• Euro: l'Allemagne première puissance, le Danemark hors de l'Euro

    17 juin 2012 - 23H02  

     

    Euro: l'Allemagne première puissance, le Danemark hors de l'Euro
     

    L'Allemagne a battu le Danemark 2 à 1 (mi-temps: 1-1) dimanche à Lviv et s'est qualifiée pour les quarts de finale de l'Euro-2012 où elle affrontera la Grèce vendredi prochain à Gdansk, en Pologne.

     
    L'Allemagne a battu le Danemark 2 à 1 (mi-temps: 1-1) dimanche à Lviv et s'est qualifiée pour les quarts de finale de l'Euro-2012 où elle affrontera la Grèce vendredi prochain à Gdansk, en Pologne.

    AFP - L'Allemagne, en réussissant un carton plein de trois victoires, a tranquillement confirmé sa place de leader du groupe B et sa qualification pour les quarts de finale, tandis que sa victime, le Danemark (2-1), se voyait concomitamment éjecté de l'Euro, dimanche à Lviv.

    La Nationalmannschaft disputera son quart de finale vendredi à Gdansk (20h45 locales, 18h45 GMT), où se trouve d'ailleurs son camp de base. Ce sera contre la Grèce (2e du groupe A): un rendez-vous cocasse quand on connaît les relations fraîches qu'entretiennent les deux pays, en plein différend sur la stratégie économique...

    Dans ce groupe, l'Allemagne n'avait besoin que d'un point. Sa victoire sur un score serré, la troisième (après 1-0 contre le Portugal et 2-1 face aux Pays-Bas), ne traduisait pas vraiment sa mainmise, tellement elle a dominé son sujet et finalement survolé son groupe.

    Les Pays-Bas, eux, comptaient sur un miraculeux concours de circonstances pour redresser une situation compromise. Dès lors, c'est le Danemark et le Portugal qui se regardaient en chiens de faïence aux deux extrémités de l'Ukraine.

    Le second billet qualificatif voyageait ainsi allègrement de Kharkiv à Lviv et inversement. Le but de Podolski (19e) éliminait le Danemark au profit des Portugais, puis l'égalisation de Krohn-Delhi (24e) le remettait en jeu. Le but du 1-1 de Cristiano Ronaldo (28e) sortait à nouveau le Danemark, et les deuxièmes buts signés coup sur coup par CR7 (75e) et Bender (80e) scellaient le sort des Danois.

    Comme prévu, les Allemands confisquaient le ballon, campaient chez les Danois et accumulaient les occasions nettes, par Müller (2e, 6e) et Gomez (12e, 43e). D'où la logique ouverture du score de Podolski (19e), à la réception d'un centre de Gomez dévié par Müller, lors d'une première période très ouverte, suivie d'une seconde beaucoup moins riche en sensations.

    Les Allemands "sont non seulement efficaces, mais aussi spectaculaires", avait jugé le sélectionneur scandinave Morten Olsen. Pour le spectacle, oui, avec Özil à la distribution et les ailiers, Podolski et Müller, très présents.

    L'organisation allemande se montrait une nouvelle fois impeccable, un mélange de rigueur et de fluidité, avec le duo Schweinsteiger-Khedira qui régnait dans l'entrejeu. Le tout pour un contrôle serein du match.

    Mais pour l'efficacité, la Nationalmannschaft repassera: c'est sans doute le seul domaine où elle péchait. Il fallait alors, paradoxe allemand, un contre pour voir Bender, alerté par Özil, convertir l'impressionnante assise en victoire (80e). Bender, qui remplaçait Boateng (suspendu) et marquait ainsi son premier but en sélection.

    Et le Danemark, dans cette affaire ? Privé de ballons, il dégainait les deux armes qui lui restaient: les coups de pied arrêtés et les contre-attaques. Krohn-Dehli égalisait ainsi sur un corner en déviant une tête de Bendtner (24e), et J. Poulsen trouvait le poteau extérieur à l'issue d'un contre et d'une remise du même Bendtner (51e). Et Agger manquait de peu la lucarne d'une tête sur corner (84e).

    Le but marqué relevait néanmoins d'un réalisme extrême de la part des Danois qui ne compensait cependant la pauvreté de leurs offensives. Mais ce n'est pas ce dimanche qu'ils ont manqué la qualification, mais plutôt mercredi dernier, lorsque revenus à 2-2 face au Portugal, ils avaient cédé à la 87e minute (3-2).

    Leur bonne série face au voisin allemand (trois matches sans défaite, la dernière remontant à 1996) et les souvenirs de l'Euro-1992, lorsqu'ils avaient battu les champions du monde de 1990 (2-0), ne leur ont pas donné l'élan espéré.


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