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Frigide Barjot affirme que son mouvement aura
des candidats aux municipales
Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-04-21T16:00:19+02:00" itemprop="datePublished">21.04.2013 à 16h00</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-04-21T16:00:35+02:00" itemprop="dateModified">21.04.2013 à 16h00</time>
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La chef de file des anti-mariage pour tous, Frigide Barjot, affirme dimanche 21 avril, dans un entretien au quotidien régional Corse-Matin, que son mouvement présentera des candidats aux élections municipales de 2014. Selon la militante, à la tête d'une nouvelle manifestation dimanche après-midi à Paris, le collectif "Manif pour tous", qui mène la fronde contre le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux homosexuels depuis six mois, va "investir le terrain électoral dès les prochaines élections municipales de 2014".
"Sous une forme et une appellation qui restent à définir, nous allons présenter des candidats dans les villes dont les élus n'ont pas joué le jeu", affirme-t-elle dans les colonnes du quotidien corse. Tout en précisant : "Et ne comptez pas sur moi pour vous en dévoiler la liste, ce sera une surprise..."
Frigide Barjot affirme également à Corse-Matin que la manifestation nationale du 26 mai à Paris "ne sera que la première d'une nouvelle ère". "Elle agrégera bien d'autres doléances contre la politique du gouvernement de François Hollande, notamment tout ce qui touche à la famille, au problème de l'euthanasie", annonce-t-elle.
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Le Pen : la "Manif pour tous" est "reprise en main par l'UMP"
Marine Le Pen (FN) a estimé dimanche sur France 2 que la "Manif pour tous" était "reprise en main par l'UMP". "Il y a des gens du FN qui vont aller manifester même si Mme Barjot a considéré qu'il fallait qu'elle donne la parole à tous les élus UMP qui le réclamaient, mais refuse que des élus ou des représentants du Front national prennent la parole, a-t-elle expliqué. J'ai le sentiment que cette grande manifestation, qui, au départ, était apolitique, est en train très d'être largement reprise en main par l'UMP, ainsi que son égérie Mme Barjot. Du coup, Marion Maréchal-Le Pen, qui devait y aller, n'ira pas à cette manifestation."
Elle a, par ailleurs, dénoncé l'''amalgame" sur "le grand terme 'extrême droite' dans lequel on colle tout le monde", alors que des incidents émaillant les manifestations sont attribués par la police à des groupuscules d'extrême droite. Interrogée sur leur identité, Mme Le Pen a répondu : "On verra bien, c'est la police qui le dira quand ils les arrêteront."