• Des organisations écologistes s'inquiètent du développement des "OGM cachés"

    le Lundi 29 Juillet 2013 à 21:22

    Par Typhaine Morin

    Des associations écologistes s'inquiètent des variétés tolérantes aux herbicides (VTH) © Maxppp

    Dix organisations écologistes et agricoles ont envoyé au ministre de l'Agriculture une lettre ouverte, dans laquelle elles s'inquiètent du développement en France de ce qu'elles appellent les "OGM cachés". Selon un rapport de 2011, ces "variétés tolérantes aux herbicides", les VTH, représentent 10% des cultures de tournesol et de colza.

    Associations écologistes, fédérations d'agriculture biologique ou syndicats d'agriculteurs, au total, dix organisations s'inquiètent dans une lettre ouverte du développement des "variétés tolérantes aux herbicides" (VTH), qu'elles considèrent comme des "OGM cachés". Les VTH ne concernent que le colza et le tournesol, des cultures qui ont des gènes plus tolérantes aux herbicides. 

    Certaines variétés de ces plantes sont résistantes aux herbicides grâce à des irradiations ou de la fusion cellulaire. Il s'agit de deux techniques différentes de la transgenèse habituellement utilisée pour créer des OGM. Ces techiques ne sont pas contrôlées et ont été "arbitrairement exclues du champ d'application de la réglementation sur les OGM", dénoncent les associations dans une lettre ouverte au ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll.

    Des risques pour l'environnement

    Elles craignent qu'en conséquence, d'autres cultures deviennent résistantes aux herbicides. Un rapport publié par l'INRA et le CNRS en 2011 met en garde contre les problèmes que peuvent engendrer ce type de culture. Le développement de résistances aux herbibices, en premier lieu, mais aussi la pollution de l'eau et la contamination génétique. L'expertise souligne également qu'il n'existe aucune étude sur l'impact des pesticides utilisés sur la mortalité des abeilles. 

    Catalogue des variétés

    Ces cultures, très récentes en France, sont donc très encadrées. Pour lancer des champs de culture en France, il faut que la plante soit inscrite au Catalogue des variétés. Et lorsqu'une variété est inscrite, on s'assure qu'elle ne représente pas un danger pour l'environnement. Face aux réticences des écologistes, un Comité de suivi a été mis en place en 2012 pour mesurer les impacts de ces variétés sur l'environnement. 

    Selon les données disponibles, ces VTH représentaient en 2011 10% des cultures de tournesol et plusieurs centaines d'hectares de colza. 

    Par Typhaine Morin


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  • Enquête 27/07/2013 à 12h23

    Le fret ferroviaire mal en point :

    le rêve d’une France propre abandonné

    Elsa Fayner | Journaliste Rue89

    L’un des objectifs du Grenelle de l’environnement, favoriser le transport de marchandises par train plutôt que par camion, est abandonné en catimini. Enquête.

    En mai dernier, la SNCF annonçait avoir retrouvé 63 des 150 wagons qu’elle avait égarés un peu partout en France. Il s’agissait de wagons vides de transport de marchandise – de fret –, qui rouillaient aux bords des voies, parfois à la sortie d’une usine, tandis que les rails qui menaient là avaient été retirés.

    Sous l’article, un riverain avait laissé un commentaire qui a attiré mon attention :

    « En mars 2006, sur un salon où j’exposais, j’ai été contacté par deux stagiaires du service fret de la SNCF, qui m’ont fait remplir un questionnaire sur mes besoins de transport. Ayant régulièrement de la marchandise à transporter de l’Isère au Nord, je me suis montré intéressé. »

    En septembre 2009 deux commerciaux sont venus lui rendre visite, poursuit l’internaute :

    « [Ils m’ont expliqué] que le fret SNCF ne fonctionnait qu’avec des trains complets : il n’était pas possible de ne faire voyager qu’un wagon. Ils étaient désolés, mais c’était comme ça. Ils m’ont conseillé de passer par la route plutôt que par le train pour aussi peu de marchandises (une semi-remorque quand même à chaque fois). »

    Sachant que la SNCF possède à la fois, via sa branche SNCF Geodis, des trains et des camions pour transporter les marchandises, il y a de quoi s’étonner. L’entreprise privilégierait-elle l’asphalte ? Tiendrait-elle un double discours : vert d’un côté, gris de l’autre ? Le transport ferroviaire étant « le mode de transport le plus adapté à toute politique de développement durable », rappelle [PDF] la SNCF elle-même.

    « Le plus de marchandise possible par le rail »

    En 2009, environ 14% du fret empruntait le rail. Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre engendrées par la route, le Grenelle de l’environnement fixait, en 2007, un objectif de 25% en 2022 [PDF]. L’Etat déboursait 7 milliards d’euros. La SNCF mettait en place « un nouveau transport écologique de marchandises ».

    Le vieux rêve d’une France propre sillonnée par des trains à grande vitesse d’usines high-tech en plateformes multimodales allait enfin se réaliser. Pub à l’appui :

    « Une solution s’impose : transporter le plus de marchandise possible par le rail. Le rail, une nouvelle route pour la France. »

     

    Et pourtant. Si on s’en tient à Fret SNCF, la filiale historique de transport ferroviaire de SNCF Geodis est passé de 55 milliards de tonnes kilomètre transportées en 2000 à 21,1 milliards en 2012. Il faut dire que la crise a sévi, notamment dans les industries, grosses clientes.

    Toutefois, pendant ce temps, l’activité routière de la SNCF se développait : le chiffre d’affaires de Geodis BM est passé de 600 millions d’euros [PDF] en 2007 à 827,6 millions d’euros en 2012.


    Transport intérieur de marchandise, tableaux de l’économie française 2013, Insee (Capture d’écran)

    Les petites entreprises isolées, terminé

    Près de Pau (Pyrénées-Atlantiques), l’entreprise Lapassade achète du chêne et du hêtre dans les Vosges, au nord de Paris, et dans la région d’Alençon (Orne), pour en faire des fûts destiné au vin, et des planches. Jusqu’à récemment, elle faisait venir ces bois bruts par le train. Ils étaient chargés et déchargés dans des petites gares de proximité, déclarées « gares bois ».

    Lapassade pouvait remplir un, deux, trois wagons. D’autres entreprises remplissaient d’autres wagons. Et, au fur et à mesure, un train était constitué. On parlait de « wagons isolés ». Puis « il a fallu faire des trains complets », se souvient le dirigeant. Un train entier pour l’entreprise. Ça fait cher.

    Les wagons isolés se sont en effet vus chargés de tous les maux par la SNCF quand le fret a commencé à mal aller. Les rapports se sont multipliés, celui de 2009 s’est montré particulièrement clair : le service de wagon isolé ne serait pas économiquement pertinent face à la route « sur une large majorité de trafics » :

    « L’effondrement des trafics de 40% depuis début 2009 a fait augmenter le coût moyen par wagon de 70%. Pour que cette activité soit rentable pour la SNCF, il faudrait que ses volumes augmentent de 65%. »

    « La situation des wagons isolés était devenu intenable », confirme Ghislain De Rugy, contacté par téléphone. L’homme dirige chez SNCF Geodis le service multi-lots multi-clients. C’est ainsi qu’a été renommée l’offre wagon isolé en 2011. Alors qu’elle déclinait bel et bien :

    • en 2008, 500 000 wagons isolés circulaient ;
    • contre 200 000 aujourd’hui.

    Les petites gares de fret ont fermé

    La gare la plus proche de l’entreprise Lapassade a cessé l’activité de fret vers 2002, celle qui se trouvait à 20 km deux ans après, et celle qui se situait à 40 km quelques années plus tard. A l’autre bout de la chaîne, dans les Vosges, les « gares bois » ont disparu elles aussi une à une.

    Les hêtres et les chênes ont dû prendre la route. « Pour nous, ça n’est pas une économie, c’est une nécessité », déplore le dirigeant. Par le train, le mètre cube coûtait entre 80 et 85 euros – sans compter le chargement et le chargement –, quand les bois sont vendus entre 300 et 350 euros le mètre cube. Les prix sont comparables par la route pour l’entreprise, qui fait appel à un transporteur spécialisé.

    Alors, pour « éviter des coûts de transports devenus prohibitifs », Lapassade a décidé d’ouvrir une usine de présciage dans les Vosges, pour transporter des bois déjà transformés. La PME n’est pas la seule à avoir dû s’adapter : en 2007, la fermeture de 262 gares de fret était annoncée.

    « Sur les petites distances, dur de lutter »

    L’entrepreneur béarnais n’est pas le seul à s’en plaindre. La Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME), et la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) se sont énervées dans une tribune commune, publiée en avril 2013 :

    « Le fret ferroviaire va mal en France, au point de devenir un handicap logistique pour nos entreprises et nos activités. En dix ans, l’activité ferroviaire de SNCF Geodis, en fort déficit, a chuté de moitié. La percée des opérateurs privés ne compense pas ce recul.

    Malgré la crise, la demande de rail est forte et ne demande qu’à croître. C’est l’offre qui manque, au point que des chargeurs qui ont investi dans le rail sont contraints d’y renoncer. Des installations territoriales sont détruites, et avec elles, autant d’accès à l’Europe ferroviaire susceptibles d’attirer des activités. »

    Les pouvoirs publics et la SNCF se voient reprocher de ne pas avoir engagé les réformes nécessaires pour pouvoir s’organiser et affronter la concurrence, suite à la libéralisation du secteur. Résultat, si le fret ferroviaire repart à la hausse depuis 2009, cette croissance provient des nouveaux entrants – Euro Cargo Rail (filiale de la Deutsche Bahn), Europorte, Colas Rail –, qui occupent désormais 21,4% du marché en France, comme le rapportent Les Echos.

    Mais c’est aussi face aux camions que les rails ont du mal à concourir. Ghislain De Rugy confirme :

    « Sur les petites distances, il est dur de lutter contre la route. »

    « Beaucoup de retard » sur les infrastructures

    Pourtant, explique le directeur « Multi-Lots Multi-Clients », la SNCF a « fait des efforts » pour améliorer « la fiabilité, les délais, le suivi ». Des retards et une trop grande rigidité lui étaient reprochés. Aujourd’hui :

    • des pénalités ont été prévues pour les retards ;
    • la SNCF avait demandé à ses clients de prendre des engagements annuels de trafics, confirmés par des « pré commandes » passées de trois à quatre mois à l’avance, elle a abaissé ce délais à un mois.

    Ghislain De Rugy veut y croire :

    « Les contraintes du ferroviaire sont toujours là et nos clients les ont intégrées. Dès que nous nous engageons sur le délais, le confort, la garantie, les clients sont intéressés, même si le service est plus cher. Certains ont besoin par exemple d’une extrême fiabilité. »

    En revanche, le directeur reconnaît « beaucoup de retard » sur les infrastructures. Le cabinet d’experts Transversales parlait [PDF], pour la Haute-Normandie, d’infrastructure « vieillissantes », par exemple. Alors, aujourd’hui, la SNCF multiplie les travaux sur les voies.

    Pas facile, dans ces conditions, d’être ponctuel, réactif et flexible. D’autant moins qu’en face les prix des transports routiers sont tirés vers le bas par des transporteurs qui sous-traitent au moins offrant et multiplient les pratiques abusives.

    Bref, pour Jean-Marc Veaux de la CFDT, secrétaire du comité d’entreprise européen de Geodis, les clients vont spontanément vers la route aujourd’hui :

    « Le développement du fret par la route se fait parce que Fret SNCF n’est pas du tout équipé pour transporter les marchandises dans les délais que les clients demandent. C’est un problème d’organisation, et d’infrastructures. »

    Le double discours de l’Etat

    Le gouvernement a dévoilé fin mai 2013 son projet de réforme du système ferroviaire. Celle-ci doit entrer en en application au 1er janvier 2015. Mais, pour l’instant, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier assure qu’il ne se « lancera pas dans un grand plan de fret. Les précédents se sont traduits par des résultats épouvantables », rapporte L’Usine nouvelle.

    Que compte faire l’Etat pour un fret ferroviaire mal en point ? Pour le moment, il encourage surtout la route :

    • il a autorisé la circulation depuis le 1er janvier 2013 de l’énorme 44 tonnes (une étude établit que, si le 44 tonnes est autorisé dans la zone euro, 35% du fret qui circule actuellement sur les rails retrouverait la route) ;
    • le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a annoncé jeudi 28 février 2013 le report au 1er octobre de l’entrée en vigueur de l’écotaxe poids-lourds, initialement prévue pour le 20 juillet (et il question d’un nouveau retard) ;
    • il n’y a toujours pas d’harmonisation européenne sur la taxe carbone.
    Voir le document

    (Fichier PDF)

    Le comité central d’entreprise de la SNCF a fait part de ses préoccupations quant à la pérennité des activités de Fret SNCF et commandé un rapport à un cabinet d’experts, Sécafi. Le rapport a été remis en mai 2013 (lire la synthèse ci-contre).

    Jeudi 27 juin, les élus du comité central d’entreprise ont prévu de présenter les recommandations aux dirigeants et aux membres du gouvernement présents au conseil d’administration de la SNCF.


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  • EN IMAGES. Le Sud-Ouest frappé par les orages

    Publié le 27.07.2013, 11h24 | Mise à jour : 15h18    lien

    • Pauillac (Gironde), ce 27 juillet. Les violents orages qui se sont abattus vendredi soir ont fait un blessé grave, une septuagénaire prise sous les décombres de sa maison. Le clocher de la ville est tombé sur son toit. NICOLAS TUCAT / AFP

    Alors que plusieurs départements sont toujours placés sous vigilance orange aux orages ce samedi, le Sud-Ouest a été particulièrement touché vendredi soir par des . C'est particulièrement la cas de la région de Bordeaux.
     

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  • EN DIRECT.

    Orages : reprise «lente et progressive» du trafic TGV Paris-Bordeaux

    T.d.L | Publié le 27.07.2013, 12h48 | Mise à jour : 14h50     lien

    C'est l'une des conséquences des orages qui ont frappé une partie de la France dans la nuit de vendredi à samedi : les trains en direction ou en provenance de Bordeaux accusaient de sérieux retards, samedi matin en gare de Montparnasse.

    C'est l'une des conséquences des orages qui ont frappé une partie de la France dans la nuit de vendredi à samedi : les trains en direction ou en provenance de Bordeaux accusaient de sérieux retards, samedi matin en gare de Montparnasse. | (LP/Thomas Morel-Fort.)

    Zoom 1/2

     

     

    Deux blessés graves, des dizaines de milliers de foyers sans électricité, des coupures de téléphone, le trafic SNCF perturbé... Plusieurs violentes offensives orageuses balayent la France depuis vendredi soir. Une première dégradation a fait de très nombreux dégats la nuit dernière notamment dans le Sud-Ouest, avant de s'évacuer par le Nord dans la matinée. Mais la vigilance est de mise. Météo France a de nouveau placé en alerte orange pour les orages 31 départements, sur une bande allant du Sud-Ouest au Centre, à l'Ile-de- et jusqu'au Nord de la . Ce nouvel épisode est attendu dans l'après-midi et en soirée.

    Le point en temps réel sur la situation :

    14h40. Reprise «lente et progressive» du trafic SNCF. Les TGV ont recommencé à circuler entre Bordeaux et Paris samedi peu après 14 heures, après une interruption complète du trafic dans les deux sens, suite à des chutes d'arbres sur les voies provoquées par des orages. «Les trains recommencent à circuler sur une seule voie au départ alternativement de Paris-Montparnasse et de Bordeaux. Cette reprise est lente et progressive et les circulations resteront perturbées jusqu'à la fin de la journée», précise un porte-parole de la SNCF.

    VIDEO. Orages et grands départs : grosse pagaille à Montparnasse



    14h35. 59 000 clients d'Orange privés de téléphone en Aquitaine et dans les régions Limousin-Poitou-Charentes. En Aquitaine, l'essentiel des foyers affectés par ces coupures de téléphone et d'internet sont situés en Gironde, notamment dans les régions de Pauillac, Libourne et Bordeaux-Caudéran, selon l'opérateur.  Le réseau des téléphones mobiles est également dégradé en Aquitaine, selon Orange, soulignant que cela affecte environ 10% des usagers.

    14h30. 31 départements placés en alerte. Les départements concernés par la nouvelle alerte aux orages dans l'après-midi et en soirée sont ceux de l'Ile-de-France, du Limousin, du Nord-Pas-de-Calais, de la Picardie, ainsi que l'Allier, l'Aveyron, le Cantal, le Cher, l'Eure-et-Loir, l'Indre, le Loir-et-Cher, le Loiret, le Lot, le Lot-et-Garonne, le Puy-de-Dôme, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, la Dordogne,et le Gers. Météo France prévoit une nouvelle vague «d'orages intenses» qui se formera en fin d'après-midi sur la région Midi-Pyrénées et remontera ensuite vers le Limousin et en soirée vers le Centre. Plus au Nord, sur l'Ile-de-France, la Picardie et le Nord, les averses orageuses arriveront par l'ouest en fin d'après-midi et se propageront vers l'Est.

    14 heures. La SNCF table sur une reprise progressive du trafic à partir de 14 heures

    SNCF @SNCF_infopresse

    Reprise très progressive des circulations Paris-Bordeaux à partir de 14h. http://bit.ly/1bYwrq1  @SNCF_Direct



    13h40. La circulation des TGV est totalement interrompue entre Paris et Bordeaux. Six TGV sont actuellement «retenus» à Paris-Montparnasse, deux à Bordeaux et sept dans les gares intermédiaires (Poitiers, Châtellerault, Angoulême, Tours)  en ce jour  jour de grands départs. Les «très violents orages» ont provoqué la chute de «plusieurs centaines d'arbres» sur les voies.

    13 heures. Un avion foudroyé fait demi-tour. On apprend à l'instant qu'un avion d'Air Méditerranée victime d'un «foudroiement sévère» juste après avoir quitté Paris pour Beyrouth vendredi soir, est retourné à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle pour un contrôle de précaution, avant de repartir.

    12h45. 100 000 foyers sans électricité, un millier de techniciens mobilisés. C'est la conséquences des intempéries dans les régions Aquitaine et Poitou-Charentes. Un millier de techniciens sont mobilisés pour rétablir le courant, selon ERDF. Au total, 53 000 foyers restent privés de courant en Poitou-Charentes et 28 000 en Aquitaine. Dans la région Centre, 7 000 foyers n'ont plus d'électricité, 4 000 en Pays de la Loire, 4 000 en Picardie, 2 500 dans le Nord-Pas-de-Calais, 1 000 en Normandie et 1 000 en Alsace-Franche-Comté.

    12h40. Un facteur foudroyé à Nantes. L'homme, âgé de 46 ans, circulait à pied vers 10h30 allée Duquesne à Nantes quand un orage «bref mais violent» a éclaté: la foudre s'est abattue sur un arbre proche et sur le facteur, viennent d'annoncer les sapeurs-pompiers et de la préfecture, confirmant une info de Presse-Océan.

    11h30. Une deuxième vague d'orages prévue. Météo France prévoit une nouvelle vague «d'orages intenses» qui se formera en fin d'après-midi sur la région Midi-Pyrénées et remontera ensuite vers le Limousin et en soirée vers le Centre. «Ces orages pourront être localement très violents notamment en termes de chutes de grêle et de rafales de vent (100 à 120 km/h)», souligne Météo France dans son dernier bulletin de suivi national. Plus au nord, sur l'Ile-de-France, la Picardie et le Nord, les averses orageuses arriveront par l'ouest en fin d'après-midi et se propageront vers l'est.

    11h25. 28 départements de nouveau en vigilance orange. Les départements concernés par cette nouvelle alerte aux orages dans l'après-midi et en soirée sont ceux de l'Ile-de-France, du Limousin, du Nord-Pas-de-Calais, de la Picardie, ainsi que l'Allier, l'Aveyron, le Cantal, le Cher, l'Eure-et-Loir, l'Indre, le Loir-et-Cher, le Loiret, le Lot, le Puy-de-Dôme, le Tarn et le Tarn-et-Garonne.

    10h30. 5000 foyers parisiens sont privé sd'électricité depuis 20h30, sans rapport avec les orages, selon ERDF.

    10h20. Meteo France lève la vigilance orange.

    10h15. Près de 500 interventions des pompiers dans l'Oise.
    Les pompiers de l'Oise annoncent être intervenus près de 500 fois depuis vendredi soir.

    10h05. Une femme de 70 ans a été grièvement blessée à Pauillac (Gironde) par la chute du clocher de la ville sur sa maison. Les pompiers ont mis plus de quatre heures pour sortir la victime, ensevelie sous les décombres de sa demeure qu'il a fallu étayer, a indiqué Eric Pitault, lieutenant colonel chargé de la communication du Codis de la Gironde.

    9h45. Trafic SNCF : «pas de retour à la normale avant le milieu de journée». «Les usagers doivent de toute façon s'attendre à ce que les trains aient entre une heure et quatre heures de retard. Il n'y aura pas de retour à la normale avant le milieu de journée», indique un porte-parole joint par le Parisien.fr.

    9h30. Des arbres sur les voies entre Bordeaux et Paris. Une trentaine d'agents de la SNCF travaillent sur les voies pour «tronçonner» les arbres ou branchages qui ont endommagé les caténaires, indique SNCF. A certains endroits «il y a un arbre tous les 200 mètres».

    9h15. 144.000 foyers sans électricité, amélioration dans le Sud-Ouest. Environ 144.000 foyers sont privés d'électricité dans toute la France. En Aquitaine et en Poitou-Charente, des régions touchées en début de nuit par les orages, 110.000 foyers sont sans électricité, contre 160.000 à 07H00. 40.000 foyers sont concernés en Aquitaine (35.000 en Gironde, 5.000 dans le Périgord) et 70.000 en Poitou Charente (40.000 en Charente, 25.000 en Charente Maritime, 5.000 dans la Vienne). Dans le Centre, 4.000 foyers n'ont plus d'électricité en Indre-et-Loire et 4.000 en Normandie. En Picardie, 7.000 foyers sont touchés. 11.000 dans le Nord-Pas-de-Calais et 4.000 en Franche-Comté

    9 heures. 1000 interventions des pompiers en Gironde. Jusqu'à 8h30, les pompiers ont procédé à 1.063 interventions sur le département, dont 693 dans l'agglomération bordelaise et quelque 225 dans le bassin d'Arcachon. Ces interventions concernent pour l'essentiel des chutes d'arbres et de câbles sur la voie publique ainsi que des locaux inondés et des courts-circuits.

    8h50. Trafic TGV fortement perturbé entre Paris et Bordeaux. Quatre TGV en direction de Bordeaux sont «retenus en gare à Paris» et quatre autres en direction de Paris sont bloqués en gare de Bordeaux. Une «petite dizaine» de trains circule «à petite vitesse» entre les deux villes, indique un porte-parole de la SNCF.

    7h35. 160.000 foyers sont privés d'électricité  dans le Sud-Ouest à la suite des forts orages de la nuit, annonce ERDF, le gestionnaire du réseau d'EDF. Ces coupures de courant concernent environ 100.000 clients en région Poitou-Charente et 60.000 en Aquitaine.

    6 heures. La région parisienne touchée. La vigilance orange cocnerne désormais 21 départements dans les régions de Haute-Normandie, Ile-de-France et Nord-Pas-de-Calais et plusieurs départements: Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret, Maine-et-Loire, Oise, Sarthe et Somme.

    4h10. Les orages remontent. «Les orages observés sur le nord de l'Aquitaine aux Pays-de-Loire vont continuer de se décaler vers le nord-est pour atteindre la Touraine et un peu plus tard vers la fin de nuit l'Ile-de-France», prévient Meteo France.

    4 heures. 23 départements en alerte orange pour orages et 2 pour canicule. La vigilance orange pour les orages concerne 23 départements et celle pour la canicule deux départements, selon le bulletin de Météo France diffusé samedi à 2H30. Ce bulletin annonce la levée de la vigilance orange pour des orages dans les Landes et le Lot-et- Garonne. Restent concernés par cette alerte tous les départements de l'Ile de France, de Poitou-Charentes ainsi que la Dordogne, l'Eure-et-Loir, la Gironde, l'Indre, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher, le Loiret, le Maine-et-loire, la Sarthe, la Vendée et la Haute-Vienne.

    2h45. Bordeaux sous les eaux, deux campings évacués. Des rues du centre-ville de Bordeaux ont été brusquement envahies par plusieurs centimètres d'eau, provoquant des inondations. Ainsi, plusieurs centimètres d'eau ont également inondé le hall de la gare Saint-Jean où des opérations de pompage sont en cours vers, selon la SNCF. Le sous-sol du Grand-Théâtre a également été inondé. Les fortes précipitations et les vents violents ont entraîné deux évacuations de campings: un à Naujac (600 personnes) et un à Gujan-Mestras (300 personnes).

    VIDEO AMATEUR. Déluge sur Bordeaux  
    VIDEO



    2h27. Les premiers orages frappent le sud-Ouest, 450 demandes d'interventions des pompiers en Gironde. De violents orages se sont abattus vers 23 heures en Gironde, où les pompiers avaient reçu à 2 heures près de 450 demandes de secours, dont plus de la moitié pour la seule agglomération bordelaise.

    vers 1h en10 minutes, le peugue situé sous le crs anatole france a débordé inondant le quartier pic.twitter.com/ftnPHkLRLp




    VIDEO. Comment se protéger de la foudre

     
    #Orages #Bordeaux vers 1h en10 minutes, le peugue situé sous le crs anatole france a débordé inondant le quartier pic.twitter.com/ftnPHkLRLp 3:55 AM - 27 Jul 2013 View image on Twitter

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  • Requins à La Réunion : baignade et surf interdits

    sur plus de la moitié du littoral

    Edité par avec
    le 26 juillet 2013 à 16h15 , mis à jour le 26 juillet 2013 à 16h20.
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    <figure class="figure underline"> Un requin blanc/Image d'archives <figcaption class="degrade-une"></figcaption></figure>
    Un requin blanc/Image d'archives / Crédits : Amos Nachoum/Barcroft Media/ABACAPRESS.COM
    </article> </section>

    <section class="grid-200 fleft" id="content-list-left"><aside class="sz12 tag c1 aside166896 ombre1">

     

    </aside> </section> Faits diversSommé par la justice d'agir après la mort d'une adolescente, le préfet de la Réunion a annoncé vendredi de nouvelles mesures de protection anti-requin dont l'interdiction jusqu'à octobre de la baignade, du surf et du bodyboard, sur plus de la moitié du littoral réunionnais.

    La mesure prend effet dès vendredi et jusqu'au 1er octobre. Le préfet de la Réunion, Jean-Luc Marx, a annoncé de nouvelles mesures de protection anti-requin dont l'interdiction de la baignade, du surf et du bodyboard, sur plus de la moitié du littoral réunionnais. "Il faut regarder en face le risque et le combattre avec des armes à notre portée", a déclaré M.Marx lors d'un point presse à la préfecture où il a présenté les mesures du "plan renforcé du risque requin" annoncé la semaine dernière par le gouvernement. Quatre ministres (Ecologie, Outre-mer, Jeunesse et sports et Pêche) avaient signé un communiqué commun en ce sens.
     
    L'interdiction de la baignade s'étend sur une bande de 300 mètres du littoral. Les contrevenants s'exposeront à une amende de 38 euros. Les activités nautiques resteront autorisées dans le lagon et dans les zones surveillées par les municipalités, comme c'est le cas à Saint-Gilles (côte ouest) la zone balnéaire et touristique de l'île.
     
    "C'est une mesure qui a le mérite de la simplicité"

     
    "C'est une mesure qui a le mérite de la simplicité. Il n'est plus possible d'accepter que la baignade se fasse à ses risques et périls dans des zones non réglementées", a dit le préfet. "Nous allons avancer dans une gestion plus maîtrisée", a-t-il ajouté, soulignant que la dernière attaque dont a été victime une adolescente de 15 ans qui nageait à quelques mètres du rivage à Saint-Paul a "ébranlé beaucoup de gens".
     
    A la suite de ce drame survenu le 15 juillet, le tribunal administratif, saisi par le député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert (MoDem), avait donné 15 jours au préfet pour prendre des mesures de "plus grande envergure" contre les attaques de requin, jugeant "insuffisantes" celles existantes.
     
    Deuxième vague de prélèvement de requins
     
    Autre mesure annoncée par le préfet : une "deuxième vague de prélèvement" de requins, portant sur 90 individus (45 bouledogues et 45 tigres) - contre 20 lors de la première opération - pour compléter l'étude sur la toxine ciguatera qui interdit actuellement leur commercialisation. Le préfet a reconnu que l'opération n'a pas qu'un but scientifique mais vise aussi à faire "diminuer la population de requins", rappelant qu'il y a eu 12 attaques dont 5 mortelles depuis 2011. "C'est le signe évident" d'une augmentation de leur nombre, a-t-il commenté.
     
    Les prises pourront être opérées dans la Réserve nationale marine de la Réunion dont "5% seulement de la surface est interdite à la pêche", a indiqué le préfet, n'excluant pas une "évolution de la réglementation de la Réserve" pour faciliter la pêche. "Certes la régulation se fait à tâtons. Est-ce une raison pour ne pas la faire alors qu'on est confronté à un risque très fort ?", a-t-il ajouté.

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