• Hollande envisage une baisse d?impôts « si la croissance s?amplifie en 2016 »

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    Hollande envisage une baisse d’impôts

    « si la croissance s’amplifie en 2016 »

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-08-19T20:35:16+02:00" itemprop="datePublished">19.08.2015 à 20h35</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-08-19T20:50:45+02:00" itemprop="dateModified">19.08.2015 à 20h50   lien </time>

     
    François Hollande, à l’Elysée, le 18 août.

    « Si la croissance s’amplifie en 2016, nous poursuivrons le mouvement » de baisse d’impôts, promet François Hollande dans un entretien à paraître jeudi 20 août dans les quotidiens du groupe Est Bourgogne Rhône-Alpes (EBRA : Le Progrès, L’Est républicain, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Le Journal de Saône-et-Loire, Le Dauphiné libéré…).

    Dans cette interview de rentrée, le chef de l’Etat assure qu’il « mesure les efforts qui ont été demandés aux Français en 2012 et 2013 » et rappelle que « plus de trois millions de ménages » ont été concernés par des baisses de la fiscalité en 2014, et neuf millions en 2015. Une mesure qu’il justifie par la nécessité « d’être rigoureux et en même temps d’être juste. »

    « Certains contestent ce choix. Mais, ils oublient que chaque Français paie déjà la CSG, la TVA et la taxe d’habitation. Laisser penser qu’on exonère une partie des citoyens de tout impôt est une présentation totalement fallacieuse. »

    Privilégier les investissements publics

    Interrogé sur la baisse de dotations de l’Etat aux collectivités locales, le président affirme que « tous les responsables publics doivent veiller à faire des économies (…). » « Il ne peut pas y avoir de double discours : un à Paris (…) et un autre au niveau local », affirme-t-il, soulignant son passé de « maire et de président d’un conseil général ».

    Concernant les territoires les plus en difficulté, le chef de l’Etat dit vouloir « accentuer la péréquation des dotations de l’Etat, c’est-à-dire la solidarité », et « moduler les dotations en fonction des investissements engagés » , notamment pour créer de l’emploi dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.

    Michel Sapin, le ministre des finances, assure de son côté dans Le Monde daté de jeudi 20 août que « le gouvernement est sensible à l’investissement des collectivités locales, mais [que] si aide il y a, celle-ci doit se faire de manière fléchée ». Il exclut tout étalement dans le temps de la baisse des dotations de l’Etat.

    Lire aussi : Budget 2016 : l’impossible synthèse

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