• Décès de la doyenne des correspondants

    de presse à la Maison Blanche

    Créé le 20/07/2013 à 17h48 -- Mis à jour le 20/07/2013 à 19h56
    Helen Thomas, doyenne des correspondants de presse à la Maison Blanche, ici prise en photo en 2009, est décédée le 20 juillet 2013, à l'âge de 92 ans
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    Helen Thomas, doyenne des correspondants de presse à la Maison Blanche, ici prise en photo en 2009, est décédée le 20 juillet 2013, à l'âge de 92 ans PAUL J. RICHARDS / AFP

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    ÉTATS-UNIS... Helen Thomas est décédée le 20 juillet, à l'âge de 92 ans. Elle avait commencé sa carrière de correspondante de presse à la Maison Blanche sous Kennedy...

    Helen Thomas, doyenne des correspondants de presse de la Maison Blanche, qui avait commencé sa carrière sous le président John F. Kennedy, est décédée samedi à l'âge de 92 ans, a-t-on appris auprès d'une association de journalistes.

    «L'ancienne présidente du Gridiron Club Helen Thomas, qui fut aussi la première femme a en faire partie, est décédée samedi matin à son domicile de Washington après une longue maladie», écrit l'association dans un communiqué transmis à l'AFP.

    Un siège à son nom à la Maison Blanche

    Immuablement assise au premier rang lors des points de presse du porte-parole de la Maison Blanche, Helen Thomas avait même, privilège unique, un siège à son nom. Elle était connue pour ses questions tranchantes et son franc-parler.

     

    Dans un communiqué, le président Barack Obama a rendu hommage à une «vraie pionnière, qui a ouvert des portes et abattu les barrières pour des générations de femmes dans le journalisme». «Ce qui faisait d'Helen la "doyenne des correspondants de la Maison Blanche" n'était pas seulement la durée de sa fonction, mais la croyance ancrée que notre démocratie fonctionne mieux quand nous posons des questions difficiles et demandons des comptes à nos dirigeants», a salué le président qui, comme ses prédécesseurs, dit avoir dû se «tenir sur ses gardes» face aux questions de la journaliste.

    Excuses pour des propos pro-Palestiniens

    Elle avait commencé à couvrir la Maison Blanche pour l'agence de presse UPI dans les années 60, à l'époque du président Kennedy, et était restée en poste jusqu'en 2010 et son départ en retraite survenu après des déclarations controversées.

    En mai de cette année-là, en réponse à une question sur Israël en marge d'une célébration à la Maison Blanche, Helen Thomas avait affirmé que les Israéliens devaient «quitter la Palestine». «Souvenez-vous que ces gens (les Palestiniens) vivent sous occupation et qu'il s'agit de leur territoire», a dit Mme Thomas. «Ils (les juifs) peuvent rentrer chez eux, en Pologne, en Allemagne, aux Etats-Unis ou ailleurs». Elle avait ensuite présenté ses excuses pour ses propos.

    Avec AFP

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  • Pierre Fabre : ses obsèques sont prévues

    mercredi à Castres

    par avec
    le 21 juillet 2013 à 20h59 , mis à jour le 21 juillet 2013 à 21h12.
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    Pierre Fabre / Crédits : TF1/LCI
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    Décès de Pierre Fabre fondateur du laboratoire pharmaceutique

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    Entreprises

    Les obsèques de Pierre Fabre, décédé samedi à 87 ans, devraient se dérouler mercredi, fait savoir la mairie de Castres, dans le Tarn. Deux cérémonies, l'une publique et l'autre privée sont prévues.

    Au lendemain de la mort de Pierre Fabre des suites d'une longue maladie, la mairie de Castres, dans le Tarn, fait savoir que les obsèques du fondateur du laboratoire pharmaceutique du même nom, auront lieu mercredi.

    Une cérémonie religieuse publique devrait être organisée dans la matinée à la cathédrale de Castres, en coopération entre la mairie et les responsables du groupe pharmaceutique, en hommage à l'industriel viscéralement attaché au Tarn.

    La mairie a prévu de retransmettre la cérémonie sur écran géant place Jean Jaurès, tout près de l'officine pharmaceutique où Pierre Fabre avait débuté sa carrière, a-t-on indiqué dans l'entourage du maire Pascal Bugis (DVD). Une cérémonie privée limitée aux intimes pourrait se dérouler par ailleurs dans des conditions qui ne sont pas encore connues.


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  • Économie

    Pierre Fabre, mort d'un enfant du pays

    <time datetime="2013-07-20T18:52:08.382376+02:00" itemprop="datePublished">20 juillet 2013 à 18:52     </time>lien

    Pierre Fabre, le 19 février 2011, lors d'un match de rugby à Castres.

    Pierre Fabre, le 19 février 2011, lors d'un match de rugby à Castres. (AFP)

    Il a bâti un empire pharmaceutique international fortement ancré dans son Tarn natal. Ce self-made man est mort samedi à l'âge de 87 ans.

    Pierre Fabre est décédé samedi matin à son domicile du Tarn à l’âge de 87 ans, après avoir bâti en 50 ans un empire pharmaceutique international. Mais tout au long de sa carrière, il a tenu à conserver aux laboratoires Pierre Fabre leur ancrage régional dans son Tarn natal, un attachement viscéral également concrétisé depuis 25 ans par son soutien financier au Castres Olympique, champion de France en titre de rugby.

    Né à Castres le 16 avril 1926, d’abord simple pharmacien d’officine, ce «self-made man» à la française est décédé samedi matin à son domicile d’En Doyse à Lavaur, des suites d’une longue maladie, a-t-on indiqué de source proche du groupe.

    Les hommages se sont succédé dès sa mort connue, le Medef déplorant «une immense perte» tandis que les hommes politiques de Midi-Pyrénées parlaient «du deuil de toute une région». Le président François Hollande a salué «un entrepreneur exceptionnel» qui «fut constamment en avance sur son temps», et le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg un «défenseur du patriotisme industriel».

    A Castres, une ville de 45.000 habitants, la pharmacie où tout a commencé existe toujours. En 1961, Pierre Fabre, qui a alors 35 ans, y invente le premier veinotonique et crée le laboratoire qui porte son nom. Quatre ans plus tard, il acquiert les laboratoires Klorane, point de départ de ses activités dans la dermo-cosmétique, qui représente aujourd’hui plus de la moitié (53%) des revenus du groupe, soit 1,045 milliard d’euros sur 1,978 milliard d’euros fin 2012.

    Il compte 10.000 salariés dans le monde, dont 6.700 en France, un ancrage national rare pour une entreprise de cette taille, forte de 42 filiales et diffusant ses produits dans 130 pays.

    L’homme était d’une légendaire discrétion et son groupe non coté en bourse n’était pas tenu de communiquer ses résultats. Pierre Fabre n’en exerçait plus officiellement la direction opérationnelle, mais n’avait jamais vraiment lâché les rênes, comme en témoigne la valse des directeurs généraux depuis une quinzaine d’années.

    Célibataire sans enfant, il s’était soucié de longue date de garantir l’indépendance du groupe après lui. Il avait ainsi fait don de 65% du capital à la fondation d’utilité publique qui porte son nom via une société financière Pierre Fabre Participations. Le président Hollande a salué cette volonté de préparer sa succession «avec le souci constant de ses salariés et d’assurer l’avenir de sa société».

    La société a indiqué dans l’après-midi qu’elle communiquera prochainement les dispositions prises pour poursuivre «l’aventure (…) dans le respect des valeurs et des volontés de son président et fondateur».

    A titre personnel, Pierre Fabre avait aussi investi de longue date dans les médias à travers sa société Sud Communication. Il a notamment possédé Sud Radio revendue en 2005 et contrôle le groupe de presse Valmonde, qui édite notamment l’hebdomadaire Valeurs actuelles. Il possède aussi 6% du groupe La Dépêche du Midi.

    Il s’était en partie désengagé des médias en revendant en 2011 l’agence Sipa Press au groupe allemand DAPD, puis en cédant en juin 2013 sept titres de presse locale au groupe Centre-France-La Montagne.

    L’homme fort de Castres, souvent dépeint comme autoritaire, était plutôt classé à droite, mais il a reçu tour à tour au Carla, une splendide résidence réservée aux invités de marque, les politiques de tous bords, de Valéry Giscard d’Estaing à Michel Rocard, de Nicolas Sarkozy à Laurent Fabius, en passant par Jacques Chirac.

    Le 30 mai dernier, il s’était entretenu quelques minutes avec le président de la République François Hollande, venu inaugurer l’extension d’une de ses unités de production dermo-cosmétique à Soual près de Castres.

    Cet attachement à la région natale, Pierre Fabre l’avait marqué en 2012 pesant de tout son poids aux côtés des chefs d’entreprise du Tarn en faveur du projet controversé d’autoroute Toulouse-Castres.

    Son soutien au Castres Olympique avait des motifs moins économiques, mais il fut indéfectible depuis qu’il en avait pris le contrôle en 1987.

    «Pierre Fabre pourrait se passer du Castres Olympique mais le Castres Olympique ne pourrait pas se passer de Pierre Fabre», résumait ainsi au moment du titre 2013, Pierre-Yves Revol, président du club pendant 20 ans puis de la LNR de 2008 à 2012, souvent considéré comme son fils spirituel.


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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Olivier Ameisen, l'apôtre du Baclofène, est mort

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-07-19T20:58:07+02:00" itemprop="datePublished">19.07.2013 à 20h58</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-19T21:30:26+02:00" itemprop="dateModified">19.07.2013 à 21h30</time> | Par

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    Le professeur de cardiologie Olivier Ameisen.

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    Pour des milliers de malades, il restera celui qui leur aura permis d'en finir avec le "craving", le besoin irrépressible d'alcool. Sa croisade aura été celle du baclofène : médecin devenu dépendant à l'alcool, il a trouvé en ce vieux médicament une nouvelle voie pour se libérer de son addiction, et s'est battu des années durant pour imposer sa découverte.

    Cardiologue, frère du professeur Jean-Claude Ameisen, l'actuel président du comité national d'éthique, le professeur Olivier Ameisen est décédé le 18 juillet à Paris d'un infarctus du myocarde. Il venait d'avoir 60 ans. Pianiste extrêmement brillant, jouant d'oreille, c'est dans la musique qu'il voit d'abord sa carrière : adolescent, il ne pense qu'à elle.

    Ses parents lui disent "Passe ton bac d'abord" ? Il se débrouille pour l'obtenir à 15 ans, alors qu'il n'est qu'en seconde. Trop tard, pourtant, pour devenir virtuose : Arthur Rubinstein, à qui il demande conseil, lui suggère d'être chef d'orchestre ou compositeur. Mais lui ne veut pas de demi-mesure. Ce sera donc la médecine.

    "LE TRAITEMENT DE L'ADDICTION", L'AFFAIRE DE SA VIE

    "Il a adoré la clinique et la recherche, mais je crois qu'il a toujours regretté de ne pas avoir fait son métier de la musique. C'était vraiment ce qui l'habitait", affirme Jean-Claude Ameisen, son aîné d'un an et demi. A l'adolescence, les deux frères sont inséparables. Ils font leurs études de médecine en même temps, préparent examens et conférence d'internat côte à côte. Seul le départ d'Olivier aux Etats-Unis, en 1983, pour la prestigieuse université Cornell de New York, parviendra à mettre entre eux de la distance. Le jeune homme devient vite un cardiologue éminent, mais ce grand anxieux ne tarde pas à sombrer dans l'alcoolisme. De façon absolue, comme tout ce qu'il entreprend.

    Il est hospitalisé plusieurs fois, traité par les plus grands spécialistes de l'addictologie. Rien n'y fait. Le brillant praticien doit interrompre sa carrière, divaguant des années durant de cures de désintoxication en accidents divers. "J'avais vraiment l'impression qu'il ne s'en sortirait jamais", se souvient son frère. Jusqu'en 2001, où une amie lui donne à lire un article du New York Times relatant l'effet étonnant du Baclofène, un médicament commercialisé depuis les années 1970 pour soulager les spasmes musculaires chez un cocaïnomane. C'est le déclic.

    Le médecin se plonge dans la littérature scientifique, interroge les spécialistes, puis se lance. En 2004, il se traite tout seul, avec des doses croissantes. Et guérit de son addiction, devenant, dit-il, "indifférent à l'alcool". Du jamais vu, ou presque. Olivier Ameisen retrouve ses facultés cognitives, et une sérénité qu'on lui avait rarement connue. En bon scientifique, il publie d'abord son cas, fin 2004, dans une revue spécialisée d'alcoologie. Mais c'est un livre grand public, Le Dernier Verre (Ed. Denoël, 2008), qui va enfin lui permettre de se faire entendre.

    Le Baclofène n'a pas d'autorisation officielle pour traiter l'addiction à l'alcool, mais les témoignages éloquents se multiplient, et les ventes s'envolent. Si une partie de la communauté médicale reste dubitative, Ameisen reçoit des soutiens prestigieux.  Comme celui du professeur Jean Dausset, prix Nobel de médecine 1980, qui n'hésite pas à dire qu'il a découvert "le traitement de l'addiction".

    Depuis, c'était devenu la grande affaire de sa vie. Inlassablement, obstinément, le cardiologue devenu alcoologue par la force des choses passait ses jours et une partie de ses nuits à batailler pour faire reconnaître ce traitement. Envoyant des mails aux quatre coins du monde, répondant aux centaines d'anonymes qui se tournaient vers lui, se prenant de bec avec les médecins qui n'appliquaient pas "sa" méthode, critiquant la "frilosité" de la France. Il voulait que des formations soient créées, et disait se "désespérer" de la lenteur administrative de la faculté française.

    "GUÉRIR SANS FORCÉMENT DEVENIR ABSTINENT, UN BLASPHÈME"

    "Passionné, passionnel et extrêmement attachant, Olivier Ameisen a beaucoup souffert du refus des alcoologues de reconnaître cette thérapie comme une possibilité d'aide", commente le professeur Didier Sicard, qui l'a publiquement soutenu et a présidé, le 3 juin dernier, un colloque "en faveur du Baclofène". Pour cet ancien président du comité national d'éthique, il s'agit d' "une découverte scientifique très importante, qui dépasse l'alcool et va justifier des travaux ultérieurs".

    Une découverte mal reçue, entre autres, parce qu'elle portait en elle un espoir inacceptable. "Le Baclofène permet de ne plus être prisonnier du sentiment pulsionnel d'addiction, autrement dit, il permet de guérir sans forcément devenir abstinent, précise-t-il.  Pour le milieu alcoologique, c'était un blasphème."

    "Olivier Ameisen ne s'attendait pas à une telle force de résistance de la part de la communauté médicale", estime la psychanalyste Caroline Eliacheff, devenue amie avec lui lors de la sortie de son livre. Le décrivant comme "un génie devenu un bienfaiteur de l'humanité", elle évoque aussi son angoisse constitutive, "physiquement palpable".

    D'une exigence folle, impatient, torturé, cet homme qui n'a pas eu d'enfants ne parvenait pas à se satisfaire du chemin incroyablement prometteur qu'il avait lui-même ouvert.
    Depuis quelques mois, il avait pourtant de quoi se réjouir. Des essais cliniques ont été lancés en milieu hospitalier et en médecine libérale pour évaluer l'efficacité du Baclofène dans la dépendance à l'alcool, qui pourrait aboutir à une autorisation de mise sur le marché dans les prochaines années.

    En attendant leurs résultats, l'Agence du médicament (ANSM) a annoncé le 3 juin une "recommandation temporaire d'utilisation" (RTU) permettant aux médecins de prescrire le produit à leurs patients en toute légalité. "Olivier était très heureux de cette décision, qu'il attendait comme nous tous depuis des années", souligne le docteur Renaud de Beaurepaire, psychiatre à l'hôpital Paul-Guiraud  de Villejuif (Val-de-Marne) et prescripteur de la première heure. Ces dernières semaines, Olivier Ameisen affirmait vouloir ouvrir à la rentrée une consultation d'addictologie, pour prescrire lui-même "son"  médicament. L'aventure du Baclofène devra continuer sans lui.

    Lire aussi le portrait :  "Olivier Ameisen, le croisé du Baclofène, médicament anti-alcoolisme"

    </article> Dates

     

    25 juin 1953 : naissance à Boulogne Billancourt (Hauts-de-Seine)

    1983 : cardiologue à New-York

    Janvier 2004 : commence à se traiter par Baclofène

    Décembre 2004 : publication scientifique dans la revue Alcohol and Alcoholism

    2008 : publication de « Un dernier verre » (Ed.Denoël)

    18 juillet 2013 : mort à Paris


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    Henri Alleg raconte la torture pendant la guerre d'Algérie

    Le Monde.fr | <time datetime="2012-03-17T12:38:06+01:00" itemprop="datePublished">17.03.2012 à 12h38</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-18T11:59:56+02:00" itemprop="dateModified">18.07.2013 à 11h59</time> | Par

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    <figure class="illustration_haut"> Henri Alleg en décembre 2005 à Toulouse. </figure>

    Henri Salem arrive à Alger en 1939, à 18 ans. Il va faire de ce pays sa patrie d'adoption, n'en repartant qu'en 1965 après le coup d'Etat de Houari Boumediene. Militant communiste et anticolonialiste, il devient journaliste et milite. Dès 1951, il prend la direction d'Alger républicain, un journal qui a publié notamment Camus. En 1955, son journal est interdit. Il troque dans la clandestinité son nom de Salem pour celui d'Alleg et participe à des réseaux d'aide du FLN.

    Le 7 janvier 1957, le général Massu se voit confier les pleins pouvoirs à Alger. Le 12 juin, en pleine "bataille d'Alger", les hommes de la 10e division parachutiste procèdent à l'arrestation d'Henri Alleg, alors qu'il se rend chez son ami, Maurice Audin, professeur à l'université d'Alger.

    Dès son arrestation, Henri Alleg sait qu'il sera torturé. Il le sera à El-Biar, une sorte de "centre de triage". Il est le dernier à avoir croisé Maurice Audin vivant, dans ce lieu. Le corps du jeune mathématicien ne sera jamais retrouvé.

    Transféré à la prison de Barberousse, Henri Alleg va commencer à écrire son récit, sur l'idée de son ami et avocat Léo Matarasso. La Question sera publié par Jerôme Lindon aux Editions de minuit, en 1958.En 2005, il publie Mémoire algérienne. Souvenirs de luttes et d'espérances, aux éditions Stock.

     

    Entretien avec Henri Alleg (partie 3) par lemondefr

    Retrouvez l'intégralité du témoignage de Henri Alleg dans le hors-série du Monde : "Guerre d'Algérie. Mémoires parallèles", en librairie ou sur la boutique du Monde.fr

    </article>

     


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