• Institutrice poignardée à mort :

    "des années qu'on alerte"

    Par Louis Haushalter avec Alain Acco, Benjamin Peter et AFP

    Publié le 4 juillet 2014 à 11h00Mis à jour le 5 juillet 2014 à 11h13

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    Le groupe scolaire devant lequel a eu lieu l'agression mortelle.
     

    DRAME - L'institutrice de 34 ans a été poignardée à mort vendredi, devant ses élèves, à Albi, par une déséquilibrée, placée en psychiatrie.

     

    L'INFO. Une institutrice de 34 ans a été poignardée à mort, vendredi matin à Albi, dans le Tarn, par la mère d'un élève. Celle-ci a été immédiatement arrêtée et placée en garde à vue, a indiqué le procureur d'Albi, Claude Derens. "Ce matin, une maman est arrivée avec un couteau et a poignardé devant les enfants une enseignante âgée de 34 ans pour une raison que l'enquête déterminera", a-t-il déclaré.

    Le drame. Les faits ont eu lieu au groupe scolaire Edouard Herriot, à l'ouverture des classes de cette école primaire publique classée en zone d'éducation prioritaire (ZEP). Une mère de famille de 47 ans est arrivée à 9h10 dans la classe, en déclarant "je ne suis pas une voleuse", a indiqué une source policière à Europe 1. Elle a porté un seul coup de couteau à l'institutrice, au niveau du thorax, devant une quinzaine d'élèves de grande section de maternelle.

    "Elle a fait ça devant tous les enfants". Séverine, qui amenait sa fille à l'école quasiment au même moment, a vu l'enseignante dans un bain de sang. "Cette femme est rentrée dans la classe, elle a poignardé la maîtresse et elle est partie", a-t-elle témoigné sur Europe 1. "Elle a fait ça devant tous les enfants, des enfants de six ans. C'est une horreur. On est dans un cauchemar".

    "Quand je suis arrivé sur les lieux, on essayait de la ranimer. Elle était en arrêt cardiaque dans sa classe", a précisé le procureur. Le décès de l'institutrice, mariée avec deux enfants, a été constaté à 10h30 par les médecins dépêchés sur place, alors que la mère a été arrêtée une vingtaine de minutes après les faits aux abords de l'école. Une cellule psychologique a été mise en place, a indiqué le rectorat.

    Une femme internée jusqu'en mars. La mère qui a porté le coup de couteau était connue des services de police. Mère de deux enfants, elle n'avait à sa charge que la cadette de six ans. Elle avait déjà été signalée début 2014 au parquet pour des "troubles psychiques" et une enquête pour délaissement de mineur avait été ouverte, conduisant à son hospitalisation en milieu psychiatrique jusqu'au 18 mars. Elle avait ensuite récupéré sa fille en Espagne et l'avait scolarisée à Albi en mai.

    Malheureusement, on n'est pas surpris de la personne qui l'a fait", a déclaré à Europe 1 une maman dont l'enfant fréquentait cette école. "Ça fait des années qu'on alerte", assure-t-elle, à propos de l'agresseuse. "Elle a déjà eu beaucoup de soucis, des agressions physiques, verbales". Selon la présidente de la FCPE du Tarn, Sandrine Soliman, il s'agit en revanche "d'un problème externe à l'école (...) il n'y avait pas de problème particulier entre l'enseignante et cette femme".

    Un "crime abominable" pour Hamon. A l'annonce de ce drame, le ministre de l’Éducation a immédiatement pris le chemin d'Albi pour y arriver en début d'après midi vendredi. "C'est un acte isolé bien sûr mais un acte épouvantable, abominable et il faut travailler à faire en sorte que demain on protège mieux l'école, on l'apaise, on la protège de cette violence, de ces conflits qui peuvent s'y nicher", a insisté le ministre , soulignant la réussite du projet éducatif dans un quartier marqué par la mixité sociale.
    "Ce 4 juillet, un moment où on est censé être content pour tous les enfants que l'école se termine, que les vacances commencent (...) est une journée qui sera endeuillée définitivement pour nous tous par ce crime abominable", a ajouté Benoit Hamon. Il a précisé qu'il se reviendrait l'école à la rentrée.

    La "consternation" de Hollande. Quelques minutes après l'annonce de ce décès, François Hollande a exprimé sa "consternation". "Tous les services de l’État sont mobilisés pour prendre en charge les enfants et les personnels qui ont été témoins de ce drame abominable", a indiqué l'Elysée. De son côté, le Premier ministre, Manuel Valls, a exprimé son "effroi" : "C'est toute la communauté éducative qui est en deuil aujourd'hui", a-t-il déclaré.

    "Une super maîtresse". Vendredi, en fin d'après-midi, au dernier jour de l'année scolaire, des fleurs avaient été déposées devant les grilles de l'école. Une photo de classe datant de 2011-2012 rendait hommage à "une super maîtresse".


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  • Une enseignante poignardée à mort à Albi

    par la mère d'un élève

     

    Créé le 04/07/2014 à 10h57 -- Mis à jour le 04/07/2014 à 11h31
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    <aside>Albi

    Albi IDE

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    FAITS DIVERS - Hollande déplore un «drame abominable»...

    Une institutrice de 34 ans a été poignardée à mort vendredi matin à Albi par la mère d'un élève qui a été immédiatement arrêtée et placée en garde à vue, a-t-on appris auprès du procureur d'Albi Claude Derens.

    «Ce (vendredi) matin, une maman est arrivée avec un couteau et a poignardé devant les enfants une enseignante âgée de 34 ans pour une raison que l'enquête déterminera», a déclaré Derens à une correspondante de l'AFP.

    François Hollande a immédiatement déploré un «drame abominable».

    >> Ecole: Les jeunes profs sont les plus exposés aux violences scolaires

    Benoît Hamon va serendre sur place

    «Quand je suis arrivé sur les lieux, on essayait de la ranimer. Elle était en arrêt cardiaque dans sa classe», a précisé le procureur.

    Les faits se sont déroulés à l'ouverture des classes dans l'école primaire publique Edouard Herriot, qui accueille selon le site internet de la ville d'Albi 284 enfants en maternelle et primaire. Le groupe scolaire est situé dans le quartier Lapanouse, près du Stadium municipal de la préfecture du Tarn.

    Le ministre de l'Education nationale Benoît Hamon «a immédiatement interrompu ses activités pour se rendre sur place afin d'adresser ses condoléances aux proches de l'enseignante et pour leur apporter son soutien», a indiqué un porte-parole du ministère à l'AFP.

    «Il est profondément choqué par ce crime qui endeuille cette fin d'année scolaire. Ce drame confirme la nécessité de lutter contre les violences dans et autour de l'école, de protéger l'école, les enseignants et les élèves», a poursuivi le porte-parole. Le procureur de la République a précisé à l'AFP qu'il organiserait un point-presse vendredi après-midi.

     20 minutes avec AFP

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    Assassinat d'Hélène Pastor: qui est accusé de quoi parmi les sept suspects?

    Par , publié le <time datetime="2014-06-27 19:53:00" itemprop="datePublished" pubdate="">27/06/2014 à 19:53</time><time datetime="2014-06-27 19:56:58" itemprop="dateModified">, mis à jour à 19:56   </time>lien 

    Sept personnes ont été mises en examen ce vendredi pour le meurtre de la richissime héritière monégasque. Parmi elles, le gendre, un coach sportif, un ex-gendarme et des voyous marseillais. Quels ont été leur rôle? 

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    </aside><figure>Assassinat d'Hélène Pastor: qui est accusé de quoi parmi les sept suspects?<figcaption>

     

    Sept personnes ont été déférées pour l'assassinat de la milliardaire monégasque. Le parquet a requis leur placement en détention provisoire.

     

     

    AFP PHOTO / BERTRAND LANGLOIS

     

    </figcaption></figure></header>

    Des 23 suspects interpellés lors du coup de filet, il n'en reste plus que sept. Et chacun a été un maillon précis de l'engrenage qui a conduit à l'assassinat d'Hélène Pastor. Ils ont été mis en examen ce vendredi pour "association de malfaiteurs en vue de commettre un meurtre en bande organisée", a indiqué le procureur de la République de Marseille. Le crime aurait été commis pour mettre la main sur l'héritage de la milliardaire monégasque. Le parquet requiert leur placement en détention provisoire. 

    • Le cerveau: Woljciech Janowski

    Le gendre d'Hélène Pastor est passé aux aveux dès ce vendredi matin. Il a été qualifié de "commanditaire" par le procureur. Woljciech Janowski, consul honoraire de Pologne à Monaco de 64 ans, a versé au total 200 000 euros pour le meurtre de sa belle-mère, plus environ 50 000 euros de cadeaux. Des mouvements financiers suspects ont été détectés sur ses comptes: il a dépensé 8,4 millions d'euros en moins d'un an et a retiré 250 000 euros en neuf opérations sur un compte offshore quelques jours avant le crime. 

    Lors de son audition, il a affirmé avoir commandité le crime pour "cesser les souffrances" de sa concubine Sylvia Pastor infligées par sa mère. La fille de la milliardaire, mise hors de cause, a démenti cette affirmation et s'est dite "trahie" par son compagnon. Les enquêteurs privilégient quant à eux le mobile de la cupidité: Woljciech Janowski aurait voulu mettre la main sur l'héritage d'Hélène Pastor. 

    • L'organisateur: Pascal Dauriac

    Le coach sportif de Woljciech Janowski a été qualifié de "chef de la logistique" et "véritable organisateur" du crime. Il a reconnu les faits. Pascal Dauriac a reçu 140 000 euros pour mener l'opération: il en gardé 50 000 pour lui et a utilisé le reste de la somme pour payer les intermédiaires, qui ont ensuite payé à leur tour, après commission, les exécutants. La moitié du "salaire" de Pascal Dauriac a été retrouvée lors d'une perquisition chez sa mère. 

    Lors de son audition, il a révélé que Woljciech Janowski planifiait le meurtre "depuis longtemps" et que ce dernier se sentait rejeté par la famille Pastor. En outre, il a indiqué que le meurtre du chauffeur d'Hélène Pastor, Mohamed Darwich, a été prémédité et devait servir à brouiller les pistes.  

    A 46 ans, Pascal Dauriac est le coach sortif de la famille Pastor depuis une quinzaine d'années. Ce ne sont pas ses seuls clients. Selon le procureur, il ne possèdait pas de casier judiciaire et "ne vivait pas dans le luxe". 

    • Les intermédiaires: Salim Youssouf, Omer Lehoré et Abdelkader Belkhatir

    Avant les faits, Salim Youssouf est un gendarme adjoint volontaire de la compagnie de Lançon. Il a été recruté initialement pour être le tireur "mais s'est désisté après avoir touché une première somme de 25 000 euros", a indiqué le procureur. Il sera néanmoins mis en examen car il a participé aux repérages et a fourni les cartouches de l'arme du crime, un fusil de chasse. 

    Omer Lehoré, dont le profil est inconnu, est soupçonné d'avoir recruté le nouveau tireur, après le désistement du gendarme. 

    Abdelkader Belkhatir est le troisième intermédiaire. Il aurait fait le lien entre Omer Lehoré et le tireur. Il dit ignorer que c'était pour un meurtre. 

    • Le tueur présumé: Samine Saïd Hamed

    Ce voyou marseillais d'origine comorienne est suspecté d'être le tireur. Lors de son audition, il a refusé de s'expliquer. Son ADN a été retrouvé sur un flacon de gel douche d'un hôtel. Les enquêteurs ont réussi à le géolocaliser par son téléphone. Selon le procureur, il se serait partagé 60 000 euros avec le guetteur. 

    A 24 ans, ce Marseillais d'origine comorienne a déjà été condamné pour trafic de stupéfiants et violences. 

    • Le guetteur: Alhair Hamadi

    Comme Samine Saïd Hamed, Alhair Hamadi est un voyou marseillais d'origine comorienne. A 24 ans, il est connu des services de police pour vols avec violence et recel. Lors de son audition, il a reconnu "la totalité des faits" et avoir joué le rôle de guetteur. Il s'est notamment déplacé à Nice et a accompagné le tireur lors du meurtre.  

    Alhair Hamadi a été contacté en janvier 2014 par Abdelkader Belkhatir qui lui proposait le rôle de tireur contre 120 000 euros, sans savoir que la victime serait Hélène Pastor. Après le désistement du gendarme, c'est lui qui propose le nom d'Omer Lehoré pour recruter le nouveau tireur.  


     


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  • Meurtre d'Hélène Pastor : qui sont la fille et le gendre de l'héritière ?

    Par Marc-Antoine Bindler avec Brigitte Renaldi

    Publié le 24 juin 2014 à 16h16Mis à jour le 24 juin 2014 à 20h08       lien 

     
    Meurtre d'Hélène Pastor : qui sont la fille et le gendre de l'héritière ?
     

    Sylvia et Wojciech réunis le 5 mai dernier, à l'occasion de la fête nationale polonaise, la veille du guet-apens meurtrier. © Capture d'écran - Association des consuls honoraires de Monaco

    LE CONTRAT - Placé en garde à vue depuis lundi, le couple est soupçonné par les enquêteurs d'avoir commandité l'assassinat de la riche monégasque, en mai dernier, à Nice.

    Sylvia Ratkowski-Pastor et Wojciech Janowski. Depuis lundi, ce couple monégasque est au cœur d'une enquête criminelle menée par les hommes de la DIPJ de Marseille. La première est la fille d'Hélène Pastor, riche héritière morte par balles à la suite d'un guet-apens en mai dernier à Nice. Le second est le mari de Sylvia, le gendre d'Hélène. Tous deux sont soupçonnés d'avoir commandité cette embuscade mortelle, perpétrée par deux tueurs marseillais contre qui les preuves s'accumulent. Qui sont-ils ? Europe 1 fait les présentations.

    LES PRINCIPALES ÉTAPES DE L'AFFAIRE:

    LES FAITS - Hélène Pastor victime d'un guet-apens
    L'ANNONCE - Hélène Pastor est morte
    LE COUP DE FILET - La fille et le gendre de l'héritière interpellés

    Sylvia, une femme discrète comme sa mère. De Sylvia Ratkowski, on ne sait pas grand-chose. A l'instar de sa mère, réputée pour sa discrétion, cette femme de 53 ans ne se montrait semble-t-il pas beaucoup à Monaco. Née en 1961, elle est la demi-sœur aînée de Gildo Pastor-Pallanca, le second fils d'Hélène.

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    Meurtre d'Hélène Pastor : qui sont la fille et le gendre de l'héritière ?

    L'imposant Gildo Pastor Center, à Monaco. © Capture d'écran Google

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    Côté professionnel, Sylvia travaillait avec sa mère dans les bureaux du groupe familial au sein du Gildo Pastor Center, centre d'affaires de 40.000 m2. Elle vit dans un appartement sur le Rocher dont la propriétaire n'est autre qu'Hélène Pastor. Cette dernière lui versait également une rente mensuelle de plusieurs centaines de milliers d'euros. Récemment, elle avait épousé Wojciech Janowski, un homme d'affaires polonais de 65 ans.

    Wojciech, bienfaiteur et homme d'affaires. Aujourd'hui, c'est cet homme de 63 ans, consul honoraire de Pologne à Monaco depuis 2007, qui semble intéresser plus précisément les enquêteurs. Dans la principauté, il est surtout connu pour ses activités caritatives, notamment au sein de l'association de lutte contre l'autisme Monaco against autism(MONAA), dont il le co-fondateur et vice-président et dont la présidente d'honneur n'est autre que la princesse Charlène de Monaco.

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    Meurtre d'Hélène Pastor : qui sont la fille et le gendre de l'héritière ?

    © Capture d'écran - Association des consuls honoraires de Monaco

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    En 2010, il avait d'ailleurs été fait officier de l'Ordre national du Mérite de la République Française par Nicolas Sarkozy au titre de ses œuvres de bienfaisance. Mais ce diplômé de Cambridge est avant tout un homme d'affaires, à la tête de la Chambre de Commerce et d’Industrie polonaise de Monaco, dirigeant de deux sociétés, dans l'énergie et les nanotechnologies. Il a notamment par le passé été gérant d'hôtels et de casinos monégasques.

    Comment expliquer un tel contrat ? Les enquêteurs cherchent désormais à établir les raisons de ce contrat familial placé sur la tête d'Hélène Pastor. Une histoire d'argent, de jalousie familiale ou encore d'humiliation par une matriarche peu encline à déléguer ses affaires ? Mardi, le procureur de Marseille, Brice Robin, a expliqué que des flux financiers suspects ont été repérés sur les comptes de Wojciech Janowski. Ont-ils un lien avec les tueurs présumés ? Autant de questions auxquelles le couple, placé en garde à vue depuis lundi pour une durée maximale de 96 heures, va désormais devoir répondre face aux policiers marseillais.

     
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  • Assassinat d'Hélène Pastor:

    Interpellations à Nice et Marseille

     

    Créé le 23/06/2014 à 18h46 -- Mis à jour le 23/06/2014 à 19h08          lien 

    <aside>Lieux de la fusillade ayant visé Hélène Pastor à Nice le 6 mai 2014.

    Lieux de la fusillade ayant visé Hélène Pastor à Nice le 6 mai 2014. VALERY HACHE / AFP

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    JUSTICE-Les personnes interpellées sont soupçonnées d'avoir exécuté un contrat pour un commanditaire qui se trouverait à Nice...

    Selon Le Point et l'AFP, plusieurs interpellations se dérouleraient actuellement à Rennes, Nice et Marseille dans l'enquête sur l'assassinat de la riche héritière Hélène Pastor.

    Les personnes interpellées sont soupçonnées d'avoir exécuté un contrat pour un commanditaire qui se trouverait à Nice.

    Hélène Pastor, riche héritière d’un empire immobilier dans la principauté de Monaco,  aété victime d’une embuscade au soir du 6 mai devant l’hôpital niçois de l’Archet (Alpes-Maritimes). L'homme armé d'un fusil de chasse à canon scié avait fait feu à travers les vitres du véhicule avant de prendre la fuite en compagnie d'un complice. Elle a finalement  succombé à ses blessures le 21 mai, après être pourtant sortie du coma récemment.

    Le procureur de la République de Marseille Brice Robin et le directeur interrégional de la police judiciaire Christian Sainte tiendront une conférence de presse sur cette affaire mardi à 15H00 au TGI de Marseille

     20 minutes avec AFP

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