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    Le gouvernement autorise les médicaments

    à base de cannabis

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    <time datetime="2013-06-07T19:36:48" itemprop="dateCreated">Créé le 07-06-2013 à 19h36</time> - <time datetime="2013-06-07T20:01:41" itemprop="dateModified">Mis à jour à 20h01</time>

    Un décret paru ce jour jette les bases d'une éventuelle réglementation de l'usage thérapeutique de dérivés du cannabis en France.

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    Le médicament Sativex serait concerné au premier plan. (AP/SIPA)

    Le médicament Sativex serait concerné au premier plan. (AP/SIPA)

    Une première pierre vers la réglementation de l'usage thérapeutique de dérivés du cannabis en France. Selon un décret paru au Journal officiel ce vendredi 7 juin, le gouvernement autorise l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) à examiner les demandes de mise sur le marché de médicaments à base de cannabis. Signé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et  la ministre de la Santé Marisol Touraine, le texte entre en vigueur dès ce samedi.

    Sont concernées les "opérations de fabrication, de transport, d'importation, d'exportation, de détention, d'offre, de cession, d'acquisition ou d'emploi relatives" aux "spécialités pharmaceutiques à base de cannabis ou ses dérivés".

    "Dorénavant nous allons pouvoir étudier les dossiers des laboratoires qui souhaiteraient commercialiser en France des médicaments avec des dérivés cannabitiques", confirme l'ANSM, interrogée par le site d'information Street Press.

    "Une première étape vers la dépénalisation" ?

    L'objectif premier semblerait être d'autoriser le Sativex, un spray à base de dérivés du cannabis visant à soulager les patients atteints de sclérose en plaque. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait demandé à l'ANSM d'étudier ce dossier en février dernier. Mais pour qu'un dossier de demande d'autorisation de mise sur le marché puisse être déposé, il fallait d'abord modifier un décret interdisant l'utilisation des dérivés du cannabis à visée thérapeutique.

    Produit par les laboratoires Bayer, le Sativex est notamment disponible aux Etats-Unis, en Suisse, ainsi qu'au Canada, où il est également utilisé dans le traitement de la douleur pour les personnes atteintes de cancer. De nombreuses études ont montré son efficacité pour traiter les douleurs musculaires.

    En France, le Marinol, un autre dérivé du cannabis, pouvais déjà être délivré à des patients dans des conditions très encadrées. Depuis 2001, une centaine d'autorisations temporaires d'utilisation (ATU) ont ainsi été délivrées sur 150 demandes. Mais le Marinol est souvent considéré comme insuffisamment puissant par les utilisateurs. Des demandes avaient également été déposées pour le Sativex, mais elles avaient été refusées du fait de la législation. 

    Le cannabis et ses dérivés pourrait également soulager les effets secondaires d'une chimiothérapie (dont la perte d'appétit), les spasmes dus à la sclérose en plaques, ou encore le glaucome. 

    Les réactions promettent d'être houleuses. En février, lors de la demande de Marisol Touraine, le président de Parents contre la drogue Serge Lebigot déplorait ainsi "une première étape vers la dépénalisation" dans "Valeurs actuelles", quand bien même le ministère insistait sur sa "plus ferme opposition à la dépénalisation du cannabis".

    L. T. - Le Nouvel Observateur


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  • Hollande : "Je demande que ces journalistes soient immédiatement libérés"

    Le Monde | <time datetime="2013-06-07T11:09:20+02:00" itemprop="datePublished">07.06.2013 à 11h09</time> lien


    Hollande : "Je demande que ces journalistes... par lemondefr

     

    Le Monde | <time datetime="2013-06-07T11:09:20+02:00" itemprop="datePublished">07.06.2013 à 11h09</time>

     
    Durée : 00:44  |  Images : Reuters
     

    En visite d'Etat au Japon, le président français François Hollande a exigé vendredi la libération immédiate des deux journalistes français portés disparus en Syrie.
    "Je demande que ces journalistes soient immédiatement libérés", a déclaré le président. Les journalistes "ne sont pas les représentants de quelque Etat que ce soit, ce sont des hommes qui travaillent pour que le monde puisse recevoir des informations", a-t-il fait valoir lors d'une conférence de presse conjointe avec le premier ministre japonais Shinzo Abe.

    Le Monde.fr


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  • Accueil > TopNews > La cote de confiance de l'exécutif replonge

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    La cote de confiance de l'exécutif replonge

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    <time datetime="2013-06-06T17:42:19" itemprop="dateCreated">Créé le 06-06-2013 à 17h42</time> - <time datetime="2013-06-06T17:42:19" itemprop="dateModified">Mis à jour à 17h42</time>

     

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    La cote de confiance de François Hollande et Jean-Marc Ayrault repart à la baisse, selon l'observatoire politique CSA-Les Echos de juin publié jeudi. Le président perd trois points, seuls 28% des Français déclarant lui faire confiance et le Premier ministre, quatre, avec une cote de confiance de 25%. /Photo prise le 29 mai 2013/REUTERS/Charles Platiau
(c) Reuters

    La cote de confiance de François Hollande et Jean-Marc Ayrault repart à la baisse, selon l'observatoire politique CSA-Les Echos de juin publié jeudi. Le président perd trois points, seuls 28% des Français déclarant lui faire confiance et le Premier ministre, quatre, avec une cote de confiance de 25%. /Photo prise le 29 mai 2013/REUTERS/Charles Platiau (c) Reuters

    PARIS (Reuters) - La relative embellie aura été de courte durée pour François Hollande et Jean-Marc Ayrault, dont la cote de confiance repart à la baisse, selon l'observatoire politique CSA-Les Echos de juin publié jeudi.

    Le président français perd trois points, seuls 28% des Français déclarant lui faire confiance pour "affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent actuellement au pays". C'est le niveau le plus bas observé pour François Hollande dans cette enquête mensuelle depuis le début de sa présidence.

    Le Premier ministre perd quatre points avec une cote de confiance de 25%, soit un Français sur quatre.

    Malgré une baisse de trois points, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls reste la personnalité politique préférée des Français (46%), suivi par Alain Juppé et François Fillon, ex aequo avec 45%.

    Les seules personnalités politiques qui voient leur cote de popularité augmenter sont Nathalie Kosciusko-Morizet (34%, +2), Jean-Luc Mélenchon (34%, +2) et Jean-François Copé (25%, +1).

    Ce sondage a été réalisé par téléphone les 4 et 5 juin auprès d'un échantillon national représentatif de 1.001 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas.

    Patrick Vignal, édité par Yves Clarisse


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  • François Hollande défend la baisse

    du quotient familial

    Un dessin de :

    allocs-jm

    La décision du gouvernement français de baisser le quotient familial est une mesure juste et efficace, déclare François Hollande dans un entretien que publie mardi La Provence.

    Le gouvernement a annoncé lundi la baisse du plafond du quotient familial et la modulation de certaines aides en fonction des revenus dans un souci affiché de "justice" sociale et de "solidarité" avec les foyers les plus pauvres.

    "Deux options possibles se présentaient: dans un cas, on revenait sur l'universalité des allocations familiales. Dans l'autre, on réduisait l'avantage fiscal pour les revenus les plus aisés à travers une modification du quotient familial", dit François Hollande à La Provence.

    "J'ai préféré cette solution car elle est plus juste, plus simple et plus efficace. Elle ne concerne que 12% des ménages, les plus aisés", ajoute-t-il.

    Cette mesure a pour effet de réduire le déficit de la branche famille de la sécurité sociale, qui a atteint 2,5 milliards d'euros l'an dernier.

    François Hollande déclare en outre à La Provence que le statut des auto-entrepreneurs sera préservé "mais en évitant certains abus".

    Il réaffirme qu'il ne touchera pas à l'âge de départ à la retraite mais répète que les Français devront cotiser plus longtemps.

    Le président assure par ailleurs qu'il ne remettra pas en cause les droits des chômeurs.

    Dessin de Man-Source Reuters


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  • Manuel Valls appelle à résister à la «mafia» corse

    Créé le 04/06/2013 à 13h37 -- Mis à jour le 04/06/2013 à 13h37
    Manuel Valls, le 3 juin à Bastia
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    Manuel Valls, le 3 juin à Bastia PASCAL POCHARD CASABIANCA / AFP

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    CORSE - En déplacement dans l’Ile de Beauté, le ministre de l’Intérieur a tenu à nouveau un discours de fermeté...

    Crime organisé, mafia... Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls n’y est pas allé par quatre chemins mardi, à l’occasion de son troisième déplacement dans l’Ile de Beauté.

    «Etre maire en Corse, c'est plus difficile qu'ailleurs. Si je disais publiquement ce que les maires corses subissent... Ils subissent des pressions mafieuses», a déclaré le ministre aux journalistes.  «Je leur ai garanti la protection de l'Etat. Quinze personnalités sont d'ailleurs protégées dans l'île», a révélé Manuel Valls qui a rencontré lundi soir des élus de l'île.

    «Il faut parler de mafia» en Corse «car il y a une emprise sur l'activité économique. Ne pas en parler, c'est ajouter au malheur de l'île. Il faut nommer les choses. La tolérance zéro est au cœur de la démarche que nous menons. Personne ne doit se sentir à l'abri», a-t-il martelé.

    Un franc parler habituel

    Depuis le début de l'année, onze homicides ont été commis sur l’île de 310.000 habitants. En 2012, 19 homicides avaient été comptabilisés. Le ministre de l’Intérieur a de nouveau fait référence à l’omerta qui règnerait en Corse: «Le combat sera long. C'est d'abord celui de l'Etat, c'est aussi celui des élus. Cela doit être le combat de la population qui est la première victime des violences. Que chacun refuse par principe cette violence! Je les appelle à ne pas céder à la résignation», a expliqué Manuel Valls.

    «Je demande du temps», a poursuivi le ministre. S'il y a eu des «avancées sur les enquêtes en cours», «c'est plus difficile d'enquêter en Corse qu'ailleurs», a-t-il dit. «Il faut des preuves. Quand les commanditaires et les tueurs seront pris, la confiance reviendra. C'est pour ça que je dis aux Corses: parlez!».

    Lors de l’assassinat  de Jean-Luc Chiappini, président du Parc naturel régional de la Corse,  en avril dernier, Manuel Valls avait évoqué une «violence culturellement enracinée» sur l'île. Des propos qui avaient mis le feu aux poudres, certains élus lui réclamant même des excuses.

    D.B avec AFP

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