• ETIENNE DAHO reçoit le Grand Prix
    de la Chanson Française


    Etienne Daho, dont le dernier album « Les chansons de l’innocence retrouvée » est un très gros succès populaire et médiatique, a été récompensé par la Sacem le 25 novembre à l’Olympia.
    Ce grand prix de la chanson française lui a été décerné pour l’ensemble de sa carrière et pour saluer son oeuvre qui illumine la pop française depuis déjà plus de trente ans.

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    © Photo : Pierre René Worms
    Photo : ETIENNE DAHO reçoit le Grand Prix de la Chanson Française

Etienne Daho, dont le dernier album « Les chansons de l’innocence retrouvée » est un très gros succès populaire et médiatique, a été récompensé par la Sacem le 25 novembre à l’Olympia.
Ce grand prix de la chanson française lui a été décerné pour l’ensemble de sa carrière et pour saluer son oeuvre qui illumine la pop française depuis déjà plus de trente ans. 

Laura 
 
© Photo : Pierre René Worms

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    Mort de Pierre Bonte, ethnologue des sociétés maures

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-11-11T18:33:14+01:00" itemprop="datePublished">11.11.2013 à 18h33</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-11-12T11:12:15+01:00" itemprop="dateModified">12.11.2013 à 11h12</time> | Par

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    Vidéo : Pierre Bonte le 29 juin 2007, à l'Université de tous les savoirs (UTLS)

    Spécialiste de l'ethnologie des sociétés maures, Pierre Bonte est mort à Paris, le 4 novembre, à l'âge de 71 ans. Né en Flandre romane à Annœullin (Nord) le 25 août 1942, il est fortement marqué par son origine sociale : un grand-père mineur, qui fut député de gauche, un père et une mère tous deux instituteurs. Ses études secondaires le conduisent sans surprise à Lille. Puis, méritocratie républicaine oblige, il gagne Paris, la Sorbonne et le Musée de l'Homme. Si son engagement dans le champ des sciences sociales n'empêche pas son intérêt pour la psychologie (notamment celle de l'enfant), c'est finalement l'ethnologie qui va déterminer sa carrière.

    Disciple de l'anthropologue indianiste Louis Dumont (1911-1998), lui-même élève de Marcel Mauss, Bonte reprend d'emblée l'option comparatiste de son maître. Aussi, dès 1969 étudie-t-il tant les Touareg Kel Gress du Niger que les Maures de l'Adrâr mauritanien. Croisant les perspectives sur deux sociétés, saharienne et sahélienne. Objet d'une thèse de 3e cycle soutenue dès 1970 à Paris-X Nanterre sous la direction d'André Leroi-Gourhan (1911-1986), le volet sur les Touareg est aussitôt publié (1971).

    LE CHOIX DU TERRAIN EN 68

    Entrepris sous la houlette de Claude Tardits, puis d'Emmanuel Terray, le chantier de Pierre Bonte sur l'émirat maure de l'Adrâr, somme qui lui vaut le titre de docteur d'Etat en ethnologie et anthropologie sociale (1998) sera repris et mis à jour dix ans plus tard (Karthala, 2008). Mais ses premières publications sur les populations nomades du nord de la Mauritanie remontent à 1972. Et pour la première fois, dans un recueil d'études offert à son directeur de thèse, Bonte met en dialogue l'organisation techno-économique et sociale des éleveurs sahariens et sahéliens.

    Le choix du terrain de ces études remonte à 1968, au moment où les mouvements sociaux qui secouent Zouerate, cité minière créée ex-nihilo par la Société des mines de fer de Mauritanie (Miferma) à l'heure où naît la République islamique de Mauritanie, mettent en lumière une communauté dont l'anthropologie marxiste se saisit. Bonte, qui est fortement marqué par ce courant – il devait plus tard éditer, avec Claude Mainfroy, L'Origine de la famille, de la propriété privée et de l'Etat, de Friedrich Engels (Ed. sociales, 1983) – se passionne pour un peuple nomade jusque-là négligé par les anthropologues, pourtant nombreux au Niger si proche.

    LA PARENTÉ ET LE POLITIQUE

    Sur des sociétés pastorales et nomades auxquelles il consacre nombre d'articles et d'ouvrages, en particulier un travail de synthèse sur le pastoralisme africain avec J.G. Galaty (Herders, Warriors and Traders. Pastoralism in Africa, 1991) et des ouvrages de vulgarisation (Les Derniers nomades, Solar, 2004), Pierre Bonte contribue à la constitution d'un groupe de recherche dont l'activité se déploie au plan international. Sur le terrain, où il travaille avec une assiduité qui explique l'émotion que provoque en Mauritanie sa disparition soudaine, il découvre que nombre de travailleurs saisonniers venus du Niger pour être embauchés à la Miferma repartent chez eux à la saison de la récolte des dattes et ne reviennent pas.

    C'est ainsi que Bonte expérimente la confrontation de deux mondes unis par un nomadisme encore bien réel. Tout au long de ses enquêtes – il s'attache personnellement au Sahara, au Sahel et au Maghreb (prioritairement à la Mauritanie, mais aussi au Mali, au Niger et au Maroc) –, Pierre Bonte se fait l'anthropologue de la parenté, par des approches théoriques comme des études spécifiques sur les lieux familiaux, les alliances et les codifications juridiques : il dirige en 1994 un collectif Epouser au plus proche. Inceste, prohibitions et stratégies matrimoniales autour de la Méditerranée (éd. de l'EHESS, 1994). Comme il interroge les organisations tribales. Et, croisant encore ces deux axes, Bonte livre, avec Edouard Conte et Paul Dresch, un passionnant collectif, Emirs et présidents. Figures de la parenté et du politique dans le monde arabe (CNRS éd., 2001).

    DÉMARCHE COMPARATIVE

    Si le savant ne craint pas de collaborer à des ouvrages de vulgarisation – il signe une dizaine d'entrées, de "daza" à "znaga", dans l'excellent Dictionnaire des peuples, dirigé par Jean-Christophe Tamisier (Larousse, 1998), on signalera aussi ses contributions à l'étude des systèmes sacrificiels et des rituels de protection. Avec Anne-Marie Brisebarre et Altan Gokalp (1942-2010), comme lui passionnés par l'analyse anthropologique des idées politiques et religieuses d'aujourd'hui, il anime le collectif Sacrifices en Islam. Espaces et temps d'un rituel (CNRS éd., 1999), soulignant la diversité et la référence commune, même transgressive, à l'Islam.

    S'il se tient à la démarche comparative, qui aiguise son regard et nourrit ses analyses – le séminaire mensuel qu'il anime au Laboratoire d'anthropologie sociale (EHESS-CNRS-Collège de France) s'intitule significativement "Anthropologie comparative des sociétés musulmanes" –, Pierre Bonte suit tout ce qui s'écrit dans les champs qu'il croise et ses comptes-rendus (dans L'Homme essentiellement, mais aussi dans France nouvelle, Etudes rurales, La Pensée, Annales ESC ou La Recherche) l'imposent comme un lecteur exceptionnel. D'une pratique aiguë, l'anthropologue s'attache à repenser les notions et les concepts de sa science et l'homme de terrain se fait volontiers théoricien.

    SOMME INDISPENSABLE

    Et c'est ainsi qu'avec Michel Izard (1931-2012), disciple de Claude Lévi-Strauss et Georges Balandier à l'Ecole pratique des hautes études, qui vient alors de créer l'Association pour la recherche en anthropologie sociale (Apras), Pierre Bonte s'attelle à un Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie (PUF, 1991). Sitôt parue, la somme fait autorité et connaîtra de nombreuses traductions, tant en espagnol, en italien ou en roumain qu'en arabe ou en coréen... A la sortie de ce monumental collectif, fruit d'une démarche encyclopédique autant que critique, Georges Balandier salue dans Le Monde "la plus actuelle et la plus éclairante des explorations conduite à l'intérieur de l'espace anthropologique". Vingt ans plus tard, le Dictionnaire fait toujours référence.

    Gageons que le volume que Pierre Bonte venait d'achever, répondant à une commande de l'Agence du Sud, sur Le Sahara sous gouvernance marocaine. Identités et changement, à paraître chez Karthala en 2014, s'imposera pareillement comme une somme indispensable.

    Homme discret, peu expansif au premier abord, Bonte s'avérait très vite plein d'humour. D'une inépuisable gentillesse aussi. A l'écoute de ses nombreux doctorants, il savait mettre en valeur leurs qualités et insuffler l'énergie qui leur permettait d'accoucher de leur propre pensée. Syndicaliste convaincu, il sut ainsi contribuer à faire intégrer au CNRS bien de ces chercheurs hors statuts menacés de perdre le bénéfice de leur engagement scientifique. Pour cette générosité intellectuelle et humaine, Pierre Bonte est plus qu'un théoricien influent et un chercheur engagé : un savant mémorable.

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  • 26/11/2013 à 12:36     lien

    Mort de Lucien Neuwirth, père de la pilule et gaulliste historique

    Lucien Neuwirth, père de la pilule contraceptive et gaulliste historique, est mort dans la nuit de lundi à mardi à 89 ans, a annoncé le site internet du Figaro, journal où travaille son épouse.

    photo : Patrick Hertzog, AFP

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    Il est mort peu après minuit des suites d'une infection pulmonaire, à l'hôpital Rossini-Sainte-Périne à Paris, a précisé à l'AFP cette dernière, Sophie Huet, également présidente de l'Association des journalistes parlementaires.

    Gaulliste historique, grand résistant, longtemps élu de droite, Lucien Neuwirth, était surnommé "le père de la pilule" pour avoir fait voter en 1967 une loi autorisant les contraceptifs, une première en France.

    Né le 18 mai 1924 à Saint-Etienne et mort à Paris où il était hospitalisé, celui qui fut député puis sénateur de la Loire avait réussi, dans la France très conservatrice d'avant 1968, à faire adopter, contre la majorité de son camp, la loi qui porte son nom.

    Un texte qui valut à cet élu UNR (ancêtre du RPR) d'être qualifié de "malfaiteur public" sur les bancs du Sénat. Au Parlement, "j'ai tout entendu", racontera plus tard le député de la Loire qui avait pourtant obtenu l'aval du général de Gaulle pour présenter son texte même si le chef de l'Etat, très nataliste, n'y était pas, au départ, favorable. Pas plus que de nombreuses personnalités, à commencer par Yvonne de Gaulle, la propre épouse du président, les associations catholiques ou l'ordre des médecins.

    La loi sera finalement promulguée le 28 décembre 67, mais il faudra attendre deux ans pour que les premiers décrets d'application soient publiés.

    Pourquoi ce combat contre son camp ? "J'ai été élevé par deux femmes exceptionnelles, raconte-t-il dans une interview enregistrée en 1981 où il apparaît, rond, direct, affable, en compagnie de sa fille et de sa petite-fille. (....) Pour moi, hommes et femmes c'est pareil", ajoute-t-il en soulignant que nombre de ses compagnes de la Résistance ont été agents de liaison ou parachutistes, comme lui, et que plusieurs d'entre elles sont tombées sous les coups de l'ennemi.

    A Londres déjà, où il était arrivé à 17 ans, "l'âge des premiers émois", dit-il, il avait découvert un contraceptif féminin, le "gynomine", et en pourvoyait généreusement ses amis, gagnant ainsi son surnom de "Lulu la pilule"...

    Planning familial

    Adhérent au RPF à la Libération, il devient conseiller municipal de sa ville natale (1947-1965), puis adjoint au maire (1953-1965). C'est là, qu'en 1957, il fait la connaissance du mouvement Maternité heureuse, qui deviendra bientôt le Mouvement français pour le planning familial. S'occupant des affaires sociales de la mairie, il dit se souvenir du jour où une femme lui confia: "Moi, j'en ai assez, chaque fois que mon mari rentre saoul, il me fait un gosse !"

    Lors du putsch d'Alger (13 mai 1958), il est porte-parole du Comité de salut public et directeur de Radio Alger. Il est ensuite élu député (UNR, UDR puis RPR) de 1958 à 1981 de la deuxième circonscription de la Loire.

    Secrétaire général du groupe UNR (1958-1962), puis questeur de l'Assemblée nationale (1962-1975), il devient secrétaire général-adjoint de l'Union des démocrates pour la République (décembre 1974).

    Victime de la "vague rose", dans la foulée de l'élection de François Mitterrand en 1981, il est élu sénateur RPR de 1983 à 2001, date à laquelle il abandonne tout mandat local.


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  • Le fondateur des mythiques

    petites voitures Majorette

    est décédé

    Nicoals FERTIN par avec
    le 23 novembre 2013 à 17h45 , mis à jour le 23 novembre 2013 à 18h42.
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    <figure class="figure underline">  Emile Véron, fondateur de la célèbre marque  de voitures miniatures Majorette, est mort mercredi à l'âge de 88 ans, a  annoncé samedi sa famille. <figcaption class="degrade-une"></figcaption></figure>

    Emile Véron, fondateur de la célèbre marque  de voitures miniatures Majorette, est mort mercredi à l'âge de 88 ans, a  annoncé samedi sa famille. / Crédits : JEAN-MARC COLLIGNON / AFP

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    <section class="grid-200 fleft" id="content-list-left"><aside class="sz12 tag c1 aside166896 ombre1">

    jouets

    </aside> </section> EntreprisesEmile Veron avait fondé l'entreprise Rail Route jouets en 1961 qui devient Majorette en 1966. Le succès fut fulgurant avant une les difficultés dans les années 1990.

     

     

    Ses voitures ont fait le bonheur de millions d'enfants aujourd'hui devenus grands. Emile Véron, fondateur de la célèbre marque  de voitures miniatures Majorette, est mort mercredi à l'âge de 88 ans. Sa famille a annoncé la nouvelle à la mi-journée. Il sera inhumé lundi 25 novembre à 14h30 à l'église de Saint-Bernard-en  l'Ain en Rhône-Alpes, où il résidait, a dit son fils à l'AFP, confirmant une  information du quotidien Le Progrès.

    Né le 26 mars 1925, ce chef d'entreprise lyonnais avait commencé dans  l'industrie du jouet en dirigeant la société Norev (anagramme de Véron), fondée  par son frère ainé au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Il s'était lancé  dans la politique dans les années 80 et avait été fait chevalier de la Légion  d'honneur.


    Tout commence avec Rail-Route Jouets


    En 1961, il fonde la société Rail-Route Jouets rebaptisée cinq ans plus  tard Majorette, dont les célèbres petites automobiles en zamac et plastique, à l'échelle 1/43 connaîtront rapidement un succès fulgurant, sur un marché dominé par Dinky Toys ou Matchbox. Moins robustes mais peu chères, attirantes avec leurs vives couleurs, elles plaisent aux enfants mais sont boudées par les collectionneurs.

    Fin 1977, Majorette entre avec succès à la bourse de Lyon et Emile Véron distribue des actions à ses salariés. La même année, il rachète la marque  concurrente Solido et ce symbole de la réussite de l'industrie lyonnaise se  hisse pour deux décennies au rang de leader mondial des voitures miniatures.
    La marque est alors commercialisée dans 60 pays, ouvrant des filiales en Allemagne, en Italie, en Autriche, au Portugal au Royaume-Uni, et jusqu'en Australie, au Brésil ou au Japon.


    L'entreprise asphyxiée par les dettes dans les années 1990

    A la fin des années 1980, Majorette commence à souffrir d'une concurrence internationale de plus en plus rude et enchaîne les plans sociaux. Asphyxiée  par ses dettes, la société est rachetée par le groupe jurassien Smoby en 2003  et rebaptisée Smoby-Majorette, avant d'être placée en redressement judiciaire quatre ans plus tard.


    Début 2008, l'allemand Simba reprend l'essentiel du groupe rebaptisé Smoby Toys, à l'exception de la filiale Majorette qui, elle, sera reprise par le  fonds français MI29. Mais les difficultés se poursuivent et Majorette est de  nouveau placé en redressement judiciaire en novembre 2009 par le tribunal de  commerce de Paris. En 2010 Majorette est repris par son ancien propriétaire Smoby Toys, qui  n'a conservé qu'un peu plus d'un tiers des salariés français, soit moins d'une  trentaine sur 73.


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  • Les Etats-Unis commémorent

    la mort de John F. Kennedy

    Créé le 21/11/2013 à 07h53 -- Mis à jour le 21/11/2013 à 23h20
    Le président Barack Obama (2g) et son épouse Michelle (g), Bill et Hillary Clinton (d) rendent hommage à John F. Kennedy au cimetière d'Arlington le 20 novembre 2013
    <aside>

    Le président Barack Obama (2g) et son épouse Michelle (g), Bill et Hillary Clinton (d) rendent hommage à John F. Kennedy au cimetière d'Arlington le 20 novembre 2013 Mandel Ngan AFP

    </aside>

    Obama et les Clinton visitent la tombe de Kennedy par 20Minutes

    Dallas (Etats-Unis) - Minutes de silence à travers le pays, cérémonie à Dallas où les cloches de la ville sonneront le glas : les Etats-Unis commémorent vendredi la mort de John F. Kennedy, assassiné il y a 50 ans et toujours au Panthéon des présidents américains.

    A 12H30 locales (18H30 GMT), une minute de silence accompagnée par le son des cloches des églises de Dallas (Texas), devait marquer l'instant précis où le 35e président des Etats-Unis tombait, le 22 novembre 1963 à Dealey Plaza, sous les balles de Lee Harvey Oswald, selon l'enquête officielle de la Commission Warren.

    Ce sympathisant communiste âgé de 24 ans était tué deux jours plus tard par un patron de boîte de nuit de Dallas, Jack Ruby, laissant les circonstances et les mobiles de l'attentat qui a choqué le monde toujours environnés de mystère.

    Le «mythe Kennedy», à jamais jeune, beau et le premier président de plain-pied dans la modernité, est intact un demi-siècle plus tard dans le coeur des Américains.

    Les trois quarts d'entre eux placent «JFK» en tête de la liste des dirigeants américains modernes qui resteront dans l'Histoire comme «remarquables», devant Ronald Reagan et Bill Clinton, selon un sondage Gallup.

    John F. Kennedy, né dans une famille riche et influente de Boston (est), a été le plus jeune président élu et le premier président catholique, incarnant une ère pleine d'espoir pour la génération du baby-boom.

    De son mandat tragiquement écourté, l'Histoire se souvient de sa partie de bras de fer avec l'Union soviétique pendant la «crise des missiles», la déroute de la Baie des Cochons, débarquement raté des anticastristes à Cuba et le lancement du programme Apollo pour envoyer un Américain sur la Lune.

    Son «Ich bin ein Berliner» dans Berlin divisé entre Est et Ouest et le «Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays», lancé le jour de son investiture, sont inscrits dans la mémoire mondiale.

    Cette phrase est gravée sur une plaque près de la tombe du président au cimetière militaire d'Arlington dans la banlieue de Washington, visité par quelque 3 millions de personnes chaque année.

    Mais le mythe est aussi celui de «Camelot», cette cour du Roi Arthur retransposée à la Maison Blanche, avec une épouse, Jackie, jeune, belle et au chic impeccable, et des petits enfants jouant dans le Bureau ovale.

    «Le pouvoir de changer ce pays»

     

    Et le moment de l'annonce du président puis les images de sa mort dans une limousine décapotable, Jackie en tailleur Chanel rose à ses côtés, font toujours partie de la mémoire collective.

    La ville de Dallas, surnommée la «cité de la Haine» à cause de l'attentat, devait conduire une cérémonie sobre d'une heure sur Dealey Plaza, avec des lectures d'extraits de discours du président, des prières et de la musique jouée par les militaires de la Navy, le corps militaire du président. Des avions militaires devaient ensuite survoler la ville.

    Une messe devait avoir lieu dans la cathédrale St Mathieu de Washington alors que la capitale devait revivre presque en «live» les heures de couverture télévisuelle de l'assassinat, au Newseum, musée des médias.

    Tous les lieux portant la marque Kennedy ont prévu un programme de commémoration : moment de silence et musique à la bibliothèque présidentielle JFK Library de Boston (Massachusetts) d'où est issue la famille, messes et crêpes noirs au JFK museum de Hyannis, lieu de vacances familial, prières à l'université JFK de Pleasant Hill en Californie.

    Une gerbe devait être déposée près de son buste au Kennedy Center, la grande salle de spectacles de la capitale qui porte son nom, avant une minute de silence.

    Une résolution a également été proposée jeudi par des élus au Congrès pour que le jour du 29 mai 2014 - jour de l'anniversaire de naissance de Kennedy -- soit une «journée du souvenir».

    Le président Barack Obama a déposé mercredi une couronne de fleurs bleues et blanches sur la tombe de Kennedy. Quelques heures plus tard, lors d'une cérémonie, il a salué «l'idéalisme sobre et sûr de lui» de JFK qui «nous rappelle que le pouvoir de changer ce pays nous appartient».

    Des dizaines de livres, films et documentaires ont été publiés ou diffusés depuis déjà quelques semaines aux Etats-Unis pour explorer le mythe sous toutes ses coutures.

     

    © 2013 AFP

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