• Intermède pour les nuls

    L’infidèle

     

     

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    A cet instant précis, la joie qui illumine ton visage,
    Me transperce le coeur, fait couler mon maquillage.
    Je le savais pourtant, dans tes gestes journaliers,
    Dans tes infinis sourires comblés et tes mots si distraits
    Tout me laissait penser, qu’une autre t’enlevait.
    Voilà le moment venu, il faut se séparer,
    Tous ces jours, toutes ces nuits ne me sont plus comptées
    L’autre a tissé sa toile et tu es englué.
    Rien ne sert de se battre, l’oiseau est libéré,
    Et moi je reste seule avec tous mes regrets.
    Une scène, des cris, m’auraient moins humiliée,
    Ce silence poli, tes mots de pitié, et le bruit la porte refermée…
    Tu t’en vas, tu cours vers des matins qui chantent et moi je reste là,
    Détruite, crucifiée, gardant pourtant tête haute et le chapeau bien bas
    Me disant qu’un jour bientôt mon tour reviendra.
    Le matin sera tiède, à nouveau plein de milles senteurs
    Et mon coeur aimera, sans réserve et sans peur…
    .

    Marialis


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