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    Le monument à l’Armée Noire nouveau

    est arrivé

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    Publié le

    Par Catherine Frey

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    REIMS (51). Après avoir été confisqué par les nazis en 1940, le monument à l’Armée Noire est de retour à Reims. Ou du moins une copie plutôt réussie.

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Jean-François Gavoty 
: «
Je suis heureux pour tous ceux qui ont travaillé sur ce projet
».

Bernard Sivade
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    Un grand sourire de bonheur. Jean-François Gavoty a installé son monument hier après-midi au parc de Champagne. La copie de la sculpture de Paul Moreau-Vauthier dédiée aux héros de l’Armée Noire sera finalement en place pour le 11 novembre comme cela avait été prévu. Perchés sur un socle monumental en forme d’arche, les soldats africains ont retrouvé leur place perdue en 1940. Aussi majestueux et émouvants qu’en 1924 quand le monument original a été inauguré. On peut juste regretter qu’ils soient perchés si haut sur ce socle qui ne plaira pas à tout le monde mais surtout qui empêche de bien les observer. Si l’on a envie de les voir de plus près, c’est la preuve qu’ils sont réussis. Pour son créateur cela aura été un accouchement dans la douleur.« Je suis heureux. Très heureux par rapport à l’aventure collective qu’elle a représentée. C’est aussi un grand jour après des moments difficiles. Quand un huissier vient dans votre atelier confisquer votre travail, c’est violent. Très dur ».L’artiste fait référence à la saisie contrefaçon dont il a été l’objet en septembre dernier et la bataille judiciaire qui a suivi avec l’association qui défend l’œuvre morale de Paul Moreau-Vauthier, sculpteur de l’œuvre originale. L’action était dirigée contre le socle. « Une affaire rocambolesque qui a mis mon entreprise et mes sous-traitants en difficulté économique. Heureusement la Ville de Reims nous a bien soutenus tout au long de ces épisodes ». La saisie a été levée par le juge fin octobre, il faudra encore aller batailler au fond lors d’une prochaine audience mais, au moins ce week-end, l’artiste va oublier tout cela et profiter de l’arrivée de sa réalisation à Reims. Il avait peu de temps pour la faire, il a dû se battre alors qu’il ne faisait que le travail commandé par la Ville, il a réussi malgré tout. Le monument ne sera pas inauguré avant plusieurs mois. La Ville a prévu d’inviter les hautes autorités maliennes. Elles seront heureuses de voir que l’armée noire de bronze est enfin revenue à Reims. Comme les soldats auxquels elle rend hommage, elle a dû affronter bien des difficultés, des tirs directs, indirects, des champs de mines. Mais ils sont là ! Au Parc de Champagne, où ils ont combattu, pas tout à fait comme prévu en plein dans l’axe et de l’entrée et visibles de l’extérieur comme le voulait L’architecte des Bâtiments de France Raphaël Gastebois, mais tout près, à moins d’une portée de fusil. Et ils pourront un jour faire un dernier bon jusqu’à la pelouse d’entrée du parc.


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    Le 8 novembre 1960 : John Fitzgerald Kennedy devient le 35e président des États-Unis.

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    Un vent nouveau se lève alors sur l’Amérique.

    Avec lui, c’est toute une famille qui fascine le pays et le monde entier.

    Un clan dont les destins éclatants et tragiques, à l’image de J.F.K, marqueront

    à jamais l’histoire de cette nation.

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  • Dernière modification : 06/11/2013 

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    En terre de France, les All Blacks rendent

    hommage à leurs "poilus"

    En terre de France, les All Blacks rendent hommage à leurs "poilus"
    L'équipe de Dave Gallaher "The Original All Blacks" en 1905
    © Wikipedia

    En tournée d'automne en Europe, les All Blacks affronteront la France, samedi, au Stade de France. À cette occasion, les rugbymen néo-zélandais honoreront la mémoire de 13 joueurs tombés au combat lors de la Première Guerre mondiale.

    Par Stéphanie TROUILLARD (texte)
     

    Depuis 1923, chaque soir à 18h30 précises, la flamme du Soldat inconnu est ravivée sous l’Arc-de-Triomphe. En ce mercredi 6 novembre, ce ne sont pas d’anciens combattants qui auront l’honneur de participer à cette cérémonie, mais des sportifs venus de l’autre bout du monde. Quatre-vingt dix ans après la fin de la Première Guerre mondiale, l’équipe de rugby des All Blacks va saluer la mémoire de ses ancêtres rugbymen néo-zélandais tombés au combat.

    "C’est vraiment spécial pour nous, car dans notre pays, nous avons un profond respect pour ceux qui sont venus se battre ici", explique ainsi à FRANCE24 le talonneur Keven Mealamu, champion du monde en 2011. "C’est très important car c’est une manière de se souvenir de ce que ces gars ont fait pour la Nouvelle-Zélande. Pour nous, c’est vraiment différent. Nous ne mettons pas notre vie en jeu, nous ne faisons que jouer", ajoute son coéquipier, le troisième ligne Liam Messam.

    En effet, cet archipel du Pacifique sud a payé un lourd tribut dans le conflit. Sur 128 000 Néo-Zélandais engagés, 18 150 ont trouvé la mort sur le front occidental, en Turquie ou dans le Pacifique. Parmi ces disparus, l’équipe des All Blacks a particulièrement été touchée. Treize membres de la sélection nationale ont été tués dans les violents combats de la "Der des Der". Pour le seul mois de juin 1917, quatre "Kiwis" ont été fauchés durant la bataille de Messines en Flandres (Georges Sellars, James Baird, Reginald Taylor et James McNeece).

    Les héritiers de Dave Gallaher
    Trois joueurs des All Blacks : Liam Messam, Keven Mealamu et Luke WhitelockStéphanie Trouillard

       
    En plus de cette cérémonie autour de la flamme éternelle, les rugbymen néo-zélandais porteront sur leur maillot, lors de leur face-à-face amical samedi contre la France, un "poppy",ce coquelicot symbole du sacrifice des combattants de la Première Guerre mondiale dans les pays du Commonwealth. "L’histoire entre nos deux équipes dépassent le cadre du rugby. Il y a des hommes de notre pays qui sont morts ici", souligne Keven Mealamu.

    Le héros Dave Gallaher

     

    Le premier grand capitaine des All Blacks Dave Gallaher en 1905
    wikipedia

    Mais dans la mémoire collective néo-zélandaise, le souvenir du rugbyman et soldat Dave Gallaher reste le plus fort. Ce joueur d’origine irlandaise a marqué l’histoire de son sport en participant à la première tournée internationale de son équipe en 1905, surnommé "les Originals". Considéré comme le premier grand capitaine des All Blacks, il est aussi devenu un héros en dehors de la pelouse en donnant sa vie pour sa patrie. Alors âgé de 43 ans, il n’a pas hésité à s’engager et à rejoindre l’Europe après la mort au combat de son jeune frère Douglas Wallace Gallaher en 1916. Lors de la célèbre bataille de Passchendaele, en Belgique le 4 octobre 1917, la terreur des terrains de rugby, blessée au visage, succombe quelques heures plus tard. Il est depuis enterré au cimetière britannique de Nine Elms de Poperinge, à quelques kilomètres de la frontière française, où les All Blacks lui ont rendu hommage en 2000.

    Presque cent ans après sa mort, Dave Gallaher est toujours perçu comme un modèle par ses héritiers. "Nous en avons tous entendu parler quand nous avons intégré les All Blacks. C’est comme un mentor", raconte Keven Mealamlu. "La première fois que je suis venu en France, il faisait partie de ces choses qui m’ont motivé pour bien jouer. On essaye toujours de donner le meilleur de nous pour lui". Pour Liam Messam, la mémoire de cet illustre prédécesseur permet également de se donner du courage avant chaque grand match : "À cette époque, lors de la première guerre mondiale, on pouvait jouer pour les All Blacks et un an après tomber au front. C’est une histoire très triste, mais cela nous renforce".

    Un siècle après le sanglant conflit qui a ravagé l’Europe, la jeune génération des All Blacks semble en revanche moins au fait sur ce passé. "Je ne connais pas grand-chose pour être honnête", avoue le troisième ligne Luke Whitelock en regardant une photo de Dave Gallaher. "Mais c’est important d’être ici 100 ans après, car leur sacrifice a rendu possible ce que nous faisons tous les jours", ajoute toutefois le joueur de 22 ans, qui effectue sa première tournée internationale sous le célèbre maillot noir. À défaut de réviser l’histoire des All Blacks, le jeune rugbyman pourra toujours toucher une partie de l'histoire en cas de victoire contre la France. Le trophée remis en jeu à chaque rencontre entre les Bleus et les All Blacks portent en effet le nom de Dave Gallaher. Le capitaine des "Originals" n’a jamais vraiment quitté le terrain.

    Documentaire sur l'histoire de Dave Gallaher (en anglais) 


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