• "Il n'y aura pas de croissance sans confiance" estime Hollande

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    "Il n'y aura pas de croissance sans confiance"

    estime Hollande

    Le Monde.fr | <time datetime="2012-05-19T19:02:10+02:00" itemprop="datePublished">19.05.2012 à 19h02</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-05-19T19:36:06+02:00" itemprop="dateModified">19.05.2012 à 19h36</time>

     
     
    <figure class="illustration_haut"> Barack Obama s'est engagé à coopérer avec l'Europe sur un programme associant aux plans de réduction des déficits des mesures en faveur de la croissance. </figure>

    Barack Obama s'est engagé samedi 19 mai, lors du sommet du G8 à Camp David, à coopérer avec l'Europe sur un programme associant aux plans de réduction des déficits des mesures en faveur de la croissance. Le chef d'Etat américain et les dirigeants des sept autres pays les plus industrialisés, réunis dans la retraite présidentielle du Maryland, ont cherché à rassurer les marchés financiers face aux difficultés des banques espagnoles et au risque de voir la Grèce quitter la zone euro.

    "Ce G8 a été utile et fructueux. Il permet d'envoyer un double message : croissance et confiance. Il n'y aura pas de croissance sans confiance, et pas de confiance sans croissance", a souligné François Hollande. "Nous avons salué les efforts faits dans différents pays pour redresser les finances publiques. Reste une incertitude pour la Grèce. Le message que j'ai affirmé dès mardi avec Mme Merkel et que j'ai répété est que la Grèce reste dans la zone euro mais soit accompagnée par l'Europe pour stimuler sa croissance", a-t-il ajouté.

    Lire le verbatim de François Hollande : "Je considère que le mandat qui m'a été confié a déjà été honoré"

    Le premier ministre britannique David Cameron a, lui, constaté auprès de ses interlocuteurs du G8 "un sens croissant de l'urgence sur les mesures à prendre" afin de sortir la zone euro de la crise. "Des plans d'urgence doivent être mis en place, afin de renforcer les banques, améliorer la gouvernance et consolider les dispositifs pare-feu - toutes ces choses doivent être mises en place très rapidement afin de faire face à toute éventualité", a-t-il précisé.

    BERLIN ISOLÉ

    Dès vendredi, donnant le ton du sommet, Barack Obama s'était aligné sur la proposition de François Hollande favorable à des mesures d'incitation à la croissance face à l'austérité prônée par la chancelière allemande qui est apparue isolée. Le président américain s'est accordé avec son homologue français sur le fait que la lutte contre la crise de la zone euro est "un problème d'une extraordinaire importance, non seulement pour les Européens mais aussi pour l'économie mondiale". Il a plaidé pour "une approche responsable qui soit couplée avec un programme de croissance forte".

    Angela Merkel prône au contraire une forte discipline budgétaire afin de réduire le niveau de la dette. "L'Allemagne est presque complètement isolée", a déclaré Domenico Lombardi, ancien responsable du Fonds monétaire international."(...) il est maintenant clair que la Grèce est devenue une crise systémique", a-t-il ajouté.

    Concernant l'Iran, Barack Obama a déclaré vendredi que tous les participants restaient attachés à une approche combinant des sanctions, des pressions et des discussions diplomatiques avec Téhéran. "Notre espoir reste que nous puissions régler cette question d'une manière pacifique et respectueuse de la souveraineté et des droits de l'Iran au sein de la communauté internationale, mais qui également reconnaisse ses responsabilités", a insisté le président américain.

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