• Société

    Un haut fonctionnaire de la police muté après les violences au Trocadéro

    <time datetime="2013-08-29T15:43:56+02:00" itemprop="datePublished">29 août 2013 à 15:43</time> (Mis à jour: <time datetime="2013-08-29T17:13:42+02:00" itemprop="dateModified">17:13</time>) lien

    Des supporters du PSG le 13 mai au Trocadéro à Paris.

    Des supporters du PSG le 13 mai au Trocadéro à Paris. (Photo Franck Fife. AFP)

    Actualisé Chargé du service d'ordres lors de la fête du titre du PSG ayant dégénéré en mai, Olivier Paquette a été muté à la police des polices, à un poste considéré comme un placard.

    Un haut fonctionnaire de la police parisienne, responsable du service d’ordre lors des violences à la fête du titre du PSG au Trocadéro à Paris à la mi-mai a été récemment muté à la «police des polices», a-t-on appris de sources policières jeudi.

    Olivier Paquette, N° 2 de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), l’une des grandes directions de la préfecture de police de Paris (PP), en charge notamment de la sécurité des manifestations, dirigeait celles du 13 mai marquées par des violences qui ont émaillé le sacre du PSG au Trocadéro.

    Selon les sources, le haut fonctionnaire a été muté cet été à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN, la «police des polices») «en l’attente d’une éventuelle nomination dans un autre service actif» de la police. Ce passage à l’IGPN est considéré par les sources comme un «placard».

    Selon ces mêmes sources, Olivier Paquette a «payé les incidents» du Trocadéro mais aussi un «manque de disponibilité» à la DOPC, une direction très active où les policiers sont «constamment sollicités». «C’est le fonctionnement normal des services», a dit une autre des sources précisant que «plusieurs autres éléments (NDLR que le Trocadéro) ont pesé dans cette décision de mutation»

    Selon les sources, c’est le premier et seul haut fonctionnaire muté, «pour le moment», à la suite de ces violences.

    Le successeur d'Olivier Paquette a été nommé par un arrêté ministériel en date du 21 août qui est publié jeudi au Journal officiel. Il s’agit d’Éric Belleut, contrôleur général, qui était jusqu’à présent le n° 3 de la DOPC et doit prendre ses fonctions lundi. Un «professionnel reconnu» qui «fait l’objet d’un large consensus» à la PP, a précisé l’un des sources policières à son sujet.

    Le 13 mai, malgré 800 policiers mobilisés, la fête souhaitée par les propriétaires qataris du club parisien, avec la Tour Eiffel en toile de fond, avait laissé place à des scènes de violences et de pillages dans l’un des quartiers les plus touristiques de la capitale, avec 32 blessés et une quarantaine de personnes interpellées.

    Le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, avait cristallisé les critiques de la droite, qui avait réclamé son départ à la suite de ces violences.


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  • Le gouvernement dévoile son plan pour l’entrepreneuriat féminin

    Ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a annoncé trois mesures pour augmenter la part des créatrices d’entreprise de 10% d’ici 2017. Un plan qui devrait intéresser tout particulièrement les femmes du numérique.

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    À la suite des Assises de l’entrepreneuriat et de l’annonce de la création de « l’école de l’entrepreneuriat » Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, accompagnée de ses consoeurs Fleur Pellerin et de Geneviève Fioraso, a présenté le 27 août les trois axes de son plan dédié aux femmes entrepreneuses. Objectif : faire passer la part des femmes créatrices d’entreprise de 30% à 40% d’ici 2017.
    Ce plan qui a été dévoilé dans les locaux de l'éditeur Talentia Software, dirigé par Viviane Chaine Ribeiro, par ailleurs présidente de la commission Femmes du numérique de Syntec, devrait connaître un accueil favorable dans le secteur du numérique encore très loin de la parité
    Agathe Molinar, fondatrice de Lemon Curve
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    Une sensibilisation dès le collège

    Un des obstacles à la création d’entreprise au féminin réside dans la peur de l’échec, les modèles de réussite étant moins nombreux que parmi leurs homologues masculins. Pour combattre cet écueil, la ministre propose d'agir dès le collège et jusqu’à l’enseignement supérieur, en intégrant la création d’entreprise par les femmes au programme du parcours individuel de découverte du monde économique.
    Une semaine de sensibilisation à l’entrepreneuriat féminin sera également instaurée dans les établissements d’enseignement, du collège à l’enseignement supérieur au printemps 2014. Bpifrance, la banque publique d’investissement, et le concours Moovjee-Innovons proposeront également la création de concours spécialement dédiés aux femmes.

    Accompagner les entrepreneuses

    La deuxième phase de ce plan concerne l’information, qui manque cruellement aux femmes désirant se lancer, en particulier celles isolées socialement. Pour les accompagner et les sensibiliser, la porte-parole du gouvernement annonce l’ouverture d’un site web d’orientation et d’information en octobre. Présidente de l’agence pour la création d’entreprise, Frédérique Clavel, s'en réjouit : « Les créatrices pourront y trouver des réponses à leurs question, découvrir des témoignages d'autres créatrices, des contacts près de chez elles ».
    Par ailleurs, les institutions classiques d’accompagnement des entrepreneurs mettront en place d’ici la fin de l’année des plans d’actions spécifiquement dédiés aux femmes. Le mentorat va également être développé, et permettra de faire bénéficier les jeunes entrepreneuses de l’expérience de chefs d’entreprise expérimentés.
    Viviane Chaine Ribeiro, femme entrepreneur 2012 et PDG de Talentia Software
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    82 000 nouvelles entreprises créées

    Le principal obstacle reste le financement, qui fait cruellement défaut aux femmes désirant se lancer. Ces dernières étant, selon la porte-parole du gouvernement, beaucoup moins enclines que les hommes à accorder des garanties personnelles, et beaucoup plus sujettes aux refus de la part des banques.
    Le plan prévoit donc d’augmenter de 25 % le fonds de garantie dédiée aux femmes, qui totalisera de 30 à 40% de prêts bancaires potentiellement accordables aux femmes grâce à l’effet de levier. Ce fonds pourra couvrir jusqu’à 70% du prêt bancaire, en ne permettra pas à une banque de demander une caution personnelle à l’entrepreneuse.
    Des fonds spécifiques seront également créés, sous la coupe de Bpifrance, par exemple pour le financement des gardes d’enfant. Un fonds expérimental sera également mis en place dans trois régions (Poitou-Charentes, Rhône-Alpes et Limousin) avec la caisse des dépôts, le conseil régional des organismes consulaires et les banques.
    Ce fonds permettra de proposer des prêts d’amorçage allant jusqu’à 35 000 euros. La ministre des Droits des femmes assume pleinement la discrimination positive que ce plan implique, et annonce que si l’objectif de 10% est atteint « ce seraient 82 000 entreprises qui seraient créées ».

     

    Une « école de l’entrepreneuriat »

    Dans une interview au Figaro, Fleur Pellerin a proposé mardi 26 Août la mise en place d’une école de l’entrepreneuriat pour favoriser l’accès à la création d’entreprise. Cette école, selon la ministre, "permettrait aux publics largement mis à l'écart de la création d'entreprise (jeunes, seniors, habitants des quartiers populaires, etc.) de se lancer eux aussi dans l'aventure"  Elle se présenterait sous la forme d’une plate-forme d’enseignement dématérialisé ouverte à tous, et proposerait différentes formations comme du droit, de la comptabilité, des techniques pour créer son site internet ou choisir la forme juridique de sa société. Cette école d'un nouveau genre pourra également faire l’objet d’un partenariat avec le secteur privé.


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  • Accueil > TopNews > Les naturalisations repartent à la hausse, 14% en un an

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    Les naturalisations repartent à la hausse,

    14% en un an

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    <time datetime="2013-08-28T18:11:24" itemprop="datePublished">Publié le 28-08-2013 à 18h11</time> - <time datetime="2013-08-28T21:55:27" itemprop="dateModified">Mis à jour à 21h55</time>

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    Les naturalisations sont reparties à la hausse, avec une augmentation de 14% en un an, a annoncé mercredi le gouvernement, affichant sa "rupture" sur le sujet par rapport à la fin du mandat de Nicolas Sarkozy.
(c) Afp

    Les naturalisations sont reparties à la hausse, avec une augmentation de 14% en un an, a annoncé mercredi le gouvernement, affichant sa "rupture" sur le sujet par rapport à la fin du mandat de Nicolas Sarkozy. (c) Afp

    Paris (AFP) - Les naturalisations sont reparties à la hausse, avec une augmentation de 14% en un an, a annoncé mercredi le gouvernement, affichant sa "rupture" sur le sujet par rapport à la fin du mandat de Nicolas Sarkozy.

    Attaqué à gauche cet été pour avoir évoqué une possible réforme du regroupement familial, le ministre de l'Intérieur a présenté en Conseil des ministres un décret sur les naturalisations qui "parachève" une réforme de l'accès à la nationalité entamée en octobre 2012.

    "Ce décret est une nouvelle marque de la rupture par rapport au précédent gouvernement sur ces questions", a commenté le porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.

    Mais pour l'opposition, il ne s'agit que d'une "reprise en main des préfets", selon les termes du député UMP Guillaume Larrivé, qui reproche à Manuel Valls d'ouvrir "les vannes des naturalisations".

    Quant au Front national, il s'est élevé contre un "objectif (...) désastreux: revenir aux pires chiffres des années Sarkozy, c'est-à-dire près de 100.000 naturalisations par an".

    S'il y avait bien 95.000 naturalisations en 2010, le gouvernement de l'époque avait durci les conditions d'accès à la nationalité, si bien que les naturalisations par décret sont tombées à 46.000 en 2012.

    Dès son arrivée au ministère de l'Intérieur, Manuel Valls, né en Espagne et naturalisé Français à 20 ans en 1981, avait annoncé son intention de les "relancer".

    Tout en exprimant son scepticisme sur le vote des étrangers aux élections locales - une promesse de campagne de François Hollande -, il a toujours défendu la naturalisation, "conclusion logique d'un parcours d'intégration réussi" qui ouvre le droit de vote.

    Dès le 16 octobre, il avait publié une circulaire, complétée en juin, pour faciliter l'accès à la nationalité des précaires, des jeunes et des talents, notamment.

    "Un progrès incomplet"

    Ses consignes ont eu leur effet : sur l'ensemble des demandes, 40% obtenaient un avis favorable des préfets en 2011, ce taux est remonté à 61% aujourd'hui, selon les premiers chiffres officiels rendus publics mercredi.

    "L’effet de ces instructions sur le nombre final de naturalisations est plus lent compte tenu de la durée des procédures" (18 mois légalement), a ajouté le gouvernement dans son compte-rendu du Conseil des ministres.

    Toutefois, le nombre d'adultes naturalisés a déjà augmenté de 14% entre juillet 2012 et juillet 2013, selon l'entourage de Manuel Valls.

    Pour aller plus loin, le ministre a présenté à ses collègues un décret visant à harmoniser les pratiques des préfectures, un rapport de l'inspection générale de l'administration ayant fait état de taux de refus pouvant s'écarter de 10 points de la moyenne à certains endroits.

    En vue de créer des "pôles de compétence", le décret prévoit d'expérimenter trois "plateformes régionales" pour l'instruction des dossiers : à Nancy pour la Lorraine, Besançon pour la Franche-Comté (dès le 1er septembre) et Beauvais pour la Picardie (au 1er janvier).

    Nancy testera également une "commission citoyenne d'assimilation" : outre le représentant du préfet, l'entretien d'assimilation, qui sert à vérifier la connaissance de la langue, de la culture et des valeurs françaises, sera désormais mené avec deux "personnalités qualifiées".

    Un autre décret, qui sera publié vendredi au Journal officiel, entérine l'abandon du questionnaire à choix multiples (QCM) de culture générale, prévu dans une loi du 1er janvier 2012 mais jamais appliqué.

    Par ailleurs, ce second décret dispense les personnes âgées de plus de 60 ans et les diplômés d'établissements francophones de tests de langues et prévoit, pour les autres, que ce test ne soit plus éliminatoire : l'étranger pourra toujours se rattraper s'il parle bien lors de l'entretien.

    Environ 44% des immigrés vivant en France ont été naturalisés, en moyenne après 14 ans de résidence sur le sol français, selon France Terre d'Asile (FTA).

    Pour cette association, les réformes de Manuel Valls représentent un "progrès incomplet". FTA aurait souhaité une loi plutôt qu'un décret pour "rétablir une procédure centralisée et homogène sur tout le territoire".


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  • Crise de l'oeuf: Douze millions d'oeufs sortis

    du marché français

     

    Créé le 28/08/2013 à 16h52 -- Mis à jour le 28/08/2013 à 17h29
    Des oeufs.
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    Des oeufs. Kristoffer Tripplaar/ Sipa Press/eggrecall

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    ECONOMIE - Cette mesure doit permettre de faire remonter les cours de l'œuf...

    Quelque 12 millions d'oeufs ont d'ores et déjà été sortis du marché français et réorientés vers la transformation et l'export, une mesure qui a pour objectif de faire remonter les cours et qui est «destinée à monter en puissance», a indiqué mercredi le préfet de la région Bretagne, Patrick Strzoda.

    Mesure d’urgence

    L'interprofession avait annoncé cette sortie du marché à hauteur de 15 millions d'oeufs, le 19 août, une mesure d'urgence en pleine crise de l'oeuf. Trois millions d'oeufs doivent encore être écartés du marché, et ce «dispositif est destiné à monter en puissance», a déclaré le préfet à l'issue d'une réunion à Rennes du Comité de suivi régional de la filière oeufs à laquelle assistaient des producteurs, des représentants de groupements de producteurs, des responsables de la filière et les préfets des départements bretons.

    Ce comité a été mis en place mi-août à la demande du ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, après la destruction, par des producteurs excédés par la faiblesse des cours et la surproduction, de plusieurs centaines de milliers d'oeufs en Bretagne. Outre l'éloignement du marché français, 400.000 oeufs devraient être livrés aux associations caritatives, second axe des mesures destinées à réguler le marché. Le préfet a admis cependant que «malgré une tendance à la hausse», celle-ci «est encore insuffisante» par rapport au prix de revient des producteurs.

    «Sous pression de la part des GMS»

    Certains d'entre eux sont «aujourd'hui sous pression de la part des GMS (grande distribution - ndlr) qui ont tendance à revoir les prix des contrats». «Je vais avertir le cabinet du ministre», qui «doit recevoir les responsables de la GMS» pour discuter de plusieurs sujets, dont celui de l'oeuf, a assuré le préfet. Le préfet a rappelé que deux inspecteurs généraux ont été nommés pour trouver des solutions pérennes pour l'avenir de la filière. Ils doivent rendre un rapport début octobre et devraient participer à une prochaine réunion du comité prévue fin septembre.

    Quant au guichet unique destiné aux producteurs en difficultés, «quelques dossiers ont été traités, quatre ou cinq», selon le préfet. Un chiffre peu élevé dû notamment au fait que les producteurs ont réglé en direct leurs problèmes, notamment avec les banques. Mais ce chiffre pourrait évoluer, en particulier à la fin de l'année lors de la prochaine échéance de la mutuelle sociale agricole (MSA).


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  • Syrie : Pourquoi la France est prête à mener

    une action militaire

    Créé le 27/08/2013 à 20h02 -- Mis à jour le 27/08/2013 à 20h12
    François Hollande s'est exprimé sur la Syrie le 27 août 2013.
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    François Hollande s'est exprimé sur la Syrie le 27 août 2013. Kenzo Tribouillard/AP/SIPA

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    MONDE - La Chine et la Russie bloquent tout feu vert du Conseil de sécurité de l’ONU...

    Une action militaire en Syrie se rapproche. Mardi, le président de la République, François Hollande, a déclaré qu'une décision serait prise «dans les prochains jours et que la France «est prête» à intervenir militairement aux côtés des Américains pour «punir» le régime du président Bachar al-Assad d'avoir «gazé des innocents». Alors que la guerre civile a fait plus de 100.000 victimes, il semble que l’attaque chimique perpétrée le 21 août dans la banlieue de Damas, responsable de plusieurs centaines de victimes, ait poussé la communauté internationale à passer à l’action, sans attendre les résultats de la mission d'enquête de l’ONU sur place.

    >> Revivez les événements de la journée en direct par ici

    Et contrairement au Mali où Paris avait eu un accord unanime des membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu, la France pourrait s’engager aux côté des Etats-Unis sans l’aval du Conseil de sécurité.

    Protéger les civils

    Mais difficile d’obtenir son feu vert face au véto de la Russie et de la Chine. «Les Syriens paient aujourd’hui le prix de ce qui s’est passé en Libye il y a deux ans», analyse Pascal Boniface, directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). La Chine et la Russie avaient eu alors le sentiment de s’être fait berner par les Occidentaux, qui avaient  outrepassé la résolution onusienne en cherchant à renverser Kadhafi. La France espère néanmoins une coalition la plus large possible avec la participation de pays arabes ou de la Turquie.

    Pour passer en force, François Hollande invoque notamment la responsabilité de protéger les civils, définie en 2005 par l'Assemblée générale des Nations Unies, et le risque de propagation du conflit à l’ensemble de la région. Mais, peu de chance d’une intervention terrestre. «Aucun pays ne veut s’y risquer. Le risque de bourbier en Syrie est trop grand», confirme Pascal Boniface.

    Et après?

    «L’option envisagée aujourd’hui repose plutôt dans des frappes à partir de missiles tirés à distance, ou peut-être même des frappes aériennes. Toutefois, une interrogation demeure: une fois cette intervention menée, que se passera-t-il? Certes, ces frappes peuvent affaiblir le dispositif militaire de Bachar Al-Assad, mais elles ne le renverseront pas, ce qui ne sera pas suffisant», s’inquiète Pascal Boniface. «Il serait surprenant qu’il n’y ait pas de tentatives de représailles contre des intérêts français dans la région», prévient Bruno Tertrais de la Fondation pour la recherche stratégique.

    De son côté, la classe politique française semble circonspecte. Silence radio à la tête du PS et de l’UMP.  Au Front national, si le vice-président Florian Philippot refuse ce qu'il appelle une «diplomatie de cowboys», l'ancien ministre centriste François Bayrou a lancé «un appel pressant à la prudence». Le président du MoDem préconise d'attendre des preuves certaines» du caractère chimique de l'attaque, et la certitude qu'elle a bien été commanditée par le régime de Damas.

    Mathieu Bruckmüller

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