• Hongrie : la vidéo de campagne contre le viol qui ne passe pas

    Hongrie : la vidéo de campagne

    contre le viol qui ne passe pas

    Edité par
    le 27 novembre 2014 à 12h39
     

     

     

     

     

    <section class="grid-200 fleft" id="content-list-left"><section class="ombre1" id="sct166896"><article class="teaser sz14"><figure class="figure p-play-medium"></figure>

    Une vidéo relance la controverse sur le viol en Hongrie

    </article><article class="teaser sz14"><figure class="figure p-play-medium"></figure>

    Denis Mukwege, prix Sakharov : "Chaque femme violée, je l'identifie à ma femme"

    </article><article class="teaser sz14"><figure class="figure "></figure>

    "Docteur miracle" distingué par le prix Sakharov

    </article></section><aside class="sz12 tag c1 aside166896 ombre1">violences conjugales , campagne , hongrie , viol</aside> </section> EuropeTollé en Hongrie. Une vidéo de campagne pour la prévention contre les viols et les attouchements sexuels s'adresse aux femmes et les incite à faire attention à leur comportement. Parmi les conseils prodigués aux femmes pour éviter les agressions : éviter d'aller en boîtes de nuit.

     

     

     

     

    Les services de police hongrois n'ont pas trouvé d'autres moyens pour sensibiliser la population aux viols... que de culpabiliser les victimes. Dans ce clip de plus de trois minutes, trois jeunes femmes s'apprêtent à sortir en boîte de nuit, s'habillent et se maquillent de manière équivoque. Consommation d'alcool, rencontres avec des hommes et postures osées s'ensuivent, jusqu'à ce que l'une d'elles se fasse violer.


    A la fin du clip, un message accompagne la jeune fille amorphe sur le sol, dont les vêtements sont déchirés : "Tu y es pour quelque chose, tu peux faire quelque chose pour éviter cela."
     
    Indignation à plusieurs égards


    La vidéo postée sur Youtube a suscité l'indignation sur les réseaux sociaux depuis sa mise en ligne. De la part de femmes, mais aussi d'organisations de défense des droits de la personne.


    Face à la polémique, la police s'est sentie obligée de réagir en invoquant leur responsabilité : "souvent, la coquetterie des femmes joue un rôle dans le déclenchement de la violence". Déjà en 2007, Amnesty International pointait du doigt les préjugés tenaces dans le pays à l'encontre des femmes mais avait réalisé une campagne choc rappelant l'absurdité des motifs de violences faites aux femmes. Plusieurs copies ont été envoyées dans les collèges et lycées hongrois. De nombreuses associations se sont révoltées, affirmant que la police rendait "coupables" les victimes de viols, et non les violeurs.


    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :