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Furosémide: l'inspection du laboratoire Teva de Sens continue
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Furosémide: l'inspection du laboratoire
Teva de Sens continue
L'ANSM va continuer mardi d'inspecter le laboratoire incriminé dans l'affaire des médicaments mal conditionnés, a indiqué le président de Teva France, sans dévoiler d'éléments sur l'enquête.
<aside class="toolbar"> </aside> <figure class="ouverture"> <figcaption>L'affaire de la Furosémide a connu de nouveaux développement ce lundi avec la découverte de nouveaux cas et le rappel de tous les lots du médicament incriminé.
AFP PHOTO LIONEL BONAVENTURE
</figcaption> </figure> </header>L'enquête va continuer mardi. C'est ce qu'indique ce lundi soir. Le président de Teva France, le laboratoire mis en cause dans l'affaire de la Furosémide, Erick Roche. Car l'inspection menée par l'Agence nationale du médicament (ANSM) au laboratoire de Sens, qui conditionne le diurétique Furosémide, n'est pas terminée.
>> Lire - Furosémide: ce que l'on sait des médicaments mal conditionnés
Dans un court communiqué lu aux nombreux journalistes présents depuis le matin sur le site, Erick Roche a indiqué qu'il ne pouvait, à cette heure, "communiquer aucun élément sur l'inspection et les conclusions de l'enquête" qui "se poursuivra demain".
Il a assuré que les responsables du groupe israélien Teva, numéro un mondial de la fabrication de médicaments génériques, étaient "extrêmement mobilisés pour comprendre ce qui s'est passé" et qu'ils collaboraient pleinement avec les enquêteurs.
"Notre première préoccupation est de protéger les patients", a encore déclaré M. Roche, indiquant que "par précaution et pour éviter toute confusion" le groupe avait décidé, en accord avec l'ANSM, de rappeler l'ensemble des lots du diurétique Furosémide.
De nouveaux cas signalés lundi
"Les appels que nous recevons des patients démontrent qu'un certain nombre d'entre eux ont des difficultés à identifier les numéros des lots", a-t-il expliqué. "Par précaution, nous étendons donc le rappel à l'ensemble des lots", a-t-il ajouté.
Les enquêteurs de l'ASNM avaient entamé lundi en milieu de journée leur inspection à l'usine de sens, rejoints dans l'après-midi par M. Roche. Celle-ci a pour but de déterminer comment a pu intervenir l'erreur de conditionnement du diurétique Furosémide, dont certains comprimés ont été remplacés par un somnifère dans deux lots.
Après le décès, dimanche à Marseille, d'un homme de 91 ans qui prenait le médicament incriminé, deux nouveaux cas suspects, dont un décès ont été signalés lundi à l'Agence du médicament (ANSM), qui a décidé le rappel de toutes les boîtes de ce médicament. "L'ANSM a reçu lundi matin deux nouveaux signalements de pharmacovigilance" avec "un décès et un cas grave", selon un communiqué de l'Agence.
Par ailleurs, le parquet de Privas a ouvert lundi une enquête après le décès le 4 juin dans un hôpital drômois d'une octogénaire qui, selon ses proches, aurait ingéré du Furosémide de Teva. Selon une source proche du dossier, ce dernier cas ne ferait pas partie des trois répertoriés par l'ANSM, ce qui porterait donc lundi soir le nombre total de cas suspects à quatre.
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