• Dernière modification : 15/08/2013 

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    L'olinguito, un nouveau mammifère,

    sort des forêts de nuages

    L'olinguito, un nouveau mammifère, sort des forêts de nuage
    © Mark Gurney

    Pour la première fois depuis 35 ans un nouveau mammifère carnivore a été découvert sur le continent américain. L’olinguito, un membre de la famille des ratons laveurs, vit essentiellement en Colombie et en Équateur.

    Par Sébastian SEIBT (texte)
     

    Jusqu’à présent l’olenguito n’existait pas officiellement. Certes, ce petit animal de la famille des ratons laveurs vit déjà depuis des centaines d’années tranquillement en Amérique du Sud, mais personne ne savait qu’il s’agissait d’un animal non répertorié. Une équipe de chercheurs du Smithsonian Institution de Washington a révélé l’existence, jeudi 15 août, de cette nouvelle espèce de mammifères carnivores.

    “Quand on le regarde, on a un peu l’impression qu’il s’agit d’un croisement entre un gros chat et un ours en peluche”, note Kristopher Helgen, zoologue au Smithsonian et spécialiste des mammifères. Aucun nouveau mammifère carnivore n’avait été découvert dans l’hémisphère ouest depuis la belette colombienne en 1978.

    Surtout, le travail d’identification menée par l’équipe de chercheurs pendant une décennie a permis de mettre un terme à une erreur scientifique de près de 100 ans. L’Homme avait, en effet, déjà vu les olinguitos auparavant. “Il y en a même eu un qui s’est baladé de zoo en zoo aux États-Unis”, raconte Kristopher Helgen. Mais jusqu’à présent, ils avaient été confondus avec leurs cousins, les olingos. “Pourtant, les olinguitos sont plus petits, n’ont pas le même pelage et si on les regarde bien ne ressemblent que très peu aux olingos”, estime Kristopher Helgen.

    Un carnivore qui mange des fruits

    Pour s’assurer qu’ils étaient bien en présence d’une nouvelle espèce, les scientifiques se sont rendus dans les Andes. Plus précisément dans les forêts de nuage en Équateur et en Colombie. C’est là qu’ils ont retrouvé puis étudié les olinguitos pendant plusieurs années. Ils se sont alors rendu compte que ce petit carnivore... mangeait essentiellement des fruits. C’est certes rare, mais pas impossible : l’ordre biologique des carnivores regroupe un ensemble d’animaux (lions, chats, ours, etc.) qui à l’origine mangeaient tous de la viande mais dont certains, comme par exemple le panda, ont changé de régime alimentaire.

    Carte de distribution des olinguitos
    Les points noirs correspondent aux lieux où la présence des olinguitos a été confirmée.Smithsonian

    Les olinguitos sont des animaux solitaires d’environ 75 cm de long qui vivent dans les arbres “dont ils ne descendent quasiment jamais”, remarque Kristopher Helgen. L’équipe scientifique a également conclu que cette nouvelle espèce n’était pas en danger de disparition et qu’il en existe actuellement plusieurs milliers en Amérique du Sud. En les observant, ils ont constaté qu’il n’y avait pas qu’une sorte d’olinguitos, mais qu’il existait en fait quatre sous-espèces. “Je ne pense pas qu’on découvre avant longtemps une nouvelle espèce qui comporte autant de sous-espèces”, affirme Kristopher Helgen.

    D’autres nouveaux mammifères restent à découvrir promet ce zoologue, qui étudie actuellement plusieurs possibles nouvelles espèces. À l’heure de la société de l’information, des Google maps et autres technologies, la rencontre avec les olinguitos prouve, d’après Kristopher Helgen, que “l’âge des découvertes de nouveaux animaux est loin d’être fini”.


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-08-13T21:54" itemprop="datePublished" pubdate=""> 13/08/2013 à 21:54</time>

    Ce poisson, retrouvé au large du Danemark, ciblerait notamment une partie "très sensible" de l'anatomie humaine.

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    Le pacu ressemble vraiment au piranha, mais il n'est pas carnivore.

    <figcaption>Le pacu ressemble vraiment au piranha, mais il n'est pas carnivore. © Mark Ralston / AFP </figcaption> </figure> </header>

    Un cousin normalement végétarien du piranha a été pêché en mer près du Danemark, très loin de l'habitat originel de cette espèce sud-américaine, a annoncé mardi un responsable du musée d'histoire naturelle de Copenhague. "Le pêcheur a été très surpris et un peu méfiant car ce poisson, le pacu, ressemble vraiment au piranha, mais il n'est pas carnivore", a dit ce responsable, Peter Rask Moeller.

    L'origine exacte du poisson est inconnue mais, selon Peter Rask Moeller, "il vient probablement d'un aquarium de la région". "C'est intéressant de voir qu'il a survécu dans les eaux de l'Oeresund (le détroit qui sépare le Danemark de la Suède), même si elles ne sont pas trop salées. On ignorait qu'il pouvait supporter le sel", a-t-il ajouté.

    Friand de testicules humaines

    Comme son cousin le piranha, le pacu est un poisson d'eau douce, reconnaissable à sa puissante mâchoire, avec une dentition qui fait penser à celle de l'homme. "S'ils mordent, ils peuvent faire très mal (...) en particulier s'ils mordent là où on ne veut surtout ne pas être mordu", s'est amusé le scientifique, soulignant qu'il n'attaquait normalement pas l'homme.

    La presse internationale a largement relayé la prise, insistant sur le fait que le pacu avait la réputation d'être friand de testicules humaines. Dans un documentaire pour la chaîne américaine Animal Planet en 2012, le spécialiste de la pêche extrême Jeremy Wade avait rapporté l'anecdote selon laquelle des pêcheurs de Papouasie-Nouvelle-Guinée en auraient été victimes.

    Il est difficile de dire si le pacu va envahir les eaux danoises. "A chaque fois qu'on pêche un poisson d'une nouvelle espèce, on se dit qu'on ne va pas en trouver d'autres mais on ne sait jamais", a indiqué Peter Rask Moeller. Ce poisson est élevé pour sa chair en Amérique du Nord. "Il paraît que c'est très bon. J'aimerais bien goûter", a conclu le scientifique.


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-08-09T07:49" itemprop="datePublished" pubdate=""> 09/08/2013 à 07:49     </time>
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    La 23e édition de cet événement populaire aura lieu le week-end prochain sur le thème de la compréhension des distances dans l'univers.

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    Pour profiter du spectacle, "un transat et vos yeux suffisent".

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    Pour profiter du spectacle, "un transat et vos yeux suffisent". © DANIEL KARMANN / AFP

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    À quelle distance sont les étoiles ? La 23e édition des Nuits des étoiles, le week-end prochain, sera l'occasion rêvée pour aborder la question, puisqu'elle aura pour thème la compréhension des distances dans l'univers. L'Association française d'astronomie (Afa), qui organise cette manifestation populaire dédiée à l'observation du ciel depuis 1991, a choisi ce thème à l'occasion du lancement prévu à l'automne du satellite européen Gaia. Il aura pour mission de mesurer avec une précision inégalée les distances de près d'un milliard d'étoiles de la Voie lactée et de dresser une carte 3D de notre galaxie. De vendredi à dimanche, quelque 400 manifestations réparties dans toute la France permettront de comprendre l'intérêt de cette mission. Plus de 350 soirées d'observation ouvertes au public offriront une "balade céleste" nocturne, en montagne, au bord de la mer ou dans la garrigue, et même à Paris, depuis le toit-terrasse panoramique de la tour Montparnasse.

    Clubs d'astronomie, offices de tourisme ou encore centres de vacances participent à ce rendez-vous estival qui a lieu aussi en Belgique, en Suisse, en Italie, au Maroc et en Algérie. La balade débutera au coucher du soleil, dont les derniers rayons disparaîtront sous l'horizon nord-ouest. En début de nuit, télescopes et lunettes seront braqués sur un fin croissant de lune et le public pourra contempler le coucher de Vénus, l'étoile du Berger. Le crépuscule installé, les trois étoiles du "Triangle de l'été", Véga, Deneb et Altaïr, se dévoileront au zénith, alors que la planète aux anneaux, Saturne, plongera vers l'horizon ouest.

    Une application pour smartphone

    En les observant dans le ciel, difficile de percevoir que les "trois belles d'été" sont si éloignées les unes des autres. Altaïr et Véga sont les plus proches, respectivement à 17 et 25 années-lumière. Deneb, elle, se trouve à près de 1 550 années-lumière. La balade se poursuivra au travers des constellations de la Voie lactée, de Cassiopée au Scorpion, en passant par le Cygne et le Sagittaire. Elle ne serait pas complète sans la visite des célèbres Perséides, ces étoiles filantes dont le pic d'activité est attendu à ce moment de l'année. Appelés météores par les astronomes, ces petits objets solides, cailloux rocheux ou poussières minuscules, déboulent à une vitesse de l'ordre de 210 000 km/h dans l'atmosphère terrestre où ils se consument. Lorsqu'ils pénètrent dans l'atmosphère, leur température s'élève à 2 000 °C, produisant des traînées lumineuses perceptibles à l'oeil nu.

    Pour les observer, "un transat et vos yeux suffisent", précise l'Afa, soulignant que "seul l'oeil offre une vision grand angle qui restituera l'ampleur du phénomène". Les astronomes conseillent quand même de choisir un endroit dégagé, à l'écart des lumières de la ville. Spectacle garanti..., si la météo ne joue pas les trouble-fête. Le programme des animations est disponible sur le site www.afanet.fr/nuits. De son côté, la chaîne de télévision Arte proposera samedi une "journée des étoiles", avec une série de documentaires à partir de 12 h 50 (Le Soleil dans tous ses états) et jusqu'en fin de soirée (Histoires d'étoiles). Enfin l'application pour smartphones et tablettes "Nuit des étoiles, Tome 1", disponible sur Iphone, Ipad et Android, est gratuite jusqu'au 12 août. Cette "visite guidée du ciel" reprend le thème des distances de l'univers, précise la société CosmoStory.


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  • Accueil > TopNews > Des poubelles collectant des données font scandale à Londres

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    Des poubelles collectant des données

    font scandale à Londres

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    <time datetime="2013-08-12T21:35:28" itemprop="dateCreated">Créé le 12-08-2013 à 21h35</time> - <time datetime="2013-08-12T21:35:28" itemprop="dateModified">Mis à jour à 21h35</time>

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    Des poubelles "intelligentes" capables de recueillir des données de passants à partir de leurs smartphones provoquent un scandale à Londres, où les autorités ont exigé lundi que cette technologie soit désactivée.
(c) Afp

    Des poubelles "intelligentes" capables de recueillir des données de passants à partir de leurs smartphones provoquent un scandale à Londres, où les autorités ont exigé lundi que cette technologie soit désactivée. (c) Afp

    Londres (AFP) - Des poubelles "intelligentes" capables de recueillir des données de passants à partir de leurs smartphones provoquent un scandale à Londres, où les autorités ont exigé lundi que cette technologie soit désactivée.

    La collecte de ces informations "doit cesser immédiatement" jusqu'à ce qu'il y ait un débat public sur le sujet, ont insisté les autorités de la City, quartier financier de Londres.

    "Nous avons aussi saisi" l'autorité britannique de protection de défense des libertés, ont-elles ajouté.

    Les poubelles, conçues pour résister à l'explosion d'une bombe, sont équipées d'un système wifi et d'écrans digitaux affichant des publicités ainsi que des informations financières et locales en temps réel, comme les perturbations dans le métro.

    Cet été, elles ont aussi été testées pour collecter les données des smartphones de passants. En l'espace d'une semaine en juin, elles ont enregistré plus d'un demi-million de téléphones.

    Selon son fabricant, la société Renew, ces poubelles "fournissent une vision sans précédent (...) - les points d'entrée et de sortie, le temps passé dans un endroit, les centres d'intérêt" des utilisateurs de smartphones.

    Cette technologie pourrait, selon Renew, permettre de cibler des campagnes publicitaires en fonction par exemple du temps passé dans les commerces. Le client de tel café pourrait par exemple se voir proposer des publicités d'autres chaînes de boissons chaudes.

    Devant le tollé provoqué par ce dispositif, le patron de Renew, Kaveh Memari, s'est défendu en expliquant que la technologie avait seulement été à l'essai en juin et qu'elle ne permettait que de comptabiliser le nombre de passants, sans obtenir leurs données personnelles.

    Elle est comparable à la technologie utilisée par les sites internet qui comptent le nombre de visiteurs uniques, sans connaître leur identité, a-t-il expliqué.

    "Nous ne pouvons pas vraiment suivre les gens, nous ne voyons pas les gens, tout ce que nous voyons est un dispositif", a-t-il déclaré à l'AFP.

    "Peu importe ce que peut faire la technologie, a rétorqué un porte-parole de la City of London. Tout ce qui se passe dans les rues doit être fait avec précaution et avec le soutien d'un public informé."

    Kaveh Memari a insisté sur le fait que l'utilisation éventuelle des informations collectées par ces poubelles devrait se faire en accord avec des groupes de protection des données. "Les développements futurs (de ce dispositif) ne dépendront pas seulement de la technologie, mais surtout de la façon dont les gens réagissent vis-à-vis de cette technologie interactive", a-t-il affirmé.

    Renew, qui a installé ces poubelles très sophistiqués dans la capitale britannique pendant les jeux Olympiques de Londres en 2012, compte vendre ce produit dans d'autres villes comme New York, Dubaï et Rio.


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    Australie : un kangourou sauve un petit garçon perdu

    Publié le 08.08.2013, 11h42 | Mise à jour : 13h05

    Capture d'écran. Le petit Simon a retrouvé ses parents après une nuit passée dans la nature avec les kangourous. 

    Capture d'écran. Le petit Simon a retrouvé ses parents après une nuit passée dans la nature avec les kangourous.  | DR/ 7News

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    «Papa, je vais bien. J'ai dormi dans un buisson et il y avait des kangourous» a expliqué le petit Simon lorsqu'il a retrouvé sa famille après 24 heures d'angoisse. Cet enfant de 7 ans, perdu dans le bush du Sud de l'Australie après un pique-nique familial, a été protégé de la nuit glaciale par un wallaby.

    Simon et sa famille dejeunaient samedi dans la réserve naturelle de Deep Creek située dans une péninsule à l'extrême-sud de l'île continent.
     
    Le petit garçon s'est aventuré dans la nature à la recherche de fleurs pour sa mère. Il s'est rapidement perdu et a erré dans la brousse pendant plusieurs heures. Un marsupial a croisé sa route, mangé les fleurs qu'il tenait à la main et s'est endormi à côté de lui lorsque la nuit est tombée. Problème : le thermomètre est descendu jusqu'à 3°C car c'est l'hiver dans l'hémisphère sud. Sans la chaleur de l'animal, les chances de survie de Simon étaient minces.

    «Je pense que c'était un miracle. Sa veste sentait le kangourou, la brousse et le kangourou» a détaillé la mère, Linda,  au micro de la chaîne 7News. Malgré un important dispositif de recherches, notamment plusieurs hélicoptères, les pompiers n'ont retrouvé le garçon que le lendemain. Il les attendait à 500 mètres du lieu de sa disparition. Simon n'a pas été traumatisé par l'expérience et parle d'une «aventure» qui lui aura laissé tout de même quelques égratignures et un sacré souvenir.

    VIDEO. Le jeune Simon retrouve ses parents après une nuit dans la brousse
     

    LeParisien.fr


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