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    Hollande encourage une transition fidèle

    aux droits en Birmanie

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    <time datetime="2013-07-17T18:20:14" itemprop="dateCreated">Créé le 17-07-2013 à 18h20</time> - <time datetime="2013-07-17T18:20:14" itemprop="dateModified">Mis à jour à 18h20</time>

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    PARIS (Reuters) - François Hollande a reçu à l'Elysée mercredi le président birman, un ancien général arrivé à la tête de la Birmanie il y a deux ans et aujourd'hui désireux de redresser la situation économique de son pays après des décennies de gouvernement militaire et de sanctions internationales.

    Un an après la réception de l'opposante Aung San Suu Kyi à l'Elysée, la venue du président Thein Sein revêt elle aussi un caractère historique puisqu'il s'agit de la première visite à Paris d'un chef d'Etat birman en exercice.

     
     

    L'ancienne colonie britannique d'une cinquantaine de millions d'habitants a connu une série de dictatures militaires depuis 1962 avant d'être dirigée par une junte militaire de 1988 et 2011. Celle-ci a depuis laissé place à un pouvoir civil mené par d'anciens tenants du régime.

    Le pays doit présider l'an prochain l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean), instance longtemps polluée par la question birmane. "Ils savent qu'ils seront sous surveillance", souligne-t-on à Paris.

    En provenance de Londres, où il a rencontré le Premier ministre britannique, David Cameron, Thein Sein a déjeuné avec le chef du gouvernement français, Jean-Marc Ayrault, avec qui il a évoqué des sujets essentiellement économiques. Il a ensuite rencontré François Hollande pour un entretien d'une petite heure qui n'a donné lieu à aucune déclaration.

    La question de la transition démocratique en Birmanie, dans la perspective des élections générales de 2015, a été abordée entre les deux hommes, tout comme la situation des minorités persécutées, qui ont provoqué une levée de bouclier des associations de défense des droits de l'homme. Certaines ont été reçues à leur demande par un conseiller de l'Elysée.

    Paris se dit "préoccupé" par les tensions entre bouddhistes et musulmans et la situation des musulmans Rohingyas, considérés comme des immigrés illégaux et privés de citoyenneté.

    LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES

    "François Hollande a invité le président Thein Sein à poursuivre avec détermination le processus de transition politique et à approfondir les réformes économiques engagées depuis deux ans", écrit l'Elysée dans un communiqué. "Il a rappelé que la France soutient tous ceux qui oeuvrent en faveur de la démocratie et du respect des droits de l'Homme en Birmanie".

    Thein Sein a promis lundi à Londres la libération de tous les prisonniers politiques d'ici la fin de l'année. Il a ajouté qu'un cessez-le-feu national était possible à brève échéance. Des promesses que Paris "ne peut qu'encourager, mais il faut les matérialiser", dit un diplomate français.

    La Birmanie ouvre actuellement aux investisseurs étrangers ses secteurs pétrolier, gazier et télécom et c'est dans ce contexte que Thein Sein a été reçu au Medef, où il a rencontré des entrepreneurs français de divers secteurs.

    Les échanges commerciaux entre la Birmanie et la France représentent 18 millions d'euros par an. Paris veut encourager les investissements dans les domaines de l'agroalimentaire, des transports, des télécommunications et de la santé.

    La ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, doit se rendre à la fin du mois en Birmanie, où travaillent déjà des entreprises françaises comme Total.

    Elizabeth Pineau, édité par Gérard Bon et Gilles Trequesser


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