• Décès du comédien Pierre Massimi

    Publié le 12/10/2013 à 10H08         lien

    Le comédien Pierre Massimi en 1981

    Le comédien Pierre Massimi en 1981

    © WEISS/TF1/SIPA
    Le comédien Pierre Massimi, qui joua dans une quarantaine de films et fut le héros de séries télévisées très populaires dans les années 1960 et 70, est décédé vendredi à Bastia à l'âge de 78 ans, a-t-on indiqué dans son entourage.
    Par Culturebox avec AFP
    Né le 27 Juillet 1935 à Calenzana (Haute-Corse), Pierre Massimi s'est éteint à l'hôpital de Bastia des suites d'une maladie, a-t-on ajouté de même source, confirmant une information de Corse-Matin.

    Ancien élève de l'Ecole centrale de Paris, il avait renoncé à une carrière d'ingénieur pour sa passion du théâtre et du cinéma. Après avoir fréquenté le Cours Simon dans la capitale, il avait tenu son premier rôle en 1956 dans "Si Paris m'était conté" de Sacha Guitry.

    Pierre Massimi joua ensuite dans une quarantaine de films, souvent policiers, sous la houlette de réalisateurs tels que Sergio Gobbi, Georges Lautner, Yves Boisset et Michel Boisrond.

    Dans les années 1960 et 70, il fut aussi la vedette de séries télévisées à grand succès comme "Belle et Sébastien", "Fontcouverte" et "Les secrets de la mer Rouge" inspiré de l'oeuvre de Henry de Monfreid.

    Pierre Massimi s'était retiré en Corse après avoir cessé de tourner en 1990.

    votre commentaire
  •  

    <header class="wpr_hart clearfix">

    <hgroup class="clearfix" itemscope="" itemtype="http://data-vocabulary.org/Breadcrumb">

    </hgroup> Publié le <time datetime="2013-10-20T14:43:00+02:00" itemprop="datePublished" pubdate="">dimanche 20 octobre 2013 à 14h43</time>
    lien 
    </header> <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">
    images › 12

    Georges Descrières en 2001 à Saint-Tropez

    <figcaption class="wpr_lgd" id="legende">

    Georges Descrières en 2001 à Saint-Tropez. L'acteur, installé depuis peu dans le Sud de la France, participait à l'enregistrement d'une émission sur la Cité corsaire.Archives Var-matin/D. Roux

    </figcaption></figure>
     
     

    Georges Descrières, inoubliable interprète d'Arsène Lupin, est décédé samedi à Cannes. Agé de 83 ans, l'acteur souffrait d'un cancer. Il vivait dans la région cannoise depuis près de 25 ans.

    Georges Descrières, sociétaire de la Comédie française depuis 1955, a tourné avec les plus grands cinéastes et donné la réplique à Brigitte Bardot ou Audrey Hepburn ("Two for the Road").

    Mais c'est surtout son rôle de "gentleman cambrioleur"  pour l'ORTF (1971-1974) qui avait marqué le grand public.

    "Une série culte et un personnage ambigu que j'ai pris beaucoup de plaisir à jouer (...)", disait-il dans une interview à Nice-Matin en 2002.

    Originaire de Bordeaux, Georges Descrières s'était retiré dans le Sud-de-la-France en 1989. Au milieu des années 90, il avait créé et dirigé le conservatoire de théâtre de Grasse.

    L'acteur avait bien-sûr à plusieurs reprises foulé les planches de la région, comme ci-dessous à Napoule lors du "F'estivals" en 2000.

      

     
    0
     
     

    1 commentaire
  • Pour Patrice Chéreau, une cérémonie

    bouleversante à Saint-Sulpice

    • Home CULTURE Théâtre
      • Par
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 1 heure" data-original="le 16/10/2013 à 19:24" datetime="2013-10-16T19:24:52+02:00" itemprop="dateModified">le 16/10/2013 à 19:24</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 1 heure" data-original="le 16/10/2013 à 19:18" datetime="2013-10-16T19:18:34+02:00" itemprop="datePublished">le 16/10/2013 à 19:18</time>
      • lien

    Une heure avant le début de la cérémonie, fixée à 11h30, ses amis, ses proches, tous ceux qui l'aimaient, ont afflué en l'église où il aimait contempler le tableau de Delacroix, La Lutte de Jacob avec l'Ange. C'est au cimetière du Père-Lachaise que l'artiste repose à jamais.

     

    Ciel gris sur la place Saint-Sulpice, hier matin. Service d'ordre en grand uniforme, fourragères rouges et distinctions. Le président de la République avait souhaité assister à la cérémonie déplacée pour lui à ce mercredi 16 octobre. Des barrières empêchaient l'accès à l'église et on ne pouvait pénétrer qu'en déclinant son identité. On vous collait alors au revers un «Post-it» de couleur, correspondant à une certaine place dans l'église…

    Mais rien qui puisse troubler ensuite le déroulement d'une cérémonie belle et fervente, inscrite dans la liturgie d'une bénédiction catholique illuminée par des musiciens virtuoses, par des voix de grands chanteurs et comédiens, de proches de Patrice Chéreau et par une homélie sobre et puissante. Du monde? Oui. Il y avait beaucoup de monde. Dans la foulée du président de la République qui sortait du Conseil des ministres, Laurent Fabius, Aurélie Filippetti allaient rejoindre Catherine Tasca, amie de Patrice Chéreau, codirectrice de Nanterre-Amandiers et ancienne ministre de la Culture.

    Il y avait aussi Jack et Monique Lang, Jean-Jacques Aillagon, le président du Sénat Jean-Pierre Bel, le Maire de Paris Bertrand Delanoë, Jack Ralite fidèle des artistes, Brigitte Lefèvre, qui a dirigé le ballet de l'Opéra de Paris, Stéphane Lissner qui va prendre en mains les destinées de l'Opéra. Jacques Toubon ne pouvait être là, retenu hors de France par ses obligations.

    De très grands metteurs en scène de la génération de Patrice Chéreau, un peu plus jeunes, un peu plus vieux, tous dans l'admiration pour cet homme unique: Jean-Pierre Vincent et Jérôme Deschamps, les copains du lycée Louis-Le-Grand dans les années soixante, Ariane Mnouchkine, Gabriel Garran, Bernard Sobel, qui filma certaines mises en scène de Chéreau, Marcel Maréchal, Bruno Bayen, Luc Bondy, bien sûr, et sa femme Marie-Louise Bischofberger, Jean-Louis Martinelli, Emmanuel Demarcy-Mota, Robert Carsen, qui dans quelques jours donne Elektra à l'Opéra avec Waltraud Meier…

    La foule était immense et dense

    Il y avait la galaxie des comédiens. Le grand Michel Piccoli, frappé par l'entrée du cercueil sur une marche que l'on entend à Séville - ville qu'aimait tant Patrice Chéreau - quelque chose de funèbre et pourtant gai, quelque chose de lent et pourtant vif. Ceux qui ont travaillé avec lui, toutes générations mêlées: Hugues Quester, Laurence Bourdil, Jany Gastaldi, Gérard Desarthe, Hermine Karagheuz, Patrice Finet, ceux de La Dispute. Des deux Dispute. Roland Bertin devait être là aussi, tout comme Alain Libolt, mais la foule était immense et dense… Yves Bernard, régisseur et scénographe, lui aussi était présent, le cœur noué.

    Thierry Thieû-Niang, Marie Desplechin et son époux producteur, ravagé de chagrin. La musicienne Anne-Marie Fijal, Sabine Haudepin, tous ses amis, tous ceux qui l'aiment à jamais. Catherine Hiegel, Éric Ruf qui ont joué sous sa direction. Quelques musiciens, ni Boulez ni Barenboïm ne pouvaient être là ce jour là, mais Marc Minkovski était présent. Et les deux comédiens anglais de I'm the Wind, Tom Brooke et Jack Lasky, étaient venus de Londres.

    Les plus jeunes, bouleversés eux aussi, dispersés en plusieurs rangs, Clément Hervieu-Léger, Romain Duris, Philippe Calvario, mais aussi Bruno Todeschini, Marthe Keller, Jane Birkin, Jean-Hugues Anglade, Dominique Blanc, Didier Sandre, Charles Berling, Nada Strancar, Pierre et Laurent Malet. Tant d'autres. Geneviève Mnich, Maurice Bénichou, Christine Citti et son frère Marc Citti, élèves des Amandiers comme le fut Valeria Bruni-Tedeschi et tant d'autres. Toutes les promotions étaient là. Discrètes, Bulle Ogier, Nicole Garcia, Isabelle Huppert, larmes aux yeux, si fine et pâle, sa sœur, Caroline Huppert, Charlotte Rampling et d'autres encore, comme Jean-Luc Porraz, Catherine Lachens…

    Des fleurs blanches attendaient sans arrogance

    Pierre Guyotat, l'écrivain de Coma que Patrice Chéreau donna une dernière fois, à Avignon, l'été dernier, était aussi présent. François-Marie Banier, Agnès Varda, Étienne Chatilliez, Jean Nouvel, Gonzague Saint-Bris, tant et tant de visages amis, tant de visages encore incrédules. La famille de Patrice Chéreau aussi, bien sûr. Son frère, ses grands enfants qui ressemblent tant à leur oncle… Et Pablo Cisneros, le compagnon qui, tout à l'heure allumerait ces bougies qui accompagnent celui qui part.

    Le glas résonna annonçant l'arrivée du cercueil depuis l'hôpital Beaujon où Patrice Chéreau fut soigné des années durant et où il s'est éteint, le 7 octobre dernier, à 19h. Des fleurs blanches attendaient en bouquets, en corbeilles, sans arrogance. Six jeunes comédiens du JTN (Jeune théâtre national), qui devaient jouer dans Comme il vous plaira, portaient le cercueil.

    La bénédiction était célébrée par le père Alain-Christian Leraître, curé de la Paroisse de Saint-André de l'Europe, et par le père Jean-Loup Lacroix, curé de la Paroisse de Saint-Sulpice. À l'orgue Daniel Roth. Bernard Foccroule était là lui aussi, mais c'est au piano qu'il accompagna, au moment des prières, Stéphane Degout, qui chanta Schlummert ein de Jean-Sébastien Bach, magnifiquement.

    C'est l'ami, le frère, l'artiste indissociable des spectacles de Patrice Chéreau qui avait évoqué sa mémoire, liminairement. Bouleversé, voix blanche, mains dans les poches au début, comme pour mieux tenir debout, Richard Peduzzi raconta ce signe incroyable du destin. Le 7 octobre, il avait dû, lui, se rendre à l'hôpital Beaujon et il avait su que Patrice Chéreau venait d'y être admis en urgence. Il vit son ami, il vit son regard darder une dernière fois sa lumière. N'est pas un signe qui nous dépasse?

    La belle voix de Gérard Desarthe résonna dans l'église

    Ils s'étaient rencontrés à la veille de Noël 1967, à Sartrouville. Un garçon était tout occupé à fignoler son décor, Patrice. Et lui, Richard, il n'était pas encore l'époustouflant scénographe que l'on sait… Peduzzi parla bien, avec le cœur et des images fortes et belles de ce géant… Waltraud Meier était là, splendide. Elle chanta Im Treibhaus («Dans la serre»)et Träume («Rêves») de Wagner, accompagnée au piano par Alphonse Cemin.

    Clotilde Hesme, fine comme une lame, elle qui devait, enfin, jouer sous la direction de Patrice Chéreau dans Comme il vous plaira, lut un très beau sonnet de Shakespeare et Audrey Bonnet, elle aussi distribuée dans la pièce qui devait se jouer en mars 2014 à l'Odéon, se consacra aux Chansons de l'âme de Jean de La Croix.

    Au nom du Père, kyrie, prière. La cérémonie se déroula avec sobriété, grandeur, pudeur. Au moment de la liturgie de la Parole, Pascal Greggory lut un extrait du chapitre de la Genèse qui rapporte le combat de Jacob et expliqua pourquoi c'était en cette belle et grande église Saint-Sulpice, que Patrice Chéreau aimait fréquenter, qu'il avait été choisi que l'on se rassemble. À l'entrée, du côté de la Chapelle des Anges, il y a les peintures d'Eugène Delacroix et, en particulier, celle de La Lutte de Jacob avec l'Ange que le metteur en scène aimait particulièrement…

    Ce fut un moment très fort, comme la lecture suivant immédiatement: le grand Gérard Desarthe, qui était au travail sur Comme il vous plaira, et qui fut très proche de son metteur en scène et ami dans cette fin d'été et ce début d'automne, lut le psaume Vas-tu m'oublier. Sa belle voix résonna dans l'église, immense. La lecture de l'Evangile était: «Au commencement était le Verbe». L'homélie se noua autour de cette phrase si belle qui flottait sur l'assemblée. Avec tact, force et simplicité, le père Alain-Christian Laraître parla amour, vie, mort, désir, foi, espérance. Il savait qu'il ne s'adressait pas qu'à des croyants, mais sa parole fut grande et puissante.

    Après Stéphane Degout qui, on l'a dit, chanta magnifiquement Bach accompagné de Bernard Foccroule, Valeria Bruni-Tedeschi dit les intentions de prière. Les équipes médicales de l'Hôpital Beaujon furent notamment évoquées, mais aussi les solitaires, les oubliés. Dernier adieu, encens, sortie… Dehors, une méchante pluie froide tombait. Direction le cimetière du Père-Lachaise, où Patrice Chéreau repose désormais dans la paix.


    votre commentaire
  • Décès de l'acteur et réalisateur Daniel Duval

    lien 

    L'acteur et réalisateur Daniel Duval est décédé jeudi 10 octobre des suites d'une longue maladie, à l'âge de 68 ans. 

    ©BERTRAND GUAY / AFP

    Daniel Duval est décédé ce jeudi 10 octobre à 68 ans des suites d'une longue maladie, a indiqué son agence artistique.

    Révélé en 1974 grâce au film Le Voyage d'Amélie qu'il avait mis en scène, le cinéma français se souvient notamment de l'acteur pour son rôle de proxénète dans le film La Dérobade qu'il avait réalisé en 1979. 

    Plus récemment, le public a pu voir Daniel Duval dans 36 quai des orfèvres, réalisé par Olivier Marchal en 2004, ainsi que dans la grosse production datant de 2009, RTT, où il joue aux côtés de Kad Merad.  

    En 2013, il a joué dans No Limit, une série télévisée française de TF1 réalisée par Luc Besson dont les épisodes n'ont pas encore été diffusés.  


    votre commentaire
  • Décès de Paul Desmarais:

    un homme d'influence politique

    RCQC  |  Par Radio-Canada.ca Publication:   |  Mis à jour: 09/10/2013 10:21 EDT

     
    Décès Paul Desmarais

    En sus de son considérable pouvoir économique, Paul Desmarais a détenu une influence considérable sur le plan politique, tant au provincial qu'au fédéral, et même à l'échelle internationale. Certains observateurs comparent même la puissance de la famille Desmarais à celle des Rockefeller aux États-Unis.

    Le fondateur de Power Corporation comptait parmi ses amis la plupart des anciens premiers ministres du Québec et du Canada. S'il prônait le fédéralisme et qu'il appuyait l'idéologie conservatrice, Paul Desmarais a su cultiver des liens avec des politiciens venant de tous les horizons, tels Pierre Elliott Trudeau, Jean Chrétien et Paul Martin, mais aussi Brian Mulroney, Lucien Bouchard et même Bob Rae.

    En matière d'économie, les dirigeants de Power Corporation, à l'instar d'autres chefs d'entreprises, sont toujours sollicités pour prendre part aux comités qui élaborent des plans d'action ou surveillent la situation économique.

    Dans son domaine de Sagard, Paul Desmarais a reçu des personnalités parmi les plus haut placées du monde : les ex-présidents Bill Clinton et George Bush père, le roi d'Espagne Juan Carlos, le cheikh Yamani, ex-ministre saoudien du pétrole, les richissimes industriels français Serge Dassault et Bernard Arnault, ainsi que des artistes comme Luc Plamondon ou Robert Charlebois.

    Son amitié avec l'ancien président français Nicolas Sarkozy est également bien connue. Ce dernier a été invité en 1995 dans le domaine de la famille Desmarais. Paul Desmarais aurait alors encouragé son ambition politique. En mai 2007, lorsque Nicolas Sarkozy a été élu président, Paul Desmarais faisait partie du groupe select d'invités qui ont célébré son succès.

    En 2008, il a reçu la grand-croix de la Légion d'honneur, la plus haute distinction qu'accorde la France, en présence de sa famille, mais aussi d'invités de marque, tels que le PDG de LVMH et première fortune de France, Bernard Arnault, l'homme d'affaires Martin Bouygues et l'industriel et sénateur Serge Dassault. « Si je suis aujourd'hui président de la République, je le dois en partie aux conseils, à l'amitié et à la fidélité de Paul Desmarais », avait alors déclaré Nicolas Sarkozy.

    Paul Desmarais a souvent dû se défendre d'avoir une trop grande proximité avec certains hommes politiques. Il a également nié avoir la capacité de tirer les ficelles, comme le prétendaient notamment des manifestants qui, lors de la grève étudiante du printemps 2012, ont manifesté devant l'hôtel où avait lieu l'assemblée annuelle des actionnaires de Power Corporation.


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique