• Eric Besson annonce des pertes "importantes" pour Areva

    LEMONDE.FR avec AFP | 11.12.11 | 14h01   •  Mis à jour le 11.12.11 | 14h01

    Luc Oursel, patron d'Areva (à gauche), et Eric Besson, ministre de l'industrie, le 25 juillet 2011.

    Luc Oursel, patron d'Areva (à gauche), et Eric Besson, ministre de l'industrie, le 25 juillet 2011.AFP/JEFF PACHOUD

    Le ministre de l'industrie, Eric Besson, a confirmé que le groupe nucléaire Areva allait annoncer des pertes "vraisemblablement importantes", dans un entretien dimanche 11 décembre au Forum Radio J. "Leur montant exact, c'est au président d'Areva, Luc Oursel, qu'il appartient de les annoncer et de les expliquer", a-t-il déclaré.

    Luc Oursel doit présenter lundi son "plan d'orientation stratégique", avec notamment des suppressions d'emplois, pour un groupe qui pourrait essuyer sa première perte nette depuis 2001, renforçant le besoin d'économies tous azimuts.

    Selon Eric Besson, il faut expliquer ces pertes "par le fait que c'est une action de mise à niveau et de transparence qui est menée par le président d'Areva et son conseil de surveillance, et notamment en terme de dépréciation d'actifs", souligne M. Besson. Cette dépréciation d'actifs touche en premier lieu sa filiale minière (mines d'uranium) UnraMin en Namibie, acquise en 2007 "et qui a été achetée à un très haut niveau qui correspondait probablement au très haut niveau des prix de l'uranium à l'époque, or depuis le prix de l'uranium a été divisé par deux", indique le ministre.

    L'EPR VA "COÛTER BEAUCOUP PLUS CHER"

    Par ailleurs, le ministre a confirmé que les chantier EPR en Finlande comme à Flamanville allaient "coûter beaucoup plus cher à fabriquer que ce qui avait été envisagé, notamment pour des questions de génie civil, de travaux publics qui sont liés à la substance même de ce qu'il est, c'est à dire un produit particulièrement sûr".

    Pour vendre des réacteurs EPR, "il y a des discussion avec beaucoup de pays qui continuent à investir dans le nucléaire", souligne M. Besson, citant la Chine, l'Inde, l'Afrique du Sud ou le Royaume-Uni.


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  • Sarkozy défend la filière nucléaire contre "l'idéologie" du candidat Hollande

    Publié le 25-11-11 à 16:20    Modifié à 17:30    

    PIERRELATTE, Drôme (AP) — Une "catastrophe" ou un "cataclysme". Le président Nicolas Sarkozy n'avait pas de mots assez forts pour décrire vendredi les conséquences qu'aurait un abandon -même partiel- du nucléaire en France, que ce soit sur l'industrie, sur l'emploi ou sur la facture d'électricité des ménages.

    Dans un discours prononcé sur le site Areva du Tricastin, le chef de l'Etat, qui n'a pas encore annoncé officiellement s'il briguerait un second mandat, s'en est pris vigoureusement au programme du candidat socialiste qui entend lui succéder à l'Elysée en 2012. Sans jamais citer nommément François Hollande, Nicolas Sarkozy a maintes fois critiqué sa proposition de fermer 24 des 58 réacteurs nucléaires français. Une décision "exclusivement idéologique", selon lui. Or il avait quelques minutes plus tôt évoqué les "idéologies" qui avaient été fatales à Georges Besse, l'ancien PDG de la Cogema, assassiné par Action directe en 1986.

    Nicolas Sarkozy a rendu un hommage appuyé à François Mitterrand afin de mieux mettre en doute la stature de chef de l'Etat de François Hollande. C'est sous les deux septennats socialistes (1981-1995) que 40 des 58 réacteurs actuels ont été raccordés au réseau, a-t-il rappelé. "Jamais le président Mitterrand n'a remis en question l'héritage industriel et nucléaire de ses prédécesseurs", a salué M. Sarkozy avant de décocher cette pique à l'adresse du député de Corrèze: "On reconnaît un homme d'Etat à sa capacité à se hisser au-dessus des intérêts partisans pour faire le choix de la France".

    François Hollande propose de réduire de 75% actuellement à 50% en 2025 la part du nucléaire dans la production d'électricité hexagonale. L'accord électoral conclu par le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts prévoit "la fermeture progressive de 24 réacteurs, en commençant par l'arrêt immédiat de Fessenheim" (Haut-Rhin). Les deux partis s'engagent en outre à ne lancer la construction d'aucune centrale.

    Nicolas Sarkozy voit dans ces deux éléments "la destruction de la filière industrielle nucléaire française". Ce qui aurait à ses yeux des "conséquences dramatiques".

    Le parc nucléaire fait vivre une filière industrielle qui représente 240.000 emplois (usines et sous-traitants), a-t-il affirmé. "Avons-nous les moyens de détruire des milliers d'emplois en pleine crise?" a-t-il fait mine de demander. Selon lui, une hausse sensible des prix de l'électricité entraînerait "inévitablement" la fermeture des usines françaises d'aluminium.

    Avec une sortie du nucléaire, comme le réclame EELV, "ce sont des pans entiers de notre industrie qui s'écrouleraient".

    Une simple hausse de 10% du prix de l'électricité représente "un milliard d'euros de coûts supplémentaires pour notre industrie", a calculé le chef de l'Etat. "Faut-il vraiment, à toute force, ajouter un nouveau boulet aux pieds des entreprises françaises?"

    "Mettre un coup d'arrêt au développement de notre parc nucléaire, c'est porter un coup très dur au pouvoir d'achat des Français", a-t-il prévenu. En Allemagne, où l'abandon du nucléaire est engagé, l'électricité coûte deux fois plus cher, a-t-il affirmé. "Veut-on doubler la facture d'électricité des ménages français?", s'est-il interrogé. "Je n'accepterai pas de laisser supporter par des millions de foyers, surtout les plus modestes, le poids financier d'une décision qui est purement et simplement, exclusivement idéologique".

    "200.000, 400.000, 1 million, 2 millions: la valse des chiffres toujours plus fantaisistes donne le tournis", a ironisé Greenpeace. Pour l'association, M. Sarkozy et l'UMP "font semblant d'oublier l'immense gisement d'emplois qui se trouve dans le démantèlement des centrales en France et à l'étranger, dans la gestion des déchets nucléaires, mais aussi et surtout dans le développement des renouvelables et de l'efficacité énergétique". Quant au doublement des tarifs en Allemagne, elle note que ça n'empêche pas ce pays "d'être la troisième puissance économique et industrielle mondiale et dans le même temps d'avoir décidé de sortir du nucléaire!".

    Dans la matinée, Nicolas Sarkozy avait visité l'entreprise Isover à Orange (Vaucluse). Cette usine de Saint-Gobain fabrique de la laine de verre utilisée pour isoler les maisons. L'énergie constitue 15% du coût des produits qui y sont fabriqués (l'électricité 10% et le gaz 5.

    Durant cette visite, le chef de l'Etat a souligné qu'une électricité abordable était cruciale pour cette usine, comme pour toutes celles qui consomment beaucoup d'énergie. "La filière nucléaire, c'est la garantie pour vous d'une énergie à bon marché", a-t-il souligné devant des ouvriers d'Isover. La remettre en cause, c'est "prendre le risque d'un mouvement massif de délocalisations", a-t-il averti. "Le jour où il n'y aura plus d'usines, il n'y aura plus d'emplois pour personne".

    "Depuis 65 ans, il y a un consensus selon lequel l'investissement dans le nucléaire permettra à la France de compenser l'absence de gaz et l'absence de pétrole", a-t-il déclaré soulignant que tous les chefs de l'Etat avant lui, de Charles de Gaulle à Jacques Chirac, de gauche comme de droite, avaient confirmé ce choix de l'énergie atomique.

    "On n'a pas le droit de rompre le consensus politique de 65 ans au risque de détruire les emplois dans l'industrie française", a-t-il estimé. "C'est une folie".

    Selon l'Union des industries utilisatrices d'énergie (UNIDEN), les usines "électro-intensives" emploient 50.000 personnes et génèrent 100.000 à 120.000 emplois indirects. "Cent cinquante mille emplois au moins seraient donc très concrètement menacés à court terme par un dérapage des prix de l'électricité", estime-t-elle.

    D'après EDF, les prix de l'électricité en France sont en moyenne 35% inférieurs à ceux des pays voisins. La biomasse et l'éolien maritime ont des coûts de production trois à quatre fois plus élevés que le nucléaire, le photovoltaïque huit à neuf fois.

    Nicolas Sarkozy a évoqué la catastrophe survenue le 11 mars au Japon. "C'est pas un accident nucléaire. C'est un tremblement de terre suivi d'un tsunami", a-t-il dit, notant que 99,5% des victimes de Fukushima avaient succombé à ces deux événements naturels. Il n'a pas parlé des autres 0,5%, ni des quelque 100.000 déplacés qui vivaient autour de la centrale, ni des contaminations environnementales. De toute façon, "la ville d'Avignon n'est pas près d'être menacée d'un tsunami". AP

    cb/cov/mw


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  • Areva pourrait supprimer 1 300 emplois en Allemagne

    LEMONDE.FR avec AFP | 19.11.11 | 17h47

    Luc Oursel, le PDG d'Areva, le 8 septembre 2011, à Tokyo.

    Luc Oursel, le PDG d'Areva, le 8 septembre 2011, à Tokyo.AFP/TORU YAMANAKA

    Le groupe nucléaire français Areva va supprimer 1 300 emplois en Allemagne et fermer deux sites, affirme l'hebdomadaire Der Spiegel samedi, soit plus que les 800 évoqués jusqu'à présent par la presse française.

    A Paris, un porte-parole du groupe interrogé par l'AFP n'a pas confirmé la fermeture des deux sites allemands et a ajouté que le chiffre de 1 300 suppressions d'emplois était "sans fondement". "Un plan stratégique sera présenté mi-décembre à Paris", a-t-il également rappelé.

    Areva, qui a déjà vu le patron de sa filiale allemande démissionner en raison de la réorganisation attendue de ses activités outre-Rhin, devrait rendre publiques ces suppressions d'emplois le 13 décembre à Paris, poursuit l'hebdomadaire qui ne cite pas ses sources.

    Le groupe prévoit de supprimer 20 % des 5 700 emplois de son principal site allemand à Erlangen, en Bavière. D'autres sites sont également concernés, dont deux qui doivent complètement fermer, selon Der Spiegel.

    Alors que l'Allemagne a annoncé sa sortie progressive du nucléaire après la catastrophe de la centrale japonaise de Fukushima, la presse française évoquait jusqu'ici la suppression de 800 emplois chez Areva Allemagne.

    Fin octobre, le patron de la filiale allemande, Ulrich Gräber, avait annoncé sa démission. Le groupe a depuis annoncé la nomination de Stefan von Scheidt pour lui succéder à partir du 1er janvier.
    Sous la houlette de son nouveau patron Luc Oursel, le groupe est en pleine réorientation après Fukushima et la fin de l'ère d'Anne Lauvergeon. Le "plan d'action stratégique" est destiné à
    remettre à plat les perspectives de l'ensemble des activités du groupe.


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  • Jadot (EELV) propose un audit sur l'EPR

    AFP Mis à jour <time class="updated" datetime="14-11-2011T22:47:00+02:00;">le 14/11/2011 à 22:47</time> | publié <time datetime="14-11-2011T22:40:00+02:00;" pubdate="">le 14/11/2011 à 22:40</time> Réactions (25)

    Yannick Jadot, porte-parole d’Eva Joly, explique dans un entretien à paraître mardi dans Le Télégramme que les négociations entre EELV et le PS pourraient être débloquées si elles prévoyaient un audit indépendant avec gel des travaux de l'EPR (réacteur de troisième génération, ndlr) à Flamanville (Manche).

    "On négocie sur la possibilité d’un audit. Nous disons : faisons un audit indépendant et gelons les travaux de l’EPR pendant cette période. On est très loin de notre position de départ qui était la sortie du nucléaire. Au point que certains, chez nous, disent même que l’on va trop loin", souligne le député européen d’Europe Écologie-Les Verts.

    Si "l’EPR, pour de bonnes et mauvaises raisons, est devenu le point d’achoppement principal des négociations", le dossier de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, "pèse aussi" même si "aucune pelleteuse n’a encore commencé à travailler. On est pour l’abrogation du permis. Après, ce que l’on veut, c’est redonner la parole aux citoyens et aux experts pour que se tienne un vrai débat public". 

    "Pas très optimiste sur la signature d’un accord"

    "Aujourd’hui, je ne suis pas très optimiste sur la signature d’un accord", affirme l'ex-directeur des campagnes de Greenpeace, affirmant que la pratique du jusqu’au-boutisme "n’est pas de notre côté. François Hollande nous dit: c’est à prendre ou à laisser. Je ne crois pas que ce soit une bonne manière de négocier et de rassembler", regrette-t-il. 

    "On ne va pas entrer dans un accord électoral ou de gouvernement qui ne prendra pas en compte ce que l’on porte depuis des années", prévient M. Jadot. "Le rôle de la candidate à la présidence de la République n’est pas de négocier les législatives, ni les modalités d’un accord. Son rôle est de défendre la position des écologistes et de sensibiliser les Français sur les enjeux de la transition énergétique", explique-t-il.

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  • Le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts se disputent autour de l’avenir du nouveau réacteur nucléaire français. Pour une fois, ils ont raison : le futur de la France sera différent avec ou sans cette énorme bouilloire atomique.

     
     
    Pour les profanes, les négociations entre socialistes et écologistes à propos d’un futur accord de gouvernement peuvent paraître obscures. Quoi ! La victoire possible sur Nicolas Sarkozy, l’affrontement nécessaire avec les marchés que chacun attend d’une future majorité de gauche, l’avenir du pays, tout entier seraient suspendus au sort d’un tas de béton situé à Flamanville, un coin perdu au bout de la presqu’île du Cotentin, battu par les vents et les courants ? Est-ce bien raisonnable ? Et bien, oui, il est raisonnable, rationnel, indispensable même de trancher cette question bien plus importante que de savoir si le groupe EE-LV de l’Assemblée comprendra 15, 20 ou 50 députés : « Faut-il ou pas terminer le construction le réacteur nucléaire EPR ? »

    Car les écologistes ont raison : finir ou pas l’EPR (qui doit entrer en service au plus tôt en 2016) est LE geste qui permet de basculer ou non vers un avenir sans nucléaire. L’explication est simple et tient en deux temps :

    1- L’argent. L’EPR est la figure de prou du couple Areva-EDF à l’exportation. Areva vend la chaudière et EDF la manière de l’exploiter (pour simplifier). Si aucun exemplaire de cet énorme bouilloire atomique n’est installé sur le territoire français, les exportations s’arrêteront net. Il ne restera plus qu’à terminer l’EPR finlandais, quelques exemplaires au Royaume-Uni. En Chine, les Chinois eux-mêmes prendront le relais, ayant déjà acquis une bonne part du savoir-faire français. Le marché français fermé, le marché international bouché, l’EPR passerait pour pertes et profits dans la comptes d’Areva et ceux d’EDF qui repasseraient la facture (sans doute 6 milliards, puisque les équipements sont déjà commandés, même s’ils ne sont pas livrés ni installés). Les études préalables aussi, etc. Henri Proglio dans Le Parisien   a donc raison de crier à l’assassin, même si ses arguments sont fallacieux. Se basant sur un rapport commandé en février 2011 à son ennemie intime Anne Lauvergeon, il affirme que « 1 million d’emplois seraient menacés ».

    Mais le rapport du cabinet PricewatrHouseCooprs (PWC) est pour le moins contestable. C’est ainsi qu’il chiffre la filière électronucléaire à 410.000 emplois directs et indirects. Mais il suffit de travailler dans la construction pour être comptabilisé. Vous travaillez dans une filiale de Bouygues spécialisée dans le ferraillage qui a un contrat avec Areva-EDF ? Vous faites partie de la filière électro-nucléaire ! PWC appelle cela : « Les emplois soutenus par les commandes aux entreprises fournisseurs en dehors de la filière. » Alstom doit être concerné, puisqu’il fournit les générateurs électriques des centrales. Mais les centrales nucléaires seraient remplacées par d’autres centrales à énergie fossile ou renouvelables, qui ont aussi besoin de générateurs pour produire de l’électricité. Sans vergogne  Proglio y ajoute les emplois industriels à forte intensité d’électricité. Et on arrive au million. Un gros bobard. Mais plus c’est gros, mieux ça passe, n’est-ce pas ?

    2 - La durée. Un EPR a une durée de vie de 60 ans, plus 20 années (au moins, en fait on en sait rien) de démantèlement. La construction d’un EPR engagerait le pays dans la nucléaire jusqu’en 2076 ! L’argument des écologistes sur ce plan est imparable. D’autant plus que sous la position de principe de François Hollande (ramener la part du nucléaire dans l’électricité à 50% dans 20 ans, contre 75% aujourd’hui), se cache un projet industriel évident : la fermeture des vieilles centrales type Flamanville, peu sûres, remplacées pour partie par la construction des puissants EPR (1600 Megawatts, contre 900 MW pour les PWR de 1ère génération), moins nombreux et plus sûrs. Ce n’est donc pas un EPR qui est en jeu mais plusieurs, au moins une dizaine. Comme il faut au moins quatre ans pour réaliser ces mastodontes, des EPR français seraient encore en activité en 2080 ! On serait loin de l’offre politique du candidat Hollande, formulée à La Rochelle  : baisser suffisamment la dépendance de la France à l’énergie nucléaire pour être en mesure de faire un choix (sortir ou pas) dans une vingtaine d’année.

    D’une certaine manière le choix est entre ruiner les espoirs d’un grosse filière industrielle d’excellence, ou engager le pays pour un sacré bail. Les deux options ont leurs défenseurs. Mais il faut rappeler aux uns que se priver du nucléaire tant qu’on aura pas réalisé un saut technologique dans le renouvelable, c’est choisir de consommer du charbon ou du gaz, et donc renforcer l’effet de serre et contribuer à réchauffer le climat. Et aux autres que l’EPR est probablement un fort mauvais cheval de bataille, tellement il est cher, comme l’est de plus en plus l’électricité nucléaire.
    Une étude de l’Union fédérale de l’électricité, véritable appendice d’EDF, chiffre à 360 milliards le coût du maintien de la capacité de production nucléaire de la France, et à seulement 60 milliards sur 20 ans le surcoût de la sortie du nucléaire. 3 milliards par an, c’est beaucoup et peu à la fois. Le choix politique à faire est élevé. Raison de plus pour en débattre.

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