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    Fukushima : niveau toujours plus élevé de radioactivité dans l'eau souterraine

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-07-05T16:47:54+02:00" itemprop="datePublished">05.07.2013 à 16h47</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-05T17:05:52+02:00" itemprop="dateModified">05.07.2013 à 17h05</time>

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    Les niveaux de radioactivité autour de la centrale de Fukushima continuent d'être très élevés.

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    L'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima a mesuré un niveau extrêmement élevé d'éléments radioactifs dans l'eau souterraine accumulée au pied des réacteurs, dans un nouveau puits près de l'océan.

    L'exploitant, Tokyo Electric Power (Tepco), a mesuré 900 000 becquerels par litre pour les éléments radioactifs produisant des rayons bêta, comme le strontium 90, dans le liquide extrait vendredi d'un point de prélèvement supplémentaire situé entre les réacteurs et la mer.

    UN TAUX DES DIZAINES DE MILLIERS DE FOIS SUPÉRIEUR À LA LIMITE

    Ce niveau est plusieurs dizaines de milliers de fois supérieur à la dose limite admise pour de l'eau de mer. C'est jusqu'à présent de loin le niveau le plus élevé mesuré depuis que Tepco a renforcé les contrôles après avoir découvert de l'eau souterraine hautement radioactive au pied des réacteurs du côté de l'océan Pacifique.

    Jusqu'ici, le niveau le plus haut mesuré dans d'autres puits pour les rayons bêta était de 4 300 becquerels par litre. Cette fois, Tepco explique que le point de prélèvement se situe là où passe un tuyau et où se sont déversées de grandes quantités d'eau le mois suivant la catastrophe atomique, en avril 2011. La compagnie n'a jusqu'à présent pas été en mesure de juger si l'eau radioactive s'écoule ou non dans l'océan voisin.

    Lire : "Fukushima : radioactivité importante dans un puits près de l'océan"

    La centrale Fukushima Daiichi a été ravagée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est de l'archipel. L'opérateur de la centrale peine depuis à reprendre le contrôle du site, et de nombreux incidents ont touché la centrale ces dernières semaines.

    Lire : "Les incidents se multiplient à la centrale nucléaire de Fukushima"

    </article>

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  • L'agriculture raisonnable passe aussi

    par la mer

    Créé le 06/07/2013 à 13h47 -- Mis à jour le 06/07/2013 à 19h35
    Un technicien du laboratoire de Goëmar contrôle les effets d'un produit utilisé sur des plantes, le 5 juillet 2013 à Saint-Malo
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    Un technicien du laboratoire de Goëmar contrôle les effets d'un produit utilisé sur des plantes, le 5 juillet 2013 à Saint-Malo Damien Meyer AFP

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    Saint-Malo - Stimuler, protéger, renforcer les plantes. Une petite entreprise de Saint-Malo, sur la côte bretonne, propose aux agriculteurs les algues comme auxiliaire de culture, respectueux de l'environnement, avec un succès grandissant sur tous les continents.

    Pour affronter le double défi alimentaire et environnemental du 21e siècle, Goëmar, PME de 70 salariés (et 19 millions d'euros de chiffre d'affaires, dont 60% à l'étranger) fondée en 1971, inaugurait vendredi ses propres laboratoires (Goëmar Phytopolis) en bordure de champ. Ils lui permettront de «multiplier par trois les capacités de recherche», se réjouit son président, Jean-Pierre Princen, «convaincu qu'on n'est qu'au début d'un énorme potentiel».

    Goëmar a déjà mis sur le marché en 2002 le premier vaccin pour plantes à base d'algues grâce à une longue laminaire (laminara digitata) dont une molécule, la laminarine, stimule les défenses naturelles face aux agresseurs.

    Le Vacciplant, utilisé entre autres sur les céréales, les pommes, les fraises, est homologué dans une dizaine de pays sur huit cultures et contre neuf pathogènes. Il faut recommencer la procédure, longue et coûteuse, pour chaque culture et agents en Europe, quand les Etats-Unis l'utilisent sur l'ensemble des plants, remarque au passage Jean-Pierre Princen.

    Cures d'algues

     

    L'entreprise, qui a déposé une dizaine de brevets, s'est spécialisée dans les physio-activateurs qui stimulent les capacités de croissance, de résistance et la qualité de la plante, le bio-contrôle des maladies et des ravageurs et la «nutrition innovante», ou comment «augmenter les rendements et utiliser moins de produits à effets secondaires», résume-t-il.

    Dans ses nouvelles installations, Anne Guiboileau, la responsable du laboratoire, couve ses plants de tomates, ses blés et ses colzas auxquels elle inflige les pires sévices. Pour voir comment y remédier.

    «On accentue plus que jamais les recherches sur l'algue, mais on élargit», indique la jeune femme qui a passé en revue avec ses équipes 500 plantes pour n'en retenir qu'une ou deux, efficaces et inoffensives, de chaque catégorie -fongicides, pesticides, herbicides et répulsifs.

    Des essais sont ainsi en cours contre la septoriose du blé, le mildiou de la vigne ou l'oïdium du concombre.

    Les biostimulants qui améliorent les performances naturelles des plantes -«elles absorbent jusqu'à 20% de nutriments naturels en plus», selon M. Princen- ont conquis de nombreux marchés extérieurs, dont la Chine qui en fait un large usage sur ses vergers et potagers. De même que l'Afrique du sud et le Chili sur leurs vignes, l'Amérique et l'Australie sur les céréales, le Brésil sur le soja et le coton... Au total plus de 40 pays en importent et de nouveaux usages sont en préparation sur la canne à sucre et certaines noix notamment.

    «L'agriculteur qui l'expérimente constate qu'il fait plus, avec moins de produits. Mais il faut y passer plus de temps» confie l'entrepreneur. Surveiller, scruter, pour agir avec précision et parcimonie.

    A 330 km de là, à Viabon (Eure-et-Loir), Pascal Imbault, comme son père avant lui, teste et utilise les algues en traitements de substitutions aux intrants classiques. Depuis plus de 20 ans au coeur de la Beauce, son blé, maïs, colza font des cures d'algues comme on prend des vitamines.

    En cette veille de week-end qu'on annonce torride, l'agriculteur évoque un risque d'échaudage -un coup de chaleur qui grillerait les épis. Sans le craindre vraiment, admet-il en caressant les blés encore verts: «Grâce aux apports, la plante est restée plus verte plus longtemps en augmentant sa biomasse (les feuilles). Elle offrira une meilleure résistance à la chaleur» affirme-t-il.

    Simultanément, il a réduit les apports d'azote tout en augmentant ses rendements: «quatre quintaux de plus par hectare en maïs».

    Mais cet exploitant curieux, adepte d'une agriculture raisonnée, se sent bien seul en Beauce, où la majorité des producteurs et coopératives s'en remettent prioritairement à la chimie conventionnelle. Aucun de ses voisins ne l'a suivi et son fils, en lycée agricole, se voit abreuvé du même enseignement que lui au même âge.

    Alerte, remarque Jean-Marie Joubert, directeur de la R&D à Goëmar, pour qui il va bien falloir «motiver le monde agricole», alors que «le continent américain et le Brésil ont déjà pris un avantage considérable» dans ce domaine.

    © 2013 AFP

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  • La Chine confrontée à sa pire marée d’algues vertes

    On les pensait restreintes au littoral breton. En réalité, les fameuses algues vertes pullulent aussi sur les plages de la ville de Qingdao, dans la province du Shandong en Chine. Le phénomène, qui se produit depuis sept ans à cet endroit, a pris cette année une telle ampleur - 19 000 km2, deux fois plus que le précédent record en 2008 - qu'il a transformé en vert la mer jaune.

     

    A la différence de leurs consœurs des côtes bretonnes, qui avaient tué plusieurs sangliers, un cheval et provoqué le malaise de son cavalier, les algues chinoises – connues sous le nom d'Enteromorpha prolifera – ne sont pas toxiques. Elles sont seulement malodorantes, ce qui ne semble pas dissuader les vacanciers de se baigner ou de jouer au beach volley.

     

    Les autorités locales, elles, sont moins enthousiastes face à cette "mer de salade", comme les Chinois la surnomment. Il y a un mois, elles ont qualifié la situation de "désastre à grande échelle", envoyant des centaines de bateaux et de bulldozers pour nettoyer les eaux au large de Qingdao, célèbre pour sa bière et ses plages, raconte le New York Times. Lundi, les travailleurs et bénévoles avaient enlevé 20 000 tonnes d'algues pour les transformer en nourriture pour animaux.

    Des opérations de nettoyage de grande ampleur qui rappellent celles de 2008, explique le journal américain. A l'époque, les algues menaçaient les épreuves de voile des Jeux olympiques de Pékin, organisées autour de Qingdao. Dix mille hommes avaient alors été déployés. Coût du chantier : 23 millions d'euros ainsi que 77 millions supplémentaires de pertes pour les fermes aquacoles voisines.

    Car ces algues sont néfastes pour l'environnement : l'épaisseur de la couche d'ulves, en surface, peut ainsi modifier radicalement la composition de l'écosystème sous-marin, en empêchant les rayons du soleil de pénétrer dans l'océan et en absorbant l'oxygène de l'eau nécessaire à la vie marine.

    Comme en France, ces algues ont besoin pour se développer d'une température douce, d'une eau peu profonde et surtout de nutriments, qu'elles trouvent dans l'azote et le phosphore contenus dans les engrais organiques – qui se transforment en nitrates une fois dans l'eau des rivières. Mais dans le cas chinois, les algues pourraient également avoir nourries par la pollution industrielle.

    "Les proliférations d'algues vertes proviennent souvent d'une décharge massive de phosphates ou de nitrates dans l'eau, que ce soit dû à l'agriculture, aux eaux usées non traitées ou à une usine qui rejette ses déchets dans l'eau, indique Brenda Parker, chercheuse spécialiste des algues à l'université de Cambridge, interrogée par le Guardian. La récente explosion de ces algues souligne un changement radical au niveau de l'écosystème qui n'est probablement pas naturel."

     Audrey Garric

    Suivez-moi sur Twitter : @audreygarric et Facebook : Eco(lo)

    Photos : AFP


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  • Séisme meurtrier en Indonésie : le bilan s'alourdit

    Edité par avec
    le 02 juillet 2013 à 11h26 , mis à jour le 03 juillet 2013 à 08h48.

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    Séisme à Aceh le 2 juillet 2013

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    Séisme à Aceh le 2 juillet 2013 / Crédits : IDE
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    La Terre a encore tremblé dans les Hautes-Pyrénées

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    Tremblement de terre dans les Hautes-Pyrénées

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    Asie

    Le séisme, d'une magnitude de 6,1, a provoqué l'effondrement de nombreux bâtiments faisant 22 morts et 210 blessés, là-même où quelque 170.000 personnes avaient trouvé la mort dans le tsunami de 2004.

    Le séisme a frappé là-même où quelque 170.000 personnes avaient trouvé la mort dans le tsunami de 2004. 22 persones sont mortes et 210 ont été blessées dans l'effondrement de bâtiments après un séisme de magnitude 6,1 survenu jeudi dans la province indonésienne d'Aceh, a indiqué une source médicale. Ce médecin dans une clinique de Lampahan a précisé que les patients, originaires de différentes localités, ont été amenés dans des camions.
     
    Le séisme s'est produit à 7h37 GMT (9h37 à Paris) à une profondeur de 10 kilomètres et à 55 kilomètres au sud de la ville de Bireun, sur la côte nord de la province, selon l'institut géologique américain USGS. Des habitants paniqués se sont précipités dans la rue à Banda Aceh, la capitale provinciale, où les bâtiments ont tremblé pendant une minute environ, a constaté un journaliste de l'AFP sur place. 

    "Anneau de feu"

    Un hélicoptère a été dépêché dans la province d'Aceh, déjà ravagée en 2004, afin de soutenir les efforts des secours, "en particulier à la frontière entre les districts d'Aceh
    Centre et de Bener Meriah", la région la plus affectée, a précisé le porte-parole. Un avion a également été envoyé sur zone afin d'évaluer les dégâts par l'intermédiaire de prises de vue aériennes, a-t-il ajouté. La police et l'armée aident les secours qui se concentrent notamment sur une mosquée effondrée sur des enfants qui suivaient une classe de lecture du coran. Six d'entre eux sont morts tandis que 14 autres seraient toujours sous les décombres, selon les secours.
     
    L'Indonésie est située sur l"anneau de feu" où entrent fréquemment en collision les plaques tectoniques, provoquant régulièrement des tremblements ou des éruptions volcaniques. Un séisme de grande ampleur avait touché le pays en 2004, entraînant un tsunami qui avait fait quelque 170.000 morts à Aceh, à Sumatra, et des dizaines de milliers de victimes tout autour de l'Océan indien.


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-07-03T18:39" itemprop="datePublished" pubdate=""> 03/07/2013 à 18:39</time>

    Le projet de destruction du parc Gezi avait provoqué un vaste mouvement de protestations. Il "viole les règles de l'urbanisme", selon le tribunal.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

    La place Taksim à Istanbul occupée par des manifestants le 15 juin.

    <figcaption>La place Taksim à Istanbul occupée par des manifestants le 15 juin. © Ozan Kose / AFP </figcaption> </figure>
     
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    Un tribunal administratif a annulé un projet de rénovation de la place Taksim à Istanbul, à l'origine d'un vaste mouvement de contestation, début juin, contre le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan. Ce tribunal a jugé que le projet violait les règles de l'urbanisme et portait atteinte à l'identité du lieu, selon un avocat de plaignants. Cette décision constitue un revers pour le Premier ministre, qui est venu à bout par la force du mouvement de contestation.

    Recep Tayyip Erdogan a annoncé le 14 juin qu'il attendrait la décision finale de la justice turque, une fois tous les recours épuisés, avant d'engager la rénovation de la place Taksim. Les manifestations contre ce projet se sont rapidement transformées en une contestation générale du gouvernement issu de la mouvance islamiste.


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