• Mélenchon à la Fête de l'Huma : «Ceux qui prêchent le consensus sont des endormeurs!»

    <time datetime="2012-09-15T20:11:54.752247+02:00" itemprop="datePublished">15 septembre 2012 à 20:11</time>

    Le leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon le 22 août 2012 à Paris.

    Le leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon le 22 août 2012 à Paris. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)

    Reportage Invité à une «carte blanche» par son Parti de gauche, l'ex-candidat à la présidentielle a relancé samedi à la Fête de l'Humanité ses appels à la «révolution citoyenne» et laissé ses critiques contre Hollande de côté... pour une journée.

    Par LILIAN ALEMAGNA  
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    L’an passé, il avait eu droit à dix minutes sur la grande scène de la Fête de l’Humanité. Privilège ultime pour un non-communiste accordé grâce à son statut d’alors : «candidat commun» du Front de gauche à la présidentielle. Cette année, Jean-Luc Mélenchon était de retour sous le chapiteau de son Parti de gauche (PG). Loin des grands rassemblements en plein air de la présidentielle. Le député européen a eu droit ce samedi à une «carte blanche» sous la tente rouge et verte du PG bourrée à craquer. Les personnes s’arrêtent pour l'écouter, bloquent l’allée. Il rassemble ici plus de monde que la «rencontre des forces de gauche», au même moment, entre Pierre Laurent (PCF), Pascal Durand (Europe Ecologie – Les Verts) et Martine Billard (PG).

    Après une arrivée entourée de ses proches, d’un léger service d’ordre, et d’un drapeau rouge au carré fixé sur un bâton, Mélenchon disserte sur la «révolution citoyenne» qui «se manifeste et s’est déjà manifestée dans de nombreux pays». Comme à la Bastille en mars, le député européen en appelle à un «changement profond» en France. Que ce soit pour la «constitution et des lois», les «droits de propriété et des salariés» et «dans les libertés et les droits reconnus à la constitution humaine».

    Le Front de gauche au pouvoir dans la décennie

    «Gouverner la patrie des Français dans un processus de révolution citoyenne. Voilà ce que nous sommes dès maintenant! Dès maintenant! Dès maintenant!» scande Mélenchon. L’ex-candidat a la présidentielle en reste convaincu: «inéluctablement», le Front de gauche arrivera au pouvoir «dans la décennie qui vient».

    Mélenchon reparle de «convocation d’une assemblée constituante», critique la sociale-démocratie européenne et vante la politique menée par les gouvernement de gauche en Amérique du Sud. Le leader du Front de gauche parie sur une «refondation politique de la France», dénonce le «libéralisme» qui «a fracassé notre société» et les «concepts pourris du racisme et de la xénophobie».

    «Tout est en place pour qu’il y ait une nouvelle crise», annonce-t-il. D’où viendra-t-elle? «Peut-être» de «l’explosion de la dette étudiante». Mais «l'événement le plus catastrophique», poursuit l’ancien ministre de Jospin, c’est «la décision prise de mener en Europe une politique d’austérité sans fin».

    «La lutte! La lutte!» lance-t-il sous les applaudissement et les «Ré-sis-tan-ce !». «Ne laissez pas une seule usine, […] pas une seule classe être fermée !» «Celui qui déserte le poste de combat, prévient-il, travaille contre son camp». Et il n’y aura, dit Mélenchon, «aucune complaisance et aucune compréhension» à l’encontre de «ceux qui peuvent lutter et qui ne le font pas».

    L’ancien socialiste le jure, il n’y a ni «chicayas» ni «compétitions d’egos» entre lui et les communistes. Il préfère reprendre ses explications sur la «catastrophe mondiale» «qui se prépare en Europe» et les «problèmes de l'écosystème». «Il s’agit d’en finir de rompre avec les manières de produire et de consommer, dit-il. Changer ses manières de vivre, ses manières de consommer». Mélenchon appelle les siens à «mener profondément la bataille culturelle», «contre le capitalisme vert» et pour «l'écosocialisme».

    «Les ministres préfèrent le Medef à la Fête de l'Huma»

    La longue leçon de révolution «citoyenne» - plus d’une heure trente – tourne – très brièvement - à la critique de la politique de François Hollande. Tout juste se contente-t-il de reprocher aux ministres d’avoir préférer l’université d'été du Medef à la Fête de l’Humanité et d’avoir ainsi «dégradé le rapport de force» avec le patronat. Puis vise le président de la République lorsqu’il fustige «ceux qui vous prêchent l’absence de conflit, le consensus, ne sont que des endormeurs qui ne défendent qu’une chose: l’ordre établi !»

    «Nous avons élu François Hollande pour nous débarrasser de Nicolas Sarkozy, rappelle le leader Front de gauche, Nous ne sommes les bagages accompagnés de personne !» L’assistance enchaîne leurs nouveaux slogans - «Pas de muselière! Nous en sommes fiers!» et «Ouh! Ah! Toute la gauche est là». Le message est lancé: on s’occupe du Front de gauche. Pas des socialistes. Mélenchon lance un dernier rappel à ses troupes à venir manifester le 30 septembre à Paris: «Que l’Europe entière voit que les drapeaux rouges qui sont sortis à la Bastille sont toujours là !»

    Le meeting se termine sur l’Internationale, la Marseillaise et leur hymne de campagne, «On lâche rien !» Même enchaînement musical qu’avant le 22 avril 2012 et les 11,1% récoltés au premier tour de la présidentielle. Quelques minutes avant, Mélenchon avait pris soin de préciser: «Nous n’allons pas tourner la page de notre campagne présidentielle». On avait remarqué qu’ils n’avaient pas décrochés.


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  • Mélenchon : une crise «aussi grave qu'en 1929»


    publié le 09 septembre 2012 à 23:47
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    Mélenchon : une crise «aussi grave qu'en 1929»
     
    Mélenchon : une crise «aussi grave qu'en 1929»
     
    L'ex-candidat du Front de gauche juge «suicidaire» la politique économique de François Hollande.
    «Nous sommes mieux préparés au combat que nos amis socialistes qui improvisent tous les jours.» Invité dimanche soir du «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI», Jean-Luc Mélenchon n'a pas baissé la garde. Depuis des semaines, l'ex-candidat à la présidentielle et porte-parole du Front de gauche critique le gouvernement et le chef de l'État . Il a justifié cette position dimanche, indiquant avoir comme objectif de «les réveiller». Celui que les sondages qualifient de «meilleur opposant» à François Hollande - même s'il préfère le titre d'«ayant droit» - regrette que la gauche n'ait pas «immédiatement marqué son terrain» à son arrivée au pouvoir après dix ans d'absence, «comme Nicolas Sarkozy l'avait fait» à droite en 2007. Or, sur le plan économique, l'eurodéputé considère que «ce qui se prépare est au moins aussi grave que ce qui s'est passé en 1929 et qui a débouché sur une guerre…». Dénonçant la «petite musique» socialiste et surtout «les choix austéritaires», il a estimé que la décision de revenir à 3 % de déficit public est «une folie», «suicidaire». «Les agences de notation et les financiers sont des tigres de papier auxquels on cède tout, chaque jour», a-t-il attaqué ...

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  • 09 septembre 2012 - 22H48  

    Pour Mélenchon, "les riches" comme Arnault sont "des parasites"

    L'ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a estimé dimanche que "les riches" qui, comme le patron de l'empire du luxe LVMH, Bernard Arnault, veulent s'installer à l'étranger, étaient des "parasites".

    L'ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a estimé dimanche que "les riches" qui, comme le patron de l'empire du luxe LVMH, Bernard Arnault, veulent s'installer à l'étranger, étaient des "parasites".

    AFP - L'ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a estimé dimanche que "les riches" qui, comme le patron de l'empire du luxe LVMH, Bernard Arnault, veulent s'installer à l'étranger, étaient des "parasites".

    "C'est très vexant ce qu'il fait. J'ai regardé son argumentaire: il dit que c'est parce qu'il va faire des +placements sensibles+", a déclaré M. Mélenchon au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.

    "C'est humiliant pour nous Français, pour nous Européens. La liberté de circulation des capitaux est totale en Europe (...) C'est humiliant pour les Belges. Qu'est-ce que c'est que ce Belge de circonstance qui va avoir une nationalité uniquement pour faire de l'argent ? Moi, je serais belge, ça me vexerait à mort", a dénoncé le coprésident du Parti de gauche.

    "Quand on a 40 milliards d'euros de fortune, comme c'est le cas de ce monsieur (...), est-ce que vous ne croyez pas qu'il y a une limite ?", s'est interrogé l'eurodéputé.

    "Chez nous, nous avons l'habitude de ça. Les riches, les importants, les puissants n'ont d'autre patrie que l'argent. Ils n'aiment pas leur patrie", a-t-il lâché. "Ca suffit. Ces gens sont des parasites, voilà ce qu'ils sont. Et donc, dans l'éco-socialisme auquel nous aspirons, ils n'ont pas leur place".

    "Donc s'il s'en va, au revoir. Mais sa fortune et ses moyens, ils appartiennent à ceux qui les ont produits par leurs efforts", a-t-il prévenu.


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  • Mélenchon attaque Ayrault en visite à l'université d'été du Medef

    L'Expansion.com avec AFP - publié le 29/08/2012 à 10:17
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    Le Premier ministre se rend en début d'après midi à l'université d'été du Medef. L'ex-candidat à l'Elysée y voit une "erreur politique" et un "signe de faiblesse".

    Mélenchon voit en la venue du premier ministre à l'université d'été du Medef "une erreur politique".
    Mélenchon voit en la venue du premier ministre à l'université d'été du Medef "une erreur politique".
    Reuters/Jacky Naegelen

    Jean-Luc Mélenchon a désapprouvé "absolument" mercredi la venue du Premier ministre Jean-Marc Ayrault devant le Medef, y voyant une "erreur politique" et un "signe de faiblesse". Interrogé par France Info, l'eurodéputé a tranché : "Je désapprouve absolument, c'est une erreur politique", "un signe de faiblesse".

    L'ex-candidat à l'Elysée (11,1%) juge normal "que l'on discute avec de branches patronales", mais pas que l'on fasse "une risette" à leur organisation, que l'"on vienne s'incliner devant sa majesté le Medef". "On ne discute pas avec le chef d'Etat-major de la réaction qu'est Laurence Parisot", présidente de l'organisation, a encore dit M. Mélenchon.

    Le chef de gouvernement ferait mieux, à ses yeux, d'oeuvrer à "une loi d'amnistie des syndicalistes condamnés" pour "criminalisation de leur activité syndicale". M. Ayrault doit ouvrir par un discours l'université d'été du Medef ce mercredi à 14H30 sur le campus de HEC à Jouy-en-Josas (Yvelines).


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  • Le Point.fr - Publié le 24/08/2012 à 18:33 - Modifié le 24/08/2012 à 19:50   lien

    Le fondateur de WikiLeaks est intervenu par téléphone lors d'un meeting du leader du Front de gauche... qui l'avait appelé quelques minutes plus tôt.

    Jean-Luc Mélenchon a affirmé avoir eu Julian Assange au téléphone.

    Jean-Luc Mélenchon a affirmé avoir eu Julian Assange au téléphone. © Jacques Brinon / AP/Sipa

    Jean-Luc Mélenchon avait affirmé sur Twitter être entré en contact avec Julien Assange, le fondateur de WikiLeaks. Réfugié dans l'ambassade d'Équateur à Londres, ce dernier est intervenu par téléphone quelques minutes plus tard lors du meeting de l'ex-candidat à la présidentielle pour les journées d'été du Parti de gauche (PG). "La France a été un pays important pour WikiLeaks", a déclaré Julian Assange au cours d'une intervention en anglais. "Une partie de la presse française a été à nos côtés", a-t-il ajouté. Appelé par le Parti de gauche au cours de son meeting près de Grenoble, le fondateur de WikiLeaks a vu dans une réunion de l'Organisation des États américains (OEA), qui s'est tenue vendredi sur son cas, "une montée de l'esprit d'indépendance en Amérique latine" et "une grande occasion de solidarité".

    Jean-Luc Mélenchon a par la suite demandé "que le gouvernement de gauche en France appuie le gouvernement de gauche en Équateur et que Julian Assange puisse aller en asile politique en Équateur". "Nous disons au gouvernement anglais : vous avez libéré Pinochet, vous l'avez laissé partir, vous pouvez bien laisser partir Julian Assange !" Accusé de viol en Suède, le fondateur de WikiLeaks est réfugié à l'ambassade d'Équateur à Londres depuis deux mois, alors que le Royaume-Uni veut l'extrader vers Stockholm. Le fondateur de WikiLeaks a été l'auteur d'un coup d'éclat mondial en 2010 en publiant des centaines de milliers de télégrammes diplomatiques américains. Le 22 août dernier, le ministre équatorien des Affaires étrangères, Ricardo Patino, avait déjà déclaré sur son compte Twitter avoir reçu un coup de fil de la part de Jean-Luc Mélenchon pour évoquer Julian Assange.


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