• <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Arrestation d'un homme ayant appelé à décapiter le directeur de Charlie Hebdo

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-09-22T12:33:56+02:00" itemprop="datePublished">22.09.2012 à 12h33</time>

    <figure class="illustration_haut"> Le dessinateur Charb, dans les locaux de Charlie Hebdo, le 19 septembre. </figure>

    Selon une source judiciaire, un homme soupçonné d'avoir appelé à décapiter le directeur de Charlie Hebdo sur un site jihadiste a été interpellé samedi 22 septembre à La Rochelle. Cet homme, placé en garde à vue, est notamment soupçonné d'avoir écrit sur ce site internet radical : "Qui m'apporte cette tête, c'est le vase qui déborde", a précisé cette source. Il aurait également appelé à surveiller le directeur de l'hebdomadaire satirique, sans préciser son nom. "L'essentiel, ne le laissez pas vivre en paix", ajoutait-il.

    Une enquête préliminaire avait été ouverte vendredi par le parquet de Paris pour "provocation à la commission d'une atteinte à la vie", a précisé cette même source. L'homme, qui aurait une quarantaine d'années, est domicilié à La Rochelle. Il a été interpellé par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) et la section antiterroriste de la brigade criminelle.

    La publication mercredi par le journal satirique de gauche Charlie Hebdo de dessins sur la controverse créée par un film amateur islamophobe, dont deux représentent nu le prophète des musulmans, a provoqué une série de manifestations à l'étranger et en France.

    </article>

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Une fusillade fait deux blessés graves à Paris

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-09-23T08:38:16+02:00" itemprop="datePublished">23.09.2012 à 08h38</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-09-23T09:40:47+02:00" itemprop="dateModified">23.09.2012 à 09h40</time>

     
    <figure class="illustration_haut">

    Les tirs n'ont pas fait d'autre blessé que les deux hommes ciblés.

    </figure>

    Au cours d'une fusillade qui pourrait s'apparenter à un règlement de comptes, deux hommes ont été très grièvement blessés par balles dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier parisien de Belleville (11e arrondissement). La fusillade a impliqué deux autres personnes qui ont pris la fuite à bord d'un deux-roues, a fait savoir une source policière.

    Dimanche dans la matinée, le pronostic vital était toujours engagé pour l'un des deux blessés. Les victimes, âgés de 25 et 28 ans, sont connues des services de police et auraient été visées aux membres inférieurs. Aucune indication n'était disponible dans la nuit sur les deux présumés tireurs en fuite, qui étaient casqués au moment de la fusillade, survenue vers 23 h 40 rue Louis Bonnet, à proximité de la station de métro Belleville. Les tirs, nourris, rapides, provenaient semble-t-il d'un pistolet automatique ou mitrailleur.

    Les tirs n'ont pas fait d'autre blessé que les deux hommes ciblés. La brigade criminelle est chargée de l'enquête.

    Selon la RATP, interrogée en début de nuit, un des accès à la station avait été fermé peu après la fusillade, un des hommes visés ayant semble-t-il cherché à se réfugier à l'intérieur de la station de métro. Selon un témoignage rapporté par un site d'information participatif, Streetpress, deux hommes auraient déboulé sur un deux-roues, moto ou scooter. L'un d'eux serait descendu du véhicule et aurait ouvert le feu sur deux autres hommes, dont l'un se serait effectivement réfugié dans les escaliers de la station de métro. "J'ai eu la peur de ma vie", a déclaré ce témoin, estimant la durée de la scène à "bien trois minutes".

    Trois heures après la fusillade, le secteur était toujours sécurisé par la police qui, menant son enquête, en interdisait l'accès aux personnes extérieures au quartier.

    </article>

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  • Dans un 4 étoiles, avec leur "esclave"

     

    Par Alcyone Wemaere

    Publié le 20 septembre 2012 à 11h53 Mis à jour le 20 septembre 2012 à 13h05 
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    Un hôtel de luxe.

    Un hôtel de luxe. © MAXPPP

    A Paris, une jeune femme a échappé à une famille des Emirats, aidée par les employés d'un hôtel.

    Des coups, pas de salaire, un passeport confisqué… Une "employée de maison" éthiopienne de 24 ans, retenue et maltraitée depuis un an et demi par ses employeurs des Emirats arabes unis, a pu échapper à son sort à la mi-juillet grâce à plusieurs salariés de l'hôtel de luxe parisien Concorde Opéra, a-t-on appris mercredi de source syndicale. C'est dans ce 4 étoiles que la riche famille séjournait cet été lorsque la jeune femme s'est plainte d'être en fait "leur esclave" à deux femmes de chambres de l'hôtel.

    Les employées alertent alors leurs délégués syndicaux. "Etant donné l'aspect inédit de la situation, nous sommes entrés en contact avec des associations - le Comité contre l'esclavage moderne et Femmes solidaires - pour être conseillés", explique Claude Lévy, délégué CGT-hôtels de prestige, joint par Europe1.fr.

    De concert avec les associations, les quatre délégués syndicaux décident alors sciemment d'agir sans prévenir la direction de l'hôtel. Le 13 juillet, alors que la famille revient d'une sortie, la jeune femme est "récupérée" avant d'être libérée par les policiers qui obtiennent la restitution de son passeport.

    "Aux Emirats, je suis toujours enfermée "

    "Je travaillais tout au long de la journée et de la nuit" sans recevoir le moindre argent, "les coups étaient réguliers", racontera un peu plus tard la jeune femme aux policiers, comme on peut le lire dans son procès-verbal auquel a eu accès Libération. Il y avait les menaces aussi : "tu ne pourras jamais retourner en Ethiopie, je te trancherai la gorge", lui aurait dit un membre de la famille. "Je n'ai jamais pu jusqu'à présent dénoncer ces faits car je suis toujours enfermée quand je suis aux Emirats arabes unis", a expliqué la jeune femme.

    Pour la jeune femme, c'est la fin du calvaire et le début d'une nouvelle vie : deux mois après sa libération, elle est toujours accompagnée par le Comité contre l'esclavage moderne. Ses "employeurs", eux, ont pu regagner Dubaï sans problème, aucune plainte n'ayant été déposée à temps.

    "L'hypocrisie de certains hôtels de luxe"

    Pour les quatre délégués syndicaux du Concorde Opéra, en revanche, les ennuis commencent. Tous reçoivent "une lettre de mise en garde" de la direction de l'hôtel. Il leur est reproché de ne pas avoir alerté le directeur de leur initiative. "Si on l'avait fait, jamais la jeune femme n'aurait pu s'échapper", assure Claude Lévy. D'après lui, la direction de l'hôtel aurait même reproché aux syndicalistes "de faire perdre du chiffre d'affaires à l'hôtel". Des propos démentis par le directeur.

    "Il y a une hypocrisie de certains hôtels de luxe quant à la problématique de l'esclavage moderne", dénonce la CGT-hôtels de prestige. "Comme pour la prostitution, il y a parfois une tolérance", regrette Claude Lévy qui évoque le cas de cette Philippine libérée par l'employée d'un autre grand hôtel dans les mêmes conditions deux ans auparavant, mais "sans tapage".

    Pour protester contre l'attitude de la direction du Concorde Opéra, la CGT-hôtels de prestige appelle à une manifestation le 3 octobre prochain devant l'hôtel de luxe.


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  • Info le Parisien

    Versailles : les cambrioleurs polonais écumaient la France

    Julien Constant | Publié le 14.09.2012, 13h50 | Mise à jour : 13h55

    ILLUSTRATION. Le gang est soupçonné d'avoir commis 32 vols dont 10 dans les Yvelines. Les voleurs ont écumé les Hauts-de-Seine, le Val d’Oise, le Val de Marne et l’Essonne. Ils sont même allé jusqu'à Carcassonne (Aude) et Cholet (Maine et Loire) Vieil Evreux (Eure), Saintes (Charentes Maritimes) etc...

    ILLUSTRATION. Le gang est soupçonné d'avoir commis 32 vols dont 10 dans les Yvelines. Les voleurs ont écumé les Hauts-de-Seine, le Val d’Oise, le Val de Marne et l’Essonne. Ils sont même allé jusqu'à Carcassonne (Aude) et Cholet (Maine et Loire) Vieil Evreux (Eure), Saintes (Charentes Maritimes) etc...

     
    Un gang de six cambrioleurs polonais, âgés de 25 à 48 ans ont été mis en examen, mercredi à Versailles (Yvelines) avant d'être écroués. La leur reproche d’avoir depuis plusieurs mois cambriolé des habitations et volé des voitures dans les Yvelines, dans les départements limitrophes et dans l’hexagone.
     


    Ils sont soupçonnés d'avoir commis 32 vols dont 10 dans les Yvelines. Les voleurs ont écumé les Hauts-de-Seine, le Val d’Oise, le Val de Marne et l’Essonne. Ils sont même allé jusqu'à Carcassonne (Aude) et Cholet (Maine et Loire) Vieil Evreux (Eure), Saintes (Charentes Maritimes) etc...

    Cette équipe s’était spécialisée dans l’ouverture des coffres-forts, et dans les vols de voitures. Elle ciblait plus particulièrement les jardineries, les garages automobiles, les restaurants et les particuliers. Dans les Yvelines ils ont entre autres pillé, le Buffalo Grill de Rambouillet et celui d'Achères, le Jardiland de Rambouillet et deux garages à Maisons Laffitte et Chambourcy. «Ce ne sont pas des violents, précise une source proche de l’affaire. Ils s’emparaient de tout ce qui peut avoir de la valeur : bijoux, téléphones, appareil photo, argent liquide, les préjudices s'étalant de 1500 à 15000 €».

     

    LeParisien.fr


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  • Paris : une manifestation contre le film anti-islam dérape

    Créé le 15-09-2012 à 18h24 - Mis à jour à 21h06

    Plusieurs dizaines de personnes ont été interpellées près de l'ambassade américaine et du ministère de l'Intérieur, à Paris. Trois policiers ont été blessés.

     

    Une manifestation sauvage pour dénoncer le film anti-islam s'est déroulé samedi 15 septembre près de l'ambassade américaine et du ministère de l'Intérieur à Paris. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

    Une manifestation sauvage pour dénoncer le film anti-islam s'est déroulé samedi 15 septembre près de l'ambassade américaine et du ministère de l'Intérieur à Paris. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)
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    Une manifestation non autorisée, tenue samedi 15 septembre près de l'ambassade américaine à Paris pour protester contre un film qui a embrasé le monde musulman, a donné lieu à quelques violences et conduit à 150 interpellations.

    Parmi les manifestants, de nombreux hommes, dont certains habillés à la mode salafiste, mais aussi des jeunes vêtus de manière plus classique, venus car, explique l'un d'eux, Suleimane, 24 ans, ils n'acceptent pas que le "Prophète soit tourné en dérision".

    Selon une source policière, des appels à manifester avaient été repérés dans la journée sur les réseaux sociaux, certains avec une "tonalité salafiste".

    Quatre policiers blessés

    Selon la préfecture de police, un total de 150 personnes ont été interpellées puis conduites dans des commissariats pour vérification d'identité. Un ou deux manifestants ont été placés en garde à vue pour outrage et violences sur des fonctionnaires, a ajouté une source judiciaire.

    Quatre policiers ont été légèrement blessés, a indiqué la Préfecture de police de Paris. La manifestation non déclarée, qui a réuni plus de 200 personnes selon la Préfecture de police, a débuté vers 16h30, "aux alentours de l'ambassade des Etats-Unis", a expliqué une source policière.

    Ils "ont été maintenus au niveau des Tuileries" mais "des petits groupes se sont ensuite éclatés" notamment en direction de la place Beauvau toute proche, adresse du ministère de l'Intérieur, où d'importantes forces de police étaient présentes, notamment en raison des Journées du patrimoine. Les manifestations place Beauvau sont rarissimes.

    Une mobilisation jugée "grave" par le recteur de la mosquée de Paris 

    Le président du Conseil français du Culte musulman (CFCM) Mohamed Moussaoui a déploré cette manifestation et a appelé à "ne pas associer l'ensemble des musulmans de France à des événements marginaux comme celui-ci".

    Jusqu'alors, aucun incident n'avait été relevé en France en lien avec le petit film video "Innocence of Muslims" (L'Innocence des musulmans) qui décrit l'islam comme un "cancer" et a embrasé nombre de villes dans le monde musulman, faisant au moins onze morts.

    Le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, qui s'exprimait sur I-Télé, a jugé "assez grave" que des salafistes aient "réussi à mobiliser quelques centaines de personnes" à Paris. 

    En début de soirée, une dizaine de personnes dont certains vêtus à la manière des Tablighs, restaient encerclées par les forces de l'ordre près de la place de la Concorde, tandis qu'une autre dizaine attendait qu'ils soient libérés, sans slogan ni banderole, a constaté un journaliste de l'Agence France-Presse (AFP).

    "Redorer le blason de Mahomet" 

    "On est venu pour redorer le blason de Mahomet. On est dans la liberté d'expression, on voulait marcher comme Gandhi. On demande un minimum de respect", a expliqué Abdelnour Karzaï, 23 ans, originaire de banlieue parisienne, évoquant une manifestation "pacifique".

    Il est venu "jeter un coup d'oeil après avoir vu des infos sur internet". "On ne peut pas faire de caricature des grands prophètes", a-t-il fait valoir. "L'ambassade américaine, c'est juste un symbole, on n'est pas là pour la brûler," s'insurge un jeune d'une vingtaine d'années, qui a souhaité conserver l'anonymat.

    Vers 20 heures, les derniers manifestants ont fait leur prière, encerclés par les forces de l'ordre, avant d'être à leur tour conduits dans un commissariat.

    Dans un entretien, Eric Chaumont, chargé de recherches au CNRS et spécialiste du droit musulman, avait jugé prévisibles des manifestations en France : "Je ne peux pas prédire si elles seront violentes ou pas. Les leaders religieux ont lancé des appels au calme, ils ne pouvaient pas faire autrement. Mais évidemment, il y a des éléments ni contrôlés ni contrôlables."


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