'intermédiaire de son président par intérim Jean-Marie Darmian, a annoncé la tenue d'une réunion de crise lundi en mairie de Créon ouverte aux élus de la zone concernée, aux viticulteurs, et à la préfecture. M. Darmian, qui a lui aussi visité des communes touchées, comme Créon, Grezillac, Saint-Léon, La Sauve, Blésignac, a souligné "un impact rare, très localisé, avec parfois des vignes détruites à 100%, où ne reste plus une feuille, plus une grappe, mais 1 km plus loin, des vignes épargnées".
La Dordogne, avec plus de 300 interventions de pompiers, et quelque 6.000 foyers privés d'électricité samedi marin, a été le département le plus touché par l'épisode d'orages grêleux violents mais fugaces qui a balayé le Sud-Ouest vendredi soir, provoquant des dégâts aux habitations, et cultures mais aucune victime.
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