• Hollande-Trierweiler : après les cris et les larmes, le pacte

    <header>

    Hollande-Trierweiler :

    après les cris et les larmes, le pacte

    <time>Publié le 02-02-2014 à 17h01</time>
    lien 

    Valérie, c'est fini ! Le président l'a annoncé lui-même le 25 janvier à l'AFP dans un communiqué. Il met ainsi fin à une longue passion qui n'a jamais été un lit de roses. Récit.

    </header>
    <figure> François Hollande et Valérie Trierweiler, le soir de la victoire à l'élection présidentielle, le 6 mai 2012, à Tulle.
(AFP PHOTO / JEAN-PIERRE MULLER) François Hollande et Valérie Trierweiler, le soir de la victoire à l'élection présidentielle, le 6 mai 2012, à Tulle. (AFP PHOTO / JEAN-PIERRE MULLER) </figure>

    <aside class="top-outils"></aside> <aside class="inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"><header>Partager</header>

     
    </section><section class="obs-article-brelated">

    À lire aussi

    </section></aside>

    François Hollande peut-il oublier ce qu'il lui doit ? Sur l'imposante cheminée Empire de son bureau présidentiel, il avait disposé, jusqu'à ces derniers jours, une photo de son triomphe : Valérie et lui, bras dessus bras dessous, saluant le peuple de Tulle en liesse, le 6 mai 2012.

    Hollande, d'un geste auguste, semblait indiquer le chemin vers un avenir radieux. Sa promise invitée à le rejoindre sur la tribune baissait les yeux, un bouquet de roses à la main. Des drapeaux tricolores flottaient au-dessus de la foule. Ces deux-là avaient remporté l'élection présidentielle en couple. Souvenir, souvenir... Ce cliché historique, mi-public, mi-privé, tous les interlocuteurs du chef de l'Etat l'ont eu en ligne de mire tandis qu'ils conversaient avec le président. Mais que va-t-il devenir ? Sans doute est-il déjà remisé dans un tiroir...

    "Lettre de licenciement"

    En mettant un terme à une dizaine d'années de complicité affective et politique avec la journaliste Valérie Trierweiler par un coup de fil laconique à l'AFP, François Hollande n'a pas fait dans le sentimentalisme. "Hollande a géré le dossier comme une affaire politique", constate un proche, un brin admiratif. A l'Elysée, l'heure est au remaniement intime. "La vie privée est toujours un défi", a philosophé le président dans le "Time". Mais le psychodrame des amants terribles de l'Elysée restera dans les annales. C'est Britannicus sous l'objectif des paparazzis !

    Depuis la publication des photos volées de ses rendez-vous secrets avec la comédienne Julie Gayet, la planète entière attendait une "clarification". La double vie, dès lors qu'elle est connue de tous, ne sied guère à un chef d'Etat. La sentence attendue est donc tombée. "Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler." "Une lettre de licenciement", a dénoncé Nathalie Kosciusko-Morizet. Radical, le solitaire de l'Elysée a supprimé, pour un temps au moins, le job symbolique de "première dame". Circulez, il n'y a plus rien à voir.

    Vraiment ? Mais que cache ce discours performatif ? Et à quoi, au juste, le président a-t-il mis fin ? "Dans ma situation, je n'ai pas le droit de montrer quoi que ce soit", a encore soufflé Hollande comme pour s'excuser de son oukase sentimental. Sans doute eût-il préféré ne rien dire. 

    Tout le monde peut comprendre que, président ou pas, on a le droit d'avoir une vie privée." 

    Certes, mais qu'y avait-il de privé dans sa relation affichée avec Valérie Trierweiler, proclamée par lui "femme de sa vie" dans une gazette people dès 2010 et intronisée "première dame" dès la passation de pouvoir, le 15 mai 2012 ? Dès le 14 janvier dernier, évacuant la question qui menaçait d'éclipser sa conférence de presse consacrée au grand virage de "l'économie de l'offre", le président avait promis d'éclairer le monde sur le sort d'une première dame en sursis.

    Tourner la page

    "Humiliée devant le monde entier", Valérie Trierweiler "la frondeuse" a bien caressé le projet fou de rendre coup pour coup. Sur son lit d'hôpital, elle s'est même imaginée assistant crânement à la conférence de presse du maître. La scène aurait été digne des "Liaisons dangereuses". Elle aurait pu aussi relever le gant et l'accompagner en grande dame au rendez-vous des Obama. L'Amérique aurait adoré... Mais à quoi bon ? Manoeuvres, reproches et suppliques n'auraient jamais fait revenir à elle cet homme que tous ses proches décrivent comme épris d'une autre depuis de longs mois. 

    "Le président avait décidé de tourner la page", certifient les hollandologues. Autant dire que la résurrection de Valérie ne pouvait avoir lieu. Comment une "première dame" aurait-elle pu entrer en rébellion contre le Château ? Impopulaire, voire haïe par l'immense majorité des Français, elle était devenue indésirable à la Cour et n'était nullement en situation de soutenir un long siège.

    Issue "honorable"

    Soucieuse du bien-être matériel de ses trois enfants, Valérie était condamnée à trouver une issue "honorable", comme l'a fait savoir son avocate, aussitôt limogée après une interview non autorisée. Car la dame ne s'est pas rendue sans livrer bataille. "Par amour", soutiennent ses proches, cette femme a fait savoir à plusieurs reprises, par l'intermédiaire de ses amis journalistes, qu'elle était prête à passer l'éponge. Ses détracteurs n'y ont vu qu'une manoeuvre pour faire monter les enchères... Et le président n'a pas donné suite.

    Refusant les propositions de rabibochage de son ancienne moitié, il a déclenché des torrents de larmes et de récriminations. Comment pouvait-il en être autrement ? L'absorption d'une dose de somnifères avait conduit l'infortunée, sur la recommandation du médecin de l'Elysée, à l'hôpital de la Salpêtrière pour une cure de sommeil. 

    "Il me faut du temps", a plaidé Hollande dans la chambre d'hôpital face à une Valérie Trierweiler réveillée et éplorée. Mais que faire ? Les conseillers de l'Elysée qui avaient eu à souffrir des foucades de la première dame poussaient à la rupture. La guerre de la com à coups de petites phrases anonymes s'annonçait toxique. Et les Français, suspectant une mise en scène, contestaient à Valérie par voie de sondage tout retour au Palais...

    Pacte

    Le temps a vite fait son oeuvre. Tout bascule le week-end du 18 janvier. Après quelques jours de calme réparateur à la résidence de la Lanterne, les vieux amants se parlent enfin. A défaut de tout annuler, le président, soutenu à distance par la garde hollandaise - Sapin, Rebsamen, Le Foll et Leroux... - propose de réparer. Pour la journaliste qui a abandonné son émission politique sur Direct 8 au début de la campagne électorale de 2012 et encaissé le choc des révélations de "Closer", le préjudice est indéniable. Les avocats - l'ami de quarante ans Jean-Pierre Mignard pour le compte de François Hollande - sont consultés.

    Quatre jours plus tard, lors d'un déjeuner à l'Elysée, un pacte est scellé. Valérie continuera d'habiter l'appartement que loue François Hollande, dans le 15e arrondissement parisien, là même où le couple s'était installé en 2007, sortant de plusieurs années d'amours clandestines. Sondée par l'Elysée, la direction de "Paris Match" assure l'ex-première dame qu'elle poursuivra sa chronique littéraire... même si l'hebdo vient de consacrer une couverture à sa jeune rivale ! En revanche, la journaliste ne devrait pas retrouver sa place sur l'antenne de D8 : aucun contrat ne la lie à Canal+, nouveau propriétaire de la chaîne.

    François Hollande s'est-il engagé à verser une forme de pension quand bien même il n'a jamais épousé Valérie Trierweiler ? Secret d'Etat ! Mais le président déjà séparé de Ségolène Royal, la mère de ses enfants, a confié à quelques-uns de ses conseillers que "les femmes lui ont coûté cher". Au propre comme au figuré. En échange des bons soins de son protecteur de l'Elysée, la journaliste promet de demeurer discrète sur plus de vingt ans de complicité dont huit ans de vie commune. [Elle s'est exprimée, depuis, devant des journalistes en Inde, et a accordé une interview à "Paris-Match"]

    Des voeux de silence ? Autrefois, une reine répudiée s'en serait sans doute allée au couvent. Valérie, elle, a tenu à honorer son déplacement humanitaire en Inde poursuivi par une meute de journalistes. "Ne vous inquiétez pas pour moi", a-t-elle lâché en s'exerçant à la litote façon Grand Siècle. Valérie, qui avait cumulé son emploi et son rôle de première dame - on lui trouve désormais quelques circonstances atténuantes ! - prétend poursuivre son oeuvre auprès des plus déshérités. "J'ai compris que je pouvais être utile aux autres autant qu'à moi-même", dit-elle.

    "Sa journaliste préférée"

    Singulier destin ! Enfant d'une famille modeste et nombreuse d'Angers, journaliste choyée du monde politique, Valérie a pourtant accompagné François Hollande jusqu'au pouvoir suprême. Du député de la Corrèze, la débutante remarquée par François Mitterrand dès 1988 a connu les heures sombres. En 1993, quand il est battu et qu'il doute de son avenir, c'est elle qui déjà lui apporte un soutien inconditionnel. De cette époque, elle a gardé comme une précieuse relique un exemplaire du premier numéro de la revue du Club Témoins animé par Hollande pour le compte de Delors. Une groupie !

    A l'époque, Hollande fait assaut d'esprit pour séduire cette journaliste que les élus de tous bords regardent avec envie. Mais la conquête de "sa journaliste préférée" attendra plus d'une décennie. Au soir du 21 avril 2002, c'est en sa compagnie, avant même d'être rejoint par Ségolène Royal, que le premier secrétaire du PS prend conscience de la mission qui lui incombe : relever l'étendard socialiste. Jalouse des infidélités de François, Ségolène Royal prétend chasser cette intrigante. Rien n'y fera.

    Au printemps 2005, en pleine campagne pour le référendum sur la Constitution européenne, la complicité du premier secrétaire et de la journaliste de "Paris Match" devient une passion que les témoins de l'époque décrivent comme fusionnelle. Entre Ségolène Royal et François Hollande, l'union libre vire à la rivalité présidentielle. Enjeu : l'élection de 2007 à laquelle la présidente de la région Poitou-Charentes est finalement candidate au grand dam de Valérie Trierweiler, supportrice inconditionnelle de Hollande, l'homme fatal. En juin 2007, au soir du second tour des législatives, Ségolène proclame la fin de son couple par une déclaration à l'AFP. Déjà !

    Traversée du désert

    Hollande débute sa traversée du désert. En 2008, le premier secrétaire est remercié au congrès de Reims. C'est alors que débute la période la plus radieuse de sa relation avec Valérie Trierweiler. Quand plus personne ne croit en ses chances, la journaliste aide l'ancien champion de la synthèse à se reconstruire. Le couple voyage. Sous le regard de sa "belle du seigneur", le futur président se requinque. 

    Nous comprenons que François a changé quand il nous présente sa nouvelle compagne que nous trouvons très séduisante", raconte un fidèle hollandais. 

    "Si tu y crois, tu dois y aller", répète la femme du chef à son champion qui ne pèse encore que 3% dans les sondages. Pendant la campagne de la primaire PS, elle n'est d'abord qu'une silhouette discrète au fond des salles de réunion. Puis elle s'enhardit et entre dans la lumière. Le grand public la découvre, hollywoodienne, lors de la convention d'investiture du candidat socialiste, le 22 octobre 2012. Pour la communication, Valérie devient l'atout charme du candidat et pose à la une des magazines. Carla Bruni-Sarkozy, l'ex-mannequin, est éclipsée !

    Ingérable

    De tous les déplacements d'importance - "pour le repos du guerrier", dit-on alors avec élégance au QG de campagne - Valérie peine pourtant à trouver sa place dans le Hollande Tour. Secrètement jalouse et inquiète du retour politique de sa rivale Ségolène Royal, la femme du chef, déjà réputée "ingérable", tape sur le système des vieux hollandais. "C'est normal, elle dérange le compagnonnage viril", explique alors son amie Nathalie Mercier, ex-communicante d'Euro-RSCG affectée à l'image de la future "first lady". 

    "Où est Valérie ?", demande Hollande à tout bout de champ comme pour calmer ses angoisses. Du coup, tous les ambitieux qui rêvent de l'accompagner jusqu'au sommet apprennent à ménager sa moitié ! Manuel Valls et son épouse Anne Gravoin couvent la femme du chef. Michel Sapin et sa femme recherchent sa compagnie, Aquilino Morelle lui fait alors les yeux doux... Et même Thomas Hollande, le fils aîné du candidat, pourtant si proche de sa mère, Ségolène, finit par copiner.

    Après la victoire du 6 mai, on spécule sur un prochain mariage pour "officialiser" un rôle de première dame auquel Valérie jure qu'elle ne s'est pas préparée. Auteur d'un album retraçant la campagne avec son complice le photographe Stéphane Ruet, la journaliste se donne le beau rôle. "Ce n'est pas un livre sur moi, mais sur elle", lâche le président en découvrant l'ouvrage qu'il a pourtant préfacé. La demande en mariage ne viendra jamais. "Hollande n'est pas partisan de cette institution et ne veut pas incommoder Ségolène qu'il n'a jamais épousée", explique alors un initié.

    La première dame, omniprésente durant les premières semaines du régime, semble s'en accommoder. Mais, en vérité, elle est dévorée par l'anxiété. Le 6 mai, à la Bastille, après le triomphe de Tulle, elle a retrouvé sa rivale Ségolène en bonne place sur la tribune. François lui a claqué une bise... Mais sait-elle déjà que, dans la coulisse, la sémillante Julie Gayet est elle aussi venue fêter la victoire du héros ? Peut-être... Car l'actrice engagée dans la campagne est tombée sous le charme du candidat normal. Au point que certaines commères de la hollandie affirment aujourd'hui qu'une idylle s'est déjà nouée. Vie privée !

    Tweet sacrilège

    Mais il s'agit bien de vie publique quand Valérie Trierweiler décoche, le 12 juin 2012, son tweet de soutien à Olivier Falorni, tombeur de Ségolène Royal à l'élection législative de La Rochelle. Par amitié fidèle pour ce hollandais et pour se venger du soutien que François Hollande vient d'apporter à la mère de ses enfants en grande détresse électorale, Trierweiler commet alors l'impardonnable... Elle investit la scène politique - sacrilège ! - et contredit son compagnon président de la République.

    Hollande est furieux, accablé, inquiet. "Je n'aurai eu qu'un mois", se lamente-t-il (1). Plus grave, ses quatre enfants, Thomas en tête, refusent désormais de le rencontrer en compagnie de Valérie. La famille présidentielle ne sera jamais recomposée. Piteux, François Hollande doit rappeler les siens à l'ordre lors de son interview du 14 juillet.

    La première dame pouvait-elle se remettre d'une telle entrée en scène ? Dès juin 2012, les proches du président doutent de la viabilité du couple élyséen. Mais l'image de la "présidence normale" commande alors de faire contre mauvaise fortune bon coeur. A Brégançon, Valérie et François font mine de vivre l'été des Français moyens. Déjà sur le coup, les paparazzis mettent Valérie en fureur. Mauvais scénario. La décontraction estivale du nouveau président confronté à une première rafale de mauvaises nouvelles économiques passe mal dans l'opinion.

    "On n'aime pas Valérie !"

    Dès la rentrée, Valérie doit reconnaître son erreur et réinventer son rôle. Prenant pour modèle Danièle Mitterrand et pour marraine Bernadette Chirac, elle se lance dans l'action humanitaire. Mais ne parvient pas à regagner le coeur de ses concitoyens. "On n'aime pas Valérie !", lâche une passante dijonnaise à un François Hollande éberlué, le 12 mars 2013, lors d'un déplacement placé sous le signe de la reconquête. La séquence passera en boucle sur les chaînes de télé. A l'Elysée, les hommes du président y voient la confirmation que "l'atout charme" est devenu un boulet qui contribue à faire plonger le président dans les sondages.

    Et quand Valérie se pique d'émettre un commentaire politique, l'effet néfaste est décuplé : pour avoir contesté l'interpellation de la jeune Leonarda dans le cadre d'une sortie scolaire, Trierweiler est aussitôt accusée d'avoir fait pression sur le président et d'être à l'origine de sa communication calamiteuse. Archifaux, bien sûr. Mais Valérie ne s'attire que des mauvais procès !

    Le président, lui, a vite préféré changer d'air. Dès février 2013, il s'affiche sur le tournage parisien des "Ames de papier", film dont Julie Gayet tient le premier rôle. La rumeur d'une liaison entre le président et l'actrice enfle illico sur internet. "Si l'on croit tout ce qu'on écrit, le président et moi devrions être séparés", s'offusque Valérie Trierweiler sur le plateau du "Grand Journal" de Canal+, le 22 mars 2013. A l'Elysée, dans l'aile de Madame, on cherche le moyen de crever l'abcès. On se renseigne sur la situation de famille de la belle. Ouf ! Julie Gayet finit par déposer une plainte contre X pour diffusion de fausse information à la veille de l'interview du président par David Pujadas. Tout semble rentrer dans l'ordre.

    Double vie mitterrandienne

    Las, les escapades du président reprennent de plus belle. Plutôt que de rejoindre Valérie en vacances en Grèce, Hollande s'en va revoir Tulle et tombe sur Julie Gayet en vacances dans la région. Des badauds les prennent en photo sur le marché. "Ne les publiez pas !", demande Hollande. Le 3 août, d'un coup d'hélicoptère, le président s'en va déjeuner au château gersois de la famille Gayet. Et en septembre, il retrouve Julie sur la Côte d'Azur. A l'Elysée, les escapades présidentielles dans le quartier de la Bastille où réside Julie Gayet et dans le 8e arrondissement où elle a installé les bureaux de sa société de production ne sont un mystère pour personne.

    La double vie mitterrandienne de François Hollande fait rire sous cape l'opposition. "Dès juillet, nous étions parfaitement au courant. Et nous n'en avons rien dit aux paparazzis", jure un cacique de l'UMP. Comment Valérie Trierweiler, réfugiée dans son aile du palais de l'Elysée, pouvait-elle l'ignorer ? "Sans doute n'a-t-elle pas voulu voir", risque un ami de la première dame.

    Et quand Stéphane Guillon, le partenaire de Julie Gayet dans "les Ames de papier", ose une lourde allusion à la liaison clandestine du président, la menace se précise. Pour quelques dizaines de milliers d'euros, Laurence Pieau, directrice de la rédaction de "Closer", passe commande d'un "reportage" rue du Cirque, adresse clandestine du couple Gayet-Hollande identifiée depuis le mois de juillet par le paparazzi Sébastien Valiela... Et pourtant, comme si de rien n'était, Hollande poursuit son double jeu. Le 26 décembre, il fête Noël avec sa belle-famille réunie en région parisienne. Et le 31 décembre, à la veille des clichés scoopiques de Valiela, il réveillonne avec la première dame, en compagnie des Sapin, des Valls et de Gérard Jugnot à la Lanterne.

    Double déni

    Face à ce double déni, la publication des photos du président casqué rejoignant nuitamment la comédienne fait l'effet d'une bombe. Valérie court jusqu'au salon doré, bureau du président. La scène de ménage est homérique.

    Valérie est très impulsive", confirme une amie de la journaliste.

    Le personnel de l'Elysée, dont la première dame a salué "le dévouement" dans un tweet d'adieu, se souviendra longtemps de cette colère, même si elle n'a pas occasionné de dégradation du mobilier national ! "Ce n'était pas la première fois", indique un confident du président. "Elle lui faisait la vie impossible", finit même par confer Bernardette Chirac en conseillère matrimoniale.

    Aujourd'hui que la séparation est officialisée, le pire pour François Hollande semble momentanément écarté. "François et Valérie sont en bons termes", jurent les entourages des deux ex qui se téléphonent pour prendre des nouvelles... Pour autant le casse-tête de la vie privée du président est loin d'être résolu. 

    Hollande est trop malin pour ne pas déjà songera nous présenter Julie Gayet en nouvelle Grace Kelly, pronostique un jeune stratège sarkozyste. Il en aura besoin s'il se représente en 2017. Et ce serait une rude concurrence pour Caria Bruni."

    A ce stade, la comédienne, recluse dans son domicile parisien, a dû démentir la grossesse que lui prête la rumeur : elle ne semble guère tentée de jouer le rôle d'une First Lady Mais qui sait ? La séduction du pouvoir vaut bien celle du septième art.

    (1) "Jusqu'ici tout va mal" de Cécile Amar, Editions Grasset.


    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :