• François Hollande en Centrafrique : « Il reste beaucoup à faire »

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    François Hollande en Centrafrique :

    « Il reste beaucoup à faire »

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2014-02-27T14:37:25+01:00" itemprop="datePublished">27.02.2014 à 14h37</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-02-28T17:18:42+01:00" itemprop="dateModified">28.02.2014 à 17h18</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Après le Nigeria, le chef de l'Etat est à Bangui pour s'adresser aux troupes françaises engagées dans l'opération « Sangaris », dont la prolongation vient d'être votée. </figure>

    « Rétablir l'autorité de l'Etat, renouer le dialogue » et « éviter la moindre tentation de partition ». Tels sont les impératifs de l'intervention française en République centrafricaine, a déclaré François Hollande, vendredi 28 février lors d'une visite à Bangui de 7 heures, où il a salué l'action des soldats français, qui ont « sauvé des milliers de vie ».

    De retour du Nigeria, M. Hollande est passé par la République centrafricaine afin de s'adresser aux militaires de l'opération « Sangaris », dont les effectifs ont été portés à deux mille hommes.

    Dès son arrivée, le président de la république s'est rendu à la base française dans l'enceinte de l'aéroport de Bangui, où il a passé les troupes en revue et fait un point de la situation avec le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, et le commandant de « Sangaris », le général Francisco Soriano.

    Les objectifs de l'intervention de la France restent de « rétablir l'autorité de l'Etat, de renouer le dialogue », a déclaré le chef de l'Etat. « ll faut éviter qu'il y ait la moindre tentation de partition [dans] l'est de la Centrafrique », a-t-il ajouté. 

    « IL RESTE BEAUCOUP À FAIRE »

    Depuis le déclenchement de l'opération militaire française, des « progrès considérables ont été accomplis », mais « il reste beaucoup à faire », a souligné M. Hollande devant les soldats, ajoutant que « d'ores et déjà, des milliers de vies ont été sauvées grâce à vous ».

    « La mission, c'est de permettre le rétablissement de l'ordre public » pour achever « la transition politique », avec des élections générales qui devraient être organisées en principe au plus tard en février 2015.

    « Le défi, c'est la lutte contre tous les ennemis de la paix sans distinction », a insisté M. Hollande : « Aucun crime ne doit rester impuni. » « Une commission d'enquête des Nations unies sera bientôt en place et la Cour pénale internationale va ouvrir une enquête préliminaire », a-t-il rappelé.

    C'était la deuxième fois que M. Hollande se rendait en République centrafricaine depuis le 5 décembre, date du déclenchement de « Sangaris ». Cette visite a eu lieu alors qu'un imposant convoi d'une cinquantaine de véhicules — blindés et camions — est arrivé jeudi à Bangui en provenance du Tchad pour renforcer les troupes de l'opération française.

    RENFORCEMENT DES TROUPES DE « SANGARIS »

    Invoquant une situation prégénocidaire, la France a lancé, le 5 décembre, l'opération « Sangaris » aux côtés des forces africaines pour tenter de rétablir la sécurité dans un pays plongé en plein chaos depuis le coup d'Etat des rebelles de la Séléka, majoritairement musulmans, en mars 2013.

    Face aux exactions commises par la Séléka dans les mois qui ont suivi son arrivée au pouvoir, des groupes d'autodéfense chrétiens, les anti-balaka, se sont constitués, commettant à leur tour crimes et pillages. Le haut commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) estimait mardi qu'au moins quinze mille personnes, essentiellement des musulmans, étaient encerclées et risquaient d'être attaquées par des groupes armés dans l'ouest du pays.

    Lire l'interview du responsable des opérations d'urgence à Médecins sans frontières : En Centrafrique, « il y a plus de morts par défaut de soins que par violence »

    La France a décidé à la mi-février d'envoyer quatre cents hommes de plus en République centrafricaine, portant le contingent à deux mille hommes, et le gouvernement a obtenu mardi l'accord du Parlement pour prolonger l'opération au-delà de quatre mois.

    Voir la carte interactive : Pourquoi la France intervient en Centrafrique

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