• Athènes envoie un coup de semonce aux grosses fortunes soupçonnées d’évasion fiscale

    Le Monde | <time datetime="2015-04-22T12:50:52+02:00" itemprop="datePublished">22.04.2015 à 12h50</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-04-22T16:06:31+02:00" itemprop="dateModified">22.04.2015 à 16h06</time> | Par

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    Le premier ministre grec Alexis Tsipras à Athènes, le 21 avril. <figcaption class="legende" data-caption="Le premier ministre grec Alexis Tsipras à Athènes, le 21 avril."></figcaption> </figure>

    C’est une véritable tempête que soulève en Grèce l’arrestation surprise, mercredi 22 avril au matin, de Léonidas Bobolas, fils de Georges Bobolas, l’un des principaux oligarques grecs. Accusé d’avoir fait sortir 4 millions d’euros du pays – ce qu’il contesterait –, l’homme d’affaires a été conduit au tribunal d’Athènes en procédure de flagrant délit. Après quelques heures, il a finalement accepté de verser les 1,8 milions d'impôts impayés sur les sommes évadées réclamés par la justice - ce qu'il avait selon des sources judiciaires refusé de faire hier de son plein gré- et a donc été libéré.

    Son nom et celui de son frère Fotis Bobolas apparaissent sur la liste Lagarde, que Christine Lagarde, alors ministre française des finances, avait remise en 2010 à son homologue grec de l’époque, Georges Papaconstantinou, contenant les noms de centaines de résidents grecs ayant transféré des fonds en Suisse, sur des comptes de la banque HSBC.

    Selon les premières informations, c’est dans le cadre de l’enquête sur cette liste, mais aussi sur d’autres listes de mouvements suspects de capitaux vers l’étranger, qu’une procédure pénale pour délit de violation des règles fiscales a été ouverte hier soir. Un mandat a été délivré aux forces de la police économique, conduisant à l’arrestation de ce matin. Une fois M. Bobolas entendu par la justice, l'action devrait logiquement s'éteindre puisque il a payé l'ensemble du montant réclamé.

    Offensive inédite

    C’est la première fois en Grèce qu’un membre de l’une de ces quelque 50 grandes familles qui dirigent les entreprises les plus puissantes du pays est inquiété. Le premier ministre Alexis Tsipras en avait d’ailleurs fait l’un des thèmes centraux de sa campagne électorale, promettant de « s’attaquer aux oligarques » et notamment « les magnats qui contrôlent les médias et pervertissent le débat politique ».

    La famille Bobolas est à la tête d’un empire de construction, mais possède en effet aussi des parts importantes dans le quotidien Ethnos et surtout dans la principale chaîne de télévision privée du pays, Méga, ennemie déclarée d’Alexis Tsipras lorsque celui était encore dans l’opposition avant de gagner avec son parti Syriza les élections du 25 janvier. Cette offensive inédite est plutôt bien accueillie par la population grecque, mais devrait aussi plaire à Bruxelles et au FMI, qui accusent depuis cinq ans ces « 50 familles » de bloquer les réformes.

    Engagé dans de difficiles négociations avec ses créanciers, le gouvernement entend donner ainsi les gages de sa volonté à s’attaquer véritablement à la fraude et l’évasion fiscale. Et faire entrer au passage quelques millions d'euros d'argent frais alors que les caisses de l'état sont toujours au plus bas. Après avoir annoncé ce matin qu'il manquait toujours 400 millions d'euros pour payer les salaires et les retraites le 27 avril prochain, le gouvernement a finalement précisé en début d'après midi que la somme avait été trouvée. Les caisses sociales auraient volontairement prêté la somme à l'état.


     

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  • L’opposition en tête des élections finlandaises

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-04-19T21:20:28+02:00" itemprop="datePublished">19.04.2015 à 21h20</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-04-19T22:47:44+02:00" itemprop="dateModified">19.04.2015 à 22h47</time> | Par

    Sans surprise, le parti du centre est arrivé en tête des élections législatives finlandaises, dimanche 19 avril. Selon toute vraisemblance, Juha Sipilä, 53 ans, un ancien entrepreneur millionaire qui n’est entré en politique qu’en 2011, devrait devenir le prochain premier ministre, alors que l’actuel, le conservateur Alexander Stubb, n’arriverait que troisième. Selon des estimations de la télévision publique finlandaise portant sur 98 % des suffrages, M. Sipilä devrait obtenir 49 des 200 sièges au Parlement, soit quatorze de plus que lors du scrutin précédent législatif.

    Derrière les centristes, le parti populiste des Vrais Finlandais a fait une performance bien meilleure que lui prédisait les sondages, puisqu’il arriverait deuxième et obtiendrait 38 sièges. « Nous sommes là pour rester », a vanté, tout sourir, Timo Soini, le leader du parti, un eurosceptique assumé. M. Soini devrait obtenir presque le même nombre de sièges qu’aux précédentes législatives du 2011 où il avait opéré une percée surprise.

    Après avoir refusé d’entrer au gouvernement cette année-là, M.Soini a cette fois-ci expliqué pendant toute la campagne qu’il comptait bien devenir ministre. Pour cela, il a policé son discours, faisant passer ses critiques contre l’immigration et les plans d’aide à la Grèce au second plan. Mais il est resté très critique de l’Union européenne. Dans ce pays habitué à être gouverné dans un certain consensus politique, aucun des trois autres principaux partis n’a exclu de discuter avec lui. Et son bon score rend sa participation au futur gouvernement désormais très probable.

    Derrière MM. Sipila et Soini, les conservateurs de l’actuel premier ministre Alexander Stubb obtiendraient seulement 37 sièges, sept de moins qu’en 2011. Ses alliés actuels au gouvernement, les sociaux-démocrates, à peine 34 (-8). Les négociations post-électorales peuvent durer plusieurs semaines en Finlande, d’autant que plusieurs petits partis comme celui des suédophones font souvent parti des coalitions au pouvoir. Les Verts ont notamment fait une grosse percée passant de dix à 15 sièges. M. Sipilä s’est bien gardé de préciser dimanche soir vers lequel des autres partis allait sa préférence.

    Une campagne électorale marquée par la crise

    Nommé premier ministre à l’été 2014, Alexander Stubb est le grand perdant de cette élection. Le conservateur a pâti de son image trop bling bling, alors que les Finlandais ne voyaient pas comment il allait les sortir de la crise. Europhile, partisan de l’adhésion du pays à l’OTAN – un sujet sensible dans un pays qui partage 1 300 kilomètres de frontière avec la Russie –, il avait promis d’infliger une sévère cure d’austérité au pays, en réduisant les dépenses publiques de six milliards d’euros.

    La campagne électorale a surtout tourné autour de la grave crise économique que traverse le pays, en récession depuis trois ans. Le chômage atteint des niveaux particulièrement élevés pour la Finlande (9,1 % selon Eurostat) et les annonces de plans sociaux n’ont pas stoppé pendant la campagne. Les sanctions infligées à la Russie ont en plus aggravé cette crise. L’ensemble des quatre principaux partis se sont engagés à réduire les dépenses publiques, alors que le déficit a franchi la barre des 3 % pour la première fois en 2014.

    Le vainqueur du scrutin, Juha Sipilä, a joué sur un programme plus rassurant que M. Stubb, restant très vague tout à la fois sur l’ampleur de la réduction des dépenses publiques et sur l’adhésion à l’OTAN. Il a promis de créer 200 000 emplois, notamment via le développement des bioindustries. Mais M. Sipilä a surtout bénéficié de son image de nouveauté en politique. Père de cinq enfants, dont l’un est décédé accidentellement pendant la campagne, M. Sipilä est un luthérien pratiquant.

    Même si le parti du centre avait voté contre le second plan d’aide à la Grèce en 2011, il a assuré pendant la campagne qu’il ne comptait pas remettre en cause l’appartenance de la Grèce à la zone euro. « Il y a un consensus sur la grèce en Finlande, il n’y aura pas de changement », a voulu rassurer M. Sipilä. « Si le Parti des Vrais Finlandais est du prochain gouvernement, je pense que la politique de la Finlande à l'égard de la Grèce va changer » , a cependant promis de son côté Timo Soini.


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  • Royaume-Uni : les supposées confidences

    de Nicola Sturgeon font polémique

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-04-04T18:04:56+02:00" itemprop="datePublished">04.04.2015 à 18h04</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-04-04T18:33:40+02:00" itemprop="dateModified">04.04.2015 à 18h33</time>

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> La première ministre d'Ecosse a-t-elle confié à l'ambassadrice de France sa préférence pour David Cameron en vue des prochaines élections ? Le débat agite le Royaume-Uni. </figure>

    Qu'a dit la première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, à l'ambassadrice de France, fin février ? Cette question suscite la polémique au Royaume-Uni, quelques semaines avant le début des élections législatives.

    Lire (édition abonnés) : Nicola Sturgeon, « dame de fer » d’Ecosse

    Le quotidien conservateur Daily Telegraph a affirmé samedi, en une, que Mme Sturgeon – chef de file des nationalistes écossais – aurait confié à l'ambassadrice française, Sylvie Bermann, « voir plutôt » une victoire de David Cameron, le premier ministre britannique conservateur sortant, plutôt que d'Ed Miliband, le travailliste, qui serait selon elle dépourvu de « l'étoffe d'un premier ministre ».

    Plusieurs démentis

    Le quotidien appuie ses révélations sur une note de la diplomatie britannique. Cette dernière a été établie après le compte-rendu de la discussion entre les deux femmes fait, comme le veut l'usage, par un diplomate français aux autorités britanniques. Ce diplomate, le consul général de France en Ecosse, Pierre-Alain Coffinier, a démenti auprès de l'AFP avoir rapporté de tels propos.

    L'ambassade de France a aussi contredit les informations du quotidien conservateur, expliquant que « la question des préférences politiques personnelles de Mme Sturgeon n'a pas été évoquée » lors de leur rencontre . Enfin, la principale intéressée a également démenti avoir tenu ces propos, affirmant qu'ils étaient « catégoriquement et à 100 % faux ». Elle a appelé sur la chaîne Sky News à l'ouverture d'une enquête. Elle a été entendue puisque des investigations vont être menées pour déterminer comment ces informations ont pu fuiter dans le Daily Telegraph.

    Vidéo suggérée sur le même sujet

    • Législatives britanniques : l’heure est à l’unique débat de la campagne

      Soirée inédite en Grande-Bretagne. À cinq semaines des Législatives, le Premier ministre britannique participe ce jeudi au seul et unique débat télévisé de la campagne. David Cameron, le conservateur, qui, jusqu'au bout avait refusé un tête-à-tête avec le leader de l'opposition travailliste, Ed Miliband, a finalement fait marche arrière. Les deux hommes doivent donc s'affronter ce jeudi soir pour la première et la dernière fois dans cette campagne électorale mouvementée. Ce débat doit durer deux heures. Participeront également à cette joute télévisée, cinq chefs de parti dont le leader du parti libéral-démocrate Nick Clegg. Le scrutin du 7 mai prochain s'annonce très indécis. Les sondages donnent les travaillistes et les conservateurs au coude-à-coude. La dernière enquête hors Irlande du Nord les crédite respectivement de 270 et 276 sièges. L'absence de majorité absolue reste le grand risque de ces Législatives. Avec une projection de quatre sièges, l'Ukip, le parti anti-européen de droite de Nigel Farage qui milite pour que le Royaume-Uni sorte de l'Union européenne et ferme ses frontières à l'immigration, confirmerait sa perte de vitesse. À l'inverse, le Parti national écossais (SNP) de Nicola Sturgeon a le vent en poupe en Écosse. Crédité de 50 sièges dans les sondages, il ne disposait jusqu'à présent que de six députés au dernier Parlement britannique.

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    Tensions avant les élections

    La question est brûlante, à un peu plus d'un mois des élections législatives qui se tiendront le 7 mai dans le pays : le parti nationaliste écossais (SNP) de Mme Sturgeon pourrait ravir une quarantaine de sièges au parti travailliste (Labour) d'Ed Miliband. Or, Mme Sturgeon, qui a répété au fil de la campagne vouloir « chasser les conservateurs » du pouvoir, est censée être politiquement proche des travaillistes. De son côté, Ed Miliband a exclu de former un gouvernement de coalition avec le SNP, mais envisage une alliance ou un soutien ponctuel.

    Lire : Les quatre « petits » candidats qui vont faire l’élection

    M. Miliband a donc réservé un accueil glacial à ces supposées déclarations. Selon lui, elles prouvent le double jeu du parti nationaliste écossais (SNP) : « En public, le SNP affirme ne pas vouloir d'un nouveau gouvernement conservateur, mais en privé, il dit en vouloir un », a-t-il déclaré, appelant les électeurs qui ne veulent plus des conservateurs au pouvoir « à voter Labour ».

    Nicola Sturgeon a été présentée par les sondages et les analystes comme l'une des vainqueurs du débat politique entre les sept chefs de parti qui a eu lieu jeudi soir. Samedi, le Times titrait que « le triomphe de Sturgeon avait placé le Labour dans la tourmente » quand le Daily Mail la présentait comme « la femme la plus dangereuse de Grande-Bretagne ».

    Lire : Débat télé au Royaume-Uni : les quatre « petits » candidats qui vont faire l’élection


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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Flambée de violences politiques en Turquie

    LE MONDE | <time datetime="2015-04-01T21:22:06+02:00" itemprop="datePublished">01.04.2015 à 21h22</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-04-02T01:52:26+02:00" itemprop="dateModified">02.04.2015 à 01h52</time>

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Des policiers devant le local de la police turque à Istanbul, où deux personnes ont tenté de s'introduire, mercredi 1er avril. </figure>

    Une prise d'otage meurtrière, une attaque armée contre un bureau local du Parti de la justice et du développement (AKP) du président Recep Tayyip Erdogan, une fusillade devant la direction de la sécurité d'Istanbul et deux quartiers populaires en ébullition... En un peu plus de vingt-quatre heures, Istanbul a connu une flambée de violences politiques, à deux mois des élections législatives du 7 juin prochain.

    En fin d'après-midi, mercredi 1er avril, une fusillade a éclaté devant le siège de la police de la métropole turque, dans le quartier de Fatih, sur la rive européenne. Le gouverneur de la région d'Istanbul, Vasip Sahin, a annoncé en début de soirée qu'un homme et une femme étaient impliqués dans cette attaque.

    La femme, qui portait sur elle des explosifs, a été tuée par les policiers, tandis que l'homme, blessé, a réussi à prendre la fuite. Des médias turcs ont annoncé par la suite que celui-ci avait également été rattrapé par les forces de l'ordre. Au moins un policier a été légèrement blessé dans l'échange de coups de feu, selon les premières informations.

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    VIDEO: Two assailants shot in attack on police HQ http://bit.ly/1I56BAT 

    Le calendrier de la DSN 
    Le calendrier de la DSN 

    La généralisation de la Déclaration Sociale Nominative est fixée au 1er janvier 2016.

    « Vengeance de la mort de BeRkin »

    Les médias pro-gouvernementaux ont rapidement imputé l'attaque au mouvement marxiste DHKP-C (Front révolutionnaire de libération du peuple), classé comme groupuscule terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne.

    La fusillade survient au lendemain de la prise en otage, dans un tribunal d'Istanbul, d'un procureur par deux militants du DHKP-C. L'assaut donné par les policiers en soirée, mardi 31 mars, s'est conclu par la mort des deux preneurs d'otage. Le magistrat, Mehmet Selim Kiraz, est également décédé après avoir été grièvement blessé lors de l'intervention policière.

    Il était en charge de l'enquête sur la mort du jeune Berkin Elvan, tué par une grenade lacrymogène reçue en pleine tête lors des émeutes de Gezi, en juin 2013. Les militants de ce mouvement d'extrême gauche, qui a pris fait et cause pour la « vengeance de la mort de Berkin », menaçaient d'exécuter leur otage si des « excuses publiques » n'étaient pas faites par les policiers, dont aucun n'a été reconnu responsable du décès de l'adolescent.

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Des centaines de personnes ont assisté aux funérailles du procureur Mehmet Selim Kiraz, le 1er avril. </figure>

    Lire : Un magistrat turc meurt dans une prise d’otage à Istanbul

    Ce mercredi matin, les policiers ont procédé à une vague d'arrestations de militants supposés du DHKP-C à Antalya, Izmir et Istanbul, notamment dans certaines universités stambouliotes. Une quarantaine de personnes auraient été placées en garde à vue. Deux hommes ont également été arrêtés après avoir fait irruption, armés, dans un bureau local de l'AKP du quartier de Kartal, à l'est d'Istanbul. Les médias turcs ont publié une séquence vidéo montrant un homme accrochant à la fenêtre de l'édifice un drapeau turc frappé d'une épée.

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    Two armed men break into ruling AKP building in Istanbul http://bit.ly/1I3PkIn 

    échéances électorales

    Ce sursaut de violences intervient à deux mois des élections législatives, alors que la société turque est particulièrement polarisée entre partisans et adversaires du président – et ancien premier ministre – Recep Tayyip Erdogan, qui entend profiter du prochain scrutin pour obtenir une majorité qualifiée lui permettant de transformer la Turquie en régime présidentiel.

    Les attaques des dernières heures pourraient également permettre au gouvernement de justifier l'adoption d'un « paquet de lois sécuritaires », contestées, qui accordent davantage de pouvoirs aux forces de l'ordre.

    Mercredi soir, des affrontements avaient lieu entre policiers et manifestants dans deux quartiers de la mégalopole turque, à Okmeydani, quartier d'origine du jeune Berkin Elvan, un fief du DHKP-C, ainsi qu'à Gazi, un quartier majoritairement alévi (une branche du chiisme, minoritaire en Turquie), d'où étaient originaires les deux preneurs d'otage tués par les policiers mardi soir. Sur les réseaux sociaux, des partisans du parti au pouvoir ont appelé à se rendre dans ces quartiers pour en découdre avec les manifestants.

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    Istanbul's Gazi neighbourhood seeing clashes as DHKP-C militant killed in hostage operation funeral not allowed in.

    </article>
     

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    Le Premier ministre grec est attendu ce lundi à Berlin. Alexis Tsipras doit rencontrer la chancelière Angela Merkel, pour tenter d’aplanir les différends entre les deux pays.

    Fait rare, le quotidien populaire Bild a fait sa Une en allemand et en grec, pour souhaiter la bienvenue à Alexis Tsipras. L’heure est-elle vraiment à la réconciliation ? Pas si sûr, tant les sujets de frictions sont nombreux.

    Il y a d’abord la question de la dette. Athènes veut en finir avec l’austérité imposée par les créanciers de la Grèce. Berlin, au contraire, se pose en défenseur de l’orthodoxie budgétaire.

    A cela s’ajoute un différend ancien, une discorde qui porte sur la question des réparations de guerre après l’occupation de la Grèce par les nazis dans les années 1940. L’un des épisodes les plus sanglants aura été le massacre de centaines d’hommes dans le village de Kalavryta. Le nouveau gouvernement grec met son point d’honneur à exiger une compensation financière. Hors de question, répondent les autorités allemandes.


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