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    Le mystère d'un écureuil violet capturé, et relâché, il y a quelques jours par un couple de Jersey Shore en Pennsylvanie (Est) ravissait vendredi aux Etats-Unis les internautes, qui spéculaient sur l'origine de cette couleur inhabituelle.

    Le mystère d'un écureuil violet capturé, et relâché, il y a quelques jours par un couple de Jersey Shore en Pennsylvanie (Est) ravissait vendredi aux Etats-Unis les internautes, qui spéculaient sur l'origine de cette couleur inhabituelle.

    Le mystère d'un écureuil violet capturé, et relâché, il y a quelques jours par un couple de Jersey Shore en Pennsylvanie (Est) ravissait vendredi aux Etats-Unis les internautes, qui spéculaient sur l'origine de cette couleur inhabituelle.

    "La couleur de l'écureuil violet rend les experts complètement dingues", résumait dans un tweet ultimaora, jouant sur l'expression "nuts" qui signifie "dingue" comme "cacahuètes" en anglais.

    L'écureuil dont le pelage violet paraît franchement peu naturel, a été capturé dimanche par Percy et Connie Emert qui avaient mis des pièges pour protéger leurs oiseaux, assure le couple interrogé par le site météo accuweather.com.

    "Il est vraiment violet. Les gens croient qu'on l'a teint, mais je le jure, on l'a juste trouvé et il était violet", affirme le couple qui a relâché l'animal mardi.

    La rédaction du site a interrogé des experts maison dont les explications privilégiaient la chute de la bête "dans de l'encre ou de la peinture violette".

    Sur le blog du site, Krish Pillai estimait que "la couleur ressemble plutôt à du rose tyrien, un bromure naturel qu'on peut trouver chez les mollusques mais rarement chez les animaux terrestres", disait-il, avançant l'hypothèse d'une "eau polluée".

    Il s'est "vautré dans un seau de myrtilles", assurait Lane Rasberry sur boingboing.net alors que Jana, méfiante, assurait que "soit le couple a peint l'écureuil soit a retouché la photo et l'a envoyée à ABC", sur le blog de abcnews.

    L'écureuil violet a depuis un compte Facebook et Twitter dans lequel il assure que "sa maman était rouge et son papa bleu".


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  • 11 février 2012

    Une journée bolchevique à la Berlinale

    Dans la salle du FriedrichstadtPalast, à l'Est de l'emplacement du mur, la Berlinale organise chaque année la projection d'un monument d'avant le parlant, qu'accompagne un orchestre symphonique. Le matin de cette projection (cette année le 10 février), la répétition générale sert de projection de presse. Cette année, la caisse claire de l'orchestre de la radiodiffusion de Berlin a été très sollicitée: la partition qu'Edmund Meisel a composée pour Octobre, de S.M. Eisenstein est résolument martiale, scandée par des roulements de tambour et des fanfares qui célèbrent le prolétariat.

    C'est l'un des privilèges de la Berlinale que de pouvoir faire résonner plus fort certains films historiques. Octobre, projeté en 1928 au Bolchoï pour célébrer dix ans de pouvoir bolchevique. Une année de retard qui s'explique par la nécessité de purger le métrage de toutes les vues montrant Trotsky. La version projetée au Friedrichstadt-Palast utilise une bobine de métrage censurée, retrouvée à Moscou dans les années 1960, si bien qu'on voit (fugacement) Trotsky, et l'on se demande quelle version était montrée à Berlin-Est avant 1989, avec ou sans Lev Davidovitch.

    Restauré numériquement, Octobre est un film splendide et terrible, qui ne laisse aucune chance à ses ennemis, les bourgeois, les popes, les mencheviks, les socialistes révolutionnaires. Jamais Eisenstein n'hésite à les stigmatiser, à les déshumaniser, aussi bien par le cadrage que par le montage. Regardez comment la plongée réduit la pose héroïque de Kerensky à celle d'un petit garçon boudeur.

    Et au cas où il y aurait encore un doute sur les qualités du chef du gouvernement provisoire, Eisenstein enchaîne sur un plan montrant une statue de Napoléon Ier (resté assez impopulaire en Russie) les bras croisés.

    Les hasards de la programmation m'ont fait enchaîner les projections d'Octobre et d'Indignados, de Tony Gatlif, qui est aussi un film d'agit-prop.

    Le cinéaste français s'est inspiré du livre de Stéphane Hessel pour un collage qui mêle les tribulations d'une immigrée clandestine (de la fiction) et des images des manifestations d'indignés à Madrid et à Paris. Il n'est pas question ici de comparer deux cinéastes incomparables mais de remarquer  à quel point l'espèce de gentillesse qui prévaut dans les discours les plus radicaux de notre temps pâlit face à la volonté furieuse d'imposer ses raisons qui parcourt tout le film d'Eisenstein.

    Pour compléter ce menu rouge comme l'Orient, j'ai vu trois documentaires réalisés pour le studio Prometheus à la fin des années 1920 en Allemagne. Lié au Secours ouvrier international, l'une des organisations de masse du Komintern, Prometheus et son organisation soeur en Russie soviétique, Mezhrabpom Film, produisaient des films (de fiction, d'animation, documentaires) destinés à entretenir la foi dans la révolution prolétarienne. Dans la salle de cinéma du musée de l'histoire allemande, on a vu deux courts métrages (Comment vivent les travailleurs et Dans l'ombre de la métropole) qui montraient les conditions de vie dans les quartiers ouvriers de Berlin, l'insalubrité, les propriétaires toujours prêts à expulser les mauvais payeurs. La beauté des panoramiques sur les cours sordides, les plans  qui détaillent la maigreur de ces petits enfants blonds qui, dix ans plus tard partiront à la guerre sont autant d'appels aux armes. Le long métrage qui complétait le programme, Um's Tagliche Brot (Pour notre pain quotidien), de Phil Jutzi mélange la description minutieuse de la vie quotidienne des mineurs de charbon de Silésie et une fiction dramatique, dans laquelle le prolétaire isolé est vaincu.

    Et ce samedi matin, en compétition, on a vu Barbara, de Christian Petzold. Barbara (Nina Hoss) est médecin dans une petite ville de RDA, en 1980.  Un médecin regarde une reproduction de la Leçon d'anatomie de Rembrandt et dit à sa collègue "j'aimerais aller le voir à La Haye". Elle répond "Pose une demande", et toute la salle a ri, pas très fort, comme par réflexe, en souvenir de la vie au temps de la victoire des héritiers d'Octobre.


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  • Deux Français se lancent dans un tour du monde en voiture électrique

    Mis à jour le 11.02.12 à 17h14

    Deux jeunes ingénieurs parisiens se sont élancés samedi après-midi de Strasbourg pour faire le tour du monde à bord d'une voiture 100% électrique, qu'ils devront recharger tous les 100 km environ en faisant halte chez l'habitant.

    «On espère que cette première va faire de la publicité pour la voiture électrique, on veut montrer que c'est un moyen de transport fiable», a déclaré Xavier Degon, 27 ans, ingénieur chez EDF. «Notre objectif est d'être de retour à Strasbourg le 29 septembre», a ajouté son coéquipier Antonin Guy, 28 ans.

    Les deux amis ont pris le volant d'une Citroën C-zéro de série pour un périple de 25.000 kilomètres au cours duquel ils traverseront 17 pays. Ils vont d'abord se diriger vers les Pays-Bas pour embarquer sur un cargo à Rotterdam en direction de New York. Ils traverseront ensuite les Etats-Unis jusqu'à San Francisco avant de poursuivre leur trajet au Japon, puis en Thaïlande, en Chine, et au Kazakhstan. Ils reviendront à Strasbourg via la Russie et l'Europe centrale.

    Importé par 20minutes.fr


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  • Le Point.fr - Publié le 06/02/2012 à 00:02

    Le jeune écrivain a provoqué en duel le critique Jean Lorrain qui avait évoqué son homosexualité dans un de ses papiers.

    6 février 1897 : Proust fait le coup de feu dans le bois de Meudon. Quel homme !

     

    C'est également arrivé un 6 février
     
     

    C'est énorme et pourtant, c'est la vraie de vraie vérité : le délicat Proust provoque en duel un triste salopard qui évoque vicieusement son homosexualité. Respectant la tradition, les deux combattants arrivent à l'aube, accompagnés de leurs témoins. Il s'agit de vider une querelle d'homosexuels. Marcel Proust n'a que 26 ans, et son adversaire, c'est le venimeux et féroce Jean Lorrain, 42 ans. Critique, auteur de pièces de théâtre, drogué à l'éther, ce dernier est le plus ardent représentant de l'esprit décadent de cette fin de siècle. Sa plume acerbe, cruelle même, lui a valu plusieurs duels. Dans le cas qui nous occupe, Lorrain a vigoureusement assassiné le premier roman de Proust intitulé Les Plaisirs et les jours, dans "Le Journal". Il insinue qu'Alphonse Daudet préfacera le prochain livre de Proust "parce qu'il ne peut rien refuser à son fils Lucien". À l'époque, l'allusion est claire : elle révèle au grand jour la relation intime qu'entretient le jeune écrivain mondain avec Lucien, un beau et frêle jeune homme, fils donc d'Alphonse Daudet. Lorrain traite également l'oeuvre de surfaite et souligne son prix excessif. L'écrivain est qualifié de "chochotte" et d'"écrivain précieux". Cette agressivité de Lorrain envers Proust cache, en fait, une jalousie d'homosexuels. En effet, le jeune écrivain est un protégé de Robert de Montesquiou, un autre dandy qui n'accordait que mépris à l'endroit de Lorrain.

    Marcel Proust ne pouvait laisser ce torrent d'injures sans réponse. Tel un petit coq blessé, il provoque Lorrain en duel. Donc le 6 février à l'aube, Marcel Proust, la peur au ventre, se rend dans le bois de Meudon, accompagné de ses deux témoins, le peintre Jean Béraud et le maître d'armes Gustave de Borda. Il a été convenu que le duel se ferait au pistolet, car aucun des deux ne sait manier l'épée. Les deux adversaires se préparent, puis se font face. La légende prétend qu'un garçon coiffeur, amant de Proust, se serait précipité vers lui pour le supplier de renoncer à se battre. D'un rapide coup d'oeil, Proust et Lorrain s'accordent pour tirer leur balle dans le sol. On est entre hommes de littérature, pas à OK Corral. Une fois la formalité accomplie, les deux adversaires s'écartent, soulagés. Du moins, en ce qui concerne Proust, qui aurait même désiré serrer la main de son adversaire si ses deux témoins ne l'en avaient pas dissuadé. Toute sa vie, l'écrivain fut fier de ce fait d'arme. Pour une fois qu'il avait été un homme, un vrai...


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  • - Publié le 29/01/2012 à 19:39 - Modifié le 29/01/2012 à 19:40

     

     

    Un groupe de rock formé par d'anciens parachutistes russes rencontre un grand succès sur internet, avec une chanson, visionnée un demi-million de fois sur YouTube en trois jours, qui appelle le "tyran" Vladimir Poutine à partir.

    Un groupe de rock formé par d'anciens parachutistes russes rencontre un grand succès sur internet, avec une chanson, visionnée un demi-million de fois sur YouTube en trois jours, qui appelle le "tyran" Vladimir Poutine à partir.

    Un groupe de rock formé par d'anciens parachutistes russes rencontre un grand succès sur internet, avec une chanson, visionnée un demi-million de fois sur YouTube en trois jours, qui appelle le "tyran" Vladimir Poutine à partir.

    Gros bras tatoués, bérets bleu clair vissés sur la tête et décorations sur la poitrine, deux chanteurs, accompagnés de trois musiciens, dénoncent avec leurs voix rocailleuses le régime du Premier ministre Vladimir Poutine, favori de la présidentielle du 4 mars prochain.

    "T'as détruit la défense, l'armée est crevée, t'as craché sur les soldats et envoyé balader les officiers. On ne te pardonne pas tes +mérites+ et on demande pacifiquement : Dégage, tyran !", chantent ces anciens militaires.

    "T'es comme moi, un homme et pas Dieu. Et moi je suis comme toi, un homme pas crétin. On te laissera plus mentir et voler. On est des paras libres et la mère patrie est avec nous ! T'es qu'un fonctionnaire, pas un tsar ou un Dieu", lancent dans le refrain, ces soldats aux mines patibulaires.

    Dimanche, la vidéo avait été visionnée 445.000 fois depuis sa mise en ligne jeudi (www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=2aVlR_Oe3v0). Leur passage à l'antenne de la chaîne télévisée en ligne Dojd vendredi a lui été regardé (www.youtube.com/watch?v=dV-prXX1ZOw&feature=related) 150.000 fois.

    L'un des chanteurs y explique, face à un journaliste étonné que d'anciens combattants s'attaquent à M. Poutine, un ancien du KGB cultivant une image de dur, qu'il ne supporte pas le régime corrompu du dirigeant russe.

    "Nous sommes comme tout le peuple, nous ne voulons pas vivre dans un pays où partout on vole et on ment", dit-il, pour expliquer cette chanson dont le titre est "Personne sauf nous !", la devise des parachutistes russes.

    Les VDV, acronyme de troupes aéroportées, est un corps militaire d'élite de l'armée soviétique, puis russe. Ses quelque 30.0000 hommes ont la réputation d'être de redoutables combattants.

    Les détracteurs du régime russe, privés d'accès aux médias traditionnels, prolifèrent sur l'Internet et régulièrement des chansons dénonçant M. Poutine rencontrent un grand succès.


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