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    Retraites : "chacun devra participer à l'effort

    " selon Touraine

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    <time datetime="2013-06-09T20:18:25" itemprop="dateCreated">Créé le 09-06-2013 à 20h18</time> - <time datetime="2013-06-09T21:01:35" itemprop="dateModified">Mis à jour à 21h01</time>

    Le rapport de la commission des retraites doit être remis le 14 juin à Jean-Marc Ayrault.

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    Interrogée également sur une modification du mode de calcul des pensions des fonctionnaires, Marisol Touraine répond que "les fonctionnaires ne sont pas des privilégiés" et qu'"il faut faire tomber les idées reçues" à cet égard. VINCENT WARTNER / 20 Minu/SIPA

    Interrogée également sur une modification du mode de calcul des pensions des fonctionnaires, Marisol Touraine répond que "les fonctionnaires ne sont pas des privilégiés" et qu'"il faut faire tomber les idées reçues" à cet égard. VINCENT WARTNER / 20 Minu/SIPA

    Des efforts "sont nécessaires" et "devront être partagés par tous" dans la future réforme des retraites, prévient la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, dans un entretien au "Parisien/Aujourd'hui en France" dimanche 9 juin.

    "Quand on vit plus longtemps, on peut travailler plus longtemps", déclare la ministre, alors que selon des sources syndicales, le rapport de la commission sur les retraites présidée par la haut-fonctionnaire Yannick Moreau, qui doit être remis le 14 juin au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, pourrait proposer d'allonger la durée de cotisation.

    "Cette option sera sur la table de la concertation avec les partenaires sociaux, tout comme sera sur la table la situation des femmes, de ceux qui ont eu des métiers plus pénibles ou des carrières hachées", ajoute Marisol Touraine.

    "N'opposons pas les uns aux autres"

    Interrogée sur une modification du mode de calcul des pensions des fonctionnaires, la ministre répond que "les fonctionnaires ne sont pas des privilégiés" et qu'"il faut faire tomber les idées reçues" à cet égard.

    Elle souligne également qu'"il y a des retraités qui ont du mal à boucler leurs fins de mois, des femmes qui ont de très faibles pensions".

    "N'opposons pas les uns aux autres", ajoute-t-elle. "Mais disons-le clairement: pour sauver le système des retraites, des efforts seront nécessaires et chacun devra y participer".

    Selon des sources syndicales, le rapport Moreau pourrait proposer d'allonger la durée de cotisation jusqu'à 44 annuités, revaloriser les pensions en dessous de l'inflation, aligner le taux de Contribution sociale généralisée (CSG) des retraités imposables sur celui appliqué aux actifs et durcir le mode de calcul des pensions des fonctionnaires.


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  • Hamon en voyage d’études au pays du social libéral

    <time datetime="2013-06-07T22:28:03+02:00" itemprop="datePublished">7 juin 2013 à 22:28     </time>lien

    Le ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire, Benoît Hamon, à Bercy en février.

    Le ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire, Benoît Hamon, à Bercy en février. (Photo Vincent Nguyen)

    Reportage Le ministre était invité au Forum de l’investissement social, à Londres. Le modèle local, dans lequel la finance se substitue à l’Etat, était à l’honneur.

    Quand l’aile gauche du gouvernement français débarque au pays de la finance reine et d’un pouvoir qui a fait du retrait de l’Etat le socle de son action politique, on peut légitimement s’attendre à un choc des cultures. En visite à Londres jeudi, le ministre de l’Economie sociale et solidaire, Benoît Hamon, y représentait fièrement la France au très select «Social Impact Investment Forum» organisé par le gouvernement de David Cameron, dans le cadre du G8 britannique. Un raout réunissant au somptueux siège européen de l’agence financière Bloomberg, en plein cœur de la City, responsables politiques, financiers en quête d’une nouvelle virginité autant que de nouveaux marchés et entrepreneurs sociaux, afin de réfléchir à l’avenir d’une économie sociale et non profit. Toutes proportions gardées, c’est un peu comme si le mouvement coopératif choisissait une salle des marchés high-tech de la Défense pour y organiser son congrès annuel. Décalage garanti en France, mais pas au Royaume-Uni.

    «placements». C’est le Premier ministre conservateur en personne qui est venu inaugurer un événement calibré pile poil pour mettre en valeur son concept de «Big Society», dans lequel la société civile et le privé se substituent à l’Etat pour gérer des programmes sociaux et inventer un avenir à l’Etat-providence, à l’ère du désendettement public. «Les entrepreneurs sociaux, les fondations de charité et le volontariat ont souvent la connaissance du terrain, la touche humaine et l’implication personnelle qui fait défaut aux gouvernements pour résoudre les problèmes, a-t-il déclaré, avant de s’éclipser. Nous avons besoin d’investissements sociaux des banques et de placements financiers à impact social.» Le ton était donné en ce jour où le Royaume-Uni inaugurait sa première place de marché «social».

    Dans cette ambiance très business as usual, orchestrée par des journalistes du Financial Times et de The Economist, Hamon a multiplié les rencontres en aparté et défendu sa vision - en français dans le texte - moins libérale de l’Economie sociale et solidaire (ESS). «Nos constats sur les besoins sont identiques, mais nos solutions différentes, a-t-il fait expliquer à son homologue britannique, Nick Hurd, secrétaire d’Etat à la société civile. Là où vous substituez à l’Etat le privé et la société civile pour prendre en charge les besoins sociaux, nous sommes dans la coproduction avec des acteurs privés, comme dans le développement des services à la petite enfance, en leur confiant la création d’un tiers des nouvelles places d’accueil.» Une philosophie résumée par la formule : «Pas forcément moins d’Etat, mais un meilleur Etat.» En insistant sur le fait que le privé ne doit pas remplacer les services publics, mais travailler de concert avec eux. Understood ? «Chacun sa voie, a poliment répondu Nick Hurd. L’important c’est que ça bouge.»

     

    rendement. Ce qui bouge le plus ces temps-ci en Angleterre, et même décoiffe au regard de l’approche française, c’est l’introduction des nouvelles social impact bonds (obligations à impact social), mises en place par la banque Big Society Capital. Cœur du réacteur du financement et du suivi de la kyrielle de programmes confiés aux entrepreneurs sociaux du privé (réinsertion des prisonniers, retour à l’emploi, lutte contre l’échec scolaire, etc.), cet établissement privé propose des produits financiers dont la rentabilité est indexée sur leur rendement social.

    C’est le cas dans la prison de Peterborough, dans l’est de l’Angleterre, où le financement de la lutte contre la récidive a bénéficié de cette inédite «finance sociale». Assuré par une entreprise, ce programme rapportera un confortable retour sur investissement à ses souscripteurs (plus de 10% d’intérêts) dans le cas où son succès permettrait à l’Etat de faire l’économie de la construction d’un nouvel établissement. Dans le cas contraire, les sommes placées seront perdues.

    Père de ce nouveau «capital-risque social» au Royaume-Uni, Sir Ronald Cohen, président de la Big Society Capital et fondateur du fonds Apax, a vanté l’attrait de ce modèle à Benoît Hamon, en lui assurant que l’Etat est très gagnant. «Ces social impact bonds sont rémunérés à hauteur du risque pris et l’Etat y trouve son compte. Il garde au final entre la moitié et les deux tiers des économies réalisées.» Après l’Australie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, ces placements, au nombre de douze aujourd’hui, sont à l’étude au Mozambique et au Pakistan. «Et en France, ce serait envisageable ?» teste Ronald Cohen auprès du ministre. «Cela poserait des difficultés chez nous de mélanger ainsi le social avec la finance.» Sur le chemin du retour, Hamon ne cachait pas sa satisfaction d’être en charge d’un secteur aussi dynamique. «C’était un excellent colloque, on a appris des choses, pas le "bla-bla" habituel.» Le moins que l’on puisse dire.


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  • Valls condamne la profanation de Nantes 

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    La cathédrale Saint-Pierre de Nantes a été vandalisée dans la nuit de vendredi à samedi, avec notamment des évocations à caractère nazi. Un acte condamné "avec force" par Manuel Valls et d’autres responsables politiques.

    Après la profanation de la cathédrale de Limoges dans la nuit de jeudi à vendredi, c’est au tour de la cathédrale Saint-Pierre, à Nantes, d’être victime de vandalisme. Des inscriptions obscènes et une statue cassée sont visibles à l'intérieur, ainsi que des anges avec des sexes et des petites moustaches d'Hitler dessinés, a indiqué une personne ayant pu entrer à l'intérieur de la cathédrale.

    "Les dommages ont défiguré une partie de la partie sacrée du choeur ainsi que l'autel le plus ancien au fond du choeur", a déclaré le préfet de Loire-Atlantique Christian de Lavernée. "Les évocations sont mélangées : il y a des 666 (le chiffre satanique), ainsi que des évocations à caractère nazi, un buste de Femen ainsi que des petits bonshommes, style manif pour tous", a ajouté le préfet, jugeant ces actes "navrants".

    "Les faits ont été découverts ce matin à 8h15. Il y a eu une intrusion par effraction à l'aide de la partie haute des échafaudages" qui se trouvent actuellement le long de la façade, a-t-il expliqué. "Les portes extérieures du rez-de-chaussée ont été fracturées", a-t-il poursuivi. Une enquête a été ouverte par le parquet et confiée à la sûreté départementale de Nantes. Le montant des dégâts n'a pas encore été évalué, a indiqué le préfet.

    "Des actes intolérables"

    Manuel Valls a condamné "avec force la profanation des cathédrales de Limoges et de Nantes, souillées par des inscriptions nauséabondes", a-t-il indiqué dans un communiqué. Le ministre de l’Intérieur "comprend et partage l'émotion et l'indignation suscitées par ces actes intolérables" et assure la communauté catholique "de son entier soutien" et "de la mobilisation des services de police pour déférer à la justice dans les meilleurs délais les auteurs de ces faits abjects". Le Premier ministre et ancien maire de Nantes Jean-Marc Ayrault a téléphoné à son collègue du gouvernement "pour lui faire part de son indignation et de sa solidarité".

    "Aucune cause ne saurait justifier que l'on s'attaque à un lieu de culte. La république, parce qu'elle est laïque, a pour devoir de garantir à chacun liberté de conscience et de pratique religieuse", a pour sa part commenté le député EELV de Nantes François de Rugy. "Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes odieux dans la cathédrale de Nantes et adresse mon total soutien à la communauté catholique", a de son côté réagit sur Twitter l’ancien conseiller en communication et conseiller régional des Pays de la Loire Franck Louvrier.

     

    Julien Chabrout (avec AFP) - leJDD.fr

    samedi 08 juin 2013

     
     
     
     

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  • Société

    Le gouvernement va dissoudre les JNR «immédiatement»

    <time datetime="2013-06-08T12:55:10+02:00" itemprop="datePublished">8 juin 2013 à 12:55</time>

    Serge Ayoub (au centre) et des membres des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), le 8 mai 2011 à Paris.

    Serge Ayoub (au centre) et des membres des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), le 8 mai 2011 à Paris. (Photo Thomas Samson. AFP)

    Jean-Marc Ayrault a demandé ce samedi au ministre de l’Intérieur Manuel Valls «d’engager immédiatement» une procédure en vue de la dissolution du groupuscule d’extrême droite Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) après la mort de Clément Méric.

     

    Le Premier ministre «a également demandé au ministre de l’Intérieur de poursuivre l’examen des conditions dans lesquelles d’autres associations ou groupements de fait pourraient faire l’objet de la même procédure», selon Matignon.


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  • vendredi, 07 juin 2013

    Grand nettoyage de printemps au cabinet de Fabius

    fabius

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    Au Quai d'Orsay, la valse continue.

     

    Après avoir changé plusieurs têtes dans les directions de son ministère (Afrique, prospective, relations humaines…), Laurent Fabius fait le grand ménage dans son entourage.

     

    Un an à peine après leur arrivée auprès du ministre des Affaires étrangères, trois de ses collaborateurs directs s’en vont.

     

    Selon une source diplomatique, le directeur de cabinet, Denis Pietton, serait nommé ambassadeur au Brésil, la conseillère Afrique, Sophie Makame, en Ouganda et le conseiller Moyen Orient, Christian Nakhlé, au Koweït.

     

    Comment expliquer un tel maelström ?

     

    - Les difficultés de la diplomatie française dans l'affaire syrienne et pendant la guerre au Mali. Sur ces deux dossiers brûlants pour Paris (dont les collaborateurs en question étaient en charge), le Quai d’Orsay n’a pas réussi à imposer une ligne claire et efficace.

     

    - Les rapports difficiles que Laurent Fabius entretient avec certains de ses subordonnés. Plusieurs sources rapportent que le ministre des Affaires étrangères est parfois extrêmement cassant voire désobligeant envers ses collaborateurs.

     

    - Les choix personnels de personnes en question, notamment Denis Pietton qui, il y a un an, est revenu à contrecœur du terrain (le Liban) à la demande expresse de Laurent Fabius.

     

    Ces nominations ont un impact sur la guéguerre qui oppose traditionnellement deux clans, deux "sectes", disent les diplomates, au Quai d’Orsay : les arabisants et les spécialistes des affaires stratégiques. Les premiers viennent de perdre une manche. Denis Pietton est remplacé par son adjoint, Alexandre Ziegler, qui a fait un passage à la fameuse direction des Affaires stratégiques. Lui-même est remplacé par le numéro deux de la représentation française à New York, Martin Briens, qui s’est longtemps occupé du nucléaire militaire au Quai.


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