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    Gaza : le bilan des bombardements de la journée passe à 12 morts

    Créé le 17-11-2012 à 08h31 - Mis à jour à 19h54   lien

    Le siège du gouvernement du Hamas a par ailleurs été détruit. Les raids israéliens se poursuivent par intermittences ce soir.

     

    A Gaza le 17 novembre 2012 (Hatem Moussa/AP/SIPA)

    A Gaza le 17 novembre 2012 (Hatem Moussa/AP/SIPA)
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    Deux Palestiniens ont été tués samedi 17 novembre au soir dans une frappe aérienne à Deïr al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, portant à 12 le nombre des Palestiniens tués samedi, selon les services d'urgences du territoire palestinen gouverné par le Hamas.

    Depuis le lancement mercredi de l'opération militaire israélienne "Pilier de défense", 43 personnes - 42 Palestiniens et trois Israéliens - ont péri et plus de 400 autres, dont environ 385 Palestiniens, été blessées.

    Des bombardements israéliens intensifs sur la bande de Gaza ont par ailleurs  entièrement détruit le siège du gouvernement du Hamas, bâtiment de deux étages, tandis que 20.000 réservistes ont rejoint leurs unités, la plupart à la périphérie de l'enclave palestinienne.

    Outre le siège du gouvernement du Hamas, les raids ont visé le quartier général de la police à Gaza, l'Université islamique et le stade "Palestine", la principale enceinte sportive de Gaza. Les raids israéliens se poursuivaient par intermittences samedi soir.

    Sirènes

    Dans le quartier, l'attaque a provoqué la panique. "C'est un film d'horreur devenu réalité", affirme Soha, 18 ans, qui a été blessée par des éclats de verre dans son lit. "C'est un miracle d'être encore en vie".

    Une porte-parole militaire israélienne a fait état de "plus de 830 frappes" contre Gaza depuis mercredi. Dans le même temps, au moins 610 roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza contre Israël, dont 230 ont été interceptées par le système antimissile "Iron Dome".

    Pour la troisième journée consécutive, les sirènes d'alerte ont retenti samedi après-midi à Tel Aviv. Peu après, une nouvelle batterie anti-missile Iron Dome, installée dans la matinée dans la région de Tel Aviv, a intercepté une roquette.

    Le tir a été revendiqué par la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, qui a affirmé avoir lancé une roquette Fajr 5 contre la métropole israélienne. Jeudi et vendredi, trois roquettes étaient tombées dans la région de Tel-Aviv, capitale économique d'Israël, dont deux en mer.

    20.000 réservistes mobilisés

    Vendredi, la confrontation avait franchi vendredi une étape supplémentaire avec le tir d'une roquette tombée sans faire de victime en Cisjordanie, à cinq kilomètres au sud-ouest de Jérusalem. C'était la première fois qu'une roquette tirée de la bande de Gaza tombait si près de la Ville Sainte, à environ 65 km de l'enclave palestinienne.

    Quelque 20.000 réservistes de l'armée, rappelés en urgence, se trouvaient samedi matin dans leurs unités, selon l'armée. Le cabinet de sécurité israélien a approuvé vendredi la mobilisation de 75.000 réservistes, mais cette décision doit encore recevoir l'aval du Conseil des ministres dimanche.

    Autour de la bande de Gaza, les routes principales ont été fermées au trafic civil, tandis que se massaient des transports de troupes blindés et des bulldozers, en vue d'une éventuelle opération terrestre dont plusieurs ministres ont fait planer la menace ces derniers jours.

    Après le Premier ministre égyptien Hicham Qandil vendredi, le ministre tunisien des Affaires étrangères Rafik Abdessalem s'est rendu samedi matin à Gaza, où il a dénoncé une "agression israélienne flagrante".

    Visite de Ban Ki-moon

    Sur la scène internationale, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, en visite en Egypte, a estimé qu'Israël portait l'entière responsabilité de l'escalade et assuré que "tôt ou tard", l'Etat hébreu devrait rendre des comptes "pour le massacre de ces enfants innocents" à Gaza.

    L'Iran a appelé le monde islamique à des "actions de représailles" contre Israël et l'Afghanistan a condamné "fortement" les raids.

    Vendredi soir, le président américain Barack Obama s'était de nouveau entretenu par téléphone avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le chef de l'Etat égyptien Mohamed Morsi, appelant à la "désescalade".

    Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon doit se rendre "bientôt" dans la région pour pousser à un cessez-le-feu, selon les Nations unies.

    En pleine campagne électorale pour les législatives de janvier, Israël a lancé son opération avec un raid ciblé contre le chef militaire du Hamas, Ahmad Jaabari, le plus important responsable tué depuis la dévastatrice offensive de décembre 2008-janvier 2009, qui n'avait fait cesser que temporairement les tirs de roquettes.


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